Abdoulaye I. Maiga: « Sans la classe politique il n’y aurait pas d’élection »

La maison de la presse a accueilli ce mardi 6 dans le cadre du forum de la presse, Abdoulaye Idrissa Maiga, ministre de l’Administration territoriale. Alexy Kalanbry et Alassane Maiga respectivement du journal les échos et le matin ainsi que l’ensemble de la presse nationale ont profité de cette vitrine qu’offre le forum de la presse, pour apporter des éléments de réponse sur le sujet du report des élections locales dont les raisons paraissent encore obscures pour beaucoup. Selon le ministre la principale raison du report de ces élections était de permettre au gouvernement de se préparer d’une part, et de prendre en compte le cas des régions encore sous le joug des rebelles indépendantistes. Reportées à  une date ultérieure, quant à  l’organisation des nouvelles élections locales le ministre dira que plusieurs solutions sont envisageable afin d’arrêter une nouvelle date pour les échéances. Il s’agit entre autres d’annuler le décret qui convoque le collège électoral, mettre en place des délégations spéciales, organiser des élections séquentielles etc. Report sans propositions. Selon le ministre, parmi les 176 partis politiques au Mali, rares sont les responsables politiques qui ont demandé le report et proposer des solutions éventuelles. Quant au rôle des groupes armés dans l’organisation des ces élections, le ministre dira que les élections de préparent uniquement avec les partis politiques avant d’ajouter que rien ni personne n’imposera quoique ce soit au peuple malien.

Concert de l’année: Davido à Bamako

Idrissa Soumeà¯lou Maà¯ga, l’initiateur principal du nouveau concept « le concert de l’année » était devant la presse ce jeudi 13 août au Cinéma Babemba afin de rassurer la population en générale et les fans de la star nigériane Davido en particulier que ledit concert aura bel et bien lieu ce samedi 15 août au stade omnisport de Bamako à  partir de 18h. « Davido est un artiste de grand calibre actuellement. Il a gagné le MPV Award il y a juste une semaine et nous n’avons pas eu la chance de voir des artistes pareils au Mali depuis plusieurs années. C’’est pourquoi nous avons décidé à  l’issu d’un sondage de porter notre choix sur lui » a dit Idrissa Maà¯ga. Quant à  la sécurité, le PDG de l’agence de communication COMAF et initiateur dudit concept témoignera que  » nous avons beaucoup investis dans la sécurité car nous estimons que C’’est le plus important. C’’est une sécurité à  la fois dissuasive et efficace qui sera mis en place ce jour-là . Nous avons sollicités assez d’éléments des forces de l’ordre pour cette mission ». Par ailleurs, Idrissa Maà¯ga a tenu à  préciser qu’il n’existe pas de ticket pour cette édition mais plutôt des bracelets qui seront en vente chez tous les partenaires de l’événement. Attendu à  Bamako depuis ce jeudi aux environs de 18h, Davido passera trois jours dans la capitale malienne avant de s’en voler dimanche pour une nouvelle destination.

ORTM : le retour en grâce de Baly Idrissa Sissoko

Revoilà  Baly Idrissa Sissoko ! Ainsi pourrait-on s’exclamer après la nomination du journaliste, lors du conseil des ministres du mercredi 24 avril 2013. Moins d’un an après son limogeage, le 20 juin 2012, Baly Idrissa Sissoko signe son retour en force à  la tête de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali(ORTM). Comme il fallait s’y attendre, le départ de Baba Dagamaà¯ssa alimente déjà  les discussions et les commentaires vont bon train. C’’est une vengeance déclarent certains, C’’est la réparation d’une injustice tranchent d’autres. « Je n’ai pas été surpris, il fallait s’attendre à  ce retour dès la nomination de Django Sissoko à  la Primature. Baly Idrissa avait été victime des préjugés », commente Soumana Coulibaly. Un point de vue entièrement partagé par Soumaà¯la Traoré pour qui Baly a été victime de l’acharnement de l’ancien premier ministre Cheick Modibo Diarra et de son ministre de la communication, Hamadoun Touré, qui l’ont viré au profit de leur ami Baba Daga. Le tort à  lui causé, juge le jeune enseignant, vient d’être réparé par cette nomination. Ce n’est pas le sentiment de Mamadou Diakité. Pour cet ingénieur en électromécanique, le retour de Baly est la preuve qu’au Mali on ne veut pas évoluer et traduit la volonté des autorités à  faire du neuf avec du vieux. On nous sert, maugrée-il, les mêmes comme si le pays manque de cadres compétents et valables. Tout aussi grincheux, Adama Kéita y voit « C’’est une vengeance de Django qui remet en scelle un proche. Le pays ne se gère pas sur fond de népotisme ou de vengeance. Rien n’a véritablement changé, les mêmes pratiques demeurent », se désole le quadragénaire. A l’ORTM, l’on se refuse pour le moment à  tout commentaire à  chaud. Limogeage express Le limogeage de M. Sissoko, il y a près d’un an, avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. Nommé par Sikidi N’fa Konaté alors ministre de la Communication sous ATT, il tombe en disgrâce après le putsch du 22 mars 2012. On lui reprochait d’être proche du régime défunt, donc pas favorable au changement. Son limogeage serait motivé aussi, selon des indiscrétions, par ce qu’on avait appelé l’affaire Aà¯ssata Ibrahim Maà¯ga. Cette affaire du nom d’une des présentatrices du journal télévisé sur l’ORTM, qui avait défrayé en son temps la chronique, relatait l’imposition de la journaliste par la Primature, occupé alors par Cheick Modibo Diarra, au détriment d‘un journaliste expérimenté choisi par la direction de la boà®te nationale, pour assurer la couverture médiatique d’une sortie à  l’étranger du Pm. Baly Idrisssa Sissoko est détenteur d’un diplôme supérieur en journalisme obtenu au Centre d’études des sciences et techniques de l’information(CESTI) de Dakar en 1988, soit dix ans après son prédécesseur. Avant de devenir de nouveau directeur général de la boà®te, il y fut successivement journaliste reporter, présentateur, directeur de la télévision nationale, responsable du service marketing et prestation. A sa nomination, il était chargé de communication à  la Primature.

Manifestation à Gao, le MNLA tire sur la foule (témoins)

Idrissa Oumarou , enseignant de profession et élu de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma) a été tué lundi tard dans la nuit par des hommes armés non identifiés. Selon les membres de sa famille, il est sorti à  moto de chez lui pour se rendre à  « un rendez-vous après avoir reçu un appel téléphonique ». « C’est en route que des hommes armés ont abattu notre parent », ajouté ce membre de la famille, qui s’est identifié comme Djibril. A l’hopital de Gao, on confirme avoir reçu la dépouille de l’élu. Un infirmier indique que l’homme a été tué par balles. « Ce sont des islamistes armés jouant le rôle de police la nuit qui ont amené le corps à  l’hôpital en disant qu’ils l’ont trouvé à  terre », a-t-il expliqué. Le MNLA, responsable ? A Gao depuis ce matin, il y a foule dans les rues pour dire «assez ». La manifestation, initiée par le Collectif « Nous Pas Bouger » qui refuse la partition du territoire, a mobilisé jeunes, femmes et enfants dans les rues de la ville. Les marcheurs ont occupé tous les coins de Gao en chantant à  tue-tête l’hymne national du Mali. Si aucne information officielle n’a été donné sur ce crime, pour les membres de « Nous Pas Bouger » les coupables sont connus. « C’’est le MNLA qui a tué M. Oumarou, nous déclare un membre du Collectif sous couvert de l’anonymat. Il a toujours été contre leur présence et contre la partition du Mali. C’’est pour ça qu’ils l’ont tué, parce qu’il n’était pas d’accord avec eux ». Toujours selon notre interlocuteur, les hommes du MNLA, acculés à  leu Quartier Général, auraient commencé à  tirer sur la foule des manifestants. Il y aurait eu au moins un mort et plusieurs blessés. Cette information n’a pas encore été confirmée, tous les appels vers la ville de Gao ne passant pas. « Nous ne voulons plus des gens du MNLA, ni du Mujao chez nous à  Gao. Il faut que l’armée malienne vienne rapidement pour nous aider à  chasser les bandits armés », a déclaré Moustapha Maà¯ga, un élu d’une localité proche de Gao à  l’AFP. C’est dans cette ville qu’en mai avait déjà  eu lieu la première manifestation de colère contre l’occupation de la ville par les groupes armés, en particulier islamistes. Des hommes armés avaient empêché des jeunes de jouer au football et de regarder la télévision, ce qui avait provoqué de violentes manifestations anti-islamistes, qui avaient été réprimées, faisant au moins cinq blessés.

OAM, le bilan positif de Me Issaka Kéita

C’’est au cours d’une conférence de presse tenu ce mercredi 3 aout dans la salle des avocats (sise au Tribunal de première instance de la commune III, que le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocat du Mali, Me Issaka Keà¯ta, a présenté son bilan. Réunis en Assemblée Générale le 28 décembre 2010, les Avocats du Mali avaient, aux termes d’un vote serré, désigné un nouveau Bâtonnier et dix huit membres pour assurer l’administration et la gestion des affaires de l’Ordre. Dès son élection, Monsieur le Bâtonnier Issaka KEITA avait convoqué l’ensemble des membres du Conseil de l’Ordre à  un séminaire de travail. Ce séminaire a été l’occasion pour les membres réunis de procéder à  une harmonisation des différents programmes de campagne de l’ensemble des personnes ayant soutenu la candidature de Monsieur le Bâtonnier Issaka Keà¯ta entre le premier et le second tour de scrutin. Ce séminaire a été également l’occasion d’échanger et d’adopter, avec l’ensemble des membres composant le Conseil, les méthodes et la méthodologie de travail devant être les siens. Le Bureau du Conseil de l’Ordre des Avocats est composé outre de Monsieur le Bâtonnier Issaka Keà¯ta, de Maitre Mamadou Bobo Diallo, Secrétaire de l’Ordre et de Maitre Abdoulaye Sangaré, Trésorier de l’Ordre. Il faut rappeler que Bâtonnier Issaka Keà¯ta avait pris l’engagement de réaliser durant les cent premiers jours de son élection un certain nombre d’activités au nom et pour le compte du Barreau. A ce jour, force est de constater que nombre de ces actions auront été entreprises ou sont en passe de l’être. Il s’agit entre autres de la création du site web du Barreau. Celui est crée et accessible à  partir de l’url www.barreaudumali.com. Chaque Avocat régulièrement inscrit sur le Tableau de l’Ordre des Avocats du Mali dispose désormais d’une adresse électronique (prénom.nom@barreaudumali.com). Sous l’égide du nouveau bureau, le lancement de la Revue du Barreau est également effectif. Au nombre des 9 Commissions techniques permanentes mises en place, il y a celle en charge de la «Â Prospective et Innovation » (Maison de l’Avocat, Pépinière du Barreau, Egalité Hommes/Femmes/Genre), présidée par l’éminent Me Mamadou Ismaila Konaté. AMO et autres sujets vus par l’OAM Cette conférence a également permis à  l’Ordre des avocats du Mali de se prononcer sur certains sujets d’actualité dans notre pays. En ce qui concerne l’Assurance maladie Obligatoire (AMO), l’OAM juge cette initiative bienvenue. Le nouveau bureau des avocats a d’ailleurs de son coté initié la Caisse de Règlement Pécuniaire des Avocats (Carpa). En effet, ce procédé assure la transparence et clarté dans le maniements des fonds et mets à  l’abri de la tentation l’Avocat et constitue une sécurité pour le Client. Pour ce qui est la relecture du Code de la famille dans notre pays, le Barreau souscrit au principe, mais milite pour la prise en compte des réalités socioculturelles du pays. Enfin, en ce qui la révision de la Constitution, le barreau en appelle à  la modération et à  la prudence. «Le Barreau s’insurge contre toute allusion susceptible d’être analysée comme une discrimination relativement à  la nationalité de tel ou tel candidat, le Barreau estime injustifié la multiplication des institutions de la république notamment au niveau du parlement, le Barreau en appelle à  la séparation stricte des pouvoirs et au renforcement de l’institution judiciaire dans notre pays pour une véritable construction d’Etat de droit…».

Eau et assainissement, le CREPA aux côtés des plus vulnérables

Les 2036 élèves de l’école fondamentale du Point G ont reçu un invité de marque ce 18 mars. Idrissa Doucouré, tout nouveau DG du CREPA en fonction depuis décembre 2010 est venu toucher du doigt les infrastructures réalisées dans leur établissement. Il était accompagné d’une forte délégation du Bureau Mali dirigé par Mr Youssouf Cissé, le Directeur résident. Il faut rappeler que le CREPA est une organisation inter-Etats qui regroupe 17 pays avec pour siège Ouagadougou au Burkina Faso. Créée il y a vingt-deux ans, elle a pour mission d’appuyer les populations défavorisées et vulnérables pour l’accès durable aux services d’hygiène, d’assainissement et d’eau potable par le développement et la promotion de solutions adaptées. C’’est dans le cadre de cette mission que le bureau du CREPA au Mali a doté le groupe scolaire du Point G de latrines et d’installation pour le lavage des mains, afin d’offrir aux élèves de meilleures conditions d’étude. Selon le Directeur Coordinateur de l’établissement, M. Makamba, l’intervention du CREPA dans l’école a permis d’améliorer sensiblement la situation. Un bloc de latrines a ainsi été construit dont certaines sont destinées à  l’usage exclusif des tout-petits, ce qui permet d’assurer leur sécurité. l’innovation apportée consiste en l’installation de points de lavages des mains. l’école ne dispose en effet que d’une seule bouche de robinet ce qui complique l’accès à  une eau propre pour les enfants. Les mini-citernes munies de robinet permettent à  un grand nombre d’enfants de se laver les mains après être sortis des toilettes, même en cas de coupures d’eau, ce qui arrive fréquemment. Les enfants, relais pour les bonnes pratiques Les élèves se sont montrés très concernés par la question de l’hygiène dans leur établissement. Ils ont présenté un sketch qui prouve qu’ils comprennent bien les enjeux d’une cadre de vie sain et de bonnes pratiques d’hygiène pour leur santé. C’’est ce qui a le plus touché le Dg du CREPA qui dans son intervention a rappelé que son institution vise particulièrement les enfants car ils sont l’avenir. Selon lui, investir pour les éduquer et les protéger des maladies qui entravent leur développement est un investissement rentable. «Il nous faut des enfants en bonne santé, car ce sont les décideurs de demain. A travers ces enfants, nos messages en faveur des bonnes pratiques d’hygiène iront au-delà  de l’école. Ils vont porter ces messages dans leur famille, dans leurs communauté et ce n’est qu’ainsi, avec les changements de comportement, que nous irons vers le développement d’une Afrique prospère ». Il faut noter que les différentes installations réalisées dans cet établissements et au profit d’autres bénéficiaires dans le cadre des actions du CREPA, ont été mises en œuvre par l’ONU-Habitat dont le représentant a tenu à  saluer l’engagement du bureau du Mali qui ne ménage pas ses efforts pour vulgariser l’accès à  l’eau potable et à  l’assainissement. Il a signalé qu’outre l’école du Point G, celles de Niamakoro, de Sotuba et de Koulouba ont pu bénéficier du même type d’équipements. Le Directeur Idrissa Doucouré a profité de cette occasion pour annoncer que son institution prend de l’envergue. De 17 pays, le CREPA va désormais couvrir l’ensemble du continent africain, soit 53 pays. Ce qui correspond à  quelque 50 millions de bénéficiaires dont 20 millions seront des enfants.