Maseda Industries innove les produits hygiéniques

Capacité de production couvrant les besoins nationaux En effet, MASEDA-INDUSTRIES.S.A a une cadence de production journalière de 192.000 serviettes hygiéniques, 1.296.000 cotons tiges, 345.600 rondelles d’ouate et 2.000 cotons hydrophiles. Vu de sa capacité de production journalière, cette usine permet à  la création d’emplois au Mali. Elle a objectif la couverture des besoins nationaux et sous régionaux. Avec des perspectives de procéder à  une extension d’activités à  de nouveaux produits en réinvestissant une partie des bénéfices. Concurrence extérieure La concurrence des produits importés freine quelque peu l’élan de cette usine. Avec la mondialisation, nos usines sont confrontées à  la commercialisation des produits, qui demeurent difficiles à  écouler à  cause des importations. Pour cela, l’appui des autorités, pour lutter contre la concurrence déloyale et l’application de la valeur de référence sur les produits de l’entreprise doit être sollicitée. ce qui fait dire le président ATT, qu’un appel doit être lancée à  l’endroit des différents services des douanes pour veiller sur les produits importés afin de freiner la concurrence déloyale. « Faut suppléer et encourager les unités de productions industrielles » dit-t-il. Le fond de la solidarité partenaire principal Ce projet Maseda est devenu une réalité grâce au fond de la solidarité Africaine(FSA) , à  travers la garantie qu’il accordé au pool de banques comprenant BSIC-Mali, Kondo, Jemeni qui ont, sur la base de cette garantie contribué au financement du projet à  hauteur de 880 millions de nos Francs. Par cette garantie, il faut préciser que, le FSA s’engage à  rembourser aux banques toutes les échéances que la société n’aurait pas pu rembourser à  hauteur de 704 millions de F CFA, soit 80% des financements octroyés par ces banques. Jean-Marie, le représentant du fond invité par le PDG du Maseda Industries a invité à  la persévérance pour traverser la phase difficile de lancement, propre à  tout projet industriel : « rien de ce qui vaut la peine ne se fait facilement ». Du coté d’Ahmadou Abdoulaye Diallo, ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, la réalisation de cette unité industrielle s’inscrit dans le cadre de la politique de valorisation des matières premières locales. Parmi lesquelles, le coton occupe une place privilégiée. Encore, justifie-t-il, C’’est la raison pour laquelle, toutes les actions visant à  accroitre le taux de transformation du coton localement produit retiennent une attention particulière des plus hautes autorités de notre pays. Relecture du code d’investissement Par ailleurs, le ministre a noté la relecture du code des investissements, l’élaboration de la loi d’orientation du secteur privé, la création de l’agence pour la promotion des exportations et la nouvelle politique d’industrialisation du Mali.