La Libye : Un rêve brisé par l’Occident

1- l’électricité à  usage domestique est gratuite ! 2 – l’eau à  usage domestique est gratuite ! 3- Le prix d’un litre d’essence est de 0,08 EUROS ! 4- Les banques libyennes accordent des prêts sans intérêts ! 5- Les citoyens n’ont pas d’impôts à  payer, et la TVA n’existe pas ! 6- La Libye est le dernier pays dans la liste des pays endetté ! La dette publique est à  3,3% du PIB ! En France, elle est à  84,5% ! Aux US, 88,9% ! Aux Japon à  225,8% ! 7- Le prix pour l’achat d’une voiture (Chevrolet, Toyota, Nissan, Mitsubishi, Peugeot, Renault…) est au prix d’usine (voitures importées du Japon, Corée du sud, Chine, Etats-Unis…) ! 8- Pour chaque étudiant voulant faire ses études à  l’étranger, le « gouvernement » attribue une bourse de 1 627,11 Euros par mois ! 9- Tout étudiant diplômé reçoit le salaire moyen de la profession du cursus choisi s’il ne trouve pas d’emploi ! 10- Lorsqu’un couple se marie, l’ »Etat » paie le premier appartement ou maison (150 mètres carrés) ! 11- Chaque famille libyenne, sur présentation du livret de famille, reçoit une aide de 300 EUROS par mois ! 12- Pour tout employé dans la fonction publique, en cas de mobilité nécessaire à  travers la Libye, l’Etat fournit une voiture et une maison gratuitement. Et quelque temps après, ces biens sont à  lui. Ces informations sont vérifiables. Ma question est celle-ci : qu’est ce que la « Communauté Internationale » appelle « DICTATURE » si la reine d’Angleterre, le roi de Belgique, l’empereur du Japon… doivent mourir au pouvoir avant d’être remplacé? Celui qui peut jeter un comprimé EFFERALGAN dans la mer et le retrouver après dix minutes, pourra me convaincre que KADHAFI est un dictateur. Vous pouvez toujours essayer. On ne tue pas une idée en coupant la tête de celui qui la porte. KADHAFI est un révolutionnaire. Disons-le sans démagogie. Et C’’est ce genre de président dont l’Afrique en a besoin. Au Mali, notre soi-disante « Liberté » ou « démocratie » nous prive de tout cela. Il n’y a pas un modèle universel de démocratie. à‡a n’existe pas, comme tentent de nous faire croire les Occidentaux. Franchement, entre un pays de type dictature à  la libyenne (o๠J’ai à  manger, à  me former, à  me soigner, à  me loger, etc), et un régime de doi-disante démocratie à  l’Africaine (comme voulue par la métropole) qui ne me donne rien de tout cela, je préfère la dictature. Qu’on ne se trompe pas, il n’y a pas de démocratie quand on a faim !

Kadhafi : la fin d‘un règne sans partage ?

C’’est un monde qui s’effondre pour la dynastie Kadhafi qui depuis près de quarante ans, règne sans partage sur la libye, terre pétrolière et o๠les rebelles, insurgés, appelez-les comme vous voudrez, ont pris d’assaut la capitale, depuis quelques jours. Les rivières de sang sont coulé en Libye, sous les bombes de l’OTAN, comme l’avait promis Seif El Islam, le fils aujourd’hui capturé. La révolution libyenne, après celle de Tunisie et d’Egypte, est entrain d’atteindre son point culminant. Les médias du monde sont suspendus à  la chute du régime de Mouammar Kadhafi, désormais l‘homme à  abattre pour le monde occidental. Et celui-ci est bien seul aujourd’hui. Négotiations en cours, disparition, Kadhafi est acculé, après avoir résisté, repoussé les assauts des insurgés de sa république pétrolière. Ces rebelles qui ont appelé l’Otan à  l’aide, tanpis pour les dommages collatéraux. On ne fait pas de bonne révolution sans faire couler le sang. C’’est la fin des privilèges en libye, ce état désertique o๠souverains et monarques africains venaient faire allégeance à  un guide mégalomane et qui se croyait éternel au pouvoir. Quelle fin indigne. Kadhafi avait-il prévu que les révolutions médiatiques et cybernétiques de Tunisie et d’Egypte atteindrait son dominium ? Sûr de son pouvoir, celui qui se considérait comme le roi des rois d’Afriques et rêvait de diriger ces états-Unis d’Afrique, grâce à  une armée digne d’Hannibal et son or noir, fait face à  un chaos sans nom et une ultimatum peau de chagrin. La puissance et la fortune, n’auront pas pesé face aux frappes de l’Otan, à  la suprématie des bombes lâchées sur ses concitoyens, ceux-là  même sui jouissaient des retombées de l’Or Noir. Kadhafi, guide controversé, suscitait l’admiration, comme la répulsion. Tout au long de son règne, il aura marqué le Maghreb de son influence, pesé dans les décisions panafricaines, crée l’ire, l’indignation, fait du terrorisme une option, ému le monde avec l’affaire des infirmières bulgares. Kadhafi, un magnat, un mégalo, un roi, un allié pour certains pairs. ATT déclarait il y a quelques jours, dans les pages d’un journal africain, qu’il ne voyait pas pourquoi il lâcherait son ami, malgré la crise qui secouait son empire. Kadhafi énerve, amuse, irrite mais il est le grand frère pour d’autres. Au Mali, il sera regretté, car sa marque est partout, ses hôtels trônent fièrement dans notre capitale, et sa cité administrative sera le temple du souvenir de celui qui présida, aux côtés de notre président, les célébrations du cinquantenaire le 22 septembre 2010. Ailleurs, nos religieux et médersas, qu’il finançait se rappelleront à  son bon souvenir. Les tribus du désert elles se souviendront aussi de son aura, pour avoir voulu réunir ces bédouins autour d’idéaux souverains… Kadhafi, porté disparu ? Celui qui jurait se mourir en martyr est introuvable, affirment les médias ce lundi matin. O๠est passé le résistant qui lachait ses quatre vérités à  l’occident ? La mort est préférable à  la honte, dit un proverbe. Alors Kadhafi ira t-il se réfugier dans un royaume lointain et mourir de honte, oublié de l’histoire, o๠résistera jusqu’au bout, par une fin tragique et à  sa dimension. La sortie par la grande porte tel le héros éternel de la révolution libyenne…

Libye : la bataille de Tripoli est engagée

Les rebelles menaient ce dimanche une virulente offensive sur Tripoli par mer et par terre, tablant sur une chute dans les prochaines heures de ce bastion du régime, mais Mouammar Kaddafi toujours combatif a promis de résister et de sortir victorieux de cette bataille. Devant l’hôtel Rixos o๠logent les journalistes étrangers, de violents affrontements ont éclaté en soirée. Des hommes fidèles au régime postés devant l’établissement ont tiré avec leur kalachnikov probablement en direction des rebelles, mais le reporter de l’AFP ne pouvait pas voir leurs cibles. Déclenchée samedi soir, l’opération « Sirène » se déroule en coordination entre le Conseil national de transition (CNT, organe politique de la rébellion) et les combattants dans et autour de Tripoli, a dit Ahmed Jibril, porte-parole du CNT basé à  Benghazi (est), précisant que « l’Otan est également impliquée ». Après la perte ces derniers jours par les troupes du régime de plusieurs villes au profit des forces rebelles puis l’assaut de Tripoli, plusieurs pays occidentaux dont les Etats-Unis, ont estimé que le régime de M. Kaddafi approchait de sa fin après un conflit qui dure depuis plus de six mois. Pour la Maison Blanche, les jours de M. Kaddafi comme dirigeant sont « comptés ». Le président français Nicolas Sarkozy l’a « exhorté » « à  renoncer sans délai à  ce qui lui reste de pouvoir » alors « que l’issue ne fait désormais plus de doute ». « Point crucial » La « tragédie » du conflit « touche à  sa fin », a commenté le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini. La situation est « à  un point crucial », a dit le secrétaire d’à‰tat britannique aux Affaires étrangères Alistair Burt. En fin de journée, le quartier populaire de Tajoura, situé dans la banlieue est de Tripoli, était sous contrôle des rebelles de même que celui de souk Al-Jomaa, selon des témoins. Des insurgés, participant aux combats à  Tripoli, se sont infiltrés dans la capitale en arrivant par la mer de l’enclave côtière de Misrata, à  200 km à  l’est, selon un porte-parole de la rébellion. « Nous espérons que d’ici demain (Tripoli) sera tombée entre nos mains », a déclaré à  l’AFP un chef militaire rebelle, Abdelhakim Belhaj. « Nous nous attendons à  la victoire pour cette nuit », a déclaré le représentant du CNT aux à‰mirats arabes unis, Aref Ali Nayad, ajoutant que la rébellion avait « formellement demandé à  l’Otan » une plus grande implication des hélicoptères d’assaut Apache dans les combats. Malgré cette avancée inédite des rebelles, Mouammar Kaddafi a encore affirmé qu’il ne se rendrait pas et sortirait « victorieux » de la bataille de Tripoli dans un nouveau message sonore diffusé par la télévision. Il s’agit du deuxième en moins de 24 heures de M. Kaddafi. « Nous ne nous rendrons pas. Nous n’abandonnerons pas Tripoli aux occupants et à  leurs agents », a-t-il lancé, appelant ses partisans à  « marcher sur Tajoura par dizaines de milliers pour le purger des agents des colonisateurs ». « Aujourd’hui, il faut prendre le dessus à  Tajoura. Je crains, si vous les laissez, qu’ils vont détruire Tripoli », a-t-il dit. Dans la nuit, la télévision officielle avait déjà  diffusé un message sonore de M. Kaddafi exhortant ses partisans à  « marcher par millions » pour « libérer les villes détruites ». « Le sang sera partout » Et le porte-parole du régime a affirmé lors d’une conférence de presse dimanche que « des milliers de soldats professionnels et des milliers de volontaires défendent et protègent la ville ». « Ces gens ne sont pas seulement patriotes mais ont des familles et des maisons qu’ils veulent protéger et comprennent bien que si les rebelles entrent, le sang sera partout », a déclaré Moussa Ibrahim. Le régime, qui a reconnu des infiltrations « de groupes isolés », a envoyé des messages sur les téléphones portables appelant « le peuple à  éliminer les traà®tres et les agents avec des armes et à  les piétiner », a indiqué un journaliste de l’AFP. Les membres de la direction de l’hôtel Rixos ainsi que son chef, de nationalité suisse, ont quitté l’établissement. Ce dernier a affirmé que les employés avaient reçu des appels téléphoniques de personnes menaçant de prendre d’assaut l’hôtel parce qu’il y héberge des officiels. En début de soirée, les rebelles venus des montagnes de Nefoussa, dans l’Ouest libyen, se trouvaient de leur côté à  12 km de Tripoli. Dans leur avancée, ils ont pris le contrôle d’une caserne, située au « kilomètre 27 », o๠ils se sont emparés d’armes et de munitions, selon un correspondant de l’AFP sur place. Cette caserne était l’obstacle le plus important sur la route de Tripoli. « Nous avons pris cette base, mais elle n’est pas encore sécurisée. Il y a toujours des tireurs embusqués à  l’intérieur », a déclaré à  l’AFP un combattant. Les insurgés ont par ailleurs libéré plusieurs dizaines de détenus de la prison de Maya, située non loin de la caserne. Enfin, l’ancien numéro deux du régime libyen Abdessalem Jalloud, qui a fui Tripoli vendredi et se trouve en Italie, a estimé dimanche que le colonel Mouammar Kaddafi n’avait plus de temps à  sa disposition pour négocier son départ du pouvoir et risquait d’être tué. « Je crois qu’il reste une semaine, au maximum 10 jours au régime et peut-être moins », a estimé M. Jalloud dans une interview à  la chaà®ne de télévision publique TG3. Selon lui, Kaddafi n’a aucun moyen de quitter Tripoli. Toutes les routes sont bloquées. Il peut seulement partir sur la base d’un accord international et je pense que cette porte est fermée. « Kaddafi n’est pas comme Hitler » Plus tôt dans la journée, le ministre italien de la Défense, Ignazio La Russa, avait confirmé que M. Jalloud, ancien bras droit de Kaddafi, qui avait participé au putsch du colonel en 1969, se trouvait en Italie. « Je pense qu’il serait difficile pour Kaddafi de se rendre et il n’est pas comme Hitler qui a eu le courage de se suicider. Je ne crois pas que l’évolution de la situation à  Tripoli lui permettra de survivre », a-t-il ajouté. Tombé en disgrâce au milieu des années 1990, M. Jalloud a rejoint vendredi la rébellion après avoir réussi à  fuir la capitale libyenne. Arrivé avec sa famille en Tunisie, il était reparti samedi à  l’aube vers l’Italie, selon des sources officielles tunisiennes. Dans une interview à  la chaà®ne de télévision Al-Jazira, M. Jalloud avait appelé la tribu du colonel Mouammar Kaddafi à  renier ce tyran. L’ex-compagnon de route du colonel Kaddafi avait aussi exhorté les habitants de Tripoli à  se joindre à  la rébellion. Le régime de Mouammar Kaddafi est en train de s’effondrer ce dimanche soir, a estimé un porte-parole de l’Otan, Mme Oana Lungescu, à  la suite du déclenchement de l’offensive des rebelles libyens à  Tripoli. « Nous voyons des gens faisant leurs bagages, trois personnes de haut rang ayant fait défection ces derniers jours, et le territoire contrôlé par Kaddafi rétrécir sous nos yeux », a-t-elle ajouté.

« On a tout compris ! »

Dans un passé pas si lointain, à  l’ère des coups d’Etat en série sur le continent, on pointait du doigt les puissances occidentales. Pour certains, elles agissaient dans l’ombre pour déstabiliser les pays pour en chasser des dirigeants trop souverainistes ou tout simplement s’accaparer de leurs richesses. Partisans du « diviser pour régner » tous les moyens étaient donc bons pour les aider à  parvenir à  leurs fins. Guerre civile en RDC, rébellion au Libéria et Sierra Leone, instabilité en Guinée…la main des « cellules africaines » des anciennes puissances coloniales, et celle de la France en particulier pour ne pas la nommer, se faisait particulièrement sentir. Le summum du cynisme était que lorsque ces conflits éclataient, ces mêmes puissances arrivaient au secours des belligérants. Dans un premier temps pour vendre des armes à  l’une comme l’autre des parties. Second mouvement, initier des négociations et des pourparlers sous leur propre égide pour ramener la paix. Et enfin, faire des prêts payables sur 10 générations, pour reconstruire ce qu’ils auront si ardemment aidé à  détruire. Et voici que nous franchissons un nouveau cap, dans l’indifférence quasi générale. Les « maà®tres du monde » agissent désormais à  visage découvert. Ils annoncent au monde entier qu’ils vont donner des armes à  des rebelles pour renverser le régime en place. Confirmation ! diront certains qui y voient la preuve que depuis toujours, les « grands » ont toujours eu quelque chose à  voir avec les problèmes du continent. Ainsi donc, Barack Obama, Nicolas Sarkozy et consort veulent chasser à  tout prix Kadhafi, leur grand ami d’hier. On se souvient qu’il y a à  peine quelques mois, le Guide libyen, aujourd’hui ennemi mondial n°1 (digne successeur de Saddam Hussein !), était reçu en grandes pompes et signait des contrats commerciaux faramineux avec ceux-là  même qui ont aujourd’hui juré sa perte. Kadhafi n’est certes pas défendable, dans sa stratégie de lutte contre l’insurrection. Bombarder des villes entières et faire des milliers de victimes en quelques semaines est plus que condamnable. Mais là  n’est pas le propos. C’’est l’attitude du « groupe de contact sur la Libye » qui devrait nous pousser à  réfléchir. Nous sommes en train d’assister à  la création sur le continent d’un Irak ou d’un Afghanistan bis. Au nom de quels intérêts…C’’est la question que l’on doit se poser. Le peuple libyen est censé être protéger par la résolution 1973 des Nations Unies qui a donné mandat à  la « coalition ». En armant les insurgés, les occidentaux installeront définitivement le pays dans une logique de guerre. Les libyens ont donc le choix : mourir sous les balles de Kadhafi ou celles de la coalition par insurgés interposés, entre un statut de victimes et celui de martyrs. Et si on les laissait vivre, tout simplement ?

Libye : Benghazi sous les bombes, malgré le cessez-le-feu

Des explosions ont été entendues toute la nuit de vendredi à  samedi à  Benghazi, sans que l’on puisse déterminer s’il s’agissait de bombardements ou de tirs de batteries anti-aériennes. Tripoli a affirmé samedi que ses forces étaient attaquées à  l’ouest de Benghazi. Un avion de chasse a été abattu samedi matin au-dessus la ville. La Libye a affirmé samedi que ses forces étaient attaquées à  l’ouest de Benghazi, fief des insurgés dans l’est du pays, secoué par des bombardements intensifs, a rapporté l’agence officielle Jana. « Les gangs d’Al-Qaà¯da attaquent des unités des forces armées stationnées à  l’ouest de Benghazi, en application du cessez-le-feu annoncé par la Libye hier (vendredi) », a affirmé Jana. « Ces bandes terroristes ont utilisé des hélicoptères et un avion de chasse pour bombarder l’aggroupement des forces armées, en violation flagrante de la zone d’exclusion aérienne imposée par le Conseil de sécurité », ajoute Jana citant des sources du ministère de la Défense. « Cela a poussé les forces armées à  riposter pour se défendre », poursuit la source lançant une mise en garde aux « bandes terroristes » et appelant les habitants de Benghazi à  coopérer. Avion de chasse abattu Samedi matin, un avion militaire, vraisemblablement un Mig-23, a été abattu au-dessus de Benghazi, bastion de la rébellion dans l’est de la Libye, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’avion militaire, qui survolait la ville depuis quelques minutes, est tout d’un coup apparu dans le ciel, l’arrière droit de l’appareil en feu. Il est ensuite tombé en vrille sur une zone d’habitation du sud de Benghazi o๠il s’est écrasé à  la verticale provoquant une explosion suivie d’une fumée très noire. Il n’était pas immédiatement possible de déterminer comment l’avion a été abattu, mais sa chute a été accueillie par des tirs de joie dans Benghazi. Le pilote a réussi à  s’éjecter avant que l’avion ne s’écrase. Selon des journalistes de l’AFP, il s’agissait d’un Mig-23. Selon le think thank IISS (International institute for strategic studies), l’armée du colonel Mouammar Kaddafi dispose de plusieurs Mig-23, un avion à  géométrie variable d’attaque au sol. Des explosions ont rythmé toute la nuit Benghazi, sans que l’on puisse déterminer s’il s’agissait de bombardements ou de tirs de batteries anti-aériennes. Intervention internationale possible samedi Dans la nuit de vendredi à  samedi, le régime de Mouammar Kaddafi avait déjà  accusé les insurgés de violer le cessez-le-feu, annoncé par Tripoli vendredi, en s’attaquant à  des forces loyales au régime dans la région d’Al-Magrun, à  environ 80 km au sud de Benghazi. La France a convoqué pour samedi un sommet international sur la Libye à  Paris, qui devrait être décisif dans le déclenchement éventuel d’une action militaire après l’ultimatum lancé vendredi soir par Paris, Londres, Washington et des pays arabes à  Kaddafi. L’ambassadeur de France à  l’ONU, Gérard Araud, a déclaré vendredi qu’une intervention militaire internationale en Libye pourrait avoir lieu « dans les heures » qui suivront le sommet, lors d’une interview à  la BBC.