An I d’IBK : le regard de Diomansi Bomboté

Journaldumali.com : En un an, quel bilan tirer de la gestion du président Ibrahim Boubacar Keita ? Diomansi Bomboté : Le pays a traversé beaucoup de situations compliquées qui ne laissent pas insensibles les honnêtes gens. De sérieuses raisons de se plaindre existent sur le plan du bien-être social. Les réalisations pour améliorer le sort des Maliens tardent à  entrer dans les faits. Il y’a beaucoup d’initiatives porteuses d’espoir mais qui manquent cruellement de visibilité. J’ai été, entre autres, particulièrement sensible à  la déclaration de guerre à  la corruption tout comme J’apprécie la volonté exprimée par l’Autorité suprême de se tenir à  distance des dossiers de justice. Ce sont là  les attributs premiers de la démocratie. Journaldumali.com : D’aucuns disent que les Maliens ont très vite été déçus. Qu’en pensez-vous ? Diomansi Bomboté : Au bout d’un an, il n’est pas permis de conclure à  la catastrophe. Une bonne gestion par l’Etat des biens publics est de nature à  encourager les citoyens à  mieux supporter les sacrifices qu’impose la conjoncture nationale et internationale. Journaldumali.com : Que peut-on ou que doit-on attendre de l’an II d’IBK? Diomansi Bomboté : Je privilégie la promotion d’une culture de lutte contre la corruption s’appuyant sur une éducation civique généralisée. Ensuite, je mettrai l’accent sur la force de la justice au détriment de la justice de la force. Le président de la République ne devrait pas sous-estimer l’écoute pour mieux cerner les aspirations populaires même s’il devait entendre parfois des propos pas toujours amènes. Une pensée qui m’est très chère est celle de Gandhi : « Tout ce que vous faites pour nous sans nous, vous le faites contre nous ».

Sélingué, un festival haut en couleurs

La 3ème édition du festival international de Sélingué, localité située à  une centaine de kilomètres de Bamako, plus précisément dans la commune de Baya à  Kangaré a rassemblé du 28 au 30 mars dernier, un public varié venu de toute part. Deux concerts géants ont marqué l’évènement avec la présence des artistes de renom tels que Kamaldine de la Guinée, Baba Sala, Babani Koné, Djénèba Seck, Master Soumi, Batoma Kouyaté, Penzy, Mylmo. Après une panne technique, le rappeur malien Gaspy se retrouve sur scène avec trois morceaux dont une partie qui contient des propos peu courtois, a fait l’objet de polémique pendant un moment donné. En plus c’était en présence du maire de la commune de Baya, du sous-préfet de Kangaré, de l’administrateur général du festival Ibrahim Coulibaly et d’autres personnalités. La fête a repris de belle avec l’arrivée du groupe Toofan du Togo qui a « mis le feu » sur la scène. Les festivaliers qui attendaient ces moments n’ont pas pu se retenir. à‰taient également au programme, des campagnes de sensibilisation sur le VIH sida avec des dépistages sur place, des camapagnes sur les droits et devoirs des citoyens, des jeux, des projections de court métrage et des animations chaque après-midi. Les festivités se poursuivaient chaque nuit jusqu’à  l’aube grâce à  une boà®te de nuit bien équipée et installée en plein air au bord du fleuve animée par Dj Cyrille, un grand animateur à  Bamako. Un défilé de mode avec de belles créations était également au rendez-vous. Lors de la traversée du fleuve avec l’ancien Premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani, ce dernier a fait connaà®tre son projet d’investir sur l’autre côté du fleuve lors des prochains festivals. La foire touchée par la crise Après l’inauguration du vernissage en présence du sous-préfet de Kangaré, Allaye Cissé, les exposants venus de Bamako, de Sélingué, du pays Dogon et d’autres localités ont investi les lieux mais faute de clientèle, ils n’ont pas pu vendre leurs articles le premier jour car les festivaliers étaient occupés à  trouver un logement. L’ambiance était au rendez-vous le lendemain, et les visiteurs faisaient la navette entre le site et la ville. On dénombre 53 stands d’expositions et 14 stands pour la restauration. Les exposants du village artisanal et agricole n’ont pas pu occuper tous les stands qui leur sont réservés, car ils trouvent les prix très élevés. « Les prix sont trop chers et nous sommes en période de crise » témoigne deux exposants. On retrouve certains aux stands réservés à  la restauration à  cause de l’inaccessibilité des prix. Sont exposés sur le site, des habits, des chaussures, des objets en cuir, des tableaux en bois, des bijoux, des produits agricoles tels que l’arachide, le beurre de karité, les mangues de Sélingué. Des visiteurs sont repartis avec au moins un souvenir de Sélingué et les commerçants ont, de leur côté, souhaité une meilleure organisation des éditions à  venir.

Sommet de la jeunesse africaine à Kigali: une expérience pour le Mali

C’est le Serena Hotel qui abrite cette rencontre qui a pour slogan «Self-reliance for Africa’s prosperity», ce qui signifie « l’autonomie pour la prospérité de l’Afrique ». « Les jeunes représentent plus de la moitié de la société mondiale. C’’est à  nous de porter les grands projets et de les réaliser afin que notre continent, l’Afrique s’épanouisse au plus haut point. Le Rwanda est un pays exemplaire pour cela » explique Daniel Komezusenge, président du forum des associations d’étudiants du Rwanda. Le Rwanda qui a connu une situation socio-politique très difficile est un exemple palpable. « Avec la guerre et le génocide de 1993-1994, aujourd’hui, le Rwanda s’est remis debout et a beaucoup de choses positives à  partager avec les jeunes du monde entier » raconte Hawa Dème-Sarr, présidente de l’I HOPE Week. « La solution africaine est avec la jeunesse. Chaque pays africain peut trouver les solutions à  ses propres problèmes » a martelé pour sa part, Mohamed Salah-Ahmed, président de l’All African Students Union au Soudan. Parmi les invités d’honneur à  ce sommet, figuraient les ministres rwandais de la jeunesse et celui de l’éducation. « Nous avons la responsabilité d’accompagner les jeunes. La créativité, le travail bien fait et la création d’un monde meilleur incombe aussi à  la jeunesse » a déclaré Vincent Biruta, ministre de l’éducation. Les participants maliens venus du Mali, mais aussi de France et des Etats-Unis s’inspireront sûrement des richesses de cette journée pour les partager au retour. Quelques réactions Oumou Kanouté Diarra, membre du CNJ-Mali : « Cette rencontre est très fructueuse. Nous avons plein d’idées de projets et cela m’a donné davantage l’envie d’apporter un changement dans notre pays ». Dougoukolo Konaré, directeur de l’observatoire des droits humains de Tabital Pulaaku : « Le Mali peut être un grand laboratoire à  l’image de Rwanda. Je suis venu ici pour m’inspirer de l’expérience du Rwanda. Ce pays qui a su prendre des décisions très difficiles pour en arriver là . En termes de réconciliation, les enjeux auxquels nous sommes confrontés, le Rwanda a dû les connaà®tre aussi. Rencontrer la jeunesse africaine dans ces moments est important car les possibilités d’aide et de créativité peuvent venir de partout. Au Mali, nous sommes sur une voie pour sortir de cette crise » Mariam Coulibaly, présidente de l’association des étudiants et diplômés maliens ADEM-Mali : « Les interventions des panélistes ont été très enrichissantes. Elles m’ont permis de comprendre que malgré les défis et les risques qui se présentent, les jeunes doivent saisir les opportunités et surtout prendre leur destin en main ». Sidi Ali Ould Bagna, président de l’association des jeunes du Sahel (AJS-Mali) : « Ce sommet de la jeunesse malienne est un lieu d’échanges par excellence entre les jeunes, étudiants, jeunes opérateurs sur l’entrepreneuriat en milieu jeune. La jeunesse africaine est un espoir vital pour le continent ». Ce sommet de la jeunesse africaine se tient à  Kigali au moment o๠les jeunes maliens se préparent pour le forum national de la jeunesse qui se tiendra ce vendredi 20 décembre à  Bamako.

Législatives moroses en commune I et II

Dans les centres de vote sillonnés en commune I et II le constat était général : faible mobilisation. Pas de bousculade devant les bureaux de vote, les petits regroupements se faisaient rares. Les différents candidats avaient de la peine à  convaincre les électeurs à  accomplir leur devoir civique. « Je vais voter en tant que citoyen sinon je n’ai pas de candidat », disait un jeune devant le centre de Doumanzana. Dans ce centre qui compte 58 bureaux de vote dont 5 étaient sous des hangars, les électeurs venaient au compte-goutte le matin vers 10h. Les centres pour la plupart étaient remplis de délégués, de suppléants et d’observateurs. D’autres jeunes rodaient autour du centre avec leurs cartes d’électeurs à  la recherche d’un « acheteur de conscience ». Ici, pas d’incidence majeure sauf que la présidente du bureau de vote numéro N°005 aurait remplacé un assesseur sur la liste par un ancien assesseur non figurant sur la liste de décision. « Je suis venu depuis 7 heures avant même la présidente du bureau qui m’a remplacé par quelqu’un d’autre sans motif » déplore le jeune. A korofina Nord, Boulkassoubougou, Hippodrome et Fadjiguila, la démotivation des électeurs était perceptible dans les bureaux de vote o๠somnolaient des assesseurs et délégués faute d’électeurs. Cependant, à  Missira, Medina Coura et Quinzambougou, l’affluence était acceptable car ici le fils du président était en lice. Il est à  noter une légère mobilisation des femmes contrairement aux hommes

Il y a 50 ans, Martin Luther King faisait un rêve

Il y a cinquante ans, des milliers de personnes s’étaient réunies devant le Lincoln Memorial de Washington après une longue marche pour demander l’égalité des droits et écouter Martin Luther King. Son discours illustre le désir de voir à  l’avenir les Noirs et les Blancs coexister en harmonie et vivre égaux. « Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : « Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux. » Je rêve que, un jour, sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à  la table de la fraternité. Je rêve que, un jour, l’à‰tat du Mississippi lui-même, tout brûlant des feux de l’injustice, tout brûlant des feux de l’oppression, se transformera en oasis de liberté et de justice. Je rêve que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays o๠on ne les jugera pas à  la couleur de leur peau mais à  la nature de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve ! Je rêve que, un jour, même en Alabama o๠le racisme est vicieux, o๠le gouverneur a la bouche pleine des mots « interposition » et « nullification », un jour, justement en Alabama, les petits garçons et les petites filles noirs, les petits garçons et les petites filles blancs, pourront tous se prendre par la main comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve! » avait crié alors le pasteur King. Pour fêter le cinquantième anniversaire de ce fameux discours, les Etats-Unis ont consacré presque une semaine de commémorations, avec des marches, débats, concerts, expositions dans toute la ville. Samedi 24 août dernier, des milliers de personnes se sont massées tout autour de la « Reflecting Pool », l’étroit et long bassin faisant face au mémorial de l’ancien président. Le passage consacré au « rêve » de Martin Luther King est gravé sur les marches du monument, à  l’endroit précis o๠il avait parlé, cent ans après l’abolition de l’esclavage prononcée par Abraham Lincoln. Le point d’orgue de ces commémorations sera l’intervention ce mercredi 28 août de Barack Obama. Ce rêve vient de se concrétiser 45 années après par le sénateur Barack Obama, âgé à  peine de 2 ans à  l’époque, et qui devient ainsi le premier président noir dans l’histoire des Etats-Unis. Depuis le début de sa marche vers la Maison Blanche, le président américain s’est montré très prudent sur le sujet. Ce n’est qu’après une controverse provoquée par des déclarations enflammées de son pasteur qu’il avait abordé la question pendant la campagne pour l’investiture démocrate, à  l’occasion d’un grand discours très applaudi sur la question, le 18 mars 2008 à  Philadelphie.

Vous avez bien dit iPhone 5S couleur champagne !

Outre la firme sud-coréenne Samsung qui se met à  l’heure de la montre connectée et la chinoise Lenovo qui va à  la conquête de l’Europe avec des smartphones nouvelle génération, voilà  que le géant Apple s’invite dans la danse avec deux nouveaux iPhone : la 5S et la 5C. Le mois de septembre semble être celui de la téléphonie mobile. Déjà  le 4 septembre, le salon de l’électronique de Berlin pourrait être le prétexte pour Samsung de présenter sa nouvelle montre connectée qui a les mêmes caractéristiques que les Smartphones, à  part l’appareil photo. Apple était seulement attendu en 2014 avec son iWatch. Voilà  qu’on apprend que la firme aurait demandé à  son assembleur Hon Hai Precision Industry de se préparer à  expédier pour septembre deux nouveau iPhone bien distincts. Ce qui pourrait justifier la conférence de presse d’Apple du 10 septembre prochain. Le premier téléphone correspondrait à  un iPhone 5S toujours positionné haut de gamme. La particularité est cet iPhone pourrait apparaà®tre avec une nouvelle couleur « champagne », un double flash LED ainsi qu’un processeur plus puissant. Le second l’iPhone 5C, devrait posséder une coque en plastique et des spécifications techniques revues à  la baisse (comparé à  l’iPhone 5S). Logiquement, il devrait s’attaquer au segment des milieux de gammes jusqu’alors ultra dominé par les Smartphones Android. Par ailleurs, les fournisseurs d’Apple en Asie auraient indiqué que la production de masse avait commencé en juin, ce qui explique les nombreuses fuites depuis cette période.

« I compétences », l’importance des réseaux sociaux dans les entreprises

Journaldumali.com : Vous êtes le Directeur Afrique – Moyen Orient de l’entreprise Icompétences. Pourquoi une conférence sur l’impact des médias sociaux sur les entreprises et les organisations ? Farid Yandouz  : l’idée et la motivation qui nous ont poussé à  organiser cette conférence est le fait que nous avons remarqué que les médias sociaux sont devenus une partie indissociable, naturelle, et spontanée de notre vie quotidienne en tant qu’individus, alors que les entreprises n’arrivent pas à  suivre ce mouvement d’adoption rapide de ces médias. Notre conférence s’inscrit dans la démarche de permettre à  ces entreprises d’utiliser les médias sociaux d’une façon constructive et en tant que catalyseur des différentes missions stratégiques et opérationnelles. Journaldumali.com : Qu’est-ce que cette initiative a suscité chez les professionnels ? Farid Yandouz  : Cette initiative a suscité un engouement auprès des professionnels à  tous les niveaux. Surtout qu’il s’agit de la première initiative du genre en Afrique rassemblant un tel nombre de participants et une telle diversité de pays. Journal du Mali.com : Comment s’est passée la première édition ? Farid Yandouz  : Un grand succès avec plus de 15 pays et 120 participants de très haut niveau en terme de prise de décision au sein des organisations qu’ils représentent. Les discussions démontraient un niveau de maturité professionnelle très élevé que ça soit au niveau des directeurs de communication, RH, RP, ou DSI. Journaldumali.com : A voir le nombre élevé de participants à  cette seconde édition on se rend compte que le besoin est très pressent de la part des entreprises. Quelles ont été les innovations de 2012 ? Farid Yandouz  : Nous entamons une veille sur les grandes tendances des médias sociaux depuis le début de l’année qui fait que le choix des thématiques abordées et des problématiques discutées. Parmi les innovations, C’’est clairement l’intégration d’études de cas très pertinents et très récents à  l’instar des jeux olympiques et des élections présidentielles en France et au Etats Unis. Journaldumali.com : Les médias sociaux comme thème de conférence passionnent à  plus d’un titre. Avez-vous prévu d’autres rencontres pour montrer aux entreprises les voies et moyens pour bénéficier de la forte audience des médias sociaux ? Farid Yandouz  : La conférence en question traite toutes les problématiques récentes et prioritaires pour les entreprises et les organisations, à  titre d’exemple : la stratégie médias sociaux, l’intégration des médias sociaux dans les autres fonctions des entreprises, la gestion de crise et la e-réputation, réseaux sociaux professionnels, ROI, Executive Branding, Influence en ligne, …. Il est clair que l’objectif de la conférence est plus d’échanger les bonnes pratiques internationales entre participants et intervenants par rapport à  chacune de ces thématiques. Les types de rencontres qui peuvent suivre seront certainement des formations sur mesure que nos clients voudraient avoir en fonction de leurs priorités internes. Dans ce cas, nous disposons d’offres d’accompagnement et de formations sur mesure que nous sommes en mesure de déployer en fonction des attentes de chaque client. Journal du Mali.com : Pourquoi le choix de Marrakech ? Farid Yandouz : Marrakech est une des destinations les plus visitées en Afrique. Nous tenons à  offrir à  nos participants un excellent cadre de réflexion et de networking que cette ville permet d’avoir. Ceci dit, les prochaines éditions de notre conférence se feront aussi dans d’autres villes aussi attractives que Marrakech telle que Dakar, Istanbul, et Dubai. Journaldumali.com ] : Un participant nous confiait qu’il se sentait comme au Canada, en France ou aux Etats Unis au vu des communications variées que pertinentes. Comment êtes-vous arrivé à  ce résultat ? Farid Yandouz : Le Social Média Impact est entrain de se positionner en tant qu’événement de référence en Afrique. Il attire les professionnels du monde entier qui sont convaincus de la vraie valeur ajoutée de cet événement. Dakar sera la prochaine destination o๠nous organiserons notre conférence sur l’impact des médias sociaux. Elle se tiendra du 7 au 8 Février 2013. Journaldumali.com : Quelles sont les autres thématiques que votre structure aborde ? [b Farid Yandouz : Nous avons plusieurs conférences qui reflètent l’actualité et les préoccupations des entreprises à  savoir : Le Management du Capital Humain, La Finance Islamique, La Gestion des Risques Opérationnels, …

Bamako accueille Mme Zuma !

La toute nouvelle présidente de la Commission de l’Union Africaine a foulé le sol malien ce mercredi. Accueilli par Tiéman Hubert Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, celle qui a à  coeur de moderniser l’institution panafricaine s’est dit heureuse de visiter le Mali :  » Cette visite est d’une importance cruciale parce qu’il faut aujourd’hui ramener la paix au Mali et l’intégrité territoriale. L’Union Africaine entend discuter et accompagner le Mali dans cet objectif. Le Mali doit renouer avec la démocratie, organiser des élections et stimuler la bonne gouvernance. » Plusieurs fois décriée, l’institution que dirige désormais Mme Zuma, a un un grand rôle à  jouer, ce que la présidente entend défendre : « Je suis très touchée que mes pairs m’aient choisi pour diriger la Commission en tant que femme et aussi parce qu’aujourd’hui, il faut que le monde entier reconnaisse que l’Afrique a des hommes et des femmes talentueux, une responsabilité égale aux autres pays dans la gestion des crises qui la touchent. Sur la Réunion du 19 Octobre du Groupe de Suivi et d’action de l’Union Africaine sur la crise malienne et à  laquelle prennent part de nombreuses personnalités, Mme Zuma s’est voulu claire : « Le Mali est un grand pays. L’Union Africaine ne souhaite pas voir ce pays coupé en deux. C’est surtout une question cruciale de Paix pour l’Afrique et pour le reste du monde ». Pour Mr Zhong Tian Hua, le Représentant du gouvernement chinois en charge des Affaires Africaines, arrivé en même temps que Mme Zuma, la Chine qui est un partenaire à  la coopération de longue date, s’intéresse à  la crise malienne. Et le pays apportera tout effort nécessaire à  la résolution de la crise. Vendredi, le président du Nigéria, Good luck Jonathan est attendu à  Bamako.

Commune I : Vive tension, Mme Konté porte plainte contre le député Gassama Diaby

Après le vent de folie à  Doumanzana contre Mme Conté, maire de la commune I , les travailleurs de la mairie ont observé le 14 avril, un arrêt de travail pour protester contre l’atteinte à  l’intégrité physique de leur maire. Le 16 avril dernier vers 3 heures du matin, des individus non identifiés ont mis le feu au marché. Deux rangées des hangars et kiosques sont ainsi partis en fumée. Une grande déception était perceptible chez les commerçants détaillants de ce marché, situé à  quelques mètres du dépôt d‘ordures, qui fut à  l’origine des divergences entre Mme le maire et les riverains. On accuse maintenant les partisans de Mme Konté d’en être à  l’origine. Interrogée par nos soins, Mme le Maire réfute toute implication de la mairie ou de ses partisans dans cet incendie, et parle d’une conspiration à  son égard. Les commerçants- détaillants eux menacent de marcher sur la mairie et le domicile de Mme la maire. La tension était encore vive ce week-end. l’Etat responsable ? Au moment o๠le président ATT nomme une femme Premier ministre (la première dans l’histoire de notre pays), la seule femme maire du district de Bamako fait face depuis quelques jours à  la vindicte populaire, orchestrée dit-on, par des adversaires politiques prêts à  tout, ndlr le député de Yélimané Gassama Diaby. Retour sur le film d’une journée de chaos. De nombreux journaux de la place ont fait de larges commentaires la semaine dernière. La maire de la commune I, Mme Konté Fatoumata Doumbia, a bel et bien échappé à  une tentative de lynchage populaire mercredi dernier vers 8 heures sur une décharge d’ordures sise à  Doumanzana. A titre de rappel, cette décharge avait été créée par décision n° 009 /CI-DB du 19 juin 2001 à  la faveur du projet Basdab (Banconi Sanuya Dambé) de l’ONG « Action contre la faim ». De nombreux témoins de l’événement sont formels : Mme Konté n’a eu la vie sauve que grâce à  l’intervention de policiers dépêchés en urgence sur les lieux pour l’exfiltrer. Elle fut mise ensuite à  l’abri au commissariat du 6ème arrondissement en même temps que des agents de la mairie et des conseillers municipaux de la commune. Dans leur furie, les manifestants déchaà®nés ont pillé et brûlé le bureau du Collectif des groupements et intervenants de l’assainissement au Mali (Cogiam). Ils avaient même menacé de brûler les locaux de la mairie et le domicile du Maire. Le quatrième adjoint au maire, interrogé par certains confrères de la place, a indiqué que C’’est suite à  la demande des chefs de quartier que le maire voulait que les GIE continuent de déposer les ordures sur le site. Il a notamment accusé le « député étrangleur » alias Gassama Diaby, député de Yélimané, d’être le principal instigateur de cette vindicte populaire. Selon d’autres témoignages recueillis dans les locaux de la mairie, ces jeunes « incendiaires » ont été payés par le député pour commettre ces forfaits. En tout état de cause, le « cas » du député de Yélimané inquiète désormais de nombreux citoyens maliens désabusés par les excès d’un élu qui «Â n’en fait qu’à  sa tête », selon certains, et qui semble bénéficier de la mansuétude de nos plus hautes autorités politiques face à  ses agissements. En tout cas, Mme le maire aurait porté plainte contre le député Gassama. Les députés Adema demandent un peu d’humilité à  l’honorable. Des mesures prises urgentes prises par le gouverneur Quelques heures après le drame, le gouverneur du district, Souleymane Diabaté, ainsi que les autorités municipales du district et la maire de la commune I ont arrêté un certain nombre de mesures. Parmi celles-ci, la plus urgente est sans doute la sécurisation de la décharge pour permettre aux habitants de la zone d’y verser les ordures qui s’amoncellent dans les familles. Deux bulldozers ont commencé dès le lendemain à  pousser les ordures pour les verser dans le grand ravin creusé par l’ancienne carrière. La troisième mesure consistera à  situer les responsabilités des uns et des autres pour engager des poursuites judiciaires à  l’encontre des auteurs ou incitateurs des troubles à  l’ordre public. C’’est à  l’initiative des chefs de quartier de la commune qu’une réunion s’est tenue mardi dernier dans les locaux de la mairie. Au cours de cette rencontre, le maire a convenu avec ces autorités traditionnelles de la nécessité de continuer à  déposer les ordures dans la décharge tant qu’une solution n’est pas trouvée. En guise de protestation, la mairie est restée fermée au lendemain des événements. Actuellement la mairie repris service en commune I

Le véhicule de la Maire de la Commune I de Bamako incendié par des manifestants en colère

Le député de Yélimané, Mamadou Awa Gassama Diaby (URD), se plaignait depuis plusieurs jours des fumées provenant du dépôt d’ordure jouxtant son domicile, et qui noircissaient les murs de sa maison. En guise de représailles, ce dernier aurait mobilisé des voisins, jeunes et étudiants du quartier pour se plaindre auprès de la maire de la commune, Madame Konté Fatoumata Doumbia, membre de l’Adema. Cette dernière, s’est faite accompagnée le mercredi 13 avril 2011 par les chefs de quartiers pour se rendre au domicile du député Gassama et tenter de calmer les esprits. Ils furent interpellés avec une grande hostilité par les soutiens de Gassama, qui iront jusqu’à  brûler le véhicule de la mairesse. Madame Kondé courut alors se réfugier à  son domicile, poursuivie par les révoltés, qui mirent également le feu à  sa villa. Elle ne dut son salut qu’à  une sortie précipitée par la fenêtre! Visiblement très motivés, le groupe d’incendiaires se dirigea vers la mairie aux environ de 16h, avec l’intention ferme d’y mettre le feu. C’est alors que les forces de l’ordre interviendront, empêchant un nouvel incendie en bouclant le périmètre de la mairie de la Commune I. Au moment o๠nous publions cet article, aucune information ne nous est parvenue sur les personnes qui auraient été interpellées par la police, ni sur les probables poursuites judiciaires.

Congrès des femmes de l’ Adema: duel dans la ruche

l’une est maire de la Commune I du district de Bamako, et l’autre est vice-présidente du Comité d’organisation du cinquantenaire du Mali. La troisième  » Fatoumata  » GUINDO, ministre porte-parole du gouvernement, a jeté l’éponge. s’il y a eu consensus autour du congrès ordinaire de la jeunesse du parti Adema du 23 au 24 janvier 2010, le 3 ème congrès ordinaire des femmes s’annonce rude. Prévu pour les 15 et 16 janvier, le congrès des femmes a été reporté au 6 février au centre international de conférence de Bamako. Depuis l’annonce de la tenue du congrès par le secrétaire général du parti Adema à  travers des lettres circulaires, le positionnement de la bataille semble déjà  enclenché au sein du mouvement des femmes, en témoigne les candidatures de ces deux baronnes. Ces deux amazones ont toutes un dénominateur commun : le changement de leadership. Mme Conté Fatoumata Doumbia, maire en commune I Professeur d’enseignement secondaire, spécialité histoire géographie, elle a formé beaucoup de jeunes cadres aux différents lycées du Mali. Piquée par le virus de la politique à  la faveur de l’avènement de la démocratie, elle a laissé la craie pour se lancer dans la marre aux diables. Selon une source Mme Konté, s’est révélée oratrice en Commune I, lors des débats sur l’opportunité de convoquer un congrès extraordinaire en 2000. Ses sorties, bien appréciées au cours des assemblées générales, lui ont permis d’être désignée, avec d’autres, au compte de sa commune. A l’issue de ce forum, elle se retrouvera membre du Comité Exécutif. Rapidement, les deux Soumaà¯la (Cissé et Boubèye Maà¯ga) la propulsent à  la présidence du Mouvement des femmes. Par ailleurs elle est secrétaire générale de l’association des municipalités du Mali(AMM). Mme Zouré Fadimata Maiga ou la force tranquille Administrative aux postes et services financiers, Mme Zouré est titulaire d’un master en management financier. Femme battante, engagée et ambitieuse, elle a longtemps milité en Commune VI, avant de retourner dans son Ménaka natal pour contribuer à  faire avancer les choses. Posant des actes louables dans sa localité, elle a été élue conseillère municipale dans cette commune. Membre du Comité Exécutif du Parti Africain pour la Solidarité et la Justice depuis 2004, Mme Zouré a été remarquée dans son combat de titan à  la réélection d’ATT en 2007, en mobilisant les femmes ADP qui ont payé la caution de 10 millions de FCFA pour la candidature du locataire de Koulouba. Mme Zouré a également une solide expérience de l’Etat, qu’elle a longuement pratiqué. En effet, elle a été Chef de cabinet au ministère de l’Economie, du Plan et de l’Intégration (1997-2000) et Chargée de mission au ministère du Développement Social (2000-2008). Depuis le 15 septembre dernier, elle est Vice-présidente du Comité d’organisation du Cinquantenaire de l’indépendance du Mali. Soutien à  la base Des sources proches du parti, assimilent toutes ces gesticulations à  la bataille de positionnement entre Mme Conté Fatoumata Doumbia et Mme Zouré Fadimata Maiga en vue de la présidence du mouvement des femmes. Quant Mme Zouré bénéficie le soutien de la base en raison de sa détermination pour la cause des femmes du parti, et son expérience en matière de gestion des affaire d’Etat, Mme Konté serait soutenue par certains barons de l’instance dirigeante pour barrer la route à  Mme Zouré soupçonnée d’avoir des liens avec le régime au pouvoir. Sinon Mme Konté fut la présidente du mouvement des femmes de l’Adema pendant quelques années. Ayant eu énormément de difficultés pour gérer ses sœurs, elle a fini par jeter l’éponge en 2003. Depuis, le Mouvement est paralysé. A la grande surprise des gens, Me Konté signe son retour pour ce poste alors Mme Zouré avait annoncé sa candidature depuis longtemps. Sans risque de se tromper, on peut dire que de belles empoignades sont en perspective pour le parti rouge blanc.

Politique sanitaire du District de Bamako : Adama Sangaré pose des actes en commune I

Le maire au chevet des patients en commune I Dans l’objectif d’améliorer la couverture sanitaire, la mairie du district de Bamako ne cesse de poser des actes. La preuve, le maire Adama Sangaré a tenu sa promesse d’agrandir la pédiatrie du centre de santé de référence de Korofina en commune I avant de remettre 500 000 francs au responsable de ce centre. C’’était lors de sa traditionnelle présentation des vœux du rétablissement des patients. La mission du district sanitaire Le district sanitaire a pour mission la planification, l’animation et le contrôle des activités suivantes : il s’agit de déterminer des objectifs pluriannuels et annuels du district sanitaire dans le cadre des plans et programmes régionaux. Aussi, il faut améliorer la couverture sanitaire et d’offres de prestations de soins de santé, de disponibilité des produits pharmaceutiques et assimilés, le contrôle des établissements de santé et des établissements pharmaceutiques privés. à‰galement, il aussi s’agit de contrôler l’application des normes d’hygiène et de salubrité dans les domaines suivants : tels que le système de traitement et d’approvisionnement en eau potable, système d’évacuation et de traitement des eaux résiduelles, hygiène industrielle, hygiène des établissements de santé, des établissements classés, la salubrité dans le cadre des situations d’urgence et regroupement de population, enfin la collecte des données de statistique sanitaire. Il faut souligner que le district sanitaire est animé par une équipe cadre sous la responsabilité d’un médecin-chef nommé par décision du gouvernement de région sur proposition du Directeur régional de la santé. Pour accomplir cette mission du district sanitaire, le maire en compagnie de ses collaborateurs a envisagé d’agrandir la salle d’hospitalisation de la pédiatrie de Korofina en commune I Une tradition respectée par Adama Sangaré C’’est devenu une tradition chaque année, le maire et son équipe rendent visite aux différents centres de santé de référence des six communes de Bamako pour adresser des vœux rétablissements aux malades. Ils ont aussi visité la salle de pédiatrie en compagnie de la directrice régionale de la santé du district et du maire de la commune I, Mme Conté Fatoumata Doumbia. Il s’agissait surtout d’apporter un renfort moral aux patients mais aussi financier aux responsables de cette structure sanitaire. La directrice régionale de la santé Mme DIALLO Fanta Siby et le médecin chef du centre de santé, le Dr Moussa Diallo ont attiré l’attention du maire sur l’insuffisance en équipements, lits, magasins de stockage et instruments de travail. De son côté, Adama Sangaré a donné l’assurance d’agrandir la pédiatrie pour valoriser la mission du district sanitaire.