Attaque d’un hôtel à Bandiagara : Au moins un assaillant tué

Deux personnes (un assaillant et un garde) ont trouvé la mort et trois autres (un garde et deux employés) ont été blessés dans l’attaque survenue ce 28 mars au soir à l’hôtel « La Falaise », situé à Bandiagara. En attendant de connaître l’identité et la motivation des assaillants, « la situation est sous contrôle », mais les habitants se disent inquiets face à cette première attaque dans la ville de Bandiagara.

« Nous avons entendu des coups de feu au niveau de l’hôtel Falaise, contigu à une banque, aux environs de 20 heures.  Dès lors, on a eu peur et on est rentré », témoigne Tabema Guindo, habitant la ville depuis deux ans et travaillant pour le compte d’un programme d’appui au développement social et sanitaire.

Comme la plupart des habitants, il a attendu le petit matin pour s’enquérir de la situation. « Je suis sorti avant  6 heures pour m’enquérir de la situation, les gens circulaient normalement. Les gens sont inquiets, c’est normal mais la situation est calme », ajoute Guindo. Les activités ont repris normalement dans les services et les structures,  y compris ceux  autour de l’hôtel même, situé non loin du rond-point central, ajoute-t-il.

Ces individus non encore identifiés  seraient arrivés à pied à l’hôtel, selon Oumar Guindo, directeur d’une radio à Bandiagara. « A leur arrivée, ils ont commencé à tirer sur les gardes qui ont riposté. Un assaillant a été tué et 4 personnes ont été blessées dont 2 gardes et deux employés, 1 garde a succombé à ses blessures », précise-t-il. La motivation et l’identité des assaillants n’étant pas encore connues, il n’est pas à écarter qu’ils visaient une autre cible, notamment une agence bancaire, contigu à l’hôtel.

Mais cette attaque, la première, dans la ville, inquiète les habitants sur place.

Aussi la mesure d’interdiction  de circuler à moto et dans les Pick-up,  censée contribuer à la sécurité, reste pour Tabema Guindo, contre-productive. En effet, l’absence de l’Etat  augmente la vulnérabilité des populations, laissées à elles-mêmes et qui ne peuvent plus recevoir le soutien des organisations ne pouvant plus se rendre auprès d’elle. En outre cette dernière ne peut plus vaquer à l’une de ses principales activités économiques qui sont les foires et autres marchés.

Burkina Faso: ce qui s’est passé

02h08 : Le hall de l’hôtel Splendid est en feu. Des cris sont entendus à  l’intérieur, annonce un journaliste de l’AFP. 02h29 : Skynews annonce au minimum 20 morts. Ce bilan provient des témoignages recueillis par le directeur du principal hôpital de Ouagadougou. Mais avec l’assaut en cours, ce bilan pourrait malheureusement s’alourdir. 02h44 : Bonsoir @anonyme.Une dizaine d’otages vient d’être libérée de l’hôtel Splendid, indiquent plusieurs journalistes sur Twitter. 03h07 : L’assaut a commencé, les différents composantes des forces armées et de sécurité se sont réparties les missions. 03h18 : Les Etats-Unis condamnent les attaques et présentent leurs condoléances aux familles de victimes. 03h32 : Selon un nouveau communiqué d’Aqmi traduit par SITE et relayé sur Twitter par une journaliste du New York Times, les jihadistes dans l’hôtel affirment qu’ils ont tué 30 personnes et qu’ils ont agi pour se venger « de la France et de l’Occident mécréant ». 03h43 : Les assaillants seraient cinq ou six, selon une source sécuritaire. 03h43 : Des blindés sont déployés aux abords de l’hotel. 04h05 : Le gouvernement burkinabé se mobilise. Un conseil des ministres extraordinaire est prévu demain matin à  9 heures (10 heures, heure de Paris) au palais présidentiel, annonce Burkina info TV sur Facebook. 05h01 : Trente-trois otages, dont un membre du gouvernement burkinabé, ont été libérés au cours de l’assaut. Les forces spéciales continuent leur opération dans l’hôtel de Ouagadougou au sein duquel sont retranchés des islamistes présumés, annonce le ministre burkinabé des Communications. 05h13 : « Libération du ministre (du Service public, du Travail et de la Sécurité sociale) Clément Sawadogo et d’une trentaine d’otages », écrit Remis Dandjinou sur son compte Twitter. 07h35 : « Les forces françaises apportent leur soutien aux forces Burkinabé. » François Hollande dénonce « l’odieuse et lâche attaque qui frappe Ouagadougou ». Le communiqué diffusé par l’Elysée précise que « le président de la République fait part de son total soutien au président Kaboré et au peuple burkinabé ». 07h38 : Toujours sur place. Tirs intenses vers 4h55 et plus rien depuis. Plusieurs personnes libérées. On patiente avec les militaires. 07h39 : #SplendidHotel le jour se lève à  #Ouagadougou et l’assaut est toujours en cours. 07h47 : échanges de tirs ont lieu entre forces de sécurité et jihadistes au café-restaurant Cappuccino de Ouagadougou, constate un journaliste de l’AFP. 07h53 : Ce café-restaurant, lui aussi prisé de la clientèle expatriée, est situé non-loin de l’hôtel Splendid. Il est également visé par le commando. « Sur la terrasse du Cappuccino, les sapeurs-pompiers ont vu une dizaine de cadavres », a déclaré à  l’AFP le ministre de l’Intérieur, Simon Compaoré. 08h03 : Le groupe jihadiste Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l’attaque. Selon SITE, une organisation américaine qui surveille les sites internet islamistes, Aqmi a posté un message sur la messagerie Telegram, attribuant l’attaque au groupe islamiste Al-Mourabitoune qui a récemment rejoint ses rangs. 08h07 : Le dirigeant historique d’Al-Mourabitoune n’est autre que Mokhtar Belmokhtar, un des chefs jihadistes les plus redoutés du Sahel. C’est lui qui avait préparé l’attaque d’In Amenas, en Algérie, en janvier 2013. 08h10 : Romain Caillet, consultant spécialiste des groupes jihadistes, donne des précisions sur la revendication d’AQMI. Le groupe a diffusé un message et un enregistrement qui met en scène l’interview d’un assaillant qui est à  l’intérieur de l’hôtel. La France a été évoquée. 08h36 : Ouagadougou : Les lieux attaqués comptent plus d’africains que d’occidentaux. Les médias parlent bcp des expatriés mais ils ne sont pas les seuls visés.Lycée français, à  500 m de là , est bien entendu fermé ce matin. 08h55 :L’attaque a été revendiquée par le groupe jihadiste Al-Qaà¯da au Maghreb Islamique (Aqmi), qui l’a attribuée au groupe Al-Mourabitoune du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar. Ce groupe est rallié à  Aqmi, selon SITE, une organisation américaine qui surveille les sites internet islamistes. 09h17 : 126 personnes ont été libérées, dont 33 sont blessées. Trois jihadistes ont été tués, annonce le ministre Intérieur burkinabé. 09h21 : Les assauts sont terminés sur l’hôtel Splendid et le restaurant Cappuccino. Un assaut est en cours dans un autre hôtel, indique le ministre de l’Intérieur burkinabé. 09h25 : Selon une journaliste sur place, les assaillants sont retranchés dans un autre hôtel que le Splendid, dans lequel l’assaut est terminé. 9h44: 126 personnes, dont 33 blessées, ont été libérées et trois jihadistes tués lors de l’intervention des forces de sécurité contre les auteurs des attaques terroristes à  Ouagadougou, qui ont fait au moins vingt morts. Un assaut est encore en cours dans un hôtel voisin. 09h54 : La photographe franco-marocaine Leila Alaoui, blessée durant la prise d’otage, a pu être évacuée, elle devrait être opérée. 10h12 : Une source sécuritaire fait état d' »au moins 22 morts » dans l’attaque jihadiste à  Ouagadougou. 10h20 : Les assaillants retranchés à  l’hôtel Yibi situé à  50m du Splendide Hotel evacué après l’assaut. 10h35 : Le président Kaboré est à  l’hôtel Splendid, principal théâtre de l’attaque jihadiste. « C’est un acte barbare qu’il faut combattre », a t-t-il déclaré, selon le média burkinabé RTB. 10h51 : Sur Twitter, la secrétaire d’Etat chargée du développement et de la francophonie Annick Giradin fait part de sa « solidarité absolue avec le peuple burkinabé ». Dans les commentaires, vous manifestez aussi votre solidarité. 11h08 : L’attaque terroriste à  Ouagadougou a fait au moins 23 morts de 18 nationalités, selon un nouveau bilan transmis par une source sécuritaire à  l’AFP. 11h27 :au moins 23 morts dans l’attaque du Splendid hôtel. Selon une source sécuritaire, 4 assaillants ont été tués et non 3. 11h41 : Selon un officier de la gendarmerie cité par Reuters, un quatrième islamiste a bien été tué à  Ouagadougou dans l’hôtel Yibi. Il s’y était retranché après l’assaut donné par les forces de sécurité contre l’hôtel Splendid. 11h42 : L’officier de gendarmerie a précisé à  l’agence Reuters que deux femmes étaient au nombre des quatre islamistes tués. 11h50 : Attaque jihadiste à  Ouagadougou : les opérations sont terminées, indique une source sécuritaire. 12h13: Les opérations des forces de sécurité burkinabées contre les auteurs des attaques jihadistes à  Ouagadougou sont terminées. Le bilan provisoire s’élève à  au moins 23 morts. Selon Reuters, quatre jihadistes, dont deux femmes, ont été tués. Les opposants à  l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes à  Rennes manifestent aujourd’hui. Une mobilisation à  suivre en direct sur France 3 Bretagne. L’Inspection générale des affaires sociales, saisie par le ministère de la Santé pour enquêter sur l’accident survenu lors de l’essai clinique d’un médicament, a débuté aujourd’hui. Le chef de l’Etat est arrivé à  Tulles pour présenter ses voeux « aux territoires ». Une visite et un discours à  suivre en direct ici sur France 3 Limousin et sur francetv info. 2h24 : Selon France Info, le dernier bilan provisoire des attaques terroristes s’élève à  27 morts et une Française figurerait parmi les blessés. Sur Twitter, l’ambassadeur de France à  Ouagadougou évoque aussi 27 morts. Il dément la présence de femmes parmi les assaillants tués. 13h29 : Un couple d’Autrichiens a été enlevé par des inconnus dans le nord du pays, confirme le ministère Intérieur. 14h16 : « Le centre-ville est absolument désert. On ne voit que quelques militaires, quelques policiers, quelques gendarmes », vient d’expliquer au 13 heures de France Gérard Grizbeck, envoyé spécial, arrivé à  Ouagadougou en milieu de matinée. 14h19 : On en sait un peu plus sur le couple d’Autrichiens enlevé dans le nord du Burkina Faso, selon les autorités burkinabées. Il s’agit d’un médecin et de sa femme, enlevés à  Baraboulé. On ignore en revanche s’ils étaient résidents au Burkina ou touristes de passage. 14h58 : Un nouveau bilan du ministre de la Communication fait état de 26 morts. 15h16 : Un deuil national de 72 heures sera observé à  partir de demain, en hommage aux victimes de l’attaque terroriste qui a fait au moins 26 morts, selon un bilan provisoire. 17h08 : D’après RTL, deux Français ont été tués lors de l’attaque terroriste de Ouagadougou. Le dernier bilan communiqué par le Quai d’Orsay n’en faisait pas état. Nous cherchons à  en savoir plus. 17h12 : Le Quai d’Orsay confirme à  BFMTV la mort de deux Français lors de l’attaque terroriste de Ouagadougou. 17h49 : La section antiterroriste du parquet de Paris ouvre une enquête, après l’attaque terroriste de Ouagadougou. 18h36 : Les deux Australiens enlevés hier soir au Burkina Faso sont aux mains du groupe jihadiste Ansar Dine. Ils seraient en train d’être emmenés au Mali. 19h34 : Le bilan des attaques terroristes à  Ouagadougou grimpe à  au moins 29 morts. « Des corps sont encore à  identifier, nous sommes prudents, le bilan est provisoire », fait savoir le Quai d’Orsay. 19h38 : Parmi les pays qui comptent des victimes de l’attentat de Ouagadougou, des Suisses et des Canadiens, fait savoir le Quai d’Orsay. 20h36 : Dernier bilan du ministère de la Sécurité intérieure burkinabé : 29 morts et une trentaine de blessés. Les corps des trois jihadistes ont été identifiés, tous des hommes, « très jeunes », précise le ministère. 20h52 : Deux Suisses ont été tués lors des attaques terroristes de Ouagadougou, annonce le ministère suisse des Affaires étrangères. 21h00 : L’ambassadeur de France, Gilles Thibault, demande aux Français présents dans le pays de faire « preuve de vigilance ». 22h33 : On en sait un peu plus sur l’identité des Français. Les deux victimes confirmées par le Quai d’Orsay sont originaires de l’Oise, indiquent Le Parisien et le Courrier Picard. Elles travaillaient toutes deux pour une entreprise de transport de la région de Beauvais. 22h35 : D’autres médias indiquent qu’il y a une troisième victime française, un autre salarié de cette société, mais le Quai d’Orsay ne confirme pas.

Le futur hôtel Sheraton Bamako sort de terre…

Le Président de la république Ibrahim Boubacar Keita, accompagné du Promoteur Cessé Komé, patron du groupe Khoira Investment Hôtel et beaucoup d’autres personnalités de marques ont procédé à  la pose de la première pierre du futur hôtel Sheration de Bamako en partenariat avec la chaà®ne Starwoods International, autant dire que Bamako devrait être doté en fin 2016 d’un hôtel haut standing qui coà¯ncidera avec le Sommet Afrique France. C’’était ce jeudi 25 juin 2015 Dans un an l’hôtel, Sheraton sortira doc de terre pour accueillir les participants du sommet Afrique-France en fin 2016. Il sera bâti sur une superficie de 200 m2 pour un montant 60 millions de dollars soit 40 milliards de Francs CFA. l’hôtel sera de niveau R + 9 et comprendra 200 chambres avec 25 suites présidentielles. D’après le promoteur, Cessé Komé, cet hôtel va créer 600 emplois dans sa phase de construction et 200 emplois permanents pour le fonctionnement de l’hôtel en 2016. l’édifice sera réalisé par une entreprise turque spécialisée dans les réalisations d’hôtels de haut standing dans le monde. L’entreprise Kenza YAPI travaillera avec le cabinet d’études malien de Maadou Kaba pour le suivi de la réalisation. Pour la inistre de la Culture et du Tourisme Mme N’Diaye Ramadoulaye Diallo, C’’est une bonne nouvelle pour le secteur du tourisme et son apport au développement socio-économique n’est plus à  démontrer. En ce mois béni de ramadan, le Mali prend son envol économique, et amorce une belle direction après la signature parachèvement de l’Accord de Paix du 20 juin.

Hotellerie: la famille Azalaï s’agrandit

C’est le ministre du tourisme et de l’artisanat qui a procédé à  l’inauguration du nouvel hôtel appelé DUNIA. C’’était en présence du président directeur général du groupe Mossadeck Bally et d’un parterre d’invités. Situé à  proximité de Azala௠Grand Hôtel, dont il fut partie intégrante, Azalai, Hôtel Dunia relooké est le dernier né des établissements hôteliers de Bamako. l’établissement Dunia comprend 35 chambres, 2 piscines, un jardin, une grande paillote, un bar. La particularité de l’Hôtel Dunia est qu’il est également un centre formation en hôtellerie et tourisme, un centre dénommé Chiaka Sidibé, a annoncé la directrice de l’Hôtel, Sabaara Sokna. Une façon de rendre hommage à  ce collaborateur modèle qui s’est hissé au rang de gouvernant général au sein du groupe avant de décéder tragiquement dans un accident entre Ouagadougou et Bamako. Dans son discours de bienvenue, le PDG Mossadeck Bally a rappelé que le groupe Azala௠a vu le jour suite à  la privatisation du Grand Hôtel, qui était une structure étatique auparavant. Aujourd’hui, le groupe Azala௠compte sept hôtels dont quatre au Mali et les trois autres situés au Burkina Faso, au Bénin et en Guinée Bissau. D’autres hôtels sont en construction en Cote d’Ivoire, au Sénégal, au Niger, et en Guinée Conakry. Le PDG n’a pas manqué de remercier les autorités maliennes pour leur accompagnement dans la réalisation de ce projet. Pour sa part, la ministre du tourisme et de l’artisanat Mme Bengaly Aissata Berté a exhorté au groupe Azalaà¯ à  continuer de contribuer au développement du tourisme au Mali et dans la sous-région. « Nul n’ignore que sans une infrastructure d’accueil et de qualité il n’y a pas de tourisme » a-elle déclare. La réalisation de l’hôtel a couté 1 milliard de Franc CFA.

Confort et sérénité à l’hôtel Ambedjele de Mopti

Des chambres disséminées dans un espace de verdure, une piscine aux dimensions de rêve, des matériaux locaux comme le bois ou la pierre taillée pour orner les chambres, une décoration purement africaine faà®te avec goût et imagination font que cet hôtel-resort, situé entre Mopti et Sévaré, ne vous laissera pas indifférent. San Nientao, son propriétaire est revenu depuis un mois au Mali, avec l’idée de pérenniser un projet humanitaire. Celui de créer un groupe de volontaires à  Mopti pour réhabiliter des rues, intervenir dans le domaine de l’éducation, du sport et de la culture mais aussi de l’économie. Enfant de Mopti, Mohamed Nientao est marié à  Clémence et père de trois enfants. Amoureux de sa ville fondée par ses ancêtres bozos, les familles Kanta, Niaré, Nassiré et Nientao, la ville a toujours été un carrefour de plusieurs ethnies et cultures, explique t-il. Mopti était un pôle économique majeur au Mali et la crise a touché de plein fouet le tourisme bien avant la guerre, mais le plus dur est désormais derrière et le jeune entrepreneur encourage la jeunesse, la société civile à  participer à  la reconstruction du pays par l’initiative privée pour redémarrer un Mali nouveau. Car croit Nientao, Mopti possède un potentiel incroyable. C’’est une presqu’à®le entourée d’eau et de berges sauvages. La ville a surtout besoin de ses habitants pour la nettoyer et la rendre économiquement viable et attractive. l’hôtel Ambedjele est le fruit du travail et de la passion d’un homme qui a su lui rendre son potentiel touristique. Mohamed et Clémence Nientao vous y attendent et se feront un plaisir de vous faire découvrir cet endroit unique. Journaldumali.com : Vous venez d’ouvrir l’hôtel Ambedjele à  Mopti, qu’offre t-il au visiteur ? Mohamed San Nientao : Ambedjele signifie en langue dogon bienvenue. D’o๠le choix de ce nom pour cet hôtel que J’appellerai plutôt un resort et qui est complètement différent de ce que l’on peut voir ailleurs. Vous avez 24 chambres, 3 suites sur un site d’un hectare. Ici, les clients auront une qualité de service haut standing avec un personnel qualifié et souriant. Ceux qui viendront dans cet hôtel auront plus de loisirs qu’ailleurs. Il y’a par exemple un terrain de volley-ball, une table de ping-pong, un jeu de fléchette électronique, la pétanque, une piscine qui fait 30 mètres de long et une autre traditionnelle pour garder ce côté local, puisqu’il n’y a pas de carreaux au fond (rires). Vous utilisez beaucoup les matériaux locaux comme le bois, la terre, le basin pour les draps de lit etC’… ? l’idée est de faire de la production locale en donnant du travail aux Mopticiens. Les matériaux de l’hôtel sont constitués à  90% de pierre travaillée par des artisans du pays dogon. A l’intérieur, les draps sont en basin et teints par les femme de Mopti. La plomberie, les lavabos et autres commodités sont réalisés en terre par des artisans de Mopti dont la célèbre Khadija Nienta. Quant aux lumières dans le jardin, ce sont des poteries cuites de Mopti. Il y’a deux aspects importants à  Ambedjele, premièrement créer de la richesse localement et rendre aux Mopticiens leur fierté. Parce qu’en Afrique, de manière générale, on a souvent tendance à  penser que ce qui vient d’ailleurs est meilleur. Nous avons un vrai potentiel ici et qu’il suffit juste de mettre en valeur. Combien a coûté la rénovation de cet hôtel? Pour réaliser une telle structure, il faut bien entendu avoir le capital nécessaire au départ et au Mali, beaucoup de gens ont ce capital même si C’’est une question de visibilité et de spécialisation. Dans mon travail, J’ai eu la chance de faire le tour du monde en fréquentant beaucoup d’hôtels, ce qui m’a donné des idées. Pour Ambedjele, j’ai eu réel coup de C’œur parce que le site a d’abord été crée par des espagnols. En 2008, je suis venu y célébrer mon mariage et j’en suis littéralement tombé amoureux. Lorsque j’y suis revenu en 2012 au moment de la crise, j’ai été attristé par l’état de dégradation de l’hôtel après le départ des espagnols. Financièrement, le coût de viabilité de l’hôtel est important avec les factures d’eau et d’électricité et le gérant de l’époque n’a pas su garder la main. J’ai donc décidé d’aller à  Barcelone voir les espagnols pour racheter l’hôtel. Je les ai convaincus que malgré la dureté de la situation, il ne fallait surtout laisser tomber parce que cet endroit avait de la valeur. Aujourd’hui, depuis mon arrivée à  Mopti, nous avons dépensé près de 30 millions pour restaurer l’hôtel. Parlons des tarifs, combien coûtent les prestations à  l’hôtel Ambedjele ? Mon objectif pour le moment n’est pas de faire de la rentabilité. Le plus important est de rassurer les personnes avec qui je travaille et qui sont toutes payées. Concernant les tarifs, les suites à  Ambedjele sont à  55000 CFA la nuit, les chambres classiques à  39500 CFA mais avec la crise, nous pouvons faire des remises jusqu’à  environ 35000CFA la nuit. Nous sommes aussi réputés pour le petit déjeuner à  Ambedjele. Nous proposons à  nos clients des viennoiseries, des omelettes variées, des fruits frais et du jus local. Pour l’heure, J’emploie une quinzaine de personnes sur le site et J’espère que ce nombre va augmenter avec la reprise des activités économiques. Et très bientôt nous allons intégrer un bar américain, une salle de sport et même un spa avec massage et des jacuzzis plus tard. J’ai beaucoup voyagé en Asie et cela m’a donné de belles idées d’aménagement pour créer une dimension zen à  Ambedjele Comment faà®tes-vous pour tenir, il faut quand même rentabiliser ? Je reste absolument positif et je pense que la rentabilité viendra avec le temps. Le business, C’’est fait pour gagner, mais je crois également que dans nos pays, il ne faut pas considérer le profit immédiat mais promouvoir l’entreprenariat solidaire. Même si J’ai été formé dans un environnement capitaliste, tout ce que je gagnerai dans l’avenir sera réinvesti à  Mopti. C’’est cela notre philosophie. D’ailleurs, nous avons 5000 mètres carrés de disponible autour l’hôtel et nous espérons développer nos activités en y construisant un centre de loisirs, avec toboggans, piscine et même des terrains de jeux pour les enfants…

Incendie à l’appart-hôtel Niuma Belleza

C’est en catastrophe que la propriétaire des lieux, Niuma Belleza, s’est rendue sur les lieux ce mercredi après-midi. Visiblement très touchée de la situation, elle ne sait pas encore ce qui a bien pu provoquer cet incendie. Aucun témoin de l’incendie ne sait comment le feu s’est déclenché. Selon ce ressortissant français, « Heureusement qu’il y avait beaucoup de personnes à  l’extérieur vers 11h, j’ai entendu des meubles que l’on déplaçait bruyamment, et j’ai vu de la fumée sortir des fenêtres, c’est en ce moment que j’ai alerté ma femme pour lui dire « il y a le feu, il y a le feu », nous sommes descendus comme on a pu. On a vu que les pompiers étaient arrivés et on était plus tranquilles ». Le cinquième étage de l’hôtel-restaurant est parti en fumée. Il ne reste plus que des morceaux de vitres tombés ça et là . De la réception, au rez-de-chaussée, pour arriver au cinquième étage, une odeur de fumée accapare l’environnement. La salle de banquet qui a été ravagée par les flammes est méconnaissable. Le mur de la salle qui était peint en blanc est désormais d’un noir intense. Les climatiseurs, les ventilateurs plafonniers, des rideaux et des matelas, tout était calciné. Les estimations pour les pertes en matériels ne sont pas encore connues. Hélas, plus de peur que de mal, car aucune perte en vie humaine, un jeune homme s’en est tiré avec des blessures légères sur son avant-bras, dues à  des débris de verre, il se trouvait justement au 5e étage au moment du drame. Un locataire de l’Appart Hôtel Niuma Belleza a posté ceci sur sa page facebook: « Chers amis, ce réveillon a bien failli être le dernier pour moi. l’hôtel dans lequel je loge a Bamako a pris feu, tôt le matin, alors que J’étais endormi. L’incendie s’est déclaré au 5e étage, donc celui directement au dessus du mien, le 4e, qui a été totalement ravagé par les flammes, comme vous pouvez le constater vous mêmes sur ces images. Heureusement, le feu a pu être maà®trisé par les sapeurs pompiers qui, pour une fois, sont arrivés à  temps et qui ont surtout sauvé un jeune homme qui avait été pris au piège par les flammes dans l’étage en question. Mais il y a eu plus de peur que de mal, tout le monde a pu être évacué, et aucune victime n’est à  déplorer. »

Nouvel hôtel en Côte d’Ivoire : Azalaï lève 6 millions d’euros

Quatre mois après avoir reçu 6,1 millions d’euros de la part de la société d’investissement ouest-africaine Cauris Management, le groupe malien Azala௠Hotel a fait l’objet d’un investissement similaire de la part de la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. En effet, cette dernière a annoncé aujourd’hui qu’elle fournira un prêt de 6 millions d’euros à  la Compagnie hôtelière de la lagune, la filiale ivoirienne du groupe Azala௠Hotel. Le prêt servira à  financer la construction d’un nouvel hôtel d’affaires qui, selon un communiqué transmis par l’institution, contribuera à  la revitalisation de l’infrastructure commerciale à  Abidjan et permettra de créer quelque 160 emplois directs. Ce projet, qui vise une clientèle d’hommes et de femmes d’affaires africains, consiste à  développer et à  gérer un hôtel quatre étoiles. L’hôtel comprendra également des restaurants, des salles de conférence et un parking. Entreprises africaines Mossadeck Bally, directeur général du d’Azala௠Hotel, cité dans un communiqué, a rappelé que, « dès le début, Azala௠a pu compter sur la SFI. Alors que nous développons nos activités en Côte d’Ivoire, ce prêt va nous permettre d’accéder à  des financements à  long terme. De même, nous bénéficierons de l’expertise environnementale et sociale de la SFI, y compris des conseils sur la construction écologique ». Pour Atul Mehta, directeur à  la SFI, « cet investissement répond à  deux objectifs stratégiques : renforcer les entreprises africaines et promouvoir le tourisme dans les « marchés frontières », en particulier ceux qui sont touchés par les conflits ». La filiale de la Banque mondiale a soutenu Azala௠depuis son premier projet, en 1994, quand le groupe a acquis le Grand Hôtel de Bamako, au Mali. Aujourd’hui, Azala௠est propriétaire et exploitant de sept hôtels à  travers quatre pays ouest-africains, soit 700 chambres et 650 emplois.

Mohamed Moussa, le flambeur qui a escroqué l’hotêl de l’Amitié (et d’autres)

La journée du vendredi 28 septembre 2012 restera gravée dans les annales de l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Ce jour là , un certain Mohamed Moussa se présente à  l’accueil de l’établissement 5 étoiles. Il dit travailler pour la Banque Mondiale. Tout est faux. On lui donne la chambre 505. Il en réserve deux autres pour deux « collègues », un Burkinabé et un Nigérien qui devaient le rejoindre à  15h. « Mohamed Moussa » ne dépose ni caution, ni pièce d’identité à  la réception de l’hôtel. Il contacte le service de location de voiture de l’hotel et s’offre un 4X4 Land Cruiser avec chauffeur pour 4 jours. Coût de la facture : 283 000 FCFA. Six téléphones dernier cri Jouant son rôle, il se rend brièvement au siège de la Banque mondiale avant d’aller au grand marché de Bamako. Là , il entre dans la boutique de téléphonie mobile de l’entreprise « Doucouré et Frères ». Se présentant à  nouveau comme missionnée par la Banque mondiale, il demande une facture et une réduction pour six « smart phone » dernier modèle. Réduction de 10 000 FCFA sur chaque téléphone accordée. Il promet au gérant de le rappeler lorsqu’il aura la confirmation de ses collaborateurs de la Banque mondiale. De retour à  l’hôtel de l’Amitié, il rappelle le responsable du magasin pour «Â confirmer » l’intérêt de ses collaborateurs à  acheter les téléphones commandés. Chapelet et cigares Un responsable commercial se charge d’emmener le coûteux colis à  l’hôtel. Assis dans le hall, Mohamed Moussa égrène un chapelet, cigare à  la bouche. Il fait monter le responsable commercial dans sa chambre, et lui pose de nombreuses questions. Soupçonneux, ce dernier tient à  accompagner Mohamed Moussa lorsque celui-ci prétend aller faire une photocopie. A leur sortie de la chambre, Mohamed Moussa se saisit du plastique contenant les téléphones en lui assurant qu’il va lui remettre les 2 120 000 FCFA. Après une dizaine de pas dans le couloir, il s’arrête et demande au commercial de l’attendre le temps qu’il retourne prendre sa veste. Volatilisé C’est la dernière fois que l’agent commercial le verra. Il l’appelle plusieurs fois sans succès, descend à  la réception pour expliquer ce qui vient de se passer. Les responsables de l’hôtel tentent eux-aussi de le joindre sans succès. Ils appellent le bureau de la Banque mondiale à  Bamako, pour vérifier son identité : il n’existe pas de Mohamed Moussa… L’affaire se trouve à  présent entre les mains d’Interpol Mali, qui a déjà  fait plusieurs tours sur les lieux et auditionné les acteurs et les témoins de cette arnaque d’un nouveau genre au Mali.

17 proches de Gbagbo quittent « la Pergola »

Retenues à  Abidjan depuis la chute de l`ex-président ivoirien le 11 avril, les dix-sept personnes ont quitté samedi l`hôtel La Pergola », selon le ministre de la Justice Jeannot Kouadio Ahoussou. Parmi elles figurent l`ancien ministre de la Défense Michel Amani N`Guessan et l`ex-ministre de la Justice Yanon Yapo, assigné à  résidence mais relâché « pour raisons humanitaires » à  la suite de problèmes de santé, a-t-il précisé. Le ministre a toutefois refusé de parler de « libération », assurant que « la majorité » des personnalités sorties de cet hôtel n`étaient pas visées par des assignations à  résidence et avaient sollicité « la protection de l`Etat », craignant pour leur sécurité après la chute de M. Gbagbo à  l`issue de dix jours de guerre dans Abidjan. « A La Pergola, certaines personnes n`intéressent pas la justice », a expliqué M. Ahoussou, ajoutant que les enquêtes préliminaires ouvertes fin avril sur les dignitaires de l`ancien régime étaient « terminées » et qu`une information judiciaire devrait être prochainement ouverte. Le camp Gbagbo lui parle bel et bien de prisonniers. Selon Augustin Guéhoun, secrétaire à  la Communication du Front populaire ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo, après avoir cherché à  se placer sous la protection du régime du nouveau président Alassane Ouattara, les personnalités du camp Gbagbo qui s`y trouvaient sont devenues « des prisonniers », « interdits de tout contact avec l`extérieur ». « Le FPI et ses alliés félicitent les nouvelles autorités mais les exhortent à  aller au-delà  » en libérant les autres membres de leur camp actuellement détenus dans des conditions « inhumaines », notamment l`ex-président et son épouse Simone Gbagbo, a-t-il ajouté. Selon M. Guéhoun, 21 personnes sont toujours retenues à  La Pergola, en permanence gardé par des éléments des Forces républicaines (FRCI), les nouvelles forces armées ivoiriennes, et de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci). Les autres, notamment le chef du FPI Pascal Affi N`Guessan, sont en résidence surveillée dans plusieurs villes du nord du pays. Le gouvernement n`a pas précisé combien de personnalités du régime déchu étaient encore retenues. Des ONG de défense des droits de l`Homme ont demandé que soit mis fin à  « l`incertitude juridique » sur le sort de ces personnes, ni inculpées ni libérées. Le gouvernement avait annoncé la semaine dernière la création prochaine d`une commission d`enquête nationale sur les violations des droits de l`Homme durant la crise post-électorale. M. Ouattara a demandé à  la Cour pénale internationale (CPI) d`enquêter sur les crimes les plus graves.

Hôtels chinois, du moment qu’on y gagne !

Depuis une vingtaine d’années, le paysage hôtelier du Mali s’est particulièrement enrichi. La libéralisation du domaine de l’hôtellerie et du tourisme a largement favorisé la création de bars-restaurants, auberges et autres motels. A chaque coin de rue, on tombe sur une plaque qui indique un établissement offrant le gite et/ou le couvert. Cette « prolifération » semble irréversible, mais la principale difficulté est ce qu’elle peut engendrer ou engendre déjà  comme conséquence. Aujourd’hui, le secteur est accusé à  tort ou à  raison de favoriser la dégradation des mœurs. Dans le lot de ces innombrables endroits, les plus montrés du doigt sont les enseignes chinoises. Chaque quartier de Bamako dispose d’au minimum un « hôtel chinois ». Quel que soit le nom qu’ils portent, ces lieux sont souvent des maisons à  la réputation sulfureuse. « Ce sont tous des hôtels de passe » nous dit un riverain d’un établissement sis au quartier Golf de Bamako. « Les gens vont la dedans faire des choses inavouables qu’ils n’oseraient faire au grand jour » ajoute-t-il. Si la prostitution et les abus d’alcool sont des faits quasi normaux dans ces endroits, est-ce aux chinois qu’il faut jeter la pierre ou à  ceux qui leur permettent de faire de bonnes affaires ? Il faut d’abord faire la part des choses. Selon les statistiques de l’Office Malien du Tourisme et de l’Hôtellerie, sur les 330 hôtels et près de 300 bars restaurants, pâtisseries et boà®tes de nuit, que compte le District, les opérateurs chinois n’en détiennent que 60 hôtels agréés. « Pourquoi s’acharner gratuitement contre nos amis chinois ? Quoi qu’on dise, ils contribuent avec beaucoup de mérite dans le développement socio-économique de notre pays… ». l’auteur de ces propos n’est autre que l’actuel DG de l’Office malien du tourisme et de l’hôtellerie (Omatho), Oumar Balla Touré. Il précise que ces bars emploient des milliers de maliens jadis au chômage. Une mauvaise perception des « investisseurs chinois » La perception des populations par rapport à  la prolifération des bars dans les quartiers a toujours été négative, même si dans les faits, ces endroits servent aux clients maliens pour la plupart qui y gèrent leurs « petites affaires nocturnes », comme le dit un monsieur trouvé sur place. Selon ceux qui réclament leur fermeture, les Bars ont grandement contribué dans la dépravation des mœurs, surtout du fait que ce qui s’y passe échappe à  tout contrôle des autorités et que bien souvent, des cas d’abus y sont recensés. Le DG de l’Omatho le confirme d’ailleurs en quelque sorte. Selon lui, sa structure enregistre, de temps à  autre, des plaintes relatives à  l’implantation des bars dans les quartiers. Ces plaintes qui émanent surtout de structures et organisations musulmanes sont fondées sur des mobiles comme les tapages nocturnes, abus sexuels, détention et consommation de stupéfiants et autres, attentats à  la pudeur… « Les services techniques que sont l’Omatho et la Brigade des mœurs ont décidé de la fermeture sinon de la suspension de bars chaque fois que ceux-ci contreviennent aux normes réglementaires édictées en la matière ». Après l’introduction des plaintes demandant la fermeture d’un bar, l’Omatho diligente une enquête sur le lieu concerné pour s’enquérir de la véracité des faits dénoncés. Selon le DG de l’Omatho, sur 100 cas dénoncés, seulement 1 ou 2 ne respectent pas la législation. Ce qui signifie que les motifs avancées par les plaignants sont pour la plupart infondés. En ce qui concerne la Brigade des mœurs, cette dernière n’intervient que quand un problème de mœurs est signalé. l’Omatho, pour sa part, a la charge de faire respecter la réglementation. Ainsi, toutes les fois o๠les règles ont été violées, la structure procède par le retrait pur et simple de l’agrément. C’’est pourquoi certains endroits, comme Badalabougou Est, ont été fermés. Conscient que le tourisme représente un pan important de l’économie malienne, le DG de l’Omatho regrette le fait que le secteur de l’hôtellerie indispensable à  cette activité souffre aujourd’hui de l’intolérance des maliens et particulièrement des religieux. « Quoi qu’on dise, le secteur offre de l’emploi à  un personnel local. Mieux, ce sont des entreprises qui s’acquittent du payement des taxes (municipale et touristique), ainsi que l’impôt »conclue-t-il. Que répondre à  de si bons arguments ?!