En version Papier!

Cela fait des années que nous caressions ce rêve. A l’instar des grandes rédactions, vous proposer l’actualité sous plusieurs formats. Nous avons choisi de faire les choses à  l’envers : nous avons commencé par le site, votre site ! Cinq années que dure l’aventure Journaldumali.com, grâce à  une équipe dynamique et surtout grâce à  vous, chers internautes. A partir de ce jeudi, il y a donc du nouveau. Journaldumali est disponible sous format papier. Votre nouvel hebdomadaire, n’est pas un ramassé du contenu du site. Nous avons fait le pari d’en faire un média à  part entière, avec des articles de fond, des informations concernant la vie de la société malienne, et bien entendu l’actualité internationale. Dans votre hebdomadaire, les acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, ceux qui font le buzz comme les moins connus, s’expriment et offrent un éclairage nouveau sur les sujets qui nous intéressent tous. Tout en couleur, dans un format de départ de 24 pages, votre « Journaldumali l’Hebdo » est gratuit et disponible partout dans Bamako ! l’aventure commence donc aujourd’hui. Elle ne saurait réussir sans vous. Vos avis, vos suggestions, vos contributions nous aideront à  vous offrir, au fil des semaines, des mois, des années, In shaa Allah, un journal digne de vous. La rédaction vous dit d’ores et déjà , un grand merci. Bonne lecture !

Kassim Traoré: « Notre ligne éditoriale, ce sont les faits »

Kassim Traoré, « Le Reporter » a un an, parlez nous de la genèse de ce titre et de sa ligne éditoriale K.T : Le Reporter est une initiative de jeunes journalistes, qui travaillent dans différents organes, qui ont décidé de mettre en place un journal en se basant sur les faits. C’est-à -dire le genre reportage d’o๠le nom Le Reporter. Mais comme C’’est un journal d’informations générales, il englobe, naturellement, les autres genres journalistiques comme les commentaires, les chroniques, les opinions, les contributions et les brèves. La ligne éditoriale ce sont les faits. Un an déjà , quelle affaire a passionné vos lecteurs ? K .T : avec la crise au nord du pays, et la transition nous avions créé une rubrique intitulée « Les leaders du MNLA Sud », dans laquelle on parlait des comportements peu responsables de nos ministres. Nous avions touché presque tous les ministres, le président de la transition, le capitaine Haya de même que Diango Sissoko. Cette rubrique a passionné les gens, C’’est pourquoi avec le nouveau régime nous venons de créer « Les Leaders du Mali d’abord ». Quelles ont été vos scoops et gros sujets ? K.T : les scoops, si on peut le dire ainsi, C’’est par rapport à  Kati, o๠nous avons toujours ce qui se passait dans ce camp, au moment o๠ça chauffait. C’’est vrai que nous avons été victimes de menaces, d’intimidations, mais nous sommes restés égaux à  nous-mêmes. Et nous comptons rester sur cette voie. Enfin, faire vivre un journal au Mali, est-ce facile, au regard de la liberté de la presse aujourd’hui et de l’éthique déontologique ? K.T : le côté finance était notre souci majeur , surtout que nous avons lancé le journal dans un moment difficile. On paraà®t chaque mardi et en une année, nous avons publié 62 numéros. Cela nous a coûté cher. Mais aujourd’hui nous avons tiré le maximum d’enseignements pour aller de l’avant. Nous nous disons que l’éthique et la déontologie C’’est l’éducation que nous recevons dans nos familles, chaque enfant est le fruit d’une éducation familiale d’abord avant la rue et l’école, en la matière nous n’avions pas de problème. Nous faisons de notre mieux.

Médias: « Le Scorpion » :20 ans et il pique encore !

Si la durée de vie d’un scorpion est de 2 à  8 ans , au Mali nous en avons un qui vient de battre un record de longévité. Il s’agit de « Le Scorpion », premier journal satirique du Mali qui vient de souffler ses 20 bougies. Un exploit pour un journal « particulier » C’’est dans la joie et l’émotion que l’équipe de « Le Scorpion » a célébré son vingtième anniversaire. Une cérémonie symbolique a réuni tout ce que compte la presse malienne depuis les années 90 à  nos jours. Le Scorpion est en effet l’un des tout premiers journaux du Mali démocratique. Créé en 1991 au lendemain du coup d’Etat, il est avant tout le fruit d’une aventure. Celle d’un homme et de quelques amis et parents. Mahamane Hameye Cissé, juriste de son état, a su garder la flamme qui animait son équipe depuis les premiers jours. C’’est donc à  des hommages mérité que la rédaction du journal, premier hebdomadaire satirique du Mali a eu droit en ce jeudi 2 juin 2011. Le Président de la Masion de la presse a salué l’évolution du journal qui a su garder sa ligne éditoriale et surtout sa façon simple et concise d’aborder les sujets de fonds, ce qui selon Makan Koné « permet à  tous de ligne ce journal alors qu’il s’agit d’un genre qui n’est pas évident ». Apres avoir formulé des vœux à  l’endroit du journal et des autres organes de la presse malienne, il a cédé sa place au pupitre au jubilaire. Hameye Cissé que tous appellent affectueusement « Business » a rendu un vibrant hommage à  ses collaborateurs et aux partenaires qui ont bien voulu vivre ses vingt ans, pas toujours faciles, avec lui. « Je suis heureux de dire que notre journal, malgré les hauts et les bas, a su garder son indépendance éditoriale » a –t-il déclaré avant d’adresser ses remerciements au public qui est resté fidèle à  « Le scorpion » depuis ses débuts « même s’il trouve que le dard ne pique plus comme avant ». Fêter « nos 20 ans, C’’est pour nous le moment de s’évaluer, jeter un regard en arrière et avancer vers de meilleures perspectives » a conclu le directeur de publication, visiblement très ému. Un homme, une équipe, des lecteurs Le secrétaire général du Ministère de la communication, représentant Sidiki Nfa Konaté empêché, a quant à  lui salué le courage et la persévérance de l’équipe de « Le Scorpion » et en particulier son promoteur qui selon lui est aujourd’hui « un monument vivant, une mémoire et une référence incontournable de la presse malienne, continentale et internationale ». « le choix de la satire est très difficile et courageux ceux qui ont choisi ce créneau et réussi à  s’y maintenir » a-t-il ajouté avant de souhaiter au journal une prochaine diffusion nationale voire au dela des frontières du Mali. C’’est en ancien journaliste et aussi en tant que frère que le ministre des Affaires etrangères et de la Coopération Internationale, Soumeylou Boubeye Maà¯ga a pris part à  cette manifestation. Il a salué le parcours du journal tout en félicitant particulièrement les proches des journalistes en général et ceux de la rédaction en fête en particulier pour leur soutien. Il a pour finir formulé des bénédictions à  l’endroit de la presse malienne, acteur du développement du pays et réel pouvoir qui peut faire changer les choses pour un meilleur Mali.