Dans le souci d’améliorer la qualité de l’enseignement de façon durable et rapide, le ministère de l’éducation nationale prévoit des mesures aussi urgentes et volontaristes. On peut retenir au nombre de celles-ci : la fourniture de manuels scolaires et de matériels didactiques. Selon la déclaration de madame le ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Nana à l’occasion de la rentrée scolaire 2014-2015, le gouvernement se propose de doter les élèves de l’enseignement fondamental classique de 21 700 manuels, de l’enseignement fondamental à curriculum de 11 955 manuels, des medersas de 15 000 manuels, de l’enseignement secondaire général de 31 817 manuels, et de l’enseignement secondaire professionnel de 8 860 manuels. Suivi et évaluation Pour toujours renforcer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage, un accent sera mis sur le contrôle pédagogique et le suivi-évaluation des établissements aussi bien publics que privés. Ce, par le truchement du renforcement des Centres d’Animation Pédagogique (CAP) et l’opérationnalisation de l’Inspection Générale de l’Education Nationale (IGEN) et des Inspections pédagogiques régionales d’Enseignement secondaire (IPRES). Une attention accrue sera accordée aux écoles privées très souvent au centre des dérapages. « En ce qui concerne les établissements privés, l’adoption d’un cahier de charges et le contrôle de l’effectivité de son application constitueront des garanties pour l’amélioration des prestations dans ces établissements », précise la déclaration du ministre. l’amélioration de la qualité de formation va requérir également la construction et le recrutement d’enseignant. « La construction des Instituts de Formation Professionnelle (IFP) de Diabaly et de Konobougou dans l’Académie d’Enseignement (AE) de Ségou ; la construction et l’équipement de 801 salles de classe, 161 bureaux-magasins, 534 blocs de trois latrines ; la réhabilitation de 200 salles de classe ; la distribution de 2000 malles scientifiques aux écoles des régions de Sikasso, Mopti et Tombouctou pour assurer la promotion de l’enseignement des sciences ; la construction et l’équipement des lycées de Djénné, Barouéli, Tominian, Gourma Rharouss, respectivement dans les Académies d’Enseignement de Mopti, Ségou, San et Tombouctou ; le recrutement de 4 062 enseignants (dont 3 861 pour le fondamental) ; l’intégration de 252 maà®tres des écoles communautaires et 140 éducateurs/animateurs» sont entre autres illustrations de cette dynamique. La gestion des flux a été pendant longtemps une épine dans le pied de l’école malienne. Le département à tenté d’en atténuer les effets cette année. En effet sur les 84.360 élèves titulaires du Diplôme d’études fondamentales (DEF), 28.436 élèves, soit 34%, sont orientés au public. Soit la capacité maximale des établissements publics. Pendant ce temps ils sont 55.924 élèves orientés au privé soit 66%. Il faut préciser dans cet ensemble, l’Enseignement technique et professionnel reçoit 42% des effectifs orientés tandis que les orientés dans l’enseignement secondaire général représentent 58%.
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« La paix est de retour, lécole aussi »
La cérémonie de lancement s’est déroulée ce vendredi 13 septembre à l’hotel Mandé de Bamako en présence du ministre de l’éducation nationale Mme Togola Jacqueline, de la Représentante de l’Unicef au Mali, Mme Françoise Ackermans et des différents partenaires de la campagne « Retour à l’école» Selon le ministère de l’éducation, 800.000 enfants ont eu leur scolarité perturbée par le conflit, la crise alimentaire et nutritionnelle ainsi que les inondations saisonnières. Pour cette nouvelle année scolaire qui débute en octobre, l’UNICEF veut offrir un accès à l’éducation à un demi-million d’enfants. l’objectif de cette campagne est, d’une part de faciliter l’accès et le maintien à l’école des enfants et, d’autre part d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’enseignement pour une éducation de meilleure qualité. Fournir du matériel et assurer la formation des enseignants « A l’unicef, nous nous sommes engagés avec le ministère de l’éducation et tous nos partenaires pour remettre 500.000 enfants à l’école, et à fournir du matériel didactique, des kits scolaires, un soutien à la réhabilitation psychosociale des enfants, la formation des enseignants sur les thématiques nouvelles comme, l’éducation au risque de mine ou d’engin non explosé, l’éducation à la paix, la gestion des effectifs, etc. » a déclaré Françoise Ackermans Par ailleurs, Mme Togola Jacqueline a salué l’accompagnement constant de l’Unicef au côté de son département. « Tout reste à faire, C’est pourquoi J’ai tenu à dire à nos partenaires que nous comptons véritablement sur leur accompagnement. Il y a des enjeux, des difficultés auxquelles il faut faire face, C’est pourquoi dès mon arrivée, J’ai tenu à rencontrer tous les acteurs du secteur et de mon et département pour qu’on en discute et dégager les voies et moyens pour réussir cette rentrée qui est particulière » a t-elle affirmé. Pour répondre aux besoins d’éducation urgents découlant des multiples crises qui affectent le pays, les besoins de l’Unicef Mali sont estimés à 9,1 millions de dollars. La campagne « retour à l’école » est une première étape pour rescolariser les enfants. Alors que la campagne soutient ceux directement touchés par le conflit, il est à noter que plus de 1,2 million d’enfants au Mali ne sont pas scolarisés.
Cinquantenaire du Mali : un logo pour symboliser l’unité
400 candidatures pour un logo Après un tri sélectif, une dizaine de logos ont été retenus, dont 3 pour le stade final. «Â le plus jeune candidat avait 11 ans, et le plus vieux 65 ans, », a déclaré Monsieur Hamadoun Dicko, Président de la Commission Nationale d’organisation du Cinquantenaire du Mali. «Â Le choix de ce logo s’est fait selon des critères de simplicité, un caractère unique et une facilité d’impression multimédia. Il devait résumer les 50 ans du Mali en permettant à tous de s’y identifier , C’est lÂexpression dÂun Mali tourné vers lÂavenir et qui sÂinscrit dans un ensemble sous-régional », ajoute t-il. «Â Vous savez, il apparaà®t simple mais sa réalisation a été complexe. Nous en sommes satisfaits ». Pour Jacqueline Rebecca Kamaté, l’honneur est grand d’avoir été choisie parmi 400 candidats et surtout, la satisfaction de se tenir devant le Président de la République pour le lancement du logo du Cinquantenaire. Elle expliquera ensuite la composition de son Âuvre, et qui a remporté l’adhésion générale : «Â C’est un logo simple qui résume l’identité de notre pays. Il est parfaitement visible et sans trop de détails », se réjouit Aissata Tall, du Patronat Malien. «Â Cette Âuvre est une réalisation parfaite et consensuelle », résume un journaliste de l’ORTM présent à la cérémonie égayée par l’Ensemble Instrumental du Mali. . 2010, l’année du Cinquantenaire de l’Indépendance du Mali Pour récompenser les candidats malheureux, une cérémonie de remise de prix sera organisée, a promis Monsieur Hamadoun Dicko. Et d’ajouter devant le parterre de personnalités, parmi lesquels, le Président de la République, le Premier ministre, les membres du Gouvernement et des institutions sans oublier le Recotrade (le réseau des communicateurs traditionnels du Mali ), l’importance de cette cérémonie, comme un prélude à une série d’activités qui commémoreront l’an prochain les 50 du Mali Indépendant. 50 ans résumés en un film de 5 minutes, projeté à la salle. Et qui montre l’évolution du Mali des Indépendances à nos jours, tout en soulignant ses mutations démographiques, économiques ou agricoles. Une fierté pour ce grand pays, bordé par le désert Algérien au Nord, le Sénégal et la Mauritanie à l’ouest, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire au Sud, et le Niger à l’est En attendant 2010 pour célébrer avec faste le Cinquantenaire de l’Indépendance du Mali, une identité visuelle est désormais attribuée à cet évènement d’envergure et qui mobilisera tous les Maliens, du Président de la République au citoyen lambda. La cérémonie de lancement du logo du cinquantenaire s’est terminée par un cocktail joyeux dans les jardins du Palais Présidentiel. Et un air festif régnait sur la colline de Koulouba.