Hervé Ladsous au Mali : accélérer la mise œuvre de l’accord d’Alger

Dans le cadre du renouvellement du mandat de la MINUSMA au mois de juin prochain par le Conseil de Sécurité de l’ONU, le secrétaire général adjoint M. Hervé Ladsous vient de boucler une visite de travail de trois jours dans notre pays. Objectif amener les différents acteurs impliqués dans le processus à  travailler en totale harmonie pour une mise en œuvre rapide de l’accord d’Alger gage d’un développement durable tant souhaité. Cette visite tombe à  point nommé, car elle intervient à  un moment ou le gouvernement et les groupes armés s’accusent mutuellement de la lenteur de la mise en œuvre cet accord. A moins de deux semaines du premier anniversaire de la signature de l’accord (15 mai) complété le 20 juin 2015, M. Hervé Ladsous estime qu’il est temps que les acteurs se donnent la main et parlent le même langage. ‘’Le plus important est d’avancer sur le maximum de points, C’’est un effort qui doit être partagé par les uns et les autres ». Indique M. Ladsous. s’il a reconnu que d’importants progrès ont été réalisés pour mettre en œuvre l’accord, notamment l’adoption de plusieurs textes de loi qui définissent les modalités de fonctionnement des administrations transitoires à  Gao, Kidal, Ménaka, Taoudéni et Tombouctou, il a aussi jugé que les efforts étaient trop lents. Partant de là , il a appelé le gouvernement et les groupes armés signataires à  définir un calendrier d’exécution de toutes les questions pendantes qui sont prévues dans l’accord. Le secrétaire général adjoint a affirmé qu’il était urgent de rendre fonctionnel le mécanisme de coordination et de lancer les patrouilles mixtes qui joueront selon lui un rôle essentiel dans la sécurisation du cantonnement et du désarmement, démobilisation et réinsertion(D. Il a aussi appelé les groupes armés signataires à  fournir sans plus tarder les listes de leurs combattants censés être enrôlés dans le processus de cantonnement. Concernant le mandat de la MINUSMA et pour faire face aux menaces terroristes, M. Hervé Ladsous a confirmé que la MINUSMA sera renforcée dans sa posture avec des nouvelles unités. En ce qui concerne, les incidents survenus à  Kidal, il a affirmé que les enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités. Cependant, souligne-t-il, des questions demeurent : comment un tel incident a pu se produire ? Comment peut-on mettre en avant des enfants comme des boucliers humains ? Comment peut-on lancer des cocktails sur les casques bleus ? ‘’Rien de tout cela n’était innocent » a-t-il déclaré. Pour ce qui est de la rénovation de l’aéroport, il dira qu’il faudra du temps et de l’argent. Il a surtout insisté sur fait que cela se fera en accord avec toutes les parties sur place pour qu’un tel incident ne se reproduise pas.

Basketball dame : la démission d’Hervé Coudray

C’’est dans la matinée de ce mardi 28 juillet dans la salle de réunion de la Fédération Malienne de Basketball (FMB) que s’est tenue la conférence de presse sur la démission d’Hervé Coudray à  la tête de l’équipe nationale senior dame. Présidée par Me Jean Claude Sidibé, président de la FMB, la conférence s’est articulée principalement sur les différentes raisons de la démission du technicien français. Selon le président de la FMB, les raisons invoquées par Hervé Coudray sont entre autres, la modification du stage de Can, le retard de salaire, le refus de la signature de la convention portant sur le double rôle d’Hervé Coudray avec la Fédération Française de Basketball (FFB) etc. Me Jean Claude Sidibé expliquera que le bureau fédéral était depuis plusieurs mois déjà  en désaccord avec les choix de l’entraineur sur les 16 joueuses de la liste notamment Hamchetou Maà¯ga. Quant à  la modification du Stage de Can, Me Sidibé expliquera que les équipes adverses à  Can n’étant pas de taille, la FMB a donc trouvé mieux d’effectuer les stages sur place à  Bamako. Il avouera que C’’est également dans le souci de réduire les dépenses du département en charge du sport car dira-t-il, chaque voyage coute 50 millions à  l’Etat. Une des raisons principales qui expliquent la modification du lieu de stage est selon Me Sidibé, la convention que la FFB lui a adressée pour signature. Ladite convention porte sur la double fonction d’Hervé Coudray qui serait à  la fois l’entraineur d’un club de Can et celui des aigles. « Dans la convention, il est dit qu’Hervé Coudray est un entraineur national. Entant que tel, il a l’obligation de donner la priorité au club de Can au détriment de l’équipe nationale du Mali » a lancé le président de la FMB avant de déclarer sur un air dégoutant que : « C’’est grave ça! Et on veut que J’accepte cela. La colonisation n’est pas finis terminée il semble. » Quant au retard de salaire dont a évoqué Hervé Coudray dans sa lettre de démission transmise à  la FMB, Me Jean Claude Sidibé expliquera que rien n’en est car il assure avoir versé la somme de 7 500 euros au technicien français. On rappelle qu’Hervé Coudray percevait un salaire mensuel de 4500 euros soit 3 millions de Fcfa. Comme solution de rechange, la FMB a décidé de confier le rôle du technicien français à  son adjoint Amara Traoré qui sera secondés par Oumar Sidya et Boubacar Diallo. « Il a désormais la charge de nous trouver douze grandes guerrières. J’ai foi qu’il remplira cette tâche avec succès » a conclu le président de la FMB. Aucune poursuite ne sera engagée des deux côtés.

Mort de Hervé Gourdel: la barbarie de l’EI s’exporte en Afrique

L’information a été officiellement confirmée cet après-midi par les autorités françaises. Le guide de montagne qui était parti en randonnée dans les montagnes algériennes aux environs de Tizi-Ouzou a été exécuté par ses ravisseurs. Hervé Gourdel a été décapité par ses ravisseurs, une vidéo a été publié montrant une exécution semblable à  celle des otages de l’EI en Irak. Kidnappé dimanche soir en Algérie,le rapt d’Hervé Gourdel a été revendiqué lundi soir par un groupe jihadiste local, « les soldats du Califat », qui a récemment fait allégeance à  Daech ou l’organisation « Etat Islamique ». Des centaines de gendarmes algériens étaient à  sa recherche sur le terrain. De nombreux barrages avaient été mis en place sur la route qui traverse en lacets le massif montagneux dans lequel le Français a disparu en Kabylie, en Algérie. « J’ai pleine confiance dans les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote », avait indiqué hier soir François Hollande alors que l’ultimatum avait expiré depuis mardi soir.Sur Facebook, plusieurs pages de soutien avaient été créées. Depuis New York o๠il se trouve pour l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Hollande a qualifié cet acte de « lâche et cruel ». En affirmant sa détermination « totale » à  continuer l’action militaire en Irak. Peu d’espoir de le sauver Hervé Gourdel, photographe et guide de montagne, a été enlevé dimanche soir en Algérie dans l’est du pays entre Bouira et Tizi Ouzou, dans la région montagneuse de Kabylie. Dans une vidéo authentifiée par le quai d’Orsay on voyait l’otage français, assis entre deux hommes armés et masqués, demander à  François Hollande de cesser toute intervention en Irak. Le délai très court de l’ultimatum des ravisseurs et l’impossibilité pou l’Etat français d’accéder à  leur revendication avait scellé le sort de l’otage, même si ses proches voulaient garder l’espoir que ses ravisseurs le garderaient en vie pour négocier. L’émotion est vive et l’inquiétude augmente dans les communautés françaises à  travers le monde. Le chef de l’Etat français a demandé à  ses compatriotes de ne pas « prendre de risque en cette période compliquée ». Qui sont les « soldats du Califat » Jund-Al-Khilafah fi Ard al-Jazaà¯r (« les soldats du califat en Algérie »), c’est le nom de ce groupe encore peu connu il y a 48heures. Ces djihadistes se réclament de l’organisation à‰tat islamique, bien qu’ils combattent à  des milliers de kilomètres de son « califat » autoproclamé. d’après les experts de la région, il s’agit d’une faction d’une centaine d’hommes, née pendant la guerre civile algérienne, sous l’appellation Brigades de Thénia. Il aurait été impliqué sous les ordres du Groupe islamique armé (GIA), dans la vague d’attentats de 1995 dans le métro parisien. à€ sa tête, Abdelmalek Gouri, un vétéran du djihad en Afghanistan, surnommé Khaled Abou Slimane, l’un des 12 commandants du conseil des chefs d’AQMI. « Des dissensions apparaissent au sein d’Aqmi, sur la nécessité ou non de rejoindre le califat, explique Mathieu Guidère, islamologue français. Deux tendances s’affrontent. Les uns, dont le chef d’Aqmi Abdelmalek Droukdel, considèrent qu’il vaut mieux combattre localement contre le gouvernement algérien et les intérêts français, tandis que les autres estiment qu’il faut rejoindre l’organisation à‰tat islamique, jugée plus efficace. » Khaled Abou Slimane fait partie de ceux-là . Mis en minorité par le conseil des chefs d’Aqmi, qui souhaite rester en Algérie, l' »émir » de Thénia fait dissidence et annonce en juillet sa volonté de rejoindre les rangs de l’EI. Consolider le califat. Son coup d’éclat à  travers le meurtre de l’otage, sous le même mode opératoire que l’EI en Irak,a pour objectif de lui rallier d’autres groupes et phagocyter AQMI.

Fin de randonnée pour l’otage Hervé Gourdel

L’otage français Hervé Gourdel a été exécuté par ses ravisseurs, apprend t’on ce mercredi par l’AFP. Une vidéo indiquerait qu’il a été décapité. Kidnappé dimanche soir en Algérie, à  120km à  l’est de la capitale alors qu’il effectuait une randonnée depuis samedi en compagnie d’amis algériens, le rapt d’Hervé Gourdel a été revendiqué lundi soir par un groupe jihadiste local, « les soldats du Califat », qui a récemment fait allégeance à  Daech ou l’organisation « Etat Islamique ». Des centaines de gendarmes algériens étaient à  sa recherche sur le terrain. De nombreux barrages avaient été mis en place sur la route qui traverse en lacets le massif montagneux dans lequel le Français a disparu en Kabylie, en Algérie. « J’ai pleine confiance dans les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote », avait indiqué hier soir François Hollande alors que l’ultimatum avait expiré depuis mardi soir.Sur Facebook, plusieurs pages de soutien avaient été créées. Mais plus les heures passaient, plus l’espoir se réduisait quant à  son sort. Rappel des faits Hervé Gourdel, photographe et guide de montagne, a été enlevé dimanche soir en Algérie dans l’est du pays entre Bouira et Tizi Ouzou, dans la région montagneuse de Kabylie. Dans une vidéo authentifiée par le quai d’Orsay on y voyait l’otage français, assis entre deux hommes armés et masqués, demander à  François Hollande de cesser toute intervention en Irak. Son appel n’aura pas été entendu. Dans une déclaration, le premier ministre français Manuel Valls a affirmé que la France poursuivrait ses raids aériens en Irak jusqu’à  ce que l’armée irakienne reprenne le dessus sur les forces djihadistes de l’organisation Etat Islamique.

Intervention française en Irak : Hervé Gourdel, première victime collatérale ?

Qu’adviendra t-il de ce guide touristique enlevé dimanche soir dans les montagnes de Kabylie en territoire algérien ? Les jours à  venir nous le diront, mais selon l’agence Reuters, il s’agit d’un ressortissant français du nom d’Hervé Gourdel. Il apparaà®t dans une vidéo dont l’authenticité n’a pas immédiatement été confirmée par le Quai d’Orsay et demande à  François Hollande de ne plus intervenir en Irak : « Ce groupe armé me demande de vous faire la demande de ne pas intervenir en Irak. Il me retient en otage. Je vous conjure monsieur le président de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour me sortir de ce mauvais pas », aurait dit l’otage. Enlevé en Kabylie Un groupe lié à  l’à‰tat islamique (EI) a revendiqué lundi 22 septembre dans la soirée l’enlèvement du Français en Algérie, dans la région de Tizi Ouzou, et a menacé de l’exécuter dans les 24 heures si la France n’arrêtait pas ses frappes contre l’organisation jihadiste en Irak. Kidnappé entre Bouira et Tizi Ouzou, dans le massif des Ouacifs, Hervé Gourdel, 55 ans, faisait partie d’un groupe de randonneurs algériens, qui ont été immédiatement relâchés. Il serait arrivé en Algérie le 20 septembre. La déclaration filmée de Gourdel émeut, au moment, o๠l’Etat Islamique a menacé la France et les Etats-Unis et la coalition internationale de représailles, suite aux interventions militaires, destinées à  affaiblir leurs positions en Irak. Pour l’otage français enlevé, le groupe « Jund al-Khilafa », diigé par Abdelmalek Gouri (appelé aussi Khaled Abu Souleimane), prouve ainsi sa capacité d’action. Il est le premier à  répondre à  l’injonction d’Abu Bakr al-Baghdadi de tuer les ressortissants des pays qui lutte contre l’EI. Issu de la mouvance d’Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi), Jund al-Khilafa avait prêté allégeance à  l’à‰tat islamique la semaine dernière. La dissidence du chef d’Aqmi en Kabylie, Gouri Abdelmalek, au profit de l’EI date, elle, de la mi-juillet. Frappes intensives en Syrie Selon l’AFP, plus de 20 membres de l’à‰tat islamique (EI) ont été tués dans des frappes sur deux positions de l’organisation dans la province septentrionale de Raqa [en Syrie] qui ont été complètement détruites avec les véhicules qui s’y trouvaient », a rapporté le 23 septembre, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Il s’agit de la première offensive des à‰tats-Unis et de leurs alliés arabes contre l’EI en Syrie. Une vingtaine de frappes contre la province syrienne de Raqa (nord) auraient été déclenchées dans la nuit depuis la mer Rouge grâce au destroyer USS Arleigh Burke et depuis le Golfe persique. Elles auraient duré environ 90 minutes. Alors que des milliers de réfugiés kurdes fuient l’Irak, et ont trouvé refuse en Turquie, la ville kurde d’Ain Al Arab est le dernier bastion encore tenu par les soldats kurdes, contre les assauts de l’Etat l’Islamique. C’’est une véritable guerre de religion qui oppose, les sinistres combattants de l’EI, aux chrétiens kurdes comme au temps des croisades. Sauf que de l’avis de la communauté internationale, la menace de l’EI est d’une ampleur plus vaste encore. Elle est un terrorisme sans nom qui au nom de la religion sème la désolation sur des populations civiles innocentes. Dans une déclaration publique, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, a affirmé qu’un groupe terroriste ne [pourrait] pas infléchir la position de la France ». « Tout est mis en œuvre en concertation étroite avec les autorités algériennes pour obtenir la libération de notre compatriote, a-t-il ajouté. Mais il ne faut pas cacher que la situation est extrêmement critique. » Reste à  prier pour le sort de l’otage français détenu par Jund Al Khilifa. Les autorités françaises ont de leur côté appelé tous leurs ressortissants du Maghreb, du Moyen Orient et d’Afrique Sub-saharienne à  demeurer vigilants.