50è Session du CILSS: Bamako, capitale du Sahel

Cette réunion importante sera suivie le 15 avril prochain par la 17è conférence des chefs et de gouvernement du CILSS. Ces différentes réunions seront l’occasion pour les chefs de l’Etat et de gouvernement des Etats membres du CILSS, de dresser le bilan de l’organisation depuis la dernière conférence tenue en juillet 2013 à  NDJAMENA et les grandes orientales stratégiques pour les années à  venir. Plan quinquennal 2015-2019 La 50eme session ordinaire du conseil des ministres se penchera sur des questions comme la signature de la seconde convention révisée, le CORESA révisé, la révision de la politique de rémunération, la révision du niveau de contribution des Etats membres au fonctionnement du CILSS, le processus de rapprochement CILSS-CEDEAO, les arriérés de paiement et contributions des Etats membres, la construction du siège de l’INSAH et la nomination d’un Auditeur interne. C’’est ainsi que Mme Rosine Baiwong Djibergui AMANE , ministre de l’agriculture et de l’environnement du Tchad, ministre Coordinateur du CILSS, a invité ces collègues à  examiner toutes ces questions avec la plus grande attention afin de faire des propositions pertinentes au sommet des chefs d’Etats : «Nos délibérations devront permettre aux chefs d’Etats et de gouvernement, de prendre des engagements forts pour valider le plan quinquennal 2015-2019 et envoyer un signal percutant à  l’endroit des partenaires techniques et financiers pour leur soutien et accompagnement dans la réalisation de cet ambitieux programme. Elle a appelé ces collègues ministres à  résoudre définitivement la question de la convention. Et à  adopter les outils de gestion des ressources humaines pour assurer la pérennité de l’emploi au CILSS. Pour sa part, Bocary Tréta ministre du développement rural, a indiqué que les Etats ont connu ces dernières années des crises alimentaires qui ont pu être gérées de façon satisfaisante, grâce à  la capacité d’anticipation développée par le CILSS, à  travers ses outils et ses instruments d’information et de gestion des crises alimentaires. Les partenaires techniques et financiers notamment la CEDEAO, l’UEMOA, la BAD ont rassuré les ministres de leur accompagnement sur les différents programmes du CILSS avant de leur suggérer également le suivi et l’évaluation de l’institution dans ses activités.

Football : finale tournoi inter-organisation JCI

Organisée par JCI Bamako Elite, ce tournoi a pour objectif de regrouper toutes les organisations locales de la zone 4 de Bamako, de Kati, et de Moribabougou. Après 90 minutes de jeu, C’’est la JCI Bamako Espoir qui remporte la victoire de cette édition en battant JCI universitaire Bamako Espoir par un score de 4 buts à  2. La JCI Bamako espoir succède à  elle-même. Pour le président exécutif de la JCI Bamako élite, Abdoul Kassim Fomba, le football est un moment de partage, de joie et doit se jouer dans un esprit fairplay. « Il faut allier la santé avec l’esprit que nous avons au niveau de la Jeune chambre internationale qui est un esprit de saine compétition » a-t-il déclaré. Rendez-vous l’année prochaine pour la 7ème édition.

Inter de Milan bat TP Mazembe en finale de la Coupe du Monde des Clubs

Après le championnat, la Coupe et la Supercoupe d’Italie et la Ligue des champions de l’UEFA, C’’est le cinquième titre des Milanais cette année. Logiquement annoncé comme le Petit Poucet de cette rencontre, Mazembe ne semble pourtant pas perdu dans le grand jardin du Zayed Sports City. Au contraire, les Corbeaux balisent le chemin vers la gloire lorsque Miala Nkulukuta frappe depuis l’aile droite, mais au-dessus (10′). Malheureusement pour les champions d’Afrique, ce ne sera que l’arbre qui cache la forêt. Car un autre Africain joue dans le camp d’en face, un certain Samuel Eto’o, qui adresse une passe lobée parfaite à  Goran Pandev. Le Macédonien remporte son face à  face avec Muteba Kidiaba d’un petit extérieur du gauche (13′, 0:1). La première graine de la victoire est plantée. Elle devient rapidement une belle plante lorsqu’Eto’o se trouve à  la conclusion d’un centre en retrait de Javier Zanetti. Son tir à  ras de terre bat Kidiaba pour la deuxième fois en quatre minutes, alors qu’il n’avait encaissé aucun but en deux matches (17′, 0:2). Il se montre en revanche impérial devant Diego Milito, parti à  la limite du hors jeu (24′). Ce sauvetage redonne du courage aux Congolais et Dioko Kaluyituka donne un coup de hache pour tenter d’entailler la confiance de l’Inter. Mais Julio Cesar se couche sur sa frappe à  ras de terre (32′). Deuxième encoche lorsque le centre de Mulota Kabangu file devant les bois italiens sans que Kaluyituka ne puisse réagir (36′). Heureusement pour les Corbeaux, Milito entretient le suspense malgré lui en mangeant la feuille lors d’un deuxième face-à -face avec Kidiaba (43′). l’Inter termine sa récolte Après avoir repris des forces, les Congolais reviennent décidés à  montrer de quel bois ils se chauffent, mais le coup franc direct de Kabangu est renvoyé par le mur intériste (49′). Comme en première période, l’Inter se montre patient, prend le temps de construire ses actions et en récolte presque les fruits. Maicon déborde côté droit mais touche du bois (60′) tandis que Milito continue sa vendange personnelle en ratant une tête à  bout portant (61′). Mazembe répond par une frappe du capitaine Kazembe Mihayo, mais Julio Cesar veille au grain (62′). Le TP remet ça peu après et C’’est cette fois Mukok Kanda, entré à  la pause, qui parvient à  frapper dans une forêt de jambes, mais Lucio écarte le danger (64′). Les bruyants supporters congolais s’enflamment encore Kaluyituka hérite d’un bon ballon, mais il manque son dribble devant le portier brésilien (75′). l’attaquant des Corbeaux se met encore en évidence à  la réception d’un centre de Kabangu, mais Julio Cesar a encore le bon réflexe, avant d’être suppléé par Ivan Cordoba (80′). Ce qui devait arriver arrive, le roseau milanais plie sans rompre, et Mazembe reçoit le retour de bâton. A peine entré en jeu, le Français Jonathan Biabiany hérite d’un ballon de Dejan Stankovic par-dessus la défense, élimine Kidiaba et finit le travail (85′, 0:3). La moisson milanaise est terminée et Javier Zanetti peut tranquillement aller soulever son cinquième trophée de l’année. Après deux Coupes intercontinentales en 1964 et 1965, les Nerazzurri montent sur le toit du monde pour la troisième fois et succèdent au FC Barcelone.

Inter : Eto’o le magnifique

Pour le plus grand bonheur des Nerazzurri Les statistiques parlent d’elles-même : Samuel Eto’o est en grande forme. Si certains en doutaient encore, il suffisait de jeter un oeil à  cet Inter Milan-Tottenham (4-3) de la 3e journée de la Ligue des Champions. En 45 minutes, le buteur camerounais aura tout fait aux Spurs : deux buts, deux passes décisives, merci, au revoir.Cette rencontre est d’ailleurs le reflet de la saison du capitaine des Lions Indomptables. Samuel Eto’o a, en effet, été directement impliqué dans les neuf derniers buts de l’Inter Milan en Ligue des Champions cette saison (6 buts, 3 passes décisives). Le Nerazzurri en ont inscrit… dix. Mieux, en trois journées, Eto’o a déjà  égalé le meilleur total, établi par Lionel Messi la saison dernière. l’attaquant argentin avait également été impliqué dans neuf buts (8 buts, 1 passe décisive) mais en onze matches. 6 tirs cadrés, 6 buts Trois journées de C1, six buts. Sur six tirs cadrés. Du lourd pour celui qui avait raté son test d’entrée au Havre. En championnat aussi, Eto’o fait parler la poudre : sept matches, six buts. Soit un but toutes les 39 minutes. l’efficacité de Samuel Eto’o est impressionnante. Il n’avait d’ailleurs jamais démarré une saison sur des bases aussi élevées. A 29 ans, le Camerounais est-il dans sa meilleure année ? Une chose est sûr, le nouveau système de l’Inter, mis en place par Rafael Benitez, peut en tout cas lui permettre de mieux s’exprimer que sous les ordres de José Mourinho. Désormais, Eto’o joue à  son véritable poste d’avant-centre et utilise au mieux ses qualités. Son efficacité représente même 66% des buts inscrits par le club milanais en championnat. Alors, l’Inter est-elle Eto’o dépendante ? « Il peut marquer encore plus de buts. Mais nous n’en sommes pas pour autant dépendants », assure son entraà®neur. Il faut tout de même noter que, sans lui, les Lombards seraient aujourd’hui dans la zone de relégation. Plus efficace mais surtout avec plus de responsabilités devant, l’avant centre a changé de statut. Ou plutôt retrouvé, puisque le n°9 de l’Inter est redevenu le serial-buteur qu’il était. Après moins de trois mois de compétition, il a déjà  inscrit la moitié de son total de la saison précédente. Même lors de ses plus belles années barcelonaises, Eto’o n’était pas aussi décisif. Au travail du collectif la saison dernière, il a pris cette année une autre dimension. Et ce n’est pas le président Moratti qui s’en plaindra : « Lorsque nous étions dépendant d’Ibrahimovic, nous avions gagné deux championnats. Alors, l’Eto’o dépendance, je ne suis pas contre ! »

Brèves de comptoir : Le prénom Lobbo ouvrirait la porte à l’emploi

Si l’enfant né est une fille, on lui donne le nom de la première dame Lobbo. Et dès lors, l’enfant est pris en charge par son homonyme. A coup sûr, on lui trouve un job à  la police ou dans l’armée pour les déscolarisés. Les diplômés dans les banques. Le prénom Lobbo qui était très rare a pris de l’ascension à  Bamako en 1992. Et pour cause : la directrice de la Fondation Pour l’Enfance est très généreuse. A propos du cinquantenaire La fête des cinquante (50 ans) du Mali peut basculer dans la violence avant la date du 22 septembre 2010. Tous les ingrédients sont là  pour gâter la fête. Après 50 ans de souveraineté nationale, le bilan est catastrophique à  tous les niveaux et il faut éviter d’étaler sur la place publique nos échecs. Le Malien est issu d’un peuple qui peut pardonner mais n’oublie jamais. l’histoire récente du Mali marque encore les esprits. On sait qui a fait quoi. Evitons les témoignages des uns et des autres. Rappelons qu’en 1960, ATT avait douze ans (12 ans) et Oumar H.Dicko, le président de la Commission nationale d’organisation du Cinquantenaire du Mali, neuf ans (9ans). Présidentielle 2012 Un des candidats potentiels a le pantalon troué D’après Alpha Oumar Konaré : «lorsqu’on a le pantalon troué, on ne doit pas monter sur l’arbre de la transparence». Voilà  ce qui est bien dit par l’ancien président démocratiquement élu. Un des éventuels candidats à  l’élection présidentielle de 2012 ne serait pas le fils bon teint pour briguer la magistrature suprême. A quelques encablures de la bataille présidentielle, les langues se délient. Attendons de voir. Ne dit-on pas que «mieux vaut prévenir que guérir» ? Festival sur le Niger sur fond de drogue ? De sources concordantes, on apprend, selon les murmures de Bamako, que d’importantes quantités de drogue déversées dans le nord Mali par un avion auraient été vendues lors du Festival sur le Niger. Si l’information s’avère vraie, le gouvernement doit prendre le taureau par les cornes afin que notre pays ne sombre pas dans la drogue. Selon la CIA, une liste de cinquante six (56) narcotrafiquants maliens serait dans les collimateurs de la justice américaine. Lutte contre le paludisme : les Etablissements Bee-Sago parrainent 1000 enfants Les Etablissements Bee-Sago parrainent 1000 enfants nés entre le 1er janvier et le 28 février 2010. La cérémonie aura lieu le samedi 6 mars 2010 au terrain de football de Korofina sous la présidence du général Amadou Toumani Touré. En cette heureuse occasion, une distribution gratuite de moustiquaires imprégnées sera au programme. Habitants de la commune I ne rater pas surtout ce rendez-vous. «Un Mali sans paludisme est un Mali qui gagne», un slogan si cher à  l’édile Gassama Diaby.

Axes routiers inter-Etats : L’OPA présente les résultats de 3e trimestre 2009

Qu’est-ce que l’OPA ? l’OPA est une structure chargée de mener régulièrement des actions permettant de suivre les comportements des agents de contrôle sur les axes routiers entre Etats. Le représentant de la commission de l’UEMOA, Apollinaire Ibrahim Tini, signale que les contrôles ont démarré depuis 2005, sur le corridor Téma-Ouagadougou-Bamako. Et, ils se sont étendus au cours de ce 3e trimestre 2009 sur le corridor Bamako-Dakar. Il explique par ailleurs que «Â grâce à  la participation effective des chauffeurs routiers, des points focaux de l’OPA, des coordinateurs nationaux, du Trade Hub et de la commission de l’UEMOA, ils avons régulièrement traité, collecté, analysé et publié les résultats des enquêtes relatives aux pratiques des agents de contrôle, sur ces axes routiers inter-Etats. » Les résultats constatés Les contrôles effectués ont démontré une baisse de 10,84 % par rapport au trimestre précédent. l’OPA espère que cette baisse constituera une levée des barrières non tarifaires. Le représentant de l’UEMOA estime utile de souligner l’importance de la baisse du contrôle de 14,29% au Mali, sur le corridor Bamako-Ouagadougou. Toujours selon le rapport, le niveau de prélèvements illicites a baissé de 11,67 % sur le corridor Ouagadougou-Bamako et est également en baisse également de 18,68% sur le territoire malien. Il interpelle les chauffeurs routiers à  changer d’attitude face aux agents, en évitant toute corruption et le paiement de toutes taxes indues. l’OPA interpelle également les agents de contrôles routiers, généralement assermentés, à  se ressaisir en vue du respect de la réglementation. Trop de barrières Le corridor Bamako-Dakar, récemment pris en charge par l’OPA, s’avère être aussi tracassier que l’axe Bamako-Ouagadougou. l’OPA explique cette situation par la multiplicité de barrières sur le tronçon sénégalais qui, à  lui seul, enregistre 26 barrières par voyage, contre 11 de côté malien. Le représentant du coordinateur régional du projet à  la direction nationale des transports, Karim Sylla explique « le commerce intra régional représente aujourd’hui un levier important dans le contexte d’intégration régionale. En effet, 95 % des échanges commerciaux inter-Etats dans la sous région, se font par voie terrestre. » Ce qui selon lui, démontre l’importance de disposer d’un réseau routier performant et fluide, permettant un développement substantiel des économies des pays de la CEDEAO et de l’UEMOA. Lutte contre les tracasseries routières Mr Sylla estime que la lutte contre les tracasseries routières devient plus que jamais vitale pour nos économies en développement. « Au plan commercial, les tracasseries routières deviennent des facteurs de non compétitivité face à  un monde en permutation oà¹, la levée des barrières tarifaires et non tarifaires est imminente. », déclare-t-il. Il est certain que la synergie des nos actions conjointes et l’implication de chaque acteur, permettra de relever le défi de développement économique dans différents pays.