Système d’information sanitaire, un pari pour l’Afrique

C’’est en 1987, que les chefs d’Etats et de gouvernement des 15 pays de la communauté économique des Etat de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), conscients du fardeau des maladies transmissibles et particulièrement des épidémies, se sont regroupés pour créer l’OOAS . Mamadou Namory Traoré, le point focal de l’OOAS au Mali dans sa présentation de l’organisation, dira que l’OOAS s’est fixée dès le départ comme objectif, d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestations de santé aux populations de la sous-région ouest africaine. Evolution du système Depuis 1998, le système d’information a beaucoup évolué dans les Etats africains. l’OOAS dispose actuellement d’une certaine expérience dans la mise en place du système d’information sanitaire, son organisation et sa gestion. Cependant, le défi auquel est confronté ce système, est celui de son utilisation et de la reconnaissance de son utilité par tous les acteurs. Si les progrès réalisés dans l’organisation de l’information ont été souvent spectaculaires, l’utilisation des données récoltés reste encore en deçà  des attentes. Selon le secrétaire général du ministère de la santé Mamadou Sougalo Traoré, l’information est souvent transmise de façon incomplète, en retard et sans analyse suffisante aux niveaux hiérarchiques supérieurs de la pyramide sanitaire et ne donne finalement lieu qu’à  des résultats peu utilisables pour la prise de décisions. Cette approche doit être améliorée d’autant plus qu’une attention croissante est donnée à  la performance des programmes sanitaires et sociaux dans le cadre de la stratégie de réduction de la pauvreté. C’’est ainsi que le département de la santé a élaboré des listes sélectives d’indicateurs à  l’échelle nationale. Ces indicateurs ne pourront être obtenus que si le système d’information sanitaire fonctionne correctement à  tous les niveaux.