Hôpital Mère Enfant Le Luxembourg : L’ancien président ATT inaugure l’unité cardio pédiatrique

L’hôpital Mère Enfant « le Luxembourg » vient d’enrichir son plateau technique avec la mise en service de son unité cardio pédiatrique « André Festoc ». La cérémonie d’inauguration a eu lieu ce 10 septembre 2018 en présence de l’ancien président de la République Amadou Toumani Touré et de son épouse Touré Lobo Traore, tous deux responsables de la Fondation pour l’Enfance. La concrétisation d’une belle aventure, selon les donateurs et les bénéficiaires, qui,  permettra désormais de prendre en charge au Mali les enfants malades du cœur.

Environ un millier d’enfants pourront être pris en charge annuellement dans ce centre flambant neuf par une équipe malienne soutenue par des professionnels français. Au moment où les acteurs de cette « belle aventure humaine » s’adressaient au public ce 10 septembre, le premier patient était déjà pris en charge dans le bloc moderne « au standards internationaux ».

«  Nous avions un rêve qui se réalise aujourd’hui », s’est notamment réjouit Monsieur Alain Deloche,  président de l’organisation « la chaîne de l’espoir », dont le partenariat avec la Fondation pour l’Enfance de l’ancien président Amadou Toumani Touré et son épouse, a permis la réalisation de ce projet. Qualifiant cette journée de «  journée à cœur ouvert », Monsieur Deloche a rappelé que « cet énorme geste » de Monsieur et madame Festoc, les généreux donateurs, est « un espoir pour les centaines d’enfants » qui sont dans l’attente. Il espère faire de ce centre « une  référence pour le Mali et la sous région ».

« Un énorme  geste qui rend le miracle possible », selon le Professeur Deloche. Saluant cet engagement, le Directeur Général de l’hôpital le Professeur Diarra précisera que l’unité comprend 2 blocs, 1 magasin, une pharmacie, une mini banque de sang, 4 chambres d’hospitalisation et une fourniture en électricité autonome.  Après les 600 enfants déjà pris en charge grâce à cette coopération et opérés à l’extérieur, les 2000 enfants en attente pourront désormais compter sur une prise en charge au Mali par cette nouvelle unité.

Rappelant que cette unité est l’aboutissement d’un long rêve qui souhaitait que les enfants malades puissent être pris en charge au Mali, l’ancien président Amadou Toumani Touré a exprimé sa reconnaissance à l’endroit de ceux qui l’ont rendu possible. Notamment le président de l’association, la Chaîne de l’espoir, le Professeur Diarra dont cette réalisation est « la récompense des efforts consentis pour une prise en charge efficace des malades du cœur ». Les époux Festoc qui ont prouvé « que le cœur est un organe vital mais aussi le siège de la générosité ». Pour ATT, cette réalisation est aussi le fruit d’un partenariat public-privé réussi.

Ségou: L’échangeur du « Carrefour de Markala » inauguré

Le président Ibrahim Boubacar Keita a présidé mardi 24 avril 2018 la cérémonie officielle d’inauguration des infrastructures routières notamment l’échangeur du carrefour de Markala à Ségou et ses voies d’accès ainsi que l’aménagement et le bitumage de 10km de voiries urbaines et 7 km de la  route reliant Ségou et San. Ceci s’inscrit dans le cadre de sa visite dans la cité des Balanzan jusqu’au 26 avril.

Il sonnait un peu moins de 13h quand le président IBK arrivait sur les lieux. Après le passage en revue des troupes et l’accueil des officiels, la cérémonie a effectivement démarré avec les mots de bienvenue du maire de la commune urbaine de Ségou. S’en ai suivi les discours respectifs du représentant de la BOAD et du ministre des infrastructures et de l’équipement, Madame Traoré Seynabou Diop. « Aujourd’hui le rêve vient d’être transformé en réalité. Les populations de Ségou se réveillent face à ces joyaux qui désormais feront leur fierté et vous disent un fervent merci » a déclaré Madame le ministre, s’adressant au chef de l’Etat. Le président de la république de son coté, prenant la parole a réaffirmé son engagement pour le mali et sa disponilité à servir le pays. « Nous sommes ici aujourd’hui pour l’inauguration du premier échangeur à Ségou, puisse-t-il n’être que le début d’une série à travers le pays. Ainsi va le développement, ainsi les villes du Mali ont droit au développement » a-t-il indiqué.

Caractéristiques techniques

Les travaux de construction de l’échangeur ainsi que l’aménagement et le bitumage des 10 km de voiries urbaines dans la ville de Ségou s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Aménagement d’Infrastructures Routières Structurantes (P.A.I.R.S) et ont coûté un montant total de 23.263.790.200 FCFA. Le projet a été financé à hauteur de 84% par le budget national et un prêt s’élevant à 16% auprès de la Banque Ouest Africaine pour le développement (BOAD).

L’échangeur du carrefour de Markala à Ségou, le premier à être réalisé en région est un véritable joyau qui répond aux caractéristiques techniques modernes. Réalisé selon plusieurs profils dont un premier en  travers à 2×2 voies composées de deux chaussées de 7m chacune, lesquelles sont séparées par un terreplein central de 4.50 m et deux pentes d’arrêts d’urgence de 2.50 m de largeur chacune de part et d’autre des chaussées. Le second profil en travers à  2×2 voies est  composé de deux chaussées de 10.5 m chacune, séparées par un terreplein central. L’échangeur présente un autre profil en travers pour une voie latérale unidirectionnel comprenant une chaussée de 7 m, un trottoir sur le côté gauche de 1m en largeur  et une bande d’arrêt d’urgence de 2m de largeur du coté droit. Enfin le dernier profil en travers est fait d’une bretelle à une voie de 4m de large, une bande dérasée de 1 m de largeur et une bande d’arrêt d’urgence  de 2.50 m de largeur. Pour couronner le tout, le revêtement sur l’ensemble de l’ouvrage  est constitué par un béton bitumé de 5 cm.

Impressions unanimes

Les Ségouviens sont fascinés par cette infrastructure de taille et les avis vont dans le même sens. « Avec l’échangeur, il ya maintenant beaucoup de changement sur le plan commercial. De nouvelles boutiques ont ouvertes » nous confie Cheick, commerçant. «  Nous remercions le président pour ce qu’il a fait, parce que maintenant nous n’aurons plus beaucoup de problèmes à  écouler nos produits vers d’autres localités de la région » s’enthousiasme  un agriculteur. Avec voies bien vastes, le risque d’encombrement de la circulation est réduit. « Je pense qu’avec cet échangeur il y’aura moins d’accidents et nous allons gagner du temps en se déplaçant »  indique Moussa Diarra, chauffeur.

La politique  de développement des infrastructures routières des villes et régions du Mali tient à cœur au Président de la République Ibrahim Boubacar Keita. Près de 700 milliards de FCFA ont été investis dans ce secteur lors de ces cinq  dernières années et d’autres projets sont toujours en cours de réalisation.

 

 

 

 

Gao : Inauguration de l’Hôpital de la MINUSMA – Niveau II

Une grandiose et solennelle cérémonie qui a été largement mise à  profit pour louer plus de deux décennies de coopération fructueuse de la Chine dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Aussi bien par le Commandant du Secteur Est et Général de Brigade Mamadou Sambe que par le Médecin Lieutenant-Colonel et Médecin Chef de l’Hôpital de Niveau-II de Gao. Attendue depuis plusieurs mois, la cérémonie d’inauguration de l’hôpital de Niveau II de Gao a couronné plusieurs mois de travail acharné de jour comme de nuit, bravant l’ardeur du soleil et les tempêtes de sable grâce à  l’engagement sans relâche et à  la détermination de la compagnie de génie civil chinoise. Lors de son allocution M. Francisco Osler a souligné que cette cérémonie vient couronner un travail ardu des collègues chinois qui ont préparé cette structure, mais elle marque également une nouvelle phase dans les opérations de la MINUSMA dans la région. Cette œuvre médicale, qui répond aux normes des Nations Unies, offrira des services médicaux professionnels à  Gao. Etendu sur une superficie totale de 600 m² et fort d’un effectif de 70 personnes, l’hôpital de la MINUSMA – Niveau II a la capacité de recevoir 40 malades par jour et peut en interner 20. Il est doté d’équipements de technologie de pointe, ce qui fait que cet hôpital soit classé au niveau II des hôpitaux de niveau tertiaire de référence. Il dispose des différents services incluent des spécialités telles que la pathologie interne, la chirurgie, la gynécologie et l’odontologie. Il est aussi doté de plusieurs appareils pour des examens physiques, des consultations communes, d’extraction et obturation dentaires, d’examen hématologique et humoral, d’électrocardiogramme, d’ultrason d’abdomen, d’ultrason de cavité pelvienne et d’examen radiologique. « C’’est un fait marquant pour les opérations de la MINUSMA dans le nord car il va nous permettre de stabiliser nos patients. Un hôpital de Niveau II est une structure de stabilisation chirurgicale, C’’est ce qui permet de sauver des vies sur des patients traumatisés de guerre et d’accidents de la route et aussi tous les patients atteints et malades vont pouvoir être stabilisés de façon adéquate avant éventuellement d’être évacués vers des structures beaucoup plus importantes des pays limitrophes. l’hôpital regroupe beaucoup de spécialités avec une compétence extraordinaire de la part du plus grand pays du monde, la Chine qui vient renforcer les capacités de la MINUSMA avec ce formidable outil, » a déclaré le Chef médical de la Mission, Jean Gaà«l Ruyffelaere. Le Lieutenant-colonel Xiao Gang du contingent chinois a dit que le personnel médical chinois aura l’occasion de mettre pleinement en valeur leurs technicités et capacités professionnelles au service des Casques bleus et des civils à  Gao o๠ils auront la garantie de bénéficier de soins médicaux de qualité. Selon Anton Antchev, chargé des prestations de service-MINUSMA, cette nouvelle structure répondra aux besoins immédiats et prioritaires en matière de santé du personnel de la Mission basé à  Gao. Docteur B. Lavaux de Serval a quant à  elle exprimé sa satisfaction : « J’espère que nous ferons une bonne équipe avec les chinois pour mieux assister les malades, » a déclaré Mlle Lavaux. Le Commandant de l’Unité de la force formée du Rwanda, Bertin Mutezintare, s’est dit satisfait de l’inauguration de l’hôpital niveau-II :  » Notre unité gère un hôpital niveau-I. Il y aura une complémentarité entre nos deux structures ».Le Commandant du Secteur Est, Mamadou Sambe, a lui fait savoir que cet établissement représentait une première étape dans la mise en place d’un dispositif de soutien médical dans la région Est. Il a par ailleurs révélé qu’une structure de cette envergure serait construite très prochainement à  Kidal. En plus de l’hôpital de Niveau II de Mopti du contingent togolais dont le professionnalisme a été salué par tous et maintenant celui de Gao, la MINUSMA disposera à  termes d’un troisième hôpital nigérian basé à  Tombouctou. Réussir ensemble la paix tout en sauvegardant le maximum de vies, tel sera le leitmotiv de l’ensemble de ces structures sanitaires.

Mohamed Ould Abdel Aziz : « Il y a malheureusement parfois plus de coopération entre les terroristes que les Etats »

Avec la grave crise que le mali a connu, l’OMVS ne peut-elle pas profiter pour porter une deuxième corde à  son arc en plus de celle relative à  l’économie, un volet sécurité ? Mohamed Ould Abdel Aziz : Nous sommes dans une situation assez difficile au niveau du Sahel, nous sommes menacés par ce phénomène qu’on appelle le terrorisme qui est étranger à  notre région, à  notre culture et à  notre civilisation mais on est obligé de faire avec. Le terrorisme ne vient pas seul et ne s’implante pas n’importe oà¹, il faut qu’il y ait une faille quelque part pour qu’il puisse s’implanter. Malheureusement, il se trouvait qu’il y avait une situation au nord du Mali qui a fait que les terroristes ont pu l’atteindre. Le terrorisme est alimenté par les trafics de drogue, les trafics illicites d’armes, la prise d’otage et le paiement de rançon. Ce phénomène n’a pas été malheureusement traité à  temps. Il y a eu du laxisme, un manque de coordination et de coopération entre les Etats du Sahel. On a essayé ensemble de faire un effort mais on a pas trouvé la bonne formule qui pouvait nous permettre de sortir de cette situation. A cela, il faut ajouter, les problèmes survenus en Libye. Le démantèlement de l’arsenal militaire libyen est venu renforcer les équipements des terroristes sur place. Il a fallu l’intervention de l’armée française pour stopper l’avancée des terroristes. Je pense que nous devons tenir compte de cette situation et en tirer les enseignements nécessaires et à  l’avenir, compter que sur nos propres moyens. Le terrorisme est un phénomène qui peut frapper n’importe quel pays de la région, un phénomène qui ne connait pas de frontière, un phénomène qui permet à  des gens d’horizons divers de s’organiser entre eux et de s’entendre, même parfois plus que les Etats. Il y a plus de lien malheureusement parfois et plus de coopération entre les terroristes eux-mêmes que les Etats. Et là  C’’est un problème. Avec mes collègues Chefs d’Etat, nous sommes très conscients de cette situation et nous prenons des mesures qui s’imposent. Ce qui s’est passé au Mali peut se passer ailleurs donc nous devons travailler main dans la main pour juguler ce phénomène pour qu’il ne s’étende ailleurs. Nous ne devons pas laisser des terroristes se substituer à  l’Etat, ni s’implanter quelque part dans une partie de nos états. Quel peut être l’impact de ces ouvrages hydroélectriques sur le vécu des populations ? Macky Sall: D’abord un mot sur le terrorisme. Après avoir parlé au commandant du contingent du Sénégal à  Kidal, il m’a rassuré que le morale ne saurait être touché par ce qui s’est passé et ils sont déterminés à  assumer la mission qui est la leur pour restaurer la paix et l’intégralité de l’intégrité territoriale conformément à  leur mission en territoire malien. Ce qui s’est passé ne pourra entamer la détermination du Sénégal, son armée et son gouvernement à  faire face à  toute sorte d’agression particulièrement à  cette forme nouvelle d’agression au sahel. Pour revenir à  la question, ces barrages donnent plus d’espoir quant à  l’avenir de l’organisation commune et les autres barrages qui devront suivre. La voie est indiquée pour l’avenir de l’OMVS et C’’est une source d’énergie propre, tirée à  partir de l’eau. Il n’y a absolument pas d’impact sur l’environnement. En dehors des ouvrages de l’OMVS, dans l’espace, nous avons d’autres sources d’énergie en Mauritanie, le gaz sur lequel le gouvernement mauritanien a accepté de travailler avec le Mali et le Sénégal pour un échange d’énergie, de vente d’électricité à  partir de gaz. Tout cela montre que l’espace OMVS est un espace o๠tout nous lie, l’histoire, la géographie, l’économie et je pense que nous n’avons d’autres choix que de poursuivre cet héritage, de le consolider et de le renforcer. Avec l’énergie nous allons construire une union forte au sein de nos espaces communautaires. Au regard de la crise énergétique que vivent nos pays, les actions comme l’inauguration du barrage de Felou et de Gouina sont à  saluer, cependant, force est de constater que dans les deux autres volets de l’OMVS à  savoir l’agriculture et la navigabilité trainent les pas. Qu’en est-il de ces deux volets, est ce qu’il y a un manque de solidarité sur ce plan ? Ibrahim Boubacar Kéita: Ce volet nous tient parfaitement à  C’œur et je vous assure qu’il n’est pas du tout en reste. Le Haut commissaire est rentré d’une mission précisément pour ce sujet. La Sogénav qui a son siège en Mauritanie a cela, comme mission et vocation, faire en sorte que rapidement ce volet devienne réalité et que nous ayons enfin l’accès à  la mer. Il n’y aucun abandon à  ce niveau là  et je crois que cela sera réalisé. En ce qui concerne l’irrigation également, on sera davantage servi après le projet des deux barrages à  venir en territoire guinéen qui vont donner au Mali un espace aménageable beaucoup plus important. Il n’y a qu’une continuité dans tout cela. Tous ces efforts contribuent à  faire en sorte que nos pays soient à  l’unisson et que chacun trouve ses marques là  o๠il y a déficit ou difficulté interne, C’’est ça la solidarité, C’’est ça la mise en commun de ce qu’on peut avoir en partage et je voudrais dire que le rôle de fleuves dans le développement d’un pays est assez singulier, notre fleuve va créer la vie faire que la lutte contre la pauvreté soit effective et efficace, l’électricité va permettre aux petites et moyennes entreprises, des entreprises minières et d’autres de se mettre en place avec la création d’emploi renouvelé, l’agriculture sera développée pour la sécurité alimentaire dont nos pays ont besoin, la navigabilité sera là  pour mettre les peuples en liaison, et commercer entre eux, tout cela fonde un vivre ensemble.

Le barrage de Félou inauguré ce mardi

Situé sur le Félou, au Mali, ce barrage a été cofinancé par les quatre pays membres de l’Office de la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), l’Association internationale pour le développement (IDA) et la Banque européenne d’investissement (BEI). Avec cet ouvrage ces pays pourront espérer réduire considérablement les difficultés énergétiques. Situé sur le cours supérieur du Fleuve Sénégal, le barrage de Félou est un ouvrage de seconde génération destiné à  alimenter en électricité un barrage central, celui de Manantali, également situé dans la région malienne de Kayes.Le financement des travaux du nouvel ouvrage a été assuré à  hauteur de 105 milliards de francs cfa par la Banque mondiale et par les gouvernements des trois pays membres fondateurs de l’organisation, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. l’Aménagement de Félou est composé des ouvrages suivants : le seuil ou barrage, l’ouvrage de tête ou prise d’eau, le canal d’amenée, l’usine, le poste de départ 225KV et la ligne HT 225 KV d’évacuation de l’énergie vers le poste de Kayes. Le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéita et ses homologues du Sénégal, de la Mauritanie et de la Guinée Conakry président cette cérémonie.

Le Zoo de Bamako a réouvert

Après 2 ans de travaux de réhabilitations et d’extensions par le Trust Aga Khan pour la Culture à  travers un partenariat public-privé avec l’Etat malien, le nouveau zoo national du Mali a été inauguré le 20 juin dernier par le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Ousmane Ag Rhissa représentant le Président de la République. C’’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique et des partenaires techniques et financiers. Réhabilité dans le domaine du parc national de Bamako (17 hectares) à  hauteur de 12 milliards de F CFA, ce nouveau zoo national du Mali long de 6 hectares abrite plus de 100 espèces animales dont 17 espèces de mammifères, 21 espèces d’oiseaux, 13 espèces de reptiles et 58 espèces de poissons. Avec son image verdoyante, ses roches et oasis, le zoo national est non seulement le nouvel espace qui constitue un lieu de détente et de loisirs pour les visiteurs, mais C’’est aussi et surtout un outil indispensable pour la préservation, la protection et la conservation des espèces animales dans un environnement sain et propice. Cette œuvre a été rendue possible grâce au partenariat public-privé entre l’Etat malien et Trust Aga Khan pour la Culture. l’objectif est d’aménager des espaces adaptés à  chaque espèce animale qui s’y trouvent et d’assurer la sécurité du personnel et des visiteurs. Après avoir rassuré sur la sécurité des visiteurs, le représentant du maire de la commune III du district de Bamako, a souligné que ce nouveau zoo est une chance pour sa commune, pour Bamako et pour tout le Mali. Selon Luis Monreal, Directeur de Trust Aga Khan pour la Culture, le parc national et le nouveau zoo national du Mali constituent un intérêt important et social qui permet aux visiteurs de vivre des moments de loisir. Il s’est dit satisfait de la réussite de cette mission qui consiste à  conserver les espèces animales dans un environnement bien adaptés. « Le Mali dispose des jalons dont les Maliennes et Maliens doivent prendre grand soin », a précisé le ministre Ousmane Ag Rhissa. Selon lui, le zoo national du Mali est l’un des zoos les plus adaptés en Afrique de l’Ouest.Avec comme slogan : « une aventure pour tous », ce nouveau zoo constitue une ressource importante pour l’éducation surtout celle des écoliers et il emploie aujourd’hui environ 50 personnes.

Kati : Un marché remis à neuf

La ville de Kati Située à  15 km de la capitale Bamako, Kati est la ville qui souffre justement de sa proximité avec la capitale. Le nom ‘Kati’ vient de la contraction du mot bambara ‘katéguèlèn'(têtue, intransigeant ou insoumis). Il s’agit selon le maire de la commune, Hamallah Haidara, du caractère dominant de son fondateur Bourama Koné au début des années 1800. Kati est une citée historique avec un passé assez glorieux. En 1886, les français y ont installé le deuxième régiment des tirailleurs sénégalais. Kati a une population totale de 150 000 habitants dont 42% ont moins de 15 ans. Cette commune à  une vocation agro-silvo-pastorale. l’essentiel du revenu des habitants provient du maraà®chage et de l’agriculture. C’’est l’une des plus importantes zones de production de fruits au Mali. Ses foires bihebdomadaires du jeudi et du dimanche attirent bon nombre d’acheteurs venant de tout le pays. Un marché relooké Le grand marché de Kati a 50 ans cette année et n’avait connu aucun aménagement nouveau depuis sa création. Sa vétusté et son manque d’infrastructures adéquates ont amené les autorités communales à  songer à  le rénover. Ainsi, grâce au fond issu de la vente de la société de téléphonies Sotelma dont l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes a bénéficié, le marché a pu être relooké. Il a coûté 159 millions de francs CFA dont neuf millions d’apports de la mairie de la localité. Il s’étant sur une superficie de 13 454 m². Les visites quotidiennes sont évaluées à  environ 1200 (vendeurs et acheteurs). Le maire Haidara précise que ce marché constitue l’une des principales ressources de la commune. l’APEJ est le maà®tre d’ouvrage de ce marché qui comprend : une boucherie, 60 boutiques, 42 hangars de 850 places, un parking de moto et de vélo, 500 mètres linéaires de caniveaux curés et réaménagés. Le directeur de l’APEJ Modibo Kadjogué s’est dit satisfait du travail effectué par ses agents, en collaboration avec les jeunes de Kati. Il faut dire que le dallage des rues du marché a été effectué avec l’aide d’une vingtaine de jeunes de Kati. Des commerçants partagés Le renouvellement du marché, s’il a été salué par un nombre de personnes, n’est cependant pas apprécié par tous. Certaines veilles dames discutaient autour de ce marché qu’elles n’ont pas du tout apprécié. Mah Koro Niakaté est âgée de 60 ans et vend dans ce marché depuis plus d’une cinquantaine d’années. C’’est sa seule occupation depuis toujours. Cette dame vendeuses de condiments au grand marché de Kati indexe les autorités communales. « Tout ce qu’ils aiment, C’’est se remplir les poches au détriment des pauvres. Ce n’est pas possible que ce petit travaille effectué ait coûté autant d’argent pour un travaille si bâclé. Les caniveaux sont mal faits, et il serait très étonnant que ces dalles dures en période d’hivernage. » Un autre, Boubacar Dao, contrairement à  la dame, se réjouit de cette initiative qu’il qualifie de salutaire. « Kati avait vraiment besoin de cette rénovation. On souffrait tellement pendant la saison des pluies. Nos hangars en paille pour la plupart, brûlaient tout le temps au moindre faux-pas, court-circuit ou autres causes. Ou bien ça tombait tout le temps. Maintenant on est plus garanti. Merci aux autorités du pays de nous épargner des pertes colossales chaque année. » Quoi qu’il en soit, le renouvellement de ce marché est un évènement parce que l’essentiel des constructions était usé. Désormais les hangars sont dotés de toits protégeant les visiteurs de la pluie et le soleil.

Nouveau centre de collecte de lait à Tienfala

Améliorer l’approvisionnement de Bamako et Koulikoro en lait frais local Modibo SIDIBE a coupé le ruban symbolique marquant ainsi le démarrage des activités du nouveau centre de collecte de lait à  Tienfala. La cérémonie s’est dérouleé en présence du Ministre de l’Elevage et de la pêche, de plusieurs autres membres du Gouvernement, des autorités administratives et politiques de la région de koulikoro et des membres de la société coopérative laitière de Tienfala. Ce nouveau centre de collecte financé à  hauteur de 50 millions sur fonds propres de l’Etat malien, a été possible grâce aux ressources affectés suite à  la vente de 51% du capital de la SOTELMA. Situé opportunément dans le grand bassin laitier à  mi chemin entre les agglomérations de Bamako et Koulikoro, il facilitera la collecte du lait produit par les éleveurs et son acheminement rapide vers les unités de transformation. Selon le Ministre de l’Elevage, 41 centres seront réalisés d’ici fin 2011. Les installations comprennent plusieurs salles pour la réception, le traitement le stockage et la vente du lait. 14 autres sont attendus bientôt car leurs travaux sont à  75% d’avancement. Rentabiliser la grande production locale Le Maire de la commune, après avoir salué le geste du Gouvernement, a annoncé l’apport du partenaire Quatar Charity au conseil communal pour 2 millions CFA et un véhicule pour le fonctionnement du centre. La Présidente de la Société Coopérative des producteurs de lait a informé que la commune dispose d’un potentiel de 5000 litres par jour. La coopérative a une centaine d’adhérents, 6 emplois avec un capital de plus de 4 millions CFA. Le nouveau centre déjà  reçoit en moyenne 500 litres par jour. Tout en promettant une gestion judicieuse du nouveau centre, la Présidente n’a pas manqué de demander au Gouvernement des subventions pour les intrants afin de soutenir les éleveurs dans la commune. Dans son intervention, le Premier ministre a souligné l’importance que le Président de la République accorde à  la filière lait. Il a présenté la démarche du Gouvernement qui est déjà  à  l’œuvre à  travers plusieurs initiatives sur le terrain. Tout en donnant l’assurance de l’accompagnement de l’Etat aux acteurs du secteur, comme C’’est le cas déjà  avec la culture fourragère, le Chef du Gouvernement a lancé un appel pour la bonne collaboration et le climat d’entente entre éleveurs et agriculteurs qui œuvrent tous pour la prospérité alimentaire dans notre Pays. Apres les différents allocutions et la coupure du ruban symbolique, les personnalités présentes ont visité les locaux du centre.

Centrale thermique de Balingué: Un nouveau pas vers la sécurité énergétique

45 MW de plus Cette infrastructure aura couté la bagatelle de 34,30 milliards de Fcfa. Le financement a été assuré à  hauteur de 33,13 milliards de Fcfa par la Banque islamique de développement et 1,17 milliard par l’à‰tat. La réalisation de la nouvelle centrale est l’aboutissement d’un partenariat exemplaire entre notre pays et la Banque islamique de développement (BID). La nouvelle centrale thermique de Balingué qui a coûté un peu plus de 34 milliards de Fcfa (1 milliard Fcfa du Mali, le reste étant pris en charge par la BID), va contribuer à  rehausser fortement la capacité énergétique de notre pays. Les accords de financement avaient été signés, on s’en souvient avec la BID le 22 juillet 2007 et la pose de la pierre par le chef d’à‰tat avait eu lieu le 6 mai 2009. Les travaux réalisés par l’entreprise finlandaise Wartsila sous le contrôle de PACE/STEG ont duré 18 mois. Avec une capacité de production de 45 mégawatts, Balingué permettra de résoudre bien des problèmes. La visite a permis au ministre de mesurer de visu le travail effectué. Le chef de l’Etat après avoir coupé le ruban symbolique a visité la salle des machines, avant de se rendre dans la salle de commande. Il y a eu droit aux explications techniques sur le mécanisme de fonctionnement et les caractéristiques de l’ouvrage. Le ministre de l’à‰nergie et de l’eau, Mamadou Diarra a souligné l’importance de l’infrastructure qui va accroà®tre de 20% la capacité de production du système connecté. Une des plus grandes centrales thermiques du pays La centrale thermique de Balingué est l’une des plus grandes du pays. Elle a été réalisée grâce à  une requête pressante du président de la République au président de la BID qui a répondu favorablement. Mamadou Diarra a souligné les efforts consentis en faveur du secteur énergétique. Cette dynamique a permis d’améliorer le service de fourniture d’électricité de EDM-SA dont l’engagement et la détermination ont épargné les usagers des coupures intempestives d’électricité. « Grâce à  EDM-SA, nous avons fait exception dans la sous-région en ce qui concerne le maintien du service énergétique sans perturbation. Nous félicitons la direction de EDM-SA et l’ensemble de son personnel pour cette efficacité et les exhortons à  redoubler d’efforts pour faire du secteur énergétique un secteur vital », a-t-il conclu.

ATT inaugure la polyclinique de l’armée à Kati : 250 millions de FCFA investis

Ce joyaux architectural est le fruit d’une collaboration entre la fondation Kadhafi et celle pour l’enfance. Elle sera au service non seulement des militaires, mais aussi et surtout, des civils. D’un coût global de 250 millions de FCFA, l’infrastructure est composée de blocs administratifs, de consultations, d’un service radio, d’une pharmacie et d’une ambulance de réanimation. Il a été construit sur une superficie de plus de 3 hectares. La polyclinique caritative dédiée à  la fondation pour l’enfance, est un patrimoine militaire. Le lieutenant colonel Mohamed Sall est directeur du service de soins des armées. Il indique que cette œuvre répond à  l’un des soucis majeurs de la direction centrale des services de santé des armées. Il explique que les 250 millions de francs ont été investis en matériels, médicaments de première mise et en médicaments non techniques, notamment la fourniture bureaux et tables. Notons que le ministère malien de la défense et des anciens combattants a contribué à  hauteur de 152 millions de FCFA. Cette somme a servi selon le colonel Sall, à  la réception des locaux de l’ancien lycée sportif et à  l’acquisition des matériels de climatisation. Le plateau technique de pointe qui sera amélioré, servir à  optimiser le parcourt du patient. Une armée saine et en bonne santé Le ministre de la défense et des anciens combattants, Natié Pléah déclare que « selon un adage, il n’y a pas de recette préférable à  la santé du corps qui demeure avant tout, capitale de l’homme. Je peux dire aussi que depuis la nuit des temps, il n’y a pas de grande nation sans une armée forte. Or une armée forte, C’’est avant tout, des femmes et des hommes aptes et bien portant. ». Signalons que cette polyclinique vient augmenter la densité des structures hospitalières de Kati et de Bamako. Le président ATT estime qu’un bon combattant doit obligatoirement être en bonne santé. Il précise que « nous mettrons tout en œuvre et nous donnerons tous les moyens nécessaires qui sont à  la dimension de nos moyens et ceux de nos ainées, pour mettre l’armée malienne et les corps des officiers dans les meilleures conditions. Cela, dans le souci de répondre à  la mission cardinale qui les recommande. » ATT remercie non seulement la fondation Kadhafi pour le geste, mais aussi et surtout, la fondation pour l’enfance à  qui cette infrastructure était dédiée. Il explique que la présidente de la fondation qui est bien entendu la première dame malienne, Mme Touré Lobbo Traoré, a accepté de céder la polyclinique à  l’armée. Il lance un appelle à  tous les médecins spécialistes et généralistes de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Il les exhorte à  donner un coût de main à  cette nouvelle polyclinique qui aura certainement besoin d’eux. Ce lieu devrait normalement constituer une référence et pour le pays, et pour le contient. Surtout que la plupart de nos cadres vont tous se soigner en Tunisie, au Maroc, en France, au Canada… Pourquoi ne pas équiper nos hôpitaux de matériels performants, de médecins spécialisés, évitant de faire faire entrer des sous dans d’autres pays. C’’est notre pays qui en bénéficiera et cela entrainera également de nombreux emplois directs et indirects, tout en faisant gagner et économiser de l’argent au pays. Par ailleurs, le représentant de la fondation Kadhafi a promis d’équiper la polyclinique en matériels performants.

Dakar : Inauguration du monument de la Renaissance, les Sénégalais divisés

Face à  la plage ensoleillée de Ouakam, parsemée de barques aux couleurs vives, l’océan Atlantique est en colère. Pas autant que Momar Faye, un pêcheur qui répare son filet à  l’ombre de la halle aux poissons. « J’ai comparé le prix de la statue à  mon gain quotidien, et ça m’a fait mal. Le président a dépensé 15 milliards de francs CFA (23 millions d’euros), moi j’encaisse 1 000 francs (1,5 euro) par jour. Il ferait mieux d’aider les gens à  vivre. » Un peu plus haut, sur une colline volcanique, surgit la masse colossale du monument de la Renaissance africaine. Le président sénégalais Abdoulaye Wade devait l’inaugurer, samedi 3 avril, en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat africains et du numéro deux de la Corée du Nord, dont le pays a assuré la construction de la statue dans le style néostalinien le plus pesant. Nicolas Sarkozy a décliné l’invitation ; Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur, devait représenter la France Le monument de la controverse Les Sénégalais, volontiers caustiques, n’ont pas tardé à  imaginer que l’homme de bronze de 50 mètres de haut portant un enfant sur son biceps et tirant par la taille une femme vers un avenir radieux figurait leur président, son épouse et leur fils Karim, qui rêve de succéder à  son père. Officiellement, le trio est porteur d’un tout autre message : « L’Afrique émerge de l’obscurité et regarde audacieusement vers l’Occident pour initier un nouveau dialogue, après des siècles d’esclavage et de colonisation », résume Bemba Ndiaye, porte-parole du président Wade. « Fantasme de mégalomane » Le mastodonte, doté d’un ascenseur intérieur, est destiné à  attirer les touristes. Mais le montage opaque qui a permis de le financer suscite le trouble. Le colosse a été réalisé moyennant la cession par l’Etat à  une société immobilière de vastes terrains dont la valeur réelle est évaluée par l’opposition à  trois fois son prix. La revendication par le président Wade de 35 % des revenus attendus du monument, au titre de la propriété intellectuelle de la statue, qu’il dit avoir conçue, a alimenté les accusations. Fantasme de mégalomane « O๠a-t-on vu un président en affaires avec son propre pays ? », raille Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti socialiste, un des principaux opposants, qui considère le monument comme « un fantasme de mégalomane financé par la dilapidation du patrimoine national », et appelait, samedi, à  une manifestation. Même si le pagne de la femme géante a été allongé par rapport au projet, des imams ont estimé que pareille représentation heurtait l’islam. « Un monument de mécréant, un tapage contre la religion musulmane », tonne l’un d’eux dans le quotidien L’Observateur. Censée symboliser l’unité africaine, la statue divise la société sénégalaise. Wade se défend Répondant à  ses détracteurs, M. Wade a mis le feu aux poudres en leur demandant, en décembre 2009, pourquoi ils ne s’offusquaient pas des statues du Christ présentes dans les églises. « Des gens adorent le Christ qui n’est pas Dieu », a-t-il dit avant de s’excuser. Au pied de la statue, dans ce quartier presque campagnard de Dakar o๠est née Ségolène Royal, l’indifférence et la raillerie le disputent à  la satisfaction. « C’est une bénédiction », tranche Youssou Ndoye, chef coutumier, évoquant les emplois générés par le monument. « A l’époque o๠on construisait la tour Eiffel, beaucoup de Français n’avaient pas à  manger », assure-t-il. Pour l’heure, le chef est préoccupé par les accidents de la route qui se multiplient à  Ouakam depuis la construction de la statue, témoignant, selon lui, du réveil de Leuk Daour, le génie de Dakar. Pour l’apaiser, un boeuf noir a été sacrifié jeudi.

L’INPS se dote d’un complexe immobilier à Bamako

La cérémonie, grandiose, animée par l’ensemble instrumental du Mali, a réuni les membres du gouvernement, le corps diplomatique et les responsables de plusieurs Institutions de la République ainsi que de nombreux agents et responsables de l’Institut. Le Complexe à  usage commercial dont la 1ère pierre a été posée par le chef de l’Etat est un immeuble à  5 niveaux (R+5). Il sera bâti sur une superficie de 1.810 m2. Il comprend des parkings au sous sol, des boutiques, des magasins et des bureaux et plusieurs autres activités de service. Le coût prévisionnel du projet est de trois milliards six cent vingt deux millions sept cent trente sept mille francs Cfa, entièrement financé par l’INPS. Il allie, selon le Ministre du développement Social, de la Solidarité et des personnes Agées, Sékou Diakité, les éléments d’une architecture moderne avec ceux d’un espace confortable de travail. l’INPS est sur une très bonne pente. Sa situation financière s’améliore exercice après exercice. Ainsi les recettes cumulées des six (6) derniers mois de l’année 2009 s’élèvent à  plus de 36 Milliards de francs CFA contre 28 Milliards de francs CFA à  la même période en 2008, soit un accroissement de 27 %. Une raison suffisante pour l’équipe dirigeante de l’Institut d’ériger un tel centre commercial afin d’engranger d’autres ressources supplémentaires.

Lutte contre la drépanocytose  au Mali : Un nouveau centre inauguré

100 millions de drépanocytaires dans le monde La drépanocytose est une maladie, qui touche 100 millions de personnes dans le monde. l’Afrique constitue un foyer originel, et paie un lourd tribut à  cette maladie. Au Mali, l’ampleur de la drépanocytose, se traduit par un taux de prévalence d’environ 12% de la population totale. Aussi, le risque pour un couple porteur de drépanocytose de donner naissance à  un enfant malade, est de 25 % à  chaque grossesse. La mortalité due à  cette maladie est de 50% avant l’âge de 5 ans, en l’absence de recours à  des soins appropriés. Parmi les enfants drépanocytaires reconnus, 52% ont un retard scolaire. La drépanocytose est ainsi vécue comme une maladie de la souffrance socio-psychologique, car les malades drépanocytaires, se considèrent comme des fardeaux pour leurs familles. Surtout que les crises douloureuses, surviennent de manière souvent imprévisible. Peu connue du grand public, la drépanocytose est un véritable problème de santé publique à  dimension médicale, humaine et sociale. A ce titre, elle nécessite la mise en œuvre de stratégies de prévention et de prise en charge spécifiques et durables. Un centre de pole d’excellence de la sous-région ouest Africaine au Mali Pour donner une réponse appropriée à  ce problème sanitaire, un centre d’excellence de la sous région dénommée le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose inauguré le jeudi 21 janvier 2010 au point G par Amadou Toumani Touré, Président de la République du Mali. Ce Centre a pour mission de promouvoir la recherche sur la drépanocytose, la formation des professionnels de la santé au niveau national et international, l’information des malades et des familles, le dépistage, le conseil génétique, les soins et le suivi médical des drépanocytaires. A terme, il sera un pôle d’excellence de la sous région ouest africaine, quant à  la prise en charge globale de la drépanocytose, a confié Oumar Ibrahima Touré. Poursuivant son intervention le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré dira : «Â l’érection du Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose au Mali comme Etablissement public à  caractère scientifique et technologique constitue une réponse appropriée à  ce problème prioritaire de santé. Première du genre en Afrique, la création du Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose s’inscrit en droite ligne des recommandations de la 59ème Assemblée mondiale de l’Organisation Mondiale de la Santé tenue en 2006. Elle s’inscrit également en droite ligne de la politique de lutte contre la pauvreté du Gouvernement de la République du Mali, à  travers notamment le Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social. » D’une valeur de 700 millions de FCFA Rappelons que le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose, est le résultat de l’engagement de l’Etat Malien et de la mairie du District de Bamako, mais aussi de l’appui d’un consortium de partenaires techniques et financiers. Il a coûté plus de 700 millions de francs CFA, en termes de construction et d’équipements. A signaler que la cérémonie d’inauguration a enregistré la présence du Premier Ministre Chef du Gouvernement, de la Première Dame Marraine de l’Association Malienne de Lutte contre la Drépanocytose, du Ministre de la santé, de membres du Gouvernement, de députés, des Ambassadeurs et Représentants des missions diplomatiques et consulaires au Mali, de Partenaires techniques et financiers, du Directeur général de la Fondation Fabre, du Gouverneur du district de Bamako, du Maire du District, et de nombreuses autres personnalités. Notons que les hommes, femmes et enfants du village de Point G ainsi que les parents des drépanocytaires, étaient sortis massivement, pour apporter un charme particulier à  la cérémonie.

Logements : 20 familles dotées d’un toit à Bla

20 familles de la localité de Bla, dans la région de Sikasso ont bénéficié ce mardi de logements sociaux. C’’était en présence du gouverneur de Ségou, du sous-préfet et du Maire de Bla, du coordonnateur de l’Onu-Sida et des ministres de la promotion de la famille, de l’enfant et de l’éducation Une famille, un toit Il s’agit d’étendre le programme de construction des logements sociaux à  des villes secondaires dont Bla pour les autorités du Pays. 20 heureux bénéficiaires de ces logements sociaux viennent de recevoir leurs clés de mains des ministres en solidarité gouvernementale. Soungalo Mallé, le maire visiblement enthousiaste dans son mot de bienvenue a remercié le président de la république à  travers le ministre du logement et de la promotion de la famille et de l’enfant pour avoir réalisé ses logements sociaux ainsi que le centre d’autopromotion des femmes à  Bla, assurant aux ministres qu’il veillera aux bon usage de ces infrastructures à  Bla. Mme Gakou Salamata Fofana a transmi le message de félicitation et d’amitié du président de la république : «Â Ce n’est certes que partie remise car vous savez tout l’intérêt que le chef de l’Etat attache à  l’inauguration et la remise des clés aux heureux récipiendaires. C’’est une raison qui justifie la présence d’une forte délégation du gouvernement » explique t-elle. Pour la première fois, le cercle de Bla enregistre ses premiers logements sociaux. Ce qui fait dire Mme Gakou Salamata Fofana que les populations du cercle de Bla et les heureux bénéficiaires vont inscrire désormais la date du 24 octobre en lettres d’or dans l’histoire du développement urbain de la ville de Bla. «Â Ces logements sont le témoignage de l’engagement et de la détermination du Président ATT à  accorder la même chance à  toutes les maliens d’acquérir un logement personnel décent et à  moindre coût ». Logements de types F3 Ces logements sont bâtis sur une surface de 1 hectare pour un montant global de 383 426 719 Fcfa. Ils sont de type F3B d’une superficie de 62 m2 comprenant un bâtiment principal, des toilettes modernes et une cour de 300 m2. Le bâtiment principal est composé d’un salon, de deux chambres, d’un magasin et d’une terrasse. Les travaux de constructions et viabilisations ont été réalisés par cinq entreprises nationales supervisées par les services techniques de l’urbanisme et l’habitat Ségou. Pour l’attribution de ce logement, la commission a reçu 21 dossiers dont 11 femmes et 10 hommes répartis en 15 salariés. Issouf Dramane Daou, le président de la commission d’attribution a dit que pendant trois mois, ils ont œuvré sans relâche, à  examiner tous les dossiers mis à  leur disposition. Remerciant, cette initiative salutaire les heureux bénéficiaires, ont pris l’engagement de remplir leur part de contrat en s’acquittant régulièrement de leurs mensualités.

Agro-industrie : le Moulin moderne de Ségou est né

C’’est sous un soleil de plomb que la population ségovienne, notamment celle de la Commune rurale de Sébougou, était sortie vendredi dernier, aux environs de 16 h, pour accueillir leur nouveau né, à  savoir le Moulin Moderne. Dotée d’installations énergétiques de dernière génération, la gigantesque infrastructure est le fruit du partenariat technique entre le Groupe Modibo Keita et les pays comme la Turquie, la France, la Cote d’Ivoire, le Sénégal et le Cameroun. La cérémonie d’ouverture qui fut présidée par le Président de la République ATT a été riche en couleur. La joie était palpable à  Ségou. Cela se justifie pour qui connaà®t le besoin de consommation accru en farine de blé au Mali. Les pays dotés d’unités agro-industrielles connaissent une croissance économique plus grande, créent des emplois et réduisent considérablement l’incidence de la pauvreté.C’’est pourquoi, le fer de lance des pouvoirs publics pour l’atteinte des objectifs du développement est d’encourager l’investissement privé. Aussi le Moulin moderne de Ségou s’inscrit en droite ligne de cette dynamique enclenchée par le Gouvernement et contribue du coup à  rehausser l’éclat de l’agro-industrie malienne. Une capacité annuelle de 60 000 tonnes de farine de blé Avec une capacité de production annuelle de 60 000 tonnes de farine de blé, la majestueuse infrastructure a coûté la bagatelle de 3,6 milliards de F CFA, dont plus de 2 milliards proviennent d’un prêt accordé par la Banque nationale de développement agricole (BNDA). Selon le ministre de l’Industrie, M. Ahmadou Abdoulaye Diallo, l’usine répond nettement aux aspirations du PDES, car non seulement elle vient combler un déficit alimentaire, mais aussi et surtout elle créera par la suite 150 emplois permanents et temporaires. Dans ses propos, le ministre Diallo s’est félicité du génie créateur des entrepreneurs du secteur industriel malien qui, dit-il, contribuent à  la création de la richesse « bien qu’évoluant dans un contexte souvent difficile ». Pour sa part le Président de la République ATT, a salué cette belle initiative de délocalisation d’entreprises par le Groupe Modibo Keita, avant de solliciter tous les investisseurs à  en faire autant. Notons que ce moulin produit également des pâtes alimentaires et bientôt des aliments pour bétail.

Le président de la République inaugure la grande mosquée de Ségou

C’’est ce vendredi 24 Juillet que la population de Ségou a reçu des mains du président de la République, les clés de la somptueuse mosquée de la cité des Balanzans. Financé à  100% par Mouammar Kaddhafi à  hauteur de 1 milliards 270 millions de francs, cet édifice est composé en dehors des deux principales salles de prière, d’un bloc administratif, d’une villa pour l’Imam, de salles d’apprentissages en couture et en informatique, d’un grand parking pour voiture et engins à  deux roues pour ne citer que ceux là . Il a été construit sur un espace de 2300 m2. l’inauguration de cette mosquée s’est effectuée sous la présidence du chef de l’Etat Amadou Toumani touré, accompagné d’une forte délégation. En l’absence de Kadhafi, Momahed Hamed Cherif, le secrétaire général de l’Appel Mondial Islamique a assuré l’intérim. Selon le représentant de Kadhafi, la construction de cette mosquée n’a été qu’un plaisir pour le guide car il a rendu service à  un peuple frère. Pendant la cérémonie qui s’est déroulée dans la cour de la nouvelle mosquée, plusieurs personnalités se sont succédées au micro pour exprimer leurs joies et remercier ceux qui ont réalisé cet ouvrage. Parmi ceux-ci, ont peut citer le Président du haut conseil Islamique Mahmoud DICKO qui était très ému, Mr Seydou Tall membre du conseil islamique à  Ségou ; le général Kafougouna Koné, Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales ainsi que le maire de la ville de Ségou qui a prononcé un discours de bienvenue. Une mosquée pour rassembler les fidèles à  la prière du vendredi Quand au chef de l’Etat, il a tenu à  faire la genèse de la mosquée. Il a rappelé aux uns et aux autres qu’il avait été alerté par l’imam Seydou Tall sur la nécessité de construire cette nouvelle mosquée qui n’existait dans le temps, que dans leur rêve. Il dira par la suite qu’il avait promis à  ce dernier qu’il verrait comment sortir de la terre une mosquée digne de ce nom. C’’est ainsi que le chef de l’Etat a exposé ce projet au Guide Libyen, qui n’a pas hésité à  s’negager. ATT s’est donc réjouit de la nouvelle icône religieuse de Ségou, la quelle mosquée a du refuser du monde pour ce premier vendredi inaugural. Après les différents discours, le président de la république et le secrétaire général de l’appel Islamique mondial ont procédé à  la coupe symbolique du ruban, avant de franchir la porte de la mosquée pour faire les deux rakats (prière surérogatoire) obligatoires lorsqu’on rentre dans une mosquée. Le sermon de l’imam a été un temps fort de cette cérémonie d’inauguration. Mais l’imam n’a rien dit dans la langue vernaculaire, le bambara. ce qui a rendu la compréhension difficile pour certains. A la sortie de la prière, le président et sa délégation se sont dirigés vers la sortie de la mosquée o๠une foule enthousiaste, l’a remercié ! Qu’adviendrait-il de cette mosquée offerte au Mali dans les années à  venir ?  » la partie libyenne a assuré qu’elle prendrait en charge l’entretien de la mosquée pendant quelques années mais les musulmans de Ségou et les autorités locales seront seuls responsables de cet ouvrage lorsqu’il sera laissé dans les mains au Mali .

Inauguration du GUICHET UNIQUE pour la promotion des Investissements au Mali

L’API Mali est un établissement public à  caractère administratif créé en 2005 et placé sous la tutelle du ministère de l’industrie, des investissements et du commerce. Elle a pour mission d’encourager le développement des investissements directs et de contribuer à  la planification et à  la régulation des zones industrielles. l’API Mali à  travers son guichet unique, offre un point d’entrée unique pour toutes les procédures de création d’entreprises, d’assistance aux investisseurs et de délivrance d’agréments au code des investissements au Mali. Qu’est ce que le guichet unique ? Le guichet unique est un guichet de facilitation qui permettra à  l’investisseur d’accomplir en un seul et même lieu, toutes les formalités liées à  la création de son entreprise. Il a pour mission de faciliter les procédures administratives pour la création d’entreprises. Réduire les coûts et les délais d’obtention des autorisations d’exercice et demandes d’agrément au code des investissements. Faciliter les formalités déclaratives à  travers le ( NINA ) l’obtention du Numéro Unique d’Identification Nationale. l’ouverture du guichet unique s’inscrit dans un vaste programme de réformes du climat des affaires au Mali initié par le gouvernement à  travers l’API Mali et son ministère de tutelle. Ce programme vise des investissements étrangers et nationaux. En collaboration avec les départements ministériels concernés, l’opérationnalisation du guichet unique sera suivie de réformes telles que la suppression de la procédure d’enregistrement des statuts , la relecture du code des investissements et l’élimination de l’obligation de notification systématique à  la Direction Nationale de l’Assainissement ET du contrôle de la pollution et des nuisances(DNACPN) faite aux entreprises en création. Monsieur Amadou Abdoulaye Diallo, Ministre de l’industrie, des Investissements et du commerce explique : ‘Le guichet unique est une réponse aux préoccupations constantes du gouvernement puisqu’il est d’abord et avant tout, un instrument au service du secteur privé, considéré comme le vecteur de la croissance économique au Mali, le développement rural étant son moteur. En effet, en un seul lieu et avec un seul interlocuteur, il est désormais possible de créer une entreprise en 72h. Cela permet la transparence dans les procédures administratives et les coûts liés à  la création d’entreprise et la possibilité pour les investisseurs de s’immatriculer au registre de commerce du crédit mobilier(RCCM) sur la base d’une déclaration sur l’honneur et sous réserve de la présentation du casier judiciaire dans un délai de 2 mois. » Le directeur général de l’API-Mali, monsieur Mansour Haidara précise : ‘l’objectif recherché est rendre la vie plus simple au secteur privé. Très bientôt il y aura des réformes visant à  l’amélioration et l’obtention du permis de construire, à  la facilitation des impôts, aux transferts de propriétés… On a décidé de commencer avec le guichet unique parce qu’on suppose que C’’est la première étape dans le parcours d’un investisseur. »Il explique que l’API réduit le temps sans affecter les moyens financiers avec l’aide des notaires qui ont bien évidemment accepté de jouer le jeu avec tous départements techniques. ‘Sans les impôts et le ministère des finances, on n’aurait pas pu faire cela. Sans le Ministère de la justice, on n’aurait pas pu avoir un représentant du registre du commerce. C’’est donc un travail o๠tout le monde a participé pour la réussite de l’agence. » Le premier ministre Modibo Sidibé, président de cérémonie à  procédé à  la coupure du ruban. Il déclare : ‘ Créer des entreprises dans un délai aussi court et dans le même lieu, dans le même espace, je crois que C’’est un enjeu qu’il fallait remporter, ce qui est fait. Je tient donc à  féliciter tous ceux qui de près ou de loin, on contribuer à  la réalisation de ce projet. Nous allons continuer donc à  faire la promotion du Mali en temps que destination des investissements. »