3 questions à Irina Bokova, Directrice Générale de l’Unesco

Son coeur bat pour l’Afrique Agée de 58 ans et mère de deux enfants, le C’œur de cette dame bat pour l’Afrique. Elle a animé un point de presse en marge de la conférence de l’Uemoa et cette bulgare d’origine n’a cessé de déclarer sa priorité pour l’Afrique au cours de son mandat : « Vous le savez, l’Afrique est une priorité de l’UNESCO. Au cours de mon mandat à  la tête de cette organisation, je compte fermement redynamiser notre action en ce sens. J’ai d’ores et déjà  crée un « groupe de travail » qui s’appuie sur l’expertise du secrétariat afin qu’il m’apporte des idées nouvelles pour améliorer l’impact, la visibilité et l’efficacité de notre collaboration avec les pays du continent africain ». Et ajouter: «J’attends une évaluation de la situation existante ainsi que des propositions pour que la priorité Afrique » appariasse plus clairement dans nos activités. En réponse à  la question relative à  l’accompagnement de notre pays le Mali par l’UNESCO, la directrice générale répond que l’UNESCO interviendra dans l’éducation primaire, supérieure et professionnelle au Mali. « Nous interviendrons dans ces domaines, car l’éducation professionnelle permet d’ouvrir rapidement le marché d’emploi aux étudiants, le projet de la bibliothèque virtuelle initié par l’UNESCO va aider aussi la formation des enseignants ». UEMOA-UNESCO: meme objectif pour l’Afrique Quant à  la question relative aux grands axes de la coopération UEMOA- UNESCO, Irina Bogova répond que l’objet de son premier déplacement en Afrique subsaharienne se situe dans le cadre de cette coopération : « C’’est ailleurs dans le cadre de cet accord de coopération, que l’UEMOA a institué, pour les années 2010-2011, une commission mixte réunissant nos deux organisations. Elle permettra de dresser un bilan de nos actions, de définir les meilleurs moyens de renforcer le programme « priorité Afrique ». « Sans cesse nous chercherons à  nouer d’autres partenariats pour consolider notre action en faveur du développement en Afrique. » Pour finir, la Directrice générale a souligné que l’UNESCO intervient dans le domaine de la communication : « la liberté d’expression, les medias indépendants et pluralistes, la libre circulation des idées et l’accès à  l’information et au savoir, à  travers les nouvelles technologies sont des conditions essentielles pour assurer la transparence, la responsabilisation et la bonne gouvernance »