Simone Gbagbo va mieux, la polémique continue

Elle avait été évacuée vers Abidjan le 2 mai dernier pour des soucis de santé. L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo est rentrée ce mercredi dans sa résidence d’Odiénné o๠elle est en liberté surveillée depuis deux ans. « Elle est arrivée à  16H00 (locales et GMT). Elle a été escortée par du personnel de l’ONU et des militaires ivoiriens jusqu’à  la résidence o๠elle était auparavant », a déclaré une source militaire ivoirienne sur place. Le gouvernement ivoirien qui a assuré le transfert et la prise en charge des soins de Mme Gbagbo n’a pas communiqué sur la question. C’est d’ailleurs ce que lui reprochent les avocats de l’ex première dame. Me Habiba Touré, avait ainsi publié un communiqué s’inquiétant de la disparition de sa cliente et dénonçant de « graves violations » des droits de l’Homme. « De sources officieuses, indiquait le texte, les autorités ivoiriennes auraient profité de l’anesthésie générale dont faisait l’objet Madame Simone Ehivet Gbagbo, dans le cadre des soins qui lui étaient prodigués à  l’hôpital, pour la transférer contre son gré et manu militari vers une direction inconnue à  ce jour par ses conseils». Selon un autre avocat, Me Rodrigue Dadjé, « ni les avocats ni la famille ne savent l’endroit o๠elle a été emmenée ». Au Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), on s’insurge contre l’ « enlèvement sous anesthésie » de celle qui fut l’une des principales responsables du parti. Née en 1949, Simone Gbagbo est poursuivie par la justice ivoirienne pour génocide et crimes de sang, atteinte à  la sûreté de l’à‰tat et infractions économiques commis lors de la crise qui a fait quelque 3.000 morts après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaà®tre sa défaite à  l’élection de novembre 2010. Elle est aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui la soupçonne de crimes contre l’humanité.

Pneumonie : une maladie oubliée, mais dévastatrice

Dans le monde entier, particulièrement dans les pays en voie de developpement, chaque année, il y a plus de 150 épisodes de pneumonies chez les enfants dont plus de 11 millions ont besoin d’hospitalisation.Cette révélation a été faite par le ministre de la santé malien, Oumar Ibrahim Touré lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la pneumonie. De nombreux chercheurs, professionnels de la santé, partenaires techniques et financiers, et hommes de médias écrits et audiovisuels ont aussi apporté leur éclairage sur cette maladie oubliée. Visite des laboratoires du Centre de Développement des Vaccins du Mali (CVD Mali La journée était dédiée au plaidoyer sur cette terrible maladie qu’est la pneumonie avec une visite des laboratoires du Centre de Développement des Vaccins du Mali (CVD Mali). Il s’agit des laboratoires de micro bactériologie, de biologie moléculaire, d’immunologie appliquée et de l’unité d’essai clinique. Il y eut aussi les communications de Chercheurs comme le Dr Seydou Sissoko ou le Dr Boubacar Diallo et le Professeur Samba Sow, directeur du Centre National Universitaire d’Appui à  la Lutte contre la Maladie (CNUAM). Les enfants, premières victimes Selon le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré : «Â La pneumonie, considérée comme une maladie oubliée, est dévastatrice dans le monde entier, particulièrement dans les pays en voie de développement. La prise en charge de la pneumonie comprend outre l’hospitalisation, les médicaments, le transport aux centres de santé, les heures de chômage des parents et des gardiens de l’enfant. Sans oublier les dettes des parents pour faire face au traitement des enfants souffrant de pneumonie. Ce qui augmente la pauvreté. Pandémie mondiale  » La pneumonie tue plus de 4 millions d’enfants par an, C’’est-à -dire plus que le SIDA, le paludisme et la rougeole combinés. Un enfant meurt de pneumonie chaque 15 secondes. Autrement dit, nous enregistrons 5.500 pertes de vie d’enfants chaque jour dans le monde. Environ 98% des enfants qui meurent de pneumonie, vivent dans les pays en voie de développement. Et chaque fois qu’un enfant meurt de pneumonie dans les pays développés, plus de 2.000 enfants en meurent dans les pays en voie de développement », informe le professeur Samba Sow. Notons qu’au Mali, la vaccination de routine permet de prévenir la pneumonie Hib et bientôt la pneumonie à  S. pneumoniae, avec l’introduction du vaccin contre le pneumocoque dans notre programme élargi de vaccination de routine.