FISH 2016: le mondial du slam en mire

La troisième édition du festival international de Slam et humour a été lancée ce lundi 14 mars à  la bibliothèque national. Placée sous le thème « paix et sécurité », l’édition 2016 est parrainée par Habib Dembele dit Guimba National, Tiken Jah, Toumani Diabaté et d’autres artistes de renommée internationale. En effet du 14 au 20 mars plusieurs slameurs venus de différents pays (Burkina Faso, Congo, Algérie, Tchad etc.) accompagneront leur homologues maliens lors du championnat national organisé entre les slameurs du Mali. L’édition 2016 du Fish Mali, la troisième, verra la participation des régions du Mali. Venus nombreux pour soutenir cette initiative qui fait la promotion des lettres et des mots, les représentants des ambassades de la France, Suisse, Canada, Belgique ont tenu à  témoigner leur soutien à  l’institut français du Mali, principal initiateur de l’événement. Une série de Slam a été présentée par des slameurs de l’Algérie et du Mali. Une pièce de marionnette a également été présenté à  l’assistance. Selon le directeur du festival, Aziz Siten’k, le Fish est un espace de promotion de la diversité culturelle. Le département de la culture, de l’artisanat et du tourisme a quant à  lui réitéré son accompagnement à  soutenir de pareille initiative. Il est à  rappeler qu’à  l’issu de cette édition, le meilleur slameur malien représentera les couleurs du Mali lors du mondial de slam qui se tiendra du 24 au 28 mai à  Paris.

Institut Culturel Afro-Arabe dévoile son plan d’action 2015-2018

Crée en 2002 au Mali pour servir de cadre illustrant les liens culturels et historiques entre l’Afrique et le monde arabe afin de contribuer à  l’émergence d’un partenariat diversifié et multidimensionnel basé sur les échanges et le dialogue entre deux régions condamnées par l’histoire et la géographie à  vivre ensemble et œuvrer à  l’exploration des perspectives prometteuses de leur avenir commun, l’Institut Culturel Afro-Arabe a présenté hier lors d’une conférence de presse, à  son siège au quartier du Niger son plan d’action 2015-2018. l’objectif fixé est de réhabiliter et redynamiser l’Institut Culturel Afro-Arabe pour le rendre plus à  même de remplir la mission qui a présidé à  sa création en tant qu’outil pour la science et le savoir au service de la coopération arabo-africaine. « Cet institut n’a rien avoir la religion, nous travaillons juste pour favoriser le rapprochement des cultures arabes et africaine. Nous sommes une institution scientifique qui œuvre pour l’épanouissement de la population et non une institution religieuse, encore une fois » a indiqué Dr Mohamed Salem Soufi, Directeur Général de l’institut. Pour ce cadre mauritanien, la communication est ce qui a manqué à  l’Institut Culturel Afro-Arabe. Une difficulté qu’il compte corriger à  travers la première grande rencontre avec la presse nationale. Le financement requis pour l’exécution de la majeure partie des composantes de son plan d’action provient des ressources que l’institut compte mobiliser dans le cadre de son budget annuel pris généralement en charge à  parts égales par la Ligue des Etats Arabes et l’Union Africaine. Une revue dénommée « Joussour » ou « passerelles » a été éditée par l’institut pour servir de support à  l’ancrage de cette tolérance à  travers lequel ont mis en exergue les facteurs de complémentarité et de solidarité arabo-africaine.

L’Institut Choiseul dévoile les 100 leaders économiques de 2015

l’Institut Choiseul est un centre de recherche indépendant dédié à  l’analyse des grandes questions économiques, politiques et stratégiques internationales. Il publie régulièrement des Notes Stratégiques destinées à  éclairer les pouvoirs publics sur des sujets d’intérêt majeur, ainsi que Géo économie, revue de référence consacrée aux enjeux liés à  la gouvernance mondiale. Le Choiseul 100 est la rubrique qui effectue le classement annuel des 100 leaders économiques de demain. En clair, Le Choiseul 100 recense les entrepreneurs, dirigeants ou cadres de 40 ans et moins qui feront la France de demain. Cent autres profils à  haut potentiel ont été intégrés à  l’étude dans le Choiseul 200. Réalisée en toute indépendance pour la troisième année consécutive par l’institut Choiseul cette étude ambitionne de faciliter la reconnaissance des nouveaux talents français et promouvoir l’excellence de jeunes à  fort potentiel. Un classement qui reflète l’audace et la diversité des jeunes talents français Selon Pascal Lorot, président de l’Institut Choiseul, « Au fil du temps, l’Institut Choiseul est devenu de fait un détecteur de talents». En 2015, ils sont 35 entrepreneurs présents dans le classement, 39 lauréats proviennent du secteur de l’Industrie, 25 lauréats sont en poste dans les NTIC. Les femmes également émergent à  des postes influents avec 72 femmes dans l’édition 2015 notamment Angélique Gérard première du classement. Cette étude est le fruit de parcours académiques diversifiés : 22,5 % des lauréats ont étudié à  l’étranger, 40,5 % sont passés par une école d’ingénieur, 35 % sont passés par une école de commerce, 35 % ont étudié les sciences politiques, 20,5 % sont issus de formation universitaire et 2,5 % sont autodidactes. Comme quoi la diversité ne peut qu’être bénéfique pour un pays comme la France.

L’Enseignement supérieur veut « renouer avec la normalité »

La rentrée solennelle des institutions du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique 2014-2015 a été présidée par le président de la République, ce mardi 04 novembre 2014. La cérémonie s’est déroulée au palais des sports sis à  Hamdallaye ACI 2000 en présence des membres du gouvernement, des personnalités du monde de l’enseignement supérieur et des étudiants. « Quel enseignement supérieur pour le Mali ? », tel est le thème de la leçon inaugurale du Professeur Doulaye Konaté lu par son collègue Samba Diallo. Le Pr Samba Diallo a fait l’état des lieux de l’enseignement supérieur, évoqué les réformes en cours et les atouts. Pour M. Diallo, l’avenir d’une société se joue au niveau de son système éducatif. Aujourd’hui, on dénombre plus de 100.000 étudiants maliens pour 1300 personnels enseignants. D’après les prévisions, environ 400 enseignants seront admis à  la retraite d’ici 5 ans. Le déséquilibre entre filière littéraire et scientifique, la pertinence du choix des filières au regard du marché du travail, la corruption, la vente de notes, l’abus d’autorité, l’absence des étudiants aux cours sont entre autres problèmes soulevés. Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mountaga Tall, il faut apporter des réponses concrètes aux maux qui minent l’enseignement, pacifier l’espace universitaire afin qu’il constitue une famille unie et ériger la transparence en règle absolue. Selon Me Tall, il faut anticiper et ouvrir de nouveaux chantiers, concevoir des programmes de formation des formateurs, instaurer un Ordre des Palmes académiques pour encourager les enseignants, ouvrir l’université au monde extérieur, etc. « En démarrant la rentrée dès le 1er Octobre, l’Enseignement Supérieur malien essaie de renouer avec la normalité. Il veut avoir une année bien démarquée, comme partout ailleurs, en semestres consacrés aux cours, en congés et vacances. Bref une année normale ! Fini donc, les années tronquées, perlées, en accordéon, blanches (…) Il n’y a pas eu cette année même une classe blanche à  fortiori une année blanche » a déclaré le ministre. L’un des défis de son département est la mise en œuvre effective du système Licence-Master-Doctorat (LMD). « Nous sommes prêts à  parachever cette année le basculement dans le système LMD avec bien sûr ses contraintes et exigences mais aussi ses avantages indéniables. Toutes nos structures (Universités, Grandes Ecoles et Instituts) ont accepté, suivi, approfondi et parachevé la cadence soutenue que nous nous sommes imposés » a-t-il ajouté. «Investir dans le savoir, C’’est préparer le Mali de demain » dira le président de la République. Le thème retenu pour cette rentrée solennelle, selon le président est une interrogation pleine de significations car il invite à  tirer les leçons du passé et à  s’interroger sur l’avenir de l’enseignement supérieur. Pour le Chef de l’Etat, il faut donner aux étudiants le goût de la recherche, le courage d’écouter, le plaisir d’apprendre. Il a aussi invité les étudiants à  être au rendez-vous de la performance, de la compétitivité et de l’employabilité.

Brahim Fassi Fihri : « Le Maroc a son rôle à jouer au Mali »

Journaldumali.com : Vous avez présenté la « stratégie économique du Maroc au Mali » au Forum de Bamako, présentez-nous l’institut Amadeus Brahim Fassi Fihri : l’institut Amadeus est le plus grand « think tank » au Maghreb, crée en 2008 et qui dès sa création, s’est intéressée au Sahel ; Chaque année, l’institut organise un grand forum(Medays) à  Tanger au nord du Maroc, qui regroupe un certain nombre de décideurs internationaux, et cette plateforme a pour but d’alerter la communauté internationale sur ce qui se passe au Sahel. Ici à  Bamako, le Forum s’inscrit dans cette ligne. Aujourd’hui, le Mali est stabilisé mais il reste beaucoup à  faire, notamment dans le cadre de rapprochement entre les deux pays qui ont toujours eu des relations séculaires fortes grâce à  l’impulsion du Roi du Maroc et du président Keita. Aujourd’hui, nous souhaitons renforcer ce lien sur des questions économiques, mais aussi politiques. La coopération Sud-Sud est un axe majeur de la politique du royaume et le temps de la coopération Nord Sud est révolu. La croissance se situe désormais au Sud et à  travers l’institut Amadeus, on essaie de promouvoir cela sur le plan économique avec par ailleurs, une expertise sur les questions géostratégiques et politiques. Le Roi du Maroc est attendu au Mali et votre pays s’implique de plus en plus dans la médiation au Nord du Mali avec les groupes armés ? En tant qu’analyste et observateur, je peux vous dire que le Maroc a un rôle à  jouer et sa majesté le Roi également, en tant que commandeur des croyants. Notre souverain a reçu le 31 janvier dernier, le secrétaire général du MNLA. Blaise Compaoré, le président du Faso n’a pas le monopole de la médiation et aujourd’hui, il faut d’autres acteurs à  la crise au nord du Mali et faire en sorte que l’ensemble des pays du Sahel particulièrement, soient impliqués. Sur le plan économique, que peut apporter le Maroc au Mali ? Cette tournée du roi du Maroc qui débute par Bamako, va faire en sorte que les investissements marocains se renforcent au Mali. Il nous faut recréer ce lien avec l’Afrique en passant par les investissements et non plus par une logique agressive de marché. Il s’agit d’un co-développement gagnant-gagnant. J’étais présent au Forum de Bamako l’année dernière et J’ai vu le Mali se stabiliser après l’intervention française. Même s’il faut régler les problèmes politiques avec le Nord, on peut en même temps faire du business. Il faut par ailleurs encourager les entreprises marocaines à  venir de plus en plus au Mali. Il y a des exemples, des success-stories comme celles d’Attijari Wafa Bank, de Maroc Télécom. Et je crois que de nombreux opérateurs vont accompagner le roi lors de son voyage et explorer les potentialités du Mali.

Institut Ahmed Baba: la numérisation des archives s’impose

Pendant l’occupation du Nord par les djihadistes, de nombreux dégâts ont été causés et des manuscrits datant de plus d’un millénaire ont été détruits. Les priorités d’actions de l’Agence Universitaire Francophone (AUF) sont entre autres, d’aider à  la valorisation des savoirs, à  la diffusion des connaissances et à  l’accès à  l’information scientifique et technique (IST). C’est dans ce cadre, qu’un atelier de formation sur les techniques de numérisation des archives au profit des agents de l’Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba de Tombouctou s’est tenu au Campus numérique francophone de Bamako (CNFB) du 11 au 15 novembre 2013. « Cet atelier donc, au-delà  de répondre à  une requête spécifique de renforcement de capacités des archivistes de l’institut Ahmed Baba qui œuvrent pour la sauvegarde et la valorisation des manuscrits de Tombouctou, entre en droite ligne de la politique de l’AUF pour la valorisation de l’information et la production scientifique francophone » a indiqué Michel Namar. Formation des agents Quatorze agents ont, cinq jours durant, avec leurs formateurs Amadou Békaye Sidibé, conservateur à  la bibliothèque nationale du Mali assisté de Siriman Keita du CNFB, passé en revue les notions de base, les enjeux, les outils et standards techniques de numérisation sur des documents imprimés (copies de manuscrits) et des documents audiovisuels, etc. Visiblement satisfaits, les participants ont tenu, par leur porte- parole, à  remercier l’Agence universitaire de la Francophonie qui vient ainsi de leur permettre, à  travers cet atelier d’acquérir de nouvelles aptitudes sur le plan professionnel pour mieux faire face aux défis ; à  la fois, de conservation et de diffusion de leurs fonds d’archives respectifs. A signaler la présence à  cet atelier de quelques agents bibliothécaires-archivistes des familles détentrices de manuscrits à  Tombouctou qui œuvrent pour la sauvegarde et la valorisation des manuscrits. Les participants ont tous promis de mettre en pratique les acquis de cet atelier ce à  quoi le Directeur Général de l’Institut Ahmed Baba, le Pr Abdoulkadri Maà¯ga leur en incitera pour se perfectionner et surtout pour suivre l’évolution fulgurante de ces techniques adossées aux Technologies de l’information et de la communication (TIC). Mais auparavant, il a tenu de manière appuyée à  exprimer toute sa gratitude à  l’AUF pour avoir ainsi répondu favorablement à  la requête de l’institut Ahmed Baba en diligentant la mise en œuvre de cet atelier entièrement à  sa charge à  travers son Campus numérique francophone de Bamako. Nouer des partenariats Un partenariat se crée ainsi entre l’AUF et l’institut Ahmed Baba de Tombouctou. Les deux entités ne souhaitent pas en rester là  et souhaitent nouer des liens dans l’accomplissement d’autres actions à  venir. Concernant l’Institut Ahmed Baba, tout comme son Directeur général, le responsable du CNFB a souhaité voir ce partenariat se formaliser en insistant sur une offre particulière de service à  savoir l’expertise conseil au profit de l’Institut surtout dans les schémas d’actions en synergie avec d’autres partenaires. « En effet, cet atelier que nous venons de clôturer est moins la résultante d’un constat de la situation des fonds d’archives (au plan conservation et diffusion) de manière générale que la réponse à  une requête précise sur le fonds particulier des manuscrits de Tombouctou » a expliqué Michel Namar. Le CNF est une implantation de l’AUF en tant que plateforme technique voire technologique qui offre des services dont la formation sous forme de transfert de compétence et renforcement de capacités comme c’est le cas pour l’atelier qui vient de se terminer. Le CNFB était donc dans son rôle pour accompagner les initiatives et les actions des partenaires de manière générale conformément au plan d’action du Bureau régional de l’AUF.

ISD Mali: nouvel institut, nouvelle approche

La conférence de lancement s’est déroulée jeudi 03 octobre à  la « Maison des Aà®nés » de Bamako. l’ISD est un établissement d’enseignement universitaire et de recherches scientifiques. Il assure des enseignements supérieurs dans le domaine des sciences économiques, humaines et sociales et se spécialise dans la formation des cadres dirigeant des entreprises, des projets et des ressources humaines dans le secteur du développement économique culturel et social. L’objectif est de répondre aux besoins de formation en créant un enseignement universitaire de premier cycle général et spécialisé et en mettant en place des masters professionnels et de masters de recherches. Pour soutenir les enseignements et permettre une meilleure analyse de l’environnement socio-économique, une formation doctorale est également proposée. Préparer les étudiants à  être autonome « Notre ambition est de proposer des domaines totalement nouveaux en adéquation avec les besoins du pays et préparer les étudiants à  la création d’entreprise » a déclaré en substance le conférencier, Ismaà«l Sory Maà¯ga. En créant cet institut, il s’agit de permettre aux jeunes étudiants du Mali et de différents pays africains de bénéficier d’une formation assurée par des enseignants qualifiés dans les domaines porteurs, à  travers une approche multidisciplinaire et multiculturelle du management et du développement, un pôle d’excellente dans la sous région, des conventions avec des universités à  l’étranger et plusieurs accords de recherches et de co-diplômation. Les formations portent donc sur une gamme complète de programmes dans le management, la gestion de projets et l’ingénierie du développement et la création artistique, la gouvernance et la citoyenneté. Les enseignements de l’ISD sont structurés à  l’intérieur de facultés: sciences du développement et sciences sociales, sciences de l’entreprise, sciences de la gouvernance étatique et des relations internationales. Les enseignements sont organisés selon le sytstème Licence Master Doctorat.

Vie culturelle : L’Institut français est de retour

Surnommé « le France » par les habitués du lieu, l’Institut français, ex CCF, est un lieu de rencontre entre toutes les générations. Un pont entre les cultures malienne, française et européenne. Cet endroit ou l’on peut assister à  des projections de films, pièces de théâtre, spectacles de marionnettes (une tradition Bambara), expositions d’art, vernissages de photographies etc, avait un moment mis ses activités en veille. Sécurité oblige, intervention française en cause, l’institut français situé sur le boulevard de l’indépendance de la capitale, avait même barricadé son entrée tout comme l’Ambassade de France à  Bamako, par peur des représailles des djihadistes sur les intérêts français au Mali… Lieu de culture L’institut français, dispose en outre d’une médiathèque fournie en ouvrages de référence, dans laquelle sont régulièrement organisés des ateliers multimédia. Tous les jeudi soirs, un concert a lieu avec des artistes nationaux et internationaux. Et si vous avez une petite envie, le ″ »PATIO″ restaurant et un tout nouveau bar, rénové pour les amateurs de la bonne cuisine et de breuvages, sont là . On trouvera aussi la boutique de pour ceux qui veulent des CD, livres et autres articles culturels… Booster les partenariats et les évènements L’institut français s’implique aussi dans les grandes manifestations culturelles maliennes comme le Festival Au Désert ( en arrêt), le littéraire Festival Etonnants voyageurs, Ecrans Libres ou encore le festival de la marionnette de Markala. En outre, la Biennale des Arts, les Rencontres de la Photographie Africaine, les Rencontres Théâtrales. Enfin, l’Institut français, co-organise avec le Ministère de la Culture, les Fêtes nationales françaises comme « Lire en fête », « le Printemps des poètes », la « Fête de la Musique », la « Fête du Cinéma etc…

Cerco Mali : Le développement par l’outil informatique

Avec comme principal créneau le développement la formation dans les nouvelles technologies de l’information et la communication, l’Institut Cerco a ouvert ses portes en novembre 2006. Selon le directeur général de l’établissement, Seydou Sy, l’explosion des technologies de l’information et de la communication (TIC) fait de l’ordinateur un outil désormais indispensable dans le milieu professionnel. C’’est fort de cela, dit-il, que son établissement a intégré les TIC à  tous les niveaux de la formation. Outre ses deux salles informatiques, Cerco Mali dispose d’un laboratoire de télécommunication, des poteaux téléphonique, d’un laboratoire d’électronique… Dans le souci d’accompagner ses apprenants o๠qu’ils se trouvent, Cerco Mali a mis en place une plateforme numérique (e-campus) sur laquelle, les étudiants peuvent télécharger des cours, effectuer des exercices, et discuter en ligne avec leurs professeurs. Elle est pratiquement le seul établissement à  mettre à  la disposition de ses apprenants, une bibliothèque numérique, contenant plus de 850 ouvrages et accessible de partout à  travers le monde. Les cours par vidéoconférence sont filmés, numérisés et stockés, afin de donner aux étudiants, la possibilité de retrouver l’intégralité de leurs cours. l’établissement a été classé depuis janvier dernier, « centre accrédité ICDL ». Cette distinction est un certificat international qui atteste des connaissances et des compétences d’une personne à  utiliser l’outil bureautique selon des standards internationaux. Une certification internationale Cerco Mali est le tout premier établissement à  bénéficier la distinction ICDL. Cette distinction qui est une certification reconnue à  l’échelle internationale, contribue à  l’amélioration de productivité de l’entreprise et de l’individu. Par ailleurs, ICDL contribue à  la réduction des couts liés à  la maintenance du parc informatique et l’accroissement des compétences informatiques essentielles. En effet, l’ICDL est leader mondial de la Certification Information ». Disponible dans 150 pays à  travers le monde, 9 millions de Centres de formation y sont candidats. Il faut dire que Cerco Mali a permis aux jeunes bacheliers maliens et autres étudiants professionnels, à  se prévaloir d’outils efficaces pour être les plus opérationnels possibles sur le marché de l’emploi.

Le pastoralisme menacé au Mali

Ils étaient face à  la presse : Modibo KEITA, président du réseau Réussir la décentralisation(RLD), Mary Allen Ballo, secrétaire exécutif de Sahel Eco, Souleymane Fofana, membre du Sahel Eco, Ali Nouhoum Diallo, Adam Thiam journaliste en qualité modérateur. l’objet de cette conférence était d’expliquer aux hommes de médias le contenu d’un livre sur la modernité et la mobilité du pastoralisme au Mali.. « Modernité, Mobilité » C’’est l’intitulé d’un livre sur le pastoralisme nomade qui constitue un élément clé des économies africaines et protège le bétail face à  la sécheresse. Selon les explications de Mary Allen Ballo le livre, « Modernité, mobilité » montre que loin d’être le mode de vie archaà¯que et démodé si souvent dépeint, le pastoralisme contribue en réalité de manière considérable à  de nombreuses économies africaines. Et son importance devrait croà®tre encore davantage alors que les effets du changement climatique s’intensifient. « Si l’élevage sahélien a pu survivre jusque là , C’’est grâce à  sa mobilité. Elle représente (…) le besoin de protéger les champs et celui de maximiser la productivité des animaux » explique le professeur Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l’assemblée nationale du Mali et du parlement de la de la CEDEAO, dans la préface du livre. l’urbanisation, la poussée démocratique, les conflits entre éleveurs et agriculteurs accroissent certes les défis des sociétés pastorales. Mais ils ne remettent en cause ni le principe de la mobilité, ni la capacité de ces sociétés à  se moderniser ». Le pastoralisme joue un rôle pour la prospérité « Modernité, mobilité » montre comment le pastoralisme joue un rôle clé pour la prospérité économique des zones arides d’Afrique en soutenant des centaines de millions de personnes, ainsi qu’une énorme filière de viande, de cuir et de peaux : « Ce qu’il a de remarquable, C’’est que tous ces bénéfices sont générés par des animaux se nourrissant exclusivement de pâturage naturel » d’après Ced Hesse, Chercheur à  l’IIED et co-auteur du livre.  » Les intrants financiers sont minimes, mais les bénéfices vont rapidement au delà  des éleveurs et leurs communautés pour enrichir la vie de millions de personnes impliquées dans la filière y compris des consommateurs dans des villes éloignées. Il est donc essentiel de soutenir les pasteurs africains en raison de leur contribution au développement économique plus vaste ». Les pasteurs profitent de la variabilité du climat Selon ce livre, les pasteurs profitent de la variabilité climatique, et contre toute attente. « Le caractère variable et imprévisible de l’environnement ne constituent pas un obstacle pour les éleveurs sahéliens. Au contraire il fait partie de leur stratégie de productions ». Soutenir la mobilité des animaux, qui ne demande pas des investissements financiers gigantesques, mais plutôt de changer la mentalité des décideurs politique et des bailleurs internationaux ». Mary Allen Ballo explique que le Mali a eu la chance d’avoir une loi pastorale mais la difficulté se situe au niveau de la mise en œuvre. Quant au pastoralisme européen, elle explique qu’en Europe il pleut à  tout moment de l’année, toute chose qui explique l’abondance des nourritures des animaux, malgré tout, le phénomène de mobilité est une réalité. C’’est ainsi que Souleymane Fofana, membre de Sahel Eco explique que les animaux se déplacent vers la colline pour chercher leurs nourritures. Leur retour vers la colline est considéré comme une fête.

L’utilisation du budget des collectivités expliqué aux journalistes

Cet atelier de trois jours s’inscrit dans la recherche de solutions aux problèmes identifiés dans le processus de décentralisation. Cela à  travers un meilleur suivi par les médias du fonctionnement des collectivités locales. Cette initiative de l’institut Panos entre dans le cadre du projet « médias et communication, pour une participation citoyenne à  la gouvernance démocratique au Mali ». Elaboration, suivi et exécution du budget local l’atelier est basé sur trois sessions de formation thématique : Les mécanismes d’élaboration, d’exécution et de suivi du budget local. Au terme de la formation, les journalistes devront comprendre le lien entre le processus budgétaire et les composantes de vie de la collectivité, la participation des communautés au processus budgétaire, l’utilisation du budget pour le développement des localités, les conséquences sur les communautés, les dysfonctionnements. Enfin, ils devront rendre compte d’un processus d’élaboration budgétaire. Recettes et dépenses Le formateur et consultant Abdoulaye Traoré explique que le budget est un acte par lequel sont prévus et autorisés, l’ensemble des recettes et dépenses. Il indique que « le citoyens souhaitent avoir un regard sur la gestion économique de la communauté. » Et pourtant, l’argent public est utilisé au mépris et au détriment des citoyens. Mr Traoré juge important et nécessaire de faire participer la population à  la gestion des services publiques. Méconnaissance des rouages du fonctionnement des budgets Abdoulaye Traoré ne manque pas de souligner que la presse malienne ne maà®trise pas les dessous du fonctionnement des budgets. Il appelle donc les participants à  être assidus au cours de ces trois jours, dans le souci de mieux comprendre et vulgariser l’information. Il est impératif que l’opinion publique nationale et internationale soit édifiée de façon très claire sur les budgets. Les principes d’élaboration d’un budget Pour l’élaboration d’un budget, il est impératif de respecter au minimum quelques principes fondamentaux. Il s’agit de l’annualité. Autrement dit, un budget doit être voté sur une année. Il doit être précis et comporter toutes les dépenses et recettes dans les moindres détails. Les fonds de souveraineté ne sont malheureusement pas toujours soumis à  des contrôles stricts. Par ailleurs, il est important de spécifier les crédits destinés à  n’importe quelle utilisation. Chaque dépense devant être clarifiée. l’équilibre doit être respecté entre dépenses et recettes. Notons qu’un budget peut être rejeté lorsqu’il n’est pas équilibré.

Alicia Corredora : « Je suis éblouie par la solidarité des Maliens envers Cuba »

A voir la nature de leur coopération, le Mali et Cuba sont déterminés à Â mettre le cap sur une amitié de plus en plus renforcée. Et la visite de Mme Alicia Corredora, vice présidente de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples de l’Amérique latine et des Caraà¯bes, s’inscrit pleinement dans ce cadre. Crée le 30 décembre 1960, l’objectif primordial de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples est de veiller au renforcement des liens de solidarité entre Cuba et le reste du monde. Faut-il rappeler que le Mali a toujours fait preuve de solidarité à  l’endroit de cuba chaque fois que ce pays s’est retrouvé dans des moments difficiles. La preuve, à  la suite de l’énorme préjudice causé par les ouragans dévastateurs, il y’a un peu plus d’un an, le Mali a initié une opération dénommée : «Â l’appel à  la solidarité envers Cuba ». Et mieux, le Mali s’est toujours insurgé contre la détention des 5 prisonniers cubains à  la prison de Guantanamo, et le Blocus américain. L AMAPALC l’Association malienne d’amitié avec les peuples de l’Amérique latine et des Caraà¯bes (AMAPALC) a été mise en place il y’a longtemps, pour magnifier l’amitié des Maliens à  l’endroit de Cuba. Sous la houlette de son président, Siaka Coulibaly, cette association initie par moments des activités allant dans le sens du renforcement de lien amical, si cher aux deux nations. Très attaché au peuple cubain, le président de AMAPALC, Siaka Coulibaly n’a pu contenir sa satisfaction et tout son enthousiasme. «Â Si aujourd’hui nous recevons la visite d’une personnalité de l’ICAP, nous sommes ravis et saisissons cette opportunité pour encore une fois exprimer et témoigner au peuple cubain notre sincère amitié ». Bien qu’étant à  sa toute première visite au Mali, Mme Alicia s’est dit heureuse d’avoir rencontré les forces politiques, le parlement, et l’AMAPALC. l’objectif ayant été d’échanger sur les perspectives de renforcement de la coopération entre le Mali et son pays. Dans son allocution Mme Alicia s’est félicitée du dynamisme des 2 000 Associations de soutien à  Cuba, dispatchées à  travers le monde. En outre, Mme Alicia a indiqué que son Institut, en partenariat avec le Ministère cubain de l’Education offre des bourses d’études aux étudiants du monde. Amitié Mali-Cuba En fin de mission, Fidel Diarra, premier ambassadeur du Mali à  Cuba a témoigné de la réalité et de la pertinence de la coopération entre Cuba et le Mali. Il a témoigné de sa riche expérience diplomatique dans le pays de Fidel Castro « Je garde les pathétiques souvenirs d’un pays entièrement bercé dans la cohésion et le partage, à  travers son régime socialiste applaudi de par le monde ». Toute fois, le diplomate s’est dit heureux d’avoir été le tout premier diplomate du Mali à  Cuba. A noter que Cuba appui le Mali dans bien des domaines du développement, à  savoir la santé, l’éducation, le sport, les arts…Cette visite de Mme Alicia Corredora au Mali s’inscrit dans le cadre d’une tournée qu’elle a débuté d’abord en Guinée équatoriale, au Nigéria et au Ghana. Lors du point de presse, la vice présidente de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples de l’Amérique latine et des Caraà¯bes, était accompagnée du chargée d’affaire de l’ambassade de Cuba.