L’Institut français du Mali : Une fin d’année riche en activités!

Les corps qui bougent, les mots qui dansent, la photo qui fait son retour, le numérique qui innove. Voilà ce que réserve l’Institut Français du Mali en cette  fin d’année 2019. Quatre piliers soutiennent cette programmation culturelle : “Novembre numérique”, la biennale africaine de la photographie, le festival «  Les Praticables » et le spectacle « Dense Bamako dance ».

Le train international du numérique avance à une vitesse vertigineuse et le Mali ne veut pas être en marge de cela. C’est dans cet élan que l’Institut français du Mali a initié un mois  de rencontres autour des nouveaux usages qu’offre le numérique au Mali dans la vie quotidienne et le partage des cultures intitulé « Novembre numérique ». Ce mois des cultures numériques commence par « Mist of Soundjata », un jeu de stratégie inspiré  de l’histoire du règne de Soundjata Kéïta dans lequel le joueur est invité à bâtir son propre empire. Le tournoi en cours à l’Institut français du Mali va permettres aux trois lauréats de cette édition de remporter un an d’abonnement à la médiathèque de l’Institut français.

« Novembre numérique »  réserve aussi des journées de présentation d’outils pour partager des œuvres culturelles telles que « Bibook », une maison d’édition numérique. Cette application permet non seulement aux auteurs de présenter en ligne leurs œuvres, mais elle donne aussi un accès gratuit aux lecteurs  moyennant une somme forfaitaire de 2000 FCFA payable en ligne à travers le mobile banking ou par carte bancaire. 

« Novembre numérique », c’est aussi l’atelier de découverte culturethèque, qui se propose de mettre à la disposition du public un accès facile et gratuit au patrimoine culturel malien grâce à la création du premier fonds de ressources documentaires maliens comprenant les archives, les livres numérisés, etc.

L’image, le son et le rythme donnent la couleur du mois de décembre. Et pour cause la célébration du  25ème anniversaire de la biennale africaine de la photographie qui se tiendra du 30 novembre 2019 au 31 janvier 2020. Cette  12ème édition verra des expositions sur 25 sites et la venue de 85 artistes de 35 pays africains.

 A la veille de l’ouverture de la biennale de la photographie, la restitution des ateliers de formation de jeunes en chorégraphie et en danse contemporaine de la biennale de spectacle de danse  dénommée « Dense Bamako danse » est prévue le deux décembre à 20H à l’Institut français. 

Le festival « Les Praticables », est l’aboutissement des ateliers de formations de jeunes auteurs en spectacle vivant et en art visuel. Le 19 décembre, les festivités sonneront la mise scène d’un texte restitué par les participants à partir de 20H à l’Institut français. 

Cette programmation culturelle voit également la succession de plusieurs concerts dont les plus notoires sont ceux de Djénéba Seck le 22 novembre et d’Amadou et Mariam le 13 décembre 2019.

 

Boubacar Diallo (Stagiaire)

 

Joss Stone, la parenthèse enchantée…

Il y a de ces moments de grâce qui marquent l’esprit d’un mélomane. Ceux qui ont fait le déplacement de l’Institut français de Bamako pour le concert de l’artiste britannique ne risquent pas de l’oublier de sitôt.

Une voix et une guitare.

C’est en tout en pour tout l’armada déployée par la chanteuse. Une voix chaude et pleine, une guitare acoustique grattée avec complicité par un instrumentiste partie prenante du show. Car, malgré la frugalité du dispositif, c’est à un véritable spectacle qu’ont eu droit les quelques 300 spectateurs qui ont partagé « ce moment hors du temps ». « C’est incroyable, une voix pareille! » s’enthousiaste l’un  d’entre eux qui tient à peine assis. Joss Stone, c’est 10 ans de carrière, 7 albums et 14 millions d’albums vendus. Considérée comme l’une des artistes britanniques les plus prolifiques de sa génération, elle a partagé la scène avec les plus grands et court les plus scènes prestigieuses.

C’est une ambiance intimiste que recrée à chaque spectacle la chanteuse qui s’est lancée depuis 2013 dans un tour du monde. Son « Total World Tour » lui permet ainsi depuis quatre ans de se produire dans tous les pays de la liste des Nations Unies. Elle en a déjà visité plus de la moitié et y a offert des spectacles pour « montrer aux gens l’immense quantité de bon travail et de créativité qui se passe partout dans le monde et encourage les autres à assumer la responsabilité d’aider à résoudre les nombreux problèmes sociaux et environnementaux ».

Pour le public qui la (re) découvre, c’est un véritable moment de partage et de communion que lui sert celle qui raconte des anecdotes, baragouine quelques mots de français et de bambara et laisse, à la fin de l’heure de concert, une envie d’aller rapidement chercher ces chansons. Avec en tête aussi, le mot qu’elle dit préférer de la langue française: « Génial! ».