Afrique du Sud: Jacob Zuma débute son second mandat

La cérémonie a débuté par des prières religieuses, suivies par une lecture du préambule de la Constitution de l’Afrique du Sud. Le président de la Cour suprême, Mogoeng Mogoeng, a reçu le serment de M. Zuma, qui s’est engagé à  respecter la Constitution du pays. L’Armée de l’Air a exécuté un défilé aérien et la Force de défense sud-africaine a tiré une salve de 21 coups de canon. Dans son discours à  la nation, M. Zuma s’est réjoui d’accepter le mandat qui lui a été conféré ‘pour diriger cette grande nation pendant les cinq prochaines années’. ‘Nous vivons dans un pays qui a produit des générations désintéressées de combattants de la liberté. C’est une nation qui a travaillé sans relâche pour construire une nouvelle société sur les cendres de l’apartheid en optant pour la réconciliation au lieu de représailles’, a-t-il déclaré. Selon lui, beaucoup de progrès ont été réalisés dans le pays depuis l’évènement de la démocratie. ‘Le gouvernement démocratique a entrepris de mettre en œuvre des politiques et des programmes qui pourraient changer la qualité de vie de tous, en particulier des pauvres et des travailleurs. Beaucoup de progrès ont été accomplis’, a-t-il souligné. Des personnalités d’environ 47 pays ont assisté à  la cérémonie de prestation de serment qui s’est déroulée à  l’Union Buildings à  Pretoria. Parmi ces personnalités, les présidents Yayi Boni du Bénin, Seretse Ian Khama du Botswana, Blaise Compaoré du Burkina Faso et Pierre Nkurunziza du Burundi. Mais les applaudissements les plus nourris ont été réservés au président du Zimbabwe, Robert Mugabe, qui a eu droit au salut digne du héros de la majorité des 400 invités. Au début de ce mois, M. Zuma avait dédié la victoire de son parti aux élections de 2014 à  Nelson Mandela, qui fut le premier président démocratiquement élu du pays 20 ans auparavant. Le parti au pouvoir, le Congrès national africain, avait obtenu 62,1 pc des voix et son sixième mandat au pouvoir, alors que l’opposition officielle, l’Alliance démocratique (DA) en a recueilli 22,2 pc.

A Ségou, Jacob Desvarieux prône le rapprochement des peuples

Le leader du groupe Kassav, Jacob Desvarieux, étudie avec les acteurs culturels maliens notamment le Directeur du Festival Mamou Daffé et Cheick Tidiane Seck, les moyens de créer un pont culturel entre les Antilles et l’Afrique et le Mali : « Du jour o๠on est arrivé dans les Caraà¯bes, on pense à  comment revenir. Il serait bien qu’il y ait des échanges culturels, commerciaux ou autres et l’Afrique n’est jamais très loin. On travaille aussi avec les politiques pour voir culturellement s’il y a la possibilité de créer un pont entre ce festival et des manifestations en Guadeloupe ou en Martinique ». Desvarieux se dit prêt à  revenir avec son groupe animer un spectacle : « Pour qu’on puisse jouer quelque part, il faut qu’il ait un promoteur qualifié et des conditions acceptables financièrement et techniquement. Nous allons dans d’autres pays qui sont moins fortunés que le Mali, comme aux à®les du Cap Vert pratiquement tous les six mois». Citoyen d’honneur de la ville de Koulikoro, Jacob Desvarieux mène aussi des activités humanitaires : « Des œuvres humanitaires, on en fait parce que quand on a la chance d’avoir une notoriété, on doit redonner aux gens qui nous l’ont donné. On imagine également les gens qu’on aide n’ont pas envie de servir de publicité ». Jacob Desvarieux aime le 7è art. S’il n’a pas la prétention d’être un grand comédien, il a eu l’occasion de jouer dans un ou deux longs métrages. Le planning du groupe ne lui permet pas de s’engager à  long terme, alors, il privilégie les courts métrages. Jacob Desvarieux le fait par militantisme mais déplore qu’il n’y ait pas de place pour les acteurs noirs en France ou en Europe. « On n’écrit pas assez pour les Noirs et ils jouent souvent les seconds rôles ». La relève de Kassav ? « Malheureusement ça ne marche pas comme une équipe de football ! estime le guitariste. Kassav, C’’est très personnalisé, quand on enlève quelqu’un et on met un autre, ce n’est pas pareil. On ne peut pas forcer les gens à  intégrer le groupe ». Par contre le groupe aide à  travers des conseils, les jeunes qui émergent ou ceux qui «ont quelque chose d’intéressant » lors des différentes tournées. Pour avoir joué plusieurs fois aux Antilles, Cheick Tidiane Seck ajoutera : « Nous sommes liés par l’histoire et nos origines. Culturellement notre force réside dans l’union sacrée.Il faut récréer le Mali nouveau en pardonnant » a conclu Black Boudha.