Ingrid Alice Ngounou présente « Internet et la presse en ligne au Cameroun »

l’œuvre présentée au grand public Vendredi 25 juin dernier l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) a servi de cadre à  la cérémonie de dédicace du livre Internet et la presse en ligne au Cameroun: Naissance, évolution et usages. l’ouvrage peut être considéré comme un achèvement, mais de part sa nature scientifique il ne sera certainement qu’un début. Ingrid Alice Ngounou, l’auteure, n’en est pas à  son premier essai dans le domaine. Avant celui-ci et dans un contexte plus académique, elle a abordé des problématiques en rapport avec la gestion de l’information à  travers les nouvelles technologies de la communication. Tout d’abord, il y a eu une analyse de la presse écrite camerounaise à  l’épreuve de la convergence numérique. Puis à  un niveau supérieur, une réflexion sur l’influence de la presse en ligne dans la démarche d’information des étudiants immigrés camerounais de France. Vu sous le prisme de ces deux premières thématiques, on comprend que son tout premier ouvrage édité aux éditions l’Harmattan participe d’une production murie par une longue période d’études et d’analyse des questions relatives à  la gestion de l’information par le moyen du réseau des réseau. Une réflexion profonde sur les métiers de la cyber-information l’ouvrage s’étend sur cinq chapitres qui pourraient constituer des conclusions des états généraux de la presse en ligne au Cameroun. On apprend qu’à  ses débuts, la presse électronique au Cameroun a suivi le pas engagé aux Etats–Unis. De nombreux journaux camerounais ont pris conscience des avantages du support et se sont mis à  la création de leurs sites Internet. Avec plus ou moins de difficultés, notamment en ce qui concerne la production des contenus. Le livre pose aussi le problème du contexte d’émergence de la presse en ligne au Cameroun. Un contexte marqué par la suspicion et la méfiance, notamment des autorités qui ont moins de possibilités d’y appliquer la question fortement subjective d’ordre publique. Pourtant le document montre que le cyberjournalisme est une profession qui, à  plusieurs égards, constitue « l’avenir » du journalisme. Dans la mesure o๠il ouvre un monde des possibles et décante de ce fait un environnement professionnel saturé: C’est une nouvelle profession qui nécessite des connaissances et compétences spécifiques en terme de technique, de déontologie et de maà®trise du public. Une recommandation qui est valable tant pour les autorités que pour les producteurs de contenus. Cela passe par l’exigence d’une formation. l’auteure pose par ailleurs les problèmes de la presse en ligne au Cameroun: Accès limité aux réseaux, faiblesse des connexions, ordinateurs à  puissance faible… Toutes choses qui ne favorisent pas l’évolution rapide d’une presse en ligne camerounaise qui pourtant ne demande qu’à  s’exprimer. Un mot sur l’auteure l’ouvrage produit par Ingrid Alice Ngounou est renforcé par une expérience dans la production des contenus web. Pas encore trentenaire, elle est à  la tête d’un des sites émergents du Cameroun. Pourtant rien ne la prédestinait à  cette spécialisation. Ingrid Alice Ngounou rentre à  l’ESSTIC pour devenir journaliste, un métier qu’elle aime à  cause de son coté relations humaines. La jeune camerounaise est de celles qui s’épanouissent dans un environnement d’échanges d’idées et de points de vue. Diplômée et major de la 32ème promotion de l’école de journalisme de Yaoundé au Cameroun, Ingrid Alice Ngounou poursuit des études à  l’Institut français de presse de l’université Panthéon Assas à  Paris. Elle en sort nantie d’un Master en sciences politiques et sociales option médias et multimédias. Lorsque commence son aventure avec les médias de la place parisienne, elle est déjà  administratrice du site noiraufeminin.com, un site dévolu aux femmes de couleurs. Elle n’a de cesse de parfaire ses connaissances dans ce domaine en constante évolution. Et C’’est tout naturellement que dans son cheminement, l’ambition de l’auteur est de parvenir à  la reconnaissance du cyberjournalisme comme un métier à  part, dans l’univers de la gestion de l’information au Cameroun. Réputée très exigeante, elle n’a de cesse de rappeler que c’est la condition si ne qua non pour réussir.