Hippisme/ Grand prix de la nation : El Adiba termine la saison en fanfare

Pour le prestigieux trophée, on attendait des chevaux comme Nyoton vainqueur des deux dernières courses (la première course de la saison et le grand prix PMU-Mali), Bisou ou encore Mayala. Mais contre toute attente, C’’est El-Adiba qui s’est hissé sur la plus haute marche du podium, dominant l’épreuve de bout en bout. Dès le départ de la course, El-Adiba annoncera la couleur en prenant la tête du peloton. Visiblement en grande forme, le cheval de l’entraà®neur Gaoussou Sogoba imprimera un rythme infernal à  la course et C’’est sans surprise qu’il franchira la ligne d’arrivée avec plusieurs secondes d’avance sur son poursuivant immédiat, Bisou. Les troisième et quatrième places reviendront à  Mayala et Nyoton, tandis que Diado complète le quinté gagnant. En plus du trophée, El-Adiba a empoché la coquette somme de 1.000.000F cfa et un congélateur, contre 750.000F cfa et un téléviseur pour le deuxième, Bisou. Quant à  Mayala, Nyoton et Diado, ils ont reçu, respectivement 500.000F, 300.000F et 200.000F plus un téléviseur pour chacun.Presque tous les cracks de la ligue de Bamako ont participé au Grand prix de la nation 2011. Fidèle à  la tradition, la Fédération malienne de hippisme (FMH) a décerné des prix spéciaux aux chevaux, jockeys et entraà®neurs qui se sont distingués au cours de la saison. Gaoussou Sogoba de l’écurie Amadou Diatigui Diarra a reçu le prix du meilleur entraà®neur tandis que Mamadou S. Diabaté a été élu meilleur jockey de la saison. Quant au trophée décerné au meilleur cheval, il est revenu sans surprise au vainqueur du Grand prix de la nation 2011, El-Adiba. La compétition était placée sous la présidence du Premier ministre Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé, en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Djiguiba Keà¯ta et du premier responsable de la Fédération malienne de hippisme, Mamadou Baba Sylla. Dans son allocution, le président de la Fédération malienne de hippisme dira que la saison 2010-2011 restera comme l’une des plus riches de l’histoire de la fédération. Au total, 152 courses ont été organisées dans les 10 ligues affiliées à  la fédération dont 35 courses au niveau de la ligue de Bamako. Le District est talonné par la ligue de Ségou (34) et 10 Grands prix ont été organisés, précisera Mamadou Baba Sylla. Lors de ces différentes réunions hippiques, expliquera Mamadou Baba Sylla, la fédération a distribué des primes à  hauteur de 23.485.000F cfa et 45 chevaux ont fait l’objet de transaction commerciale entre la ligue de Bamako et celles de l’intérieur pour une valeur de 24.750.000F. Evoquant les problèmes fonciers dont le Champ hippique fait l’objet, le président de la fédération soulignera « les dangers que font toujours peser les spéculateurs fonciers sur une partie du site pourtant déclarée, par les plus hautes autorités de notre pays, comme partie intégrante de notre air d’évolution ». Le plaidoyer du premier responsable de la fédération a été reçu cinq sur cinq par le Premier ministre Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé. « Le monde du cheval peut compter sur le soutien des plus hautes autorités du pays. J’ai un sentiment de satisfaction, parce que J’ai assisté aujourd’hui à  une course très intéressante. Je félicite la Fédération malienne de hippisme et l’encourage à  poursuivre sur cette lancée. Les jockeys aussi ont mouillé le maillot et méritent d’être félicités », dira le chef du Gouvernement. Avant le Grand prix de la nation, les spectateurs du Champ hippique avaient d’abord assisté à  deux courses. La première épreuve a mis aux prises les petits chevaux sur la distance moyenne de 2200 mètres et quelques minutes plus tard, ce fut au tour des demi-cracks d’en découdre sur la distance de 2400m. Lakika s’est imposé chez les petits chevaux devant Passadena et Médiateur, tandis que Alabama a été sacré chez les demi-cracks. Star Light, Macina, Djérédjef et Allahkabon ont terminé, respectivement 3è, 4è et 5è du classement.

Nyoton, pégase du hippisme malien

Après la suspension des courses pendant quelques mois, suite à  un conflit entre certains propriétaires de chevaux et la ligue de Bamako, la saison hippique a repris ses droits dimanche dernier avec la première course de l’année. Trois courses étaient au programme de cette 32è compétition de la saison hippique 2010-2011. La première épreuve a mis aux prises les petits chevaux sur la distance moyenne de 1600 mètres. Une course qui tournera à  l’avantage de Tiji qui a franchi la ligne d’arrivée devant Guidjam, Tiémokoba et Commando para. Chez les demi-cracks qui se sont affrontés sur 1800 m, la victoire est revenue à  Vainqueur qui a fait la course en tête de bout en bout en résistant à  l’attaque de Djérédjef et PPR. Le clou de cette première course de la saison sera la confrontation des cracks sur la longue distance de 2000 mètres. Contre toute attente, C’’est le plus jeune cheval de l’épreuve, Nyoton (5 ans) qui s’est hissé sur la plus haute marche du podium, franchissant la ligne d’arrivée devant El-Adiba et Alakoni. Le cheval de l’écurie Bazoumana Koà¯ta qui était monté par le jeune jockey, Mamadou Diabaté, remporte ainsi le premier trophée de la saison et prend date pour les prochains Grands prix. Dès le départ de la course, le cheval de l’entraà®neur Gaoussou Sogoba a pris la tête du peloton. Nyoton galopera côte à  côte avec El-Adiba et Alakoni jusqu’au passage de la loge officielle, avant de fausser compagnie à  ses deux poursuivants. On connaà®t la suite : le cheval de l’écurie Bazoumana Koà¯ta franchira la ligne d’arrivée en roue libre et ce, malgré le bel effort final d’El-Adiba qui se contentera de la deuxième marche du podium. Les vainqueurs des trois épreuves ont reçu chacun une enveloppe, tout comme les chevaux classés deuxièmes et troisièmes. Presque tous les cracks de la ligue du District ont participé à  cette course inaugurale de la saison. Outre les trois chevaux cités plus haut à  savoir, Nyoton, El-Adiba et Alakoni, Yélimané, Médiateur, Waydoun et Petit Génie étaient également de la fête. La course s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le président de la Fédération malienne de hippisme (FMH), Mamadou Baba Sylla, le directeur exécutif du Comité national olympique et sportif, Oumarou Tamboura et le commissaire aux courses, Ousmane Sylla. Comme indiqué plus haut, la course de dimanche marque le coup d’envoi officiel de la nouvelle saison hippique que la Fédération malienne de hippisme espère plus riche que la précédente.

Hippisme au Mali: L’impasse

Prise dans des conflits de personnes et d’argent, la Fédération malienne de hippisme traverse une crise sans précédent. Selon la cellule de communication du Ministère des sports, le problème remonte à  plusieurs mois. La situation est complexe et le nouveau ministre a du pain sur la planche, s’il veut réussir à  sortir la discipline de l’ornière o๠elle se trouve. C’est à  une véritable guerre intestine que se livre les cadres du hippisme malien. Et c’est justement le caractère interne de la crise qui fait craindre pour les chances de la résoudre. L’autre difficulté réside dans le fait que le tout-nouveau ministre en charge des sports semble ne pas etre très au fait de la situation. Ce qui fait craindre une gestion à  la va-vite du dossier, ce qui aurait des répercussions inévitables sur la survie meme de la discipline. Il y a quelques jours en effet, le ministre Djiguiba Kéita »PPR » avait pris une décision radicale en décrétant l’arrêt immédiat des compétitions hippiques sur toute l’étendue du territoire national. « Face à  l’ampleur que prend la crise au sein de la Fédération malienne d’Hippisme et la tension qui entoure les activités des différentes organisations, le ministre de la jeunesse et des Sports a décidé de suspendre toutes compétitions de chevaux sur toute l’étendue de la République du Mali à  compter du vendredi 27 mai 2011 au dimanche 12 juin 2011. Cette mesure vise à  baisser la tension au tour de la course de chevaux et baliser les voies d’un dialogue franc afin d’amener les parties à  prendre langue pour le dénouement de cette crise qui n’a que trop duré… », indique le communiqué officiel. Cette décision a pris effet dès le week-end dernier et risque de sev prolonger bien au delà  du 12 juin prochain car aucune issue de sortie de crise ne semble se dégager. Et pour cause en ces moments l’instance dirigeante souffre d’un manque de dialogue effarant. Privé de spectacle, le public hippique condamne avec véhémence la situation actuelle, fruit pour de nombreux observateurs de la gestion de l’actuel président de la Fédération. Pour les amoureux du cheval, il faut, pour en sortir, remercier Mamadou Tiéoulé Konaté ainsi que tout le staff actuel de la fédération qui, selon eux, ne visent que leurs intérêts personnels au lieu d’initier un véritable plan de promotion du Hippisme…

Hippisme : Place au Grand prix de la Nation

La Fédération malienne de Hippisme a respecté la tradition en organisant le Grand prix de la nation les Samedi 17 et dimanche 18 juillet 2010 à  16h au champ hippique de l’hippodrome (Bamako). l’évènement était placé dans un contexte du cinquantenaire de l’indépendance du Mali. Faut-il rappeler que hippisme a mis beaucoup de temps pour se faire accepter au Mali. En effet la discipline a traversé des périodes pour le moins sombres. Mais grâce à  la détermination et à  la persévérance d’une Fédération sagement pilotée par Mamadou Tiéoulé Konaté, le Hippisme suscite de nos jours beaucoup d’engouement. Clin d’œil à  Cheick Salah Karembé La course des chevaux s’est déroulée le dimanche 18 juillet 2010, en l’honneur de l’emblématique Cheick Salah Karembé. Ainsi, l’évènement a fait un clein d’œil particulier à  cette illustre personnalité du monde musulman. l’extraordinaire destin de Cheick Salah Karembé le conduisit à  la propagation de l’islam. Il eu des dons exceptionnels qui lui permirent de connaà®tre le Saint Coran très vite et surclassa tous ses camarades d’âge. Après donc une vie consacrée à  l’expansion de l’islam, il mourut en 1982 à  Bankass (une zone dogon du Mali) et enterré à  Wouroboubou dans le cercle de Macina. Pour pérenniser sa mémoire, chaque année, ses adeptes organisent une Ziara à  sa tombe. Cette cérémonie du donner et du recevoir accueille des milliers de fidèles venant des quatre coins du monde. Cette Ziara a débuté en 1994 sous l’égide de son fils Boubacar Sékou Salah. Aujourd’hui, C’’est son fils Bara Cheick Salah qui est son héritier. Notons que la compétition a enregistré la participation de plus d’une trentaine de chevaux en présence de Bara Cheick Salah et d’autres compagnons et amis de Cheick Salah et du président de la République ATT.