Trump a-t-il entravé la justice ?

Donald Trump est désormais dans le viseur du procureur spécial américain Robert Mueller, qui enquête sur l’affaire russe et veut savoir, selon de nouvelles informations de presse, si le président américain a fait entrave à la justice.M. Trump s’est indigné jeudi après ces révélations. Il a qualifié de nouveau sur Twitter de « bidon » l’hypothèse d’une collusion entre son entourage et la Russie pendant la campagne électorale américaine.L’enjeu est considérable pour lui. Si des preuves d’entrave à la justice étaient réunies, cela pourrait ouvrir la voie à une procédure de destitution.

« Ils ont fabriqué une collusion bidon avec l’histoire russe, ils n’ont trouvé aucune preuve, et donc maintenant ils se lancent dans l’entrave à la justice sur cette histoire bidon. Sympa », a-t-il tweeté.

Un peu plus tard, il s’en est pris à Hillary Clinton, sa rivale démocrate à la présidentielle, qui n’a pas été poursuivie au terme d’une enquête de la police fédérale (FBI) concernant son utilisation d’un serveur privé d’emails quand elle dirigeait la diplomatie.

« H la crapule a détruit des téléphones avec un marteau, +javélisé+ des emails et a fait se rencontrer son mari et la ministre de la Justice quelques jours avant d’être blanchie –et ils parlent d’entrave? » à la justice, s’est-il emporté sur Twitter.

Cette affaire russe, qui empoisonne sa présidence, constitue la « plus grande chasse aux sorcières de l’histoire politique des Etats-Unis », a-t-il estimé.

La semaine dernière, l’ex-chef du FBI James Comey, limogé par M. Trump début mai, avait fait état de pressions du président américain dans l’enquête sur la Russie.

Selon M. Comey, le chef de l’exécutif lui avait fait comprendre qu’il souhaitait l’abandon du volet de l’enquête concernant son ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn. Réputé proche de la Russie et au coeur des soupçons de connivence avec Moscou, ce dernier a démissionné le 13 février, accusé d’avoir menti sur ses contacts avec l’ambassadeur russe à Washington.Accusé personnellement par les services de renseignement américains d’avoir piloté des piratages informatiques de la campagne de Mme Clinton, le président russe Vladimir Poutine a de nouveau tourné en dérision toute l’affaire.M. Comey pourrait obtenir « l’asile politique » en Russie, s’est-il amusé jeudi.

Selon M. Comey, le chef de l’exécutif lui avait fait comprendre qu’il souhaitait l’abandon du volet de l’enquête concernant son ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn. Réputé proche de la Russie et au coeur des soupçons de connivence avec Moscou, ce dernier a démissionné le 13 février, accusé d’avoir menti sur ses contacts avec l’ambassadeur russe à Washington.

Accusé personnellement par les services de renseignement américains d’avoir piloté des piratages informatiques de la campagne de Mme Clinton, le président russe Vladimir Poutine a de nouveau tourné en dérision toute l’affaire.

M. Comey pourrait obtenir « l’asile politique » en Russie, s’est-il amusé jeudi.

Congrès déterminé 

De son côté, le Congrès américain semble déterminé à ne pas relâcher la pression sur la Russie. Le Sénat a adopté jeudi de nouvelles sanctions ainsi qu’une proposition de loi permettant au Congrès d’empêcher le président de lever des sanctions contre Moscou.

Pour déterminer si M. Trump a tenté de peser sur l’enquête du FBI, Robert Mueller –un ancien chef du FBI– interroge actuellement de hauts responsables du renseignement, selon le Washington Post et le New York Times.Un élargissement du champ de l’enquête à une éventuelle entrave à la justice de la part du président représente « un tournant majeur », souligne le Washington Post, affirmant que les enquêteurs recherchent également de potentiels délits financiers chez des collaborateurs du milliardaire républicain.Le journal a affirmé dans la soirée que l’équipe de M. Mueller se concentrait en particulier sur les finances et les affaires de Jared Kushner, gendre et proche conseiller du président.

Et le procureur spécial aurait sollicité cinq pontes du renseignement, dont trois ont accepté d’être entendus, selon la presse: Daniel Coats, directeur du renseignement, qui chapeaute toutes les agences; Mike Rogers, directeur de l’agence de surveillance NSA et son ancien adjoint, Richard Ledgett.

Ces entretiens pourraient se tenir dès cette semaine.

Fuite « scandaleuse »

D’après le Washington Post, M. Mueller s’intéresse particulièrement à un échange le 22 mars entre M. Coats et ses collaborateurs. Il leur aurait confié que le président lui avait demandé d’intervenir auprès de M. Comey pour qu’il abandonne l’enquête sur M. Flynn.

Quelques jours plus tard, M. Trump avait demandé à MM. Coats et Rogers de déclarer publiquement qu’il n’existait aucune preuve de collusion entre son entourage et la Russie, ce que les deux hommes avaient refusé de faire, selon le journal.

Sans réagir sur le fond, l’avocat du milliardaire, Marc Kasowitz, a dénoncé une « fuite d’information du FBI concernant le président (…) scandaleuse, inexcusable et illégale ».Pour « l’aider à répondre aux demandes » de M. Mueller, le vice-président Mike Pence a décidé d’embaucher un avocat personnel, a indiqué jeudi soir Jared Agen, son directeur de la communication.Les experts jugent peu probable que le ministère de la Justice prenne l’initiative d’inculper un président en exercice, même si l’enquête de M. Mueller concluait à une entrave à la justice de la part de M. Trump.

Sans réagir sur le fond, l’avocat du milliardaire, Marc Kasowitz, a dénoncé une « fuite d’information du FBI concernant le président (…) scandaleuse, inexcusable et illégale ».

Pour « l’aider à répondre aux demandes » de M. Mueller, le vice-président Mike Pence a décidé d’embaucher un avocat personnel, a indiqué jeudi soir Jared Agen, son directeur de la communication.

Les experts jugent peu probable que le ministère de la Justice prenne l’initiative d’inculper un président en exercice, même si l’enquête de M. Mueller concluait à une entrave à la justice de la part de M. Trump.

Mais une telle éventualité pourrait mettre la pression sur le Congrès, à majorité républicaine, pour qu’il déclenche une procédure politique de destitution (« impeachment »).

Les procédures d’impeachment lancées contre les présidents Bill Clinton en 1998 et Richard Nixon en 1974 se basaient toutes deux sur des accusations d’entrave à la justice.

L’ancien directeur du FBI James Comey dénonce le comportement de Trump dans l’enquête russe

L’ancien directeur du FBI James Comey a commencé jeudi à livrer un témoignage exceptionnel au Sénat sur le président des Etats-Unis Donald Trump, qui l’a limogé le mois dernier après l’avoir pressé pendant des mois dans l’enquête sur la Russie.

La quinzaine de sénateurs assis en face de l’ancien premier flic des Etats-Unis voudront savoir si les multiples requêtes présidentielles, formulées en tête à tête dans l’intimité du Bureau ovale ou de la Maison Blanche, représentent une interférence politique et une entrave à la justice, un délit majeur qui dans le passé à conduit au lancement par le Congrès de procédures de destitution contre les présidents Richard Nixon et Bill Clinton.

James Comey a commencé par répondre que ce n’était pas son rôle de qualifier juridiquement les requêtes du président.

A la question de savoir si le président ou l’administration lui avait demandé d’ »arrêter» l’enquête menée par le FBI sur les ingérences russes, il a répondu «non».

Mais il a jugé que les actions du dirigeant américain étaient «très dérangeantes», ne mâchant pas ses mots contre lui.

Il a dénoncé les explications changeantes du locataire de la Maison Blanche sur les motifs de son licenciement, et accusé l’administration de l’avoir «diffamé», défendant l’honneur du FBI, qu’il dirigeait depuis 2013. «Ce sont des mensonges purs et simples», a-t-il dit des propos tenus par l’administration à l’époque sur le mauvais état supposé de la police fédérale à son départ.

Il a confié aussi avoir «craint honnêtement que (Trump) ne mente sur la nature de nos rencontres». «C’est pourquoi j’ai pensé que c’était très important d’en garder la trace», a expliqué le policier, qui a consigné par écrit ses échanges avec le président dès leur première rencontre début janvier à la Trump Tower.

M. Comey, 56 ans, a choisi de ne pas lire la déclaration écrite explosive qu’il avait fait publier la veille, répondant de suite aux questions pour gagner du temps.

Dans celle-ci, il y confirmait que Donald Trump lui avait demandé de lever le pied sur l’enquête visant l’un de ses fidèles, le général Michael Flynn, ex-conseiller à la sécurité nationale, évincé en février pour n’avoir pas dit toute la vérité sur ses discussions avec l’ambassadeur russe aux Etats-Unis. Jeudi, devant le Sénat, il a dit ne pas avoir reçu d’ordre explicite mais l’avoir «interprété comme une instruction».

L’audition doit durer toute la matinée, puis M. Comey s’exprimera à huis-clos devant les mêmes sénateurs à partir de 17H00 GMT afin de pouvoir évoquer librement des informations classifiées.

Donald Trump limoge le patron du FBI James Comey

Le président des Etats-Unis Donald Trump a limogé mardi le patron du FBI James Comey, provoquant une onde de choc à Washington où des élus ont évoqué le spectre du Watergate.

La police fédérale est notamment chargée de l’enquête sur les liens éventuels entre l’équipe de campagne de Donald Trump et la Russie, accusée d’avoir interféré dans la présidentielle américaine.

M. Trump recevra mercredi à la Maison Blanche le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov, qui ne devait initialement que rencontrer son homologue américain Rex Tillerson au sujet du conflit en Syrie.

« Aujourd’hui marquera un nouveau départ pour l’agence-phare de notre appareil judiciaire », a indiqué M. Trump dans un communiqué.
Dans un courrier à James Comey publié par l’exécutif, Donald Trump lui signifie qu’il met fin à ses fonctions « avec effet immédiat ».

« Si j’ai apprécié que vous m’ayez informé, en trois occasions distinctes, du fait que je ne faisais pas l’objet d’une enquête, je suis cependant d’accord avec l’analyse du ministère de la Justice selon laquelle vous n’êtes pas capable de diriger de manière efficace le Bureau », ajoute-t-il.

Ironie de l’histoire: la raison officiellement avancée par l’administration Trump pour ce limogeage est la façon dont M. Comey, 56 ans, a géré le dossier des emails de la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton.

James Comey est accusé d’avoir mal traité cette dernière en dévoilant de nombreux détails de l’enquête…. que le candidat républicain avait pourtant utilisés quotidiennement pour pilonner sa rivale.

Le 28 octobre 2016, James Comey provoquait une déflagration dans la dernière ligne droite de la campagne: il annonçait au Congrès la découverte de nouveaux messages justifiant une relance des investigations sur ces emails, closes en juillet.

Ce n’est que deux jours avant le scrutin du 8 novembre que M. Comey annoncera n’avoir finalement à nouveau rien trouvé de pénalement répréhensible.

Mme Clinton a estimé récemment que sans cette initiative -et la diffusion par Wikileaks d’emails de sa campagne-, elle aurait emporté l’élection.
Nixonien
Ce limogeage surprise, avec un seul précédent dans l’histoire du FBI, a fait l’effet d’une bombe au Congrès, une réaction semble-t-il sous-estimée par la Maison Blanche. « Monsieur le Président, avec tout le respect que je vous dois, vous faites une grave erreur », a déclaré le chef de file de l’opposition démocrate du Sénat, Chuck Schumer.

Lors d’une conférence de presse au Capitole, il a appelé à la nomination d’un magistrat indépendant pour conduire l’enquête russe, actuellement menée par le FBI, jugeant que les Américains étaient en droit de soupçonner que ce limogeage constituait une tentative d' »étouffer » l’affaire.

M. Trump a ironisé sur Twitter: « Chuck Schumer le pleurnichard a dit récemment +je n’ai plus aucune confiance en lui+ (James Comey). Et puis il réagit de manière aussi indignée. #assécherlemarigot ».

Tim Kaine, l’ex-colistier d’Hillary Clinton, a jugé aussi que le limogeage « montre à quel point l’administration craint l’enquête sur la Russie », y voyant la tendance croissante de l’administration à « cacher la vérité ». Le sénateur démocrate Patrick Leahy a trouvé « absurde » la justification selon laquelle Hillary Clinton aurait été traitée avec partialité. « Ce n’est rien de moins que nixonien », a-t-il tonné, allusion à la décision de Richard Nixon de remercier en 1973 le magistrat indépendant Archibald Cox enquêtant sur le scandale du Watergate qui allait entraîner sa chute. « Le président a révoqué le patron du FBI au milieu d’une des enquêtes de sécurité nationale les plus critiques dans l’histoire de notre pays, celle qui implique des hauts fonctionnaires dans la campagne et l’administration Trump ».

Collusion avec Moscou ? 
Plus inquiétant pour M. Trump, le malaise se répand également chez les républicains. Le chef de la puissante commission du Renseignement du Sénat, Richard Burr, s’est déclaré « troublé » par le timing et les raisons avancées pour ce limogeage. Elu du Congrès et fidèle républicain, Justin Amash a qualifié la lettre présidentielle de « bizarre » et annoncé vouloir « créer une commission indépendante sur la Russie ».
Ancien vice-ministre de la Justice, James Comey a longtemps été encarté chez les républicains mais avait été nommé par l’ex-président démocrate Barack Obama (2009-2017) à son poste actuel.

Fin mars, lors d’une rare audition publique devant le Congrès, il avait infligé un double revers à Donald Trump.
Il avait d’une part confirmé le lancement fin juillet 2016 d’investigations sur une éventuelle « coordination » entre des membres de son équipe de campagne et Moscou. L’affaire est régulièrement reléguée au rang des « fake news » (« fausses informations ») par M. Trump qui nie toute collusion avec Moscou contre Hillary Clinton. M. Comey avait également rejeté l’idée que Barack Obama aurait placé sur écoutes la Trump Tower, rumeur lancée par Donald Trump lui-même sur Twitter deux semaines auparavant.

Personnage charismatique au style toujours impeccable, James Comey avait été nommé pour 10 ans en juillet 2013 et confirmé par le Sénat avec 93 voix pour et une contre.

La recherche d’un nouveau directeur du FBI débute « immédiatement », a précisé la Maison Blanche.

Le FBI confirme enquêter sur les contacts entre proches de Trump et Russes

Le directeur du FBI a infligé lundi un double revers à Donald Trump en confirmant enquêter sur une possible collusion avec la Russie pendant la campagne électorale, et en battant en brèche l’idée que Barack Obama aurait placé sur écoute la Trump Tower.

James Comey Lors d’une rare intervention publique au Congrès, le directeur du FBI James Comey a confirmé le lancement à la fin du mois de juillet 2016 d’investigations sur une éventuelle « coordination » entre des membres de l’équipe de campagne de Donald Trump et le gouvernement russe. Une affaire régulièrement reléguée au rang de « fake news » (« fausse information ») par le président américain, qui nie toute collusion avec Moscou contre Hillary Clinton.

Chronologie sur les accusations de liens avec la Russie visant la président américain Donald Trump / AFP

James Comey a également tenté d’éteindre la rumeur lancée par Donald Trump lui-même sur Twitter il y a deux semaines, selon laquelle Barack Obama l’aurait placé sur écoute avant l’élection. « Le département (de la Justice) n’a pas d’informations soutenant ces tweets », a-t-il déclaré sobrement.

Le FBI confirme très rarement l’existence d’une enquête en cours, mais le chef de la police fédérale a brisé le silence au nom de « l’intérêt général ».

« J’ai reçu l’autorisation du ministère de la Justice de confirmer que le FBI, dans le cadre de notre mission de contre-espionnage, enquête sur les tentatives du gouvernement russe de s’ingérer dans l’élection présidentielle de 2016 », a-t-il expliqué devant la commission du Renseignement de la Chambre des représentants.

Le directeur du FBI, James Comey, le 20 mars 2017 au Capitole à Washington / AFP

« Cela inclut des investigations sur la nature de tout lien entre des individus liés à l’équipe de campagne Trump et le gouvernement russe, et pour déterminer s’il y a eu coordination entre la campagne et les efforts russes », a dit le patron du FBI, confirmant ce dont plusieurs médias américains avaient fait état.

Mais il s’est refusé à citer des noms ou à s’avancer sur la teneur des communications entre certains personnages de la galaxie Trump et des Russes.

« Enquêter et avoir des preuves sont deux choses différentes », a réagi peu après le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer.

Mais M. Spicer a surpris en prenant ses distances avec le deuxième directeur de campagne de M. Trump, Paul Manafort, et qui selon la presse serait l’un des individus visés par l’enquête.

Le directeur de l’Agence de la sécurité nationale (NSA) Mike Rogers lors d’une audition devant la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, le 20 mars 2017 au Capitole à Washington / AFP

Il « a joué un rôle très limité pendant un temps très limité », a assuré le porte-parole.

M. Manafort, consultant républicain et lobbyiste, a travaillé dans le passé pour l’ex-président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch. La révélation de paiements pour ces prestations avait précédé sa démission en août dernier.

Fuites dans la presse 

Hillary Clinton et son porte-parole, Brian Fallon dans un avion à l’aéroport de White Plains à New-York, le 3 octobre 2016 / AFP

Lors de l’audition, le directeur de l’Agence de sécurité nationale (NSA) Mike Rogers a aussi rejeté une théorie reprise brièvement la semaine dernière par M. Spicer, selon laquelle Barack Obama aurait demandé aux services britanniques d’espionner Donald Trump.

« Je n’ai rien vu du côté de la NSA sur une telle activité », a déclaré Mike Rogers, insistant sur l’illégalité de cette requête hypothétique. Londres avait qualifié cette allégation de « ridicule ».

« Le président Trump doit présenter aux Américains et au président Obama plus que des explications: des excuses », a déclaré le chef de file de l’opposition démocrate au Sénat, Chuck Schumer.

Au terme de cette longue audition, les démocrates ont dénoncé le traitement inéquitable de leur ex-candidate par le directeur du FBI.

James Comey avait bouleversé la campagne en octobre en révélant la relance des investigations sur les emails d’Hillary Clinton, mais il avait alors gardé le silence sur celles visant l’entourage du républicain.

« Il est normal de demander pourquoi il a estimé que les électeurs ne méritaient pas d’être mis au courant », a réagi Brian Fallon, ancien porte-parole de Mme Clinton.

L’administration Obama a officiellement accusé Moscou en janvier d’avoir mené une vaste campagne de désinformation et de piratage du parti démocrate au profit de Donald Trump.

Les conclusions du renseignement n’ont pas changé: « Poutine haïssait tellement Mme Clinton qu’il avait mécaniquement une préférence évidente pour la personne qui était candidate contre elle », a répété James Comey.

Le président Trump le 20 mars 2017 à Washington / AFP

Donald Trump estime de son côté que le FBI et le Congrès devraient plutôt se concentrer sur les fuites d’informations dans la presse sur cette complexe affaire.

Pour les élus républicains, c’est également la priorité.

« Nous voulons identifier qui fait fuiter ou a permis la fuite d’informations classifiées, afin que ces individus soient jugés », a déclaré le président républicain de la commission, Devin Nunes.

James Comey, tout en notant que les fuites avaient toujours été un problème, a relevé qu’elles étaient devenues « inhabituellement fréquentes ».