Vortex : Avec Xiaomi à la conquête de l’Afrique

Spécialisée dans le matériel informatique, Vortex est rapidement devenu le distributeur exclusif de la marque MI du constructeur chinois de téléphonie mobile Xiaomi. Un choix stratégique pour des produits au bon rapport qualité/ prix.

C’est sur les bancs de l’école qu’Abdoul Aziz Bocoum a appris à devenir entrepreneur. Parallèlement à sa scolarité, il consacrait ses heures creuses à travailler pour d’autres entrepreneurs. C’est donc sans perdre de temps qu’il se lance dans les affaires.

En 2007, au tout début de ses études supérieures, il ouvre un cybercafé, qu’il gèrera jusqu’en 2008-2009. En 2011, il crée sa première entreprise de matériel informatique, avant de travailler pour une société pétrolière pendant quelques années. Une parenthèse après laquelle il retourne à l’entreprenariat et fonde en 2015 Vortex spécialisée dans l’importation de matériel informatique. Au bout d’un an d’activité, Vortex se lance dans un partenariat porteur avec l’entreprise chinoise Xiaomi, premier fabricant de téléphones mobiles sur le marché chinois et 5ème sur le marché mondial, qui lui permet de commercialiser les produits MI (Mobile Internet) de la marque qui vont des téléphones aux ordinateurs portables, en passant par les accessoires, les objets connectés ou encore les télévisions.

Produits concurrentiels « Proposer des appareils deux fois plus performants deux fois moins cher », c’est le défi que veut relever M. Bocoum avec son partenaire. « Généralement, quand on dit aux gens que les produits viennent de Chine, ils sont réticents, parce qu’ils pensent que ce n’est pas de bonne qualité. Nous voulons leur démontrer le contraire, avec un meilleur rapport qualité/ prix », ajoute ce jeune Malien de Gao, qui y a fait ses études primaires et secondaires avant de poursuivre à l’Ecole nationale d’administration de Bamako (ENA), où il obtient sa maîtrise en économie en 2010.

En plus de la direction générale, à Bamako, la jeune entreprise compte déjà quelques succursales où les clients peuvent avoir accès à tous les produits de la société, à Kayes et Gao au Mali, et à Abidjan en Côte d’Ivoire. Une nouvelle est en projet à Dakar. Et Vortex ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’entreprise ambitionne de représenter la marque chinoise dans toute l’Afrique. Pour se rapprocher de ses clients qui n’ont pas encore accès à ses boutiques, l’entreprise livre les commandes et communique largement via sa page Facebook, qui compte, selon son promoteur, 45 000 abonnés.

 

Ismaïla Togola: de Bamako à Washington, parcours d’un jeune prodige

C’’est avec son baccalauréat série Economie en poche qu’Ismaà¯la Togola débarque à  Washington en 2001. Il y a de la famille, C’’est donc naturellement que le choix se porte sur la capitale fédérale américaine. Autre raison de ce choix, l’établissement o๠il doit continuer ses études se trouve dans cette ville. Le jeune Togola a de l’ambition. Il veut devenir Ingénieur en Informatique, mais pas n’importe lequel, dans le domaine plutôt fermé de la sécurité informatique. « Je travaille dans une société qui collabore avec le secteur privé et le gouvernement fédéral. Je suis en charge de l’infrastructure informatique des entreprises clientes, tout ce qui est application, logiciel et réseau mobile » nous raconte celui qui détient un Bachelor en Génie Informatique avec Option sécurité informatique et un master en Management /Gestion d’infrastructures informatiques d’entreprise. Vivre aux à‰tats-Unis, C’’est s’adapter à  un « autre système » s’adapter à  la vie « américaine », cela n’a pas été facile. Le soutien de parents vivants déjà  dans le pays a été très utile mais il a fallu s’intégrer dans le « fonctionnement d’ici » se souvient Ismaà¯la Togola. Le plus dur aura peut-être été l’apprentissage de la langue et de la culture. « C’’est une autre façon de penser, de travailler et s’adapter à  cela m’a pris un peu de temps. C’’était un challenge qui a été relevé au fil des années » raconte-t-il. Aussi surprenant que cela puisse paraà®tre, C’’est avec les études qu’Ismaà¯la a été le plus à  l’aise. Une fois la barrière de la langue franchie, C’’est avec passion qu’il s’est jeté sur ses cours. Amoureux de tout ce qui est ordinateur depuis l’âge de 6 ans (avec une maman prof d’informatique, ce n’est pas étonnant !), il a initié dès l’école primaire, plusieurs Club pour partager sa passion. Adolescent, il savait déjà  démonter, réparer des ordinateurs, faire de la programmation de sites internet, etC’… Pour les études, tout ce background a été très utile pour « vite comprendre et entrer dans le moule ». Aujourd’hui, en plus de ses activités professionnelles, Ismaà¯la Togola investit d’autres champs. Il est initiateur d’un site internet d’informations sur le Mali et milite également dans l’associatif. Il est depuis deux ans le président de l’Association des Maliens de Washington, l’AMAW. Avec une équipe dynamique et engagée, il a entamé et réussi de nombreux projets comme l’installation d’un siège pour l’organisation et évidemment la création d’un site internet www.amaw.us . Avec la communauté malienne et ses partenaires, il a initié une collecte de fonds pour venir en aide aux populations meurtrie par la crise au Nord, une situation qui le touche particulièrement. « Chacun d’entre nous doit avoir à  l’esprit le bien de tous. Il faut que nous acceptions de faire quelques sacrifices pour que notre pays se relève ». Et de citer l’exemple des Etats Unis dont les pères fondateurs puis des générations de citoyens ont accepté de sacrifier parfois jusqu’à  leur vie pour que leur pays soit ce qu’il est aujourd’hui. « La jeunesse malienne doit comprendre qu’elle a son rôle à  jouer » lance ce jeune papa qui entend faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à  la résolution de la crise. Ainsi, avec ses amis de l’AMAW, il est signataire d’une lettre à  l’Union Africaine et au Président des Etats Unis pour leur demander de s’impliquer activement dans la quête d’une solution pour le Mali.

Cerco Mali : Le développement par l’outil informatique

Avec comme principal créneau le développement la formation dans les nouvelles technologies de l’information et la communication, l’Institut Cerco a ouvert ses portes en novembre 2006. Selon le directeur général de l’établissement, Seydou Sy, l’explosion des technologies de l’information et de la communication (TIC) fait de l’ordinateur un outil désormais indispensable dans le milieu professionnel. C’’est fort de cela, dit-il, que son établissement a intégré les TIC à  tous les niveaux de la formation. Outre ses deux salles informatiques, Cerco Mali dispose d’un laboratoire de télécommunication, des poteaux téléphonique, d’un laboratoire d’électronique… Dans le souci d’accompagner ses apprenants o๠qu’ils se trouvent, Cerco Mali a mis en place une plateforme numérique (e-campus) sur laquelle, les étudiants peuvent télécharger des cours, effectuer des exercices, et discuter en ligne avec leurs professeurs. Elle est pratiquement le seul établissement à  mettre à  la disposition de ses apprenants, une bibliothèque numérique, contenant plus de 850 ouvrages et accessible de partout à  travers le monde. Les cours par vidéoconférence sont filmés, numérisés et stockés, afin de donner aux étudiants, la possibilité de retrouver l’intégralité de leurs cours. l’établissement a été classé depuis janvier dernier, « centre accrédité ICDL ». Cette distinction est un certificat international qui atteste des connaissances et des compétences d’une personne à  utiliser l’outil bureautique selon des standards internationaux. Une certification internationale Cerco Mali est le tout premier établissement à  bénéficier la distinction ICDL. Cette distinction qui est une certification reconnue à  l’échelle internationale, contribue à  l’amélioration de productivité de l’entreprise et de l’individu. Par ailleurs, ICDL contribue à  la réduction des couts liés à  la maintenance du parc informatique et l’accroissement des compétences informatiques essentielles. En effet, l’ICDL est leader mondial de la Certification Information ». Disponible dans 150 pays à  travers le monde, 9 millions de Centres de formation y sont candidats. Il faut dire que Cerco Mali a permis aux jeunes bacheliers maliens et autres étudiants professionnels, à  se prévaloir d’outils efficaces pour être les plus opérationnels possibles sur le marché de l’emploi.

Vol informatique au CSA :  » les masques vont tomber ! « 

l’affaire du matériel informatique volé au niveau du commissariat à  la sécurité alimentaire (CSA) n’a toujours pas connu son épilogue. Depuis la saisine, le 17 juillet dernier, la section Police Judiciaire du 14ème arrondissement travaille d’arrache-pied pour faire la lumière sur cette affaire. Rappel des faits Dans le cadre de la bonne conduite de son programme, le Commissariat à  la sécurité alimentaire (CSA) avait émis des besoins en matériel informatique. Et C’’est sur la base clairement identifiée que la Direction de l’ USAID a répondu favorablement à  cette demande. Ainsi, l’appui technique mis à  disposition par l’Université de Michigan par le biais de l’USAID, était destiné à  améliorer les capacités techniques du CSA. Disparition mystérieuse de matériel au CSA Remis officiellement le 18 juin dernier au CSA par la représentante du Directeur général de l’USAID au Mali, Mme Jean Herman, le matériel était essentiellement composé de 22 ordinateurs de bureau, 37 ordinateurs portables, 5 imprimantes (couleur), 5 ordinateurs multiple fonctions etc… Mais 22 jours après la réception du matériel, 18 ordinateurs portables et une imprimante multiples fonctions ont disparu. Le triste constat du vol a ensuite été établi. Immédiatement, le chef du service, Mme Lansry Nana Haidara, a formulé une plainte au niveau du 14ème arrondissement pour démasquer le voleur. Ainsi, elle n’avait levé aucun doute sur certains de ses collaborateurs après les avoir convié pour audition. La société de gardiennage SOGESBA (qui est civilement responsable des actions du gardien de jour du CSA) a également été interpellée à  travers une lettre du CSA, en vue de la réparation du dommage causé. Un suspect en interne ? En tout cas la logique dans cette affaire est que le voleur ne saurait venir de l’extérieur. Car, Curieusement, le vol s’est produit sans que la porte de la salle qui contenait le matériel, ne soit défoncée. Ce qui a fait peser de lourds soupçons sur tout le personnel de la structure. Dans ses propos, le chef du bureau Approvisionnement du CSA a reconnu sa responsabilité vis-à -vis du matériel. Mais il a affirmé que la salle qui logeait le précieux matériel relevait du service communication. « C’’est ce service qui détenait la clé de la salle » a-t-il rouspété. A en croire, le chef du bureau Approvisionnement, depuis le jour ou le matériel a été hébergé dans la salle de documentation, il n’a accédé à  la salle qu’une seule fois. L’affaire entre les mains du commissaire Djiré Interrogé par Journal du Mali, le commissaire Abdoulaye Djiré, a confié que l’enquête suit son cour et que le voleur passera très bientôt devant le juge. Tout en taisant sa stratégie policière, il n’a pas dévoilé les potentiels suspects dans cette affaire. Car, dit-il, lorsque la culpabilité de quelqu’un n’est pas établie, la personne jouit d’une présomption d’innocence. Le personnel du CSA a été en parti entendu. De même, des perquisitions ont été opérées au domicile de certains hauts responsables du service et du gardien de la SOGESBA. Force est de reconnaà®tre que dans cette structure, il y’a eu de la légèreté et de la négligence dans la garde du précieux matériel. Il est grave qu’un tel vol ait pu avoir lieu dans une structure aussi spécifique que le CSA. Affaire à  suivre donc !