JCI Bamako Élite offre des kits scolaires à Badalabougou

Connu pour être dynamique grâce à  son implication dans le cadre de la solidarité et des actions humanitaires, la JCI Bamako à‰lite a sacrifié une fois de plus à  sa traditionnelle activité humanitaire ce samedi 9 avril à  l’école Fadi N’Gourou à  Badalabougou. Ils étaient nombreux les parents d’élèves, les membres de JCI Mali à  être présents à  cette cérémonie inscrite dans le plan d’action 2016 de l’organisation locale. Il faut rappeler que c’est avec la collaboration du collectif plus jamais ça que la JCI Bamako élite a initié ce projet. En effet, ce sont plusieurs cartons de cahier et bics qui ont été remis au directeur de l’école qui n’a pas caché sa satisfaction, « c’est une fois de plus un plaisir de recevoir ces kits scolaires qui faciliteront l’éducation des élèves », a-t-il dit. Des enfants ont également été parrainés par certains membres qui se sont engagés à  prendre en charge les frais de scolarité de ceux-ci. Quant à  la représentante du président local de la la JCI Bamako élite empêché, elle dira que son organisation souhaite apporter sa pierre à  ‘édification du Mali notamment dans le cadre de la formation. Une remise symbolique a mis un terme à  a cérémonie.

JCI Bamako s’engage en faveur du developpement durable

« Offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs », à  travers la promotion de l’étude, de la compréhension et de la recherche de solutions aux problèmes économiques, sociaux et culturels inhérents à  la vie locale, nationale et internationale ; telle est la mission que s’est consacrée la Jeune Chambre Internationale Bamako lors de son Assemblée Générale(AG) qui s’est déroulée hier mercredi 27 janvier à  l’Ecole de Maintient de la Paix à  Bamako. Avec plus de 200.000 membres dont plus de 1000 au Mali, la JCI est une organisation de jeunes qui existe dans plus de 100 pays à  travers le monde. Pour Oury Koné, présidente exécutive de la JCI Bamako 2016, sa mission est d’offrir des opportunités de développement aux jeunes à  travers des sessions de formation, la prise de responsabilité. Les jeunes progressent ainsi en participant à  des programmes de formation internes qui développent les compétences personnelles et en participant à  la planification et élaboration de projets en faveur du membre et de sa communauté. Cette première AG de l’année 2016 marque le début des activités de cette organisation. Les projets en mire. Il sont au nombre de cinq pour l’année 2016. Il s’agit entre autre de « Mon éco-attitude » qui est une initiative en faveur de la protection et de la préservation de l’environnement notamment des actions de recyclage de déchets plastiques, de reboisement, de sensibilisation de la population sur les attitudes écologiques. En 2016, un forum national sur l’assainissement sera organisé. Il y a également ce projet humanitaire dénommé:« l’initiative « Jigui Tugu » qui est un ensemble d’actions ponctuelles en faveur des couches défavorisées (Orphelins, personnes en situation d’handicap, albinos etc.). Il vise à  promouvoir la solidarité et lutter contre l’exclusion sociale.

20 ans de la JCI: un dîner gala pour la fête

« La JCI Mali a 20 ans, nous avons 20 ans » c’est en ces mots que Dédé d’Almeida, directrice de la commission d’organisation a entamé son allocution et campé le décor de cette nuit de célébration. Le diner de gala de ce 02 octobre à  l’hôtel Radisson était présidée par Mahamane Babi, ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, a servi de vitrine pour les membres les 36 organisations locales du Mali de se rencontrer et partager cet instant unique. La grande salle de Radisson Blu a été prise d’assaut par les membres et sénateurs de la JCI Mali venue presque de toutes les régions du pays. Bercée par la mélodieuse son de l’ensemble instrumental du Mali, le temps semble s’être arrêté pour les invités qui sans nul doute auront passé l’une des meilleures soirées. Connu pour son leadership et son sens de responsabilité élevé, la JCI Mali à  travers la voix de son président national, Abdrahamane Coulibaly a tenu à  remercier d’une part chacune des organisations locales pour le travail abattu et à  récompenser d’autre part, certains membres pour leur implication sans faille dans la conduite de cette organisation. Fanta Sy, ancienne membre et décoré exprime son émotion, « on ne peut qu’être heureuse et fiere face à  un tel acte. C’est dire que mes actions n’ont pas été vaines et je m’en réjouis ». Comme elle plusieurs membres ont reçu des mains du Président national, un présent, en reconnaissance pour les actions menées. JCI Bamako Etoile, maà®tre d’oeuvre de l’événement. Il est à  rappeler que cet événement important pour la JCI Mali a été organisé par la JCI Bamako Etoile conduite par Fatou FAYE, sa présidente et l’accompagnement effectif de son chef de projet, Dédé d’Almeida. Le partage du gâteau d’anniversaire a mis un terme à  ce dà®ner qui restera sans nul doute graver dans les mémoires.

JCI Bamako Elite solidaire des orphelins pour l’Aid

La jeune chambre internationale Bamako Elite a ce jeudi, la veille de la fête de l’Aà¯d El-Fitr, procédé pour la cinquième fois à  la remise de dons aux enfants orphelins et aux personnes démunies. Cette 5è édition de remise des dons s’inscrit dans le cadre de la JCI Solidarité. Composé de plusieurs paquets de thé, des kilos de la viande de bœuf, des bouteilles d’huile et des sacs de riz, mil et haricot, la remise des dons a été possible grâce a l’apport infatigable de son parrain, Sory Kemesso, a témoigné Abdel Karim Konaté, président de la JCI Bamako élite. La cérémonie a débuté avec la lecture du coran suivi du discours de quelques membres de l’organisation notamment Abdel Karim Konaté qui n’a pas hésité de mettre en exergue l’égalité de tous. Cette remise est faite a l’égard des enfants orphelins qui n’ont pas eu la chance d’avoir les parents en vie mais qui ont le droit de célébrer les moments de fête telle que celle de la fête de Ramadan, a t-il déclaré. A tour de rôle, chaque intervenant remerciera les partenaires stratégiques dudit projet. Deux grandes remises aux orphelinats, ASHED( association pour le soutient des handicapés et des enfants démunies) et ASE (association pour la sauvegarde de l’enfance) seront effectuées par le parrain accompagné du président de la JCI-Bamako élite. Un geste symbolique et notoire qui mettra fin à  la cérémonie.

Shine Bhaskaran, le président mondial encourage la JCI Mali

Accueilli chaleureusement jeudi dernier à  Bamako, Shine Bhaskaran s’est dit très ému d’être en territoire malien et C’’est à  travers une conférence de presse, qu’il a partagé son expérience de jeune président mondial de la JCI. Ensuite, il participera à  la conférence africaine de Zone, qui se tiendra dans quelques jours à  Lomé au Togo. Mais avant, Shine Bhaskaran a choisi le Mali pour échanger avec les jeunes du pays. Impressionné par leur accueil, leur capacité, leur volonté et leur courage, Shine Bhaskaran a affirmé que « les jeunes maliens étaient parmi les jaycees les plus actifs ! ». La JCI qui existe depuis une centaine d’années, a une très grande place dans le monde, en effet, l’organisation couvre 123 pays avec 200.000 membres actifs, en vue de mieux renforcer la capacité des jeunes à  impacter sur leur environnement social, grâce à  aux formations et des projets. A travers un agenda bien fixé, Shine Bhaskaran a donc rencontré les jeunes membres JCI du Mali, puis les autorités à  travers l’audience avec le Premier ministre Moussa Mara, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Mahamane Baby, qui est un ancien membre JCI et une autre rencontre prévue avec le ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, Maitre Mamadou Gaoussou Diarra. Pour Shine Bhaskaran, la jeunesse doit être soutenue, car elle est porteuse de projets et d’avenir ». « Plusieurs pays de nos jours encouragent le volontariat puisque le gouvernement seul ne peut faire face à  tous les demandes sociales », a-t-il ajouté face aux journalistes. Très heureux de cette rencontre, Shine Bhaskaran a promis d’encourager et de promouvoir l’exemple du Mali. En attendant, il devra visiter 50 autres pays.

Sécurité routière, 100 jeunes formés en secourisme

C’’est dans une salle d’amphi de l’Ecole Nationale d’Ingénieure (ENI)comble que La Jeune Chambre Internationale Universitaire Bamako Espoir a procédé le samedi 22 mars, au lancement d’un de ses projets dénommée « Jeunesse et Sécurité Routière » sous le parrainage de M. Mamadou Sow, en présence des représentants des ministres en charge de la sécurité et celui de l’équipement et des transports. Ces derniers avaient à  leurs côtés, Didi Kouakou DIALLO, Président National de la JCI-Mali et Assitan KEITA, Présidente de la Jeune Chambre Internationale Universitaire Bamako Espoir. On y ajoute les représentants de la protection civile. Les accidents de circulation tuent chaque année 1,3 millions de personnes dans le monde et en blessent 40 fois plus. Au Mali, la plupart des victimes succombent parce qu’elles n’ont pas reçu à  temps les premiers secours. La Jeune Chambre Internationale Mali à  travers la Jeune Chambre Internationale Universitaire Bamako Espoir a donc initié ce projet pour contribuer à  la lutte contre l’insécurité routière. Il a pour objectif de doter les jeunes de connaissances nécessaires pour venir en aide aux victimes d’accidents. Ceci en les formant en secourisme et en sensibilisant la population particulièrement les jeunes à  la bonne conduite en respectant les codes et le port de casque. Selon le directeur du projet, Moussa Camara, il s’agira également de faciliter la traversée de la route pour les élèves en renforçant la présence des signalisations aux proximités des écoles et en offrant des gilets de signalisations. Outre ces différentes activités, la présidente de la JCIU Bamako Espoir a annoncé que les murs de certaines écoles et facultés de Bamako recevront des illustrations du code de la route, pour que les jeunes gardent toujours à  l’esprit la meilleure attitude et les règles à  respecter. Les murs de l’ENI ont d’ores et déjà  reçu les inscriptions des panneaux de signalisation et leurs significations. Auront lieu également des distributions de casques et de livres de code de la route aux étudiants. Le Président National Didi Kouakou DIALLO, qui présidait la cérémonie a remercié les membres de la structure estudiantine Universitaire Bamako Espoir ainsi que leurs partenaires. Le temps fort de cette première activité du projet a été la formation en secourisme animée par les agents de la protection civile. Pendant deux jours, 100 jeunes ont reçu les informations et se sont exercé à  pratiquer les gestes de secourisme. Ils sont dorénavant aptes à  porter assistance aux accidentés de la route et ainsi sauver des vies.

JCI Mali: « Impact », le maître-mot pour 2014

C’est donc parti pour une année riche en actions pour les membres de la Jeune Chambre Internationale Mali. les 10 et 11 janvier, s’est déroulé au Cres de Badalabougou, la première activité statutaire annuelle de l’organisation, dénommée la Rentrée Solennelle. Elle a regroupé environ 400 participants venus des 34 organisations qui compose la JCI Mali. Au cours de leurs deux jours de travaux, les « jaycees » du Mali ont eu droit à  diverses sessions de formations portant sur la connaissance de leur organisation et de leur mission de jeunes citoyens actifs dans un monde confronté à  de nombreux défis. Ainsi, le cours « Omoiyari » leur a permis de comprendre la nécessité de l’action face aux besoins d’autrui tandis que la formation « Impact » leur a rappelé qu’il faut travailler dans le sens de l’atteinte des OMD, dans le cadre d’un partenariat existant entre la JCI et l’ONU. La cérémonie d’ouverture du samedi matin qui a été présidée par un représentant du Ministère de la Jeunesse et des sports a lancé les travaux. L’après midi a été consacrée à  l’assemblée générale qui a permis l’adoption du plan d’actions national. Le Président de la JCI Mali, Didi Kouakou Diallo a présenté le thème de son mandat, « Ecouter, pour mieux impacter sa communauté » et son slogan, « Impact par-ci, impact par-là , impact partout ». Il a appelé les membres de l’organisation a agir de manière efficace pour améliorer durablement leur communauté. Dans ce sens, une action communautaire avait été organisée le vendredi 10 et a permis de sensibiliser les étudiants de l’université de Bamako sur le recyclage, « une éco-attitude de citoyenneté active ». Le ministère de l’environnement et de l’assainissement à  travers l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable(AEDD) a soutenu cette initiative. Un concours d’art oratoire et une soirée gala ont également marqué l’activité nationale qui a vu le choix des dates et et lieux des prochaines activités nationales, l’intronisation d’une vingtaine de nouveaux membres et la signature de protocole de jumelage entre les organisations JCI Bamako Etoile et JCI Mopti. A noter que le Conseil National sera organisé en Avril à  Bamaki et la Convention Nationale en Octobre à  Ségou.

La JCI 2013 vous dit « Diarama » !

« Un seul homme, un seul mandat, un an « , ont coutume de dire les membres de la Jeune chambre internationale Mali(JCI) pour montrer que l’organisation reste dynamique et se renouvelle chaque année avec de nouveaux venus. Elu en Octobre 2012, au terme du congrès de Mopti, Youssouf Diawara qui a présidé les rênes de la jeune organisation pendant l’année 2013, s’apprête à  passer le flambeau à  un autre leader. Pour clore ce mandat en toute beauté, une cérémonie de reconnaissances a été organisée pour couronner un an d’activités, qui ont permis d’offrir des opportunités aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs ». Les membres de la jeune chambre Mali et ses organisations locales se sont dons réunis à  l’Institut Français, lundi 23 décembre, pour évoquer l’année 2013, en musique et en actes. La projection d’un mini film a permis au public d’apprécier les actions et projets réalisés. « Agir avec exemplarité » « Agir avec exemplarité », c’était le leitmotiv du mandat du président national 2013 Dr Youssouf Diawara. 2013, année de crise au Mali mais année de défis, a t-il rappelé.  » 2013 a été un mandat exceptionnel. Aujourd’hui, plus que tout, nous avons besoin d’exemples et d’une jeunesse engagée », a t’il déclaré. La JCI Mali, s’est beaucoup engagée sur les questions électorales en 2013, contexte oblige, elle a aussi mobilisé près de 400 jeunes pour la sensibilisation au vote dans un contexte de crise. Le président sortant se targue d’avoir mobilisé un budget de plus 120 millions pour agir dans le sens de l’intérêt commun et de la solidarité. Pour Mamadou Gaoussou Diarra, ministre de la jeunesse et des sports :  » La JCI Mali montre l’exemple et la seule façon d’influencer les autres, c’est de donner l’exemple. Le Mali, affirme encore le ministre, a besoin d’une jeunesse motivée, citoyenne, engagée pour être le socle d’un Mali nouveau et former cette génération « Dembé ». Moussa Mara, ministre de la politique de la ville, qui est l’un parrain de la Jeune Chambre, a déclaré que les « jeunes jaycees devaient être fidèles à  leurs principes ». Au cours de l’année écoulée, plusieurs projets des organisations locales ont été reconnus, comme le projet  » Pain d’Or », de la JCI Bamako Espoir, un projet novateur d’entreprenariat pour les boulangers. Harira Cissé, sa présidente s’est dite fière d’avoir accompli de belles choses lors de ce mandat.  » Un mandat marquée, ajoute d’elle, par l’action ». Les présidents des OLM ont tous ensemble, à  leur tour, remis au président un trophée de reconnaissance au terme de la soirée. A l’issue de cette cérémonie de reconnaissances de la JCI Mali, chaque président des OLM locales a reçu un trophée et un mot d’encouragement du président national sortant Youssouf Diawara. Une belle soirée agrémentée par des prestations musicales, celle de Nampè Sadio et de tranches d’humour animé par Guimba Junior et d’autres artistes. L’année prochaine, le jaycee Didi Kouakou Diallo, succèdera à  Youssouf Diawara pour un an. Ainsi va la Jeune Chambre internationale dont l’un des crédos est d’être le principal réseau mondial de jeunes citoyens actifs.

Didi Diallo, président 2014 de la JCI Mali

C’est la capitale de la 1ère région, première capitale du Soudan français, Kayes, qui a accueilli la 18ème Convention Nationale de la JCI Mali. L’organisation, qui regroupe environ 1200 jeunes maliens âgés de 18 à  40 ans, a pour objectif de les doter de cepacités de leadership afin qu’ils initient des changements positifs dans leurs communautés. Elle existe au Mali depuis 1995 et dans le monde couvre une centaine de pays avec plus de 200 000 membres. Un homme, un an, un mandat C’est le principe de gouvernance de la JCI. Tous les responsables élus de l’organisation le sont pour une année. A l’ordre du jour de la COnvention Nationale, qui est la grande assemblée annuelle élective, la présentation du rapport du bureau sortant et le choix des membres du bureau de l’année suivante. Le Dr Youssouf Diawara, président 2013 de la JCI Mali a ainsi présenté le bilan des activités de son mandat qui avait pour thème « agir avec exemplarité ». On retient la mise en oeuvre du projet Mission Citoyenne pour la Paix et les Elections(MISCIPE) qui a permis aux membres Jeune Chambre de faire le tour du Mali pour sensibiliser les populations ee en particulier la jeunesse sur l’importance du vote et la réconciliation. Autre projet phare réalisé, « Pain d’or ». Cette initiative a pour objectif de contribuer à  l’amélioration de la qualité du pain à  travers un concours qui met en compétition les boulangeries. Didi Kouakou Diallo, président élu pour 2014 Après la validation du rapport d’activités, une deuxième session a permis de passer à  l’élection. A l’issue de laquelle, la nouvelle équipe a été désignée avec à  sa tête Didi Kouakou Diallo, informaticien dans une institution bancaire et membre de la JCI Bamako. Le nouveau président s’est engagé « à  100% d’efficacité » dans la gestion de l’organisation. Le représentant du ministre de la jeunesse et des sports, le chef de cabinet Gourou Diallo, a réitéré l’accompagnement et le soutien de son département et des autorités maliennes pour la JCI Mali. « Votre mouvement nous reconcilie avec la jeunesse. Vous pouvez compter sur nous pour être à  vos côtés pour mener à  bien vos objectifs ». La manifestation de Kayes a vu la participation d’une forte délégation de la JCI Sénégal conduite par son président national.

JCI Bamako Etoile: les jeunes fêtent l’Afrique

A l’occasion de son assemblée générale tenue ce mercredi 8 mai, l’invité de marque de cette rencontre, l’Ambassadeur du Maroc au Mali, a échangé avec les membres et sympathisants de la Jeune Chambre Bamako Etoile sur le thème du panafricanisme. Ce thème avait tout son sens aux yeux de ces jeunes leaders qui sont conscients que dans un monde globalisé, il faut se mettre ensemble pour aller plus loin. Le panafricanisme est un idéal politique voulu par ses pères fondateurs afin de pouvoir fédérer les pays africains sur plusieurs plans. Toutefois, il demeure utopique dans la mesure o๠les Etats africains continuent à  aller en rang dispersé malgré l’existence de certaines structures symboliques à  l’instar de la CEDEAO. En ce qui concerne le Maroc, l’ambassadeur Hassan Naciri a souligné l’implication de son pays dans la création de l’Organisation de l’Unité Africaine(OUA).« Le Maroc a été présent dans le processus de la création de l’OUA à  coté du Mali, du Ghana et de la Guinée. Notre pays a joué un rôle très important dans la création de cette institution. Les premiers groupes qui ont jeté la base de l’unité africaine ». Malgré ses efforts incommensurables,le Maroc ne fait plus partie de l’OUA devenue actuellement Union Africaine(UA). Le diplomate n’a pas manqué de signaler que le Maroc est le deuxième investisseur du continent africain après l’Afrique du Sud. « Le Maroc offre 12000 étudiants venus de différents pays d’Afrique » a t-il indiqué. La coopération entre le Mali et le Maroc s’élargit dans d’autres domaines à  savoir: politique, économique et militaire. Cette assemblée était aussi consacrée à  la démonstration du club Toastmaster Bamako Elite sur le thème jeunesse et panafricanisme. Ces orateurs hors pair ont émerveillé l’auditoire par leur technique de communication. ToastMasters International (TMI) est une association à  but non lucratif internationale dont l’objectif est d’aider ses membres à  améliorer leurs compétences en matière de communication et de leadership par la prise de parole en public. La mission de TMI est de nourrir la confiance en soi de ses membres et d’encourager leur progression. Les participants se réunissent toutes les semaines pendant une à  deux heures pour apprendre à  pratiquer la prise de parole en public. La particularité est qu’il n’y a pas de formateur : les membres s’évaluent et s’aident mutuellement à  s’améliorer suivant une collaboration communautaire. la rencontre a pris fin par un cocktail. Les jeunes de la JCI Bamako Etoile ont offert à  leurs invités une dégustation de plats africains, pour coller avec le thème de cette Assemblée générale.

Asmaa Benslimane: « La JCI Mali nous rend fiers »

Arrivée à  Bamako pour une visite officielle du 21 au 23 avril 2013, la vice-présidente internationale de la Jeune Chambre Internationale, Asmaa Benslimane y a vécu un séjour bien rempli. Le président national de la JCI Mali, le Sénateur Youssouf Diawara a accueilli son hôte, accompagné d’une forte délégation de membres. Il a dit son plaisir de recevoir la VPI pour sa visite officielle.Outre les activités des organisations locales de Bamako placées sous sa co-présidence comme la journée d’assainissement au marché de Lafiabougou terminus ou encore la conférence de restitution de la Mission Citoyenne pour la paix, Mme Benslimane a rencontré les membres lors d’un Open forum. Occasion pour les uns et les autres de mieux découvrir la JCI et surtout sa vision pour l’an 2013 qui se traduit par le thème « Oser agir ». La VPI a appelé les jeunes du Mali à  l’action en faveur de leur communauté mais au delà , pour leur pays qui traverse une situation particulière. Elle a salué les initiatives déja prises, de Bamako à  Tombouctou en passant par Kayes et San o๠les membres de la JCI Mali ont entrepris de faire de l’impact dans la recherche de la cohésion nationale ainsi que la solidarité. Ce qui a fait dire à  leur hôte que la Jeune Chambre Internationale a des raisons d’être fière de ses membres du Mali. « Malgré al situation difficile que vous connaissez, vous n’avez pas baissé les bras. Au contraire, je vous vois actifs et déterminés. Au niveau du siège, et dans notre famille jeune chambre, je peux vous dire que nous sommes fiers de vous ». Comme pour illustrer la volonté de ramener la cohésion entre les maliens, la JCI a organisé un match de football qui a opposé ses membres aux députés à  l’Assemblée Nationale. Une confrontation qui s’est soldée par le score de 3-3. La rencontre qui s’est déroulé le samedi après-midi au stade Ouezzin Coulibaly a vu la particpation des élus et des membres Jeune Chambre et de la VPI Asmaa Benslimane accompagnée du Président National Youssouf Diawara. Une excursion à  Siby lui a également permis de découvrir le Mali au dela de Bamako avec la cascade de Djedjeni et l’arche de Kamadjan. Le maire de la localité située à  45 km de Bamako, a demandé à  la JCI d’entreprendre des actions en faveur de sa commune qui a des défis dans le domaine de l’éducation et de la santé. Le dernier jour de la visite a été marqué par l’audience accordée par le Ministre de la Jeunesse et des Soports, qui a salué le travail que fait la Jeune Chambre Internationale en tant qu’organisation de Jeunesse et réaffirmé son engagement à  en accompagner les actions.

JCI: du sourire pour les enfants déshérités

« Souris-moi », C’’est le nom de cette initiative lancée le samedi dernier par l’organisation locale de la JCI. Il s’agit d’un projet qui s’étalera dans la durée et dont l’ambition principale est d’améliorer les conditions de vie des enfants démunis recueillis au sein de l’orphelinat ASHED de Badalabougou. Cette structure accueille une quarantaine d’enfants âgés de 10 mois à  17 ans, enfants abandonnés, orphelins ou issus de familles en situation précaire. Des conditions de vie difficiles C’’est au Musée National du Mali, partenaire du projet que s’est déroulé le lancement co-présidé par le chef de Cabinet du Ministère de la jeunesse et des sports, représentant le Ministre et le Vice-Président Exécutif de la Jeune Chambre Internationale Mali. Selon la directrice du projet, Fatou Faye, il n’était pas possible de « laisser ces enfants vivre dans des conditions aussi déplorables ». La maison qui abrite l’orphelinat est en effet délabrée et aurait besoin d’une rénovation tant au niveau des sanitaires que de l’isolation (les murs prennent l’eau). La literie est quasi inexistante et les enfants dorment pour la plupart à  même le sol. Il s’agit donc, précise Mme Faye, de leur offrir des matelas et de refaire la peinture et les sanitaires dans la maison. Mais l’aspect le plus important pour la directrice du projet est le volet « humain ». Car au-delà  des dons matériels, il est question d’instaurer des « rendez-vous du sourire ». Ainsi, une fois par mois, les membres de la Jeune Chambre Internationale Bamako Etoile, leurs amis de la JCI Mali et leurs partenaires partageront du temps avec les enfants. Des soins de santé au suivi scolaire personnalisé en passant par des sorties récréatives, autant d’activités au programme de ce projet. Promouvoir l’humain La « Maman » de l’orphelinat, Mme Kadia Deme a dit sa gratitude pour cette action au profit des enfants. Orpheline elle-même, elle a créé cette structure il y a déjà  12 ans et a depuis offert le gite, le couvert, l’éducation et l’affection à  des dizaines d’enfants. La Jeune Chambre Internationale Bamako Etoile, à  travers sa présidente Célia d’Almeida a remercié le parrain, l’artiste musicien Vieux Farka Toiré et tous les partenaires pour leur soutien. Il s’agit du Fonds de Solidarité Nationale, des Ordres de Médecins et de Pharmaciens du Mali à  travers l’Association C’œur au féminin, de l’agence de communication Audacity Services et l’Association pour la Promotion de la Culture Africaine. Tous se sont engagés à  participer au succès de cette initiative et d’arriver à  arracher un sourire à  ces enfants déshérités, qui n’ont d’autre recours que la générosité et la solidarité, des valeurs promues depuis sa création par la JCI. Le crédo de l’organisation stipule entre autres que « la personne humaine est la plus précieuse des richesses ». Ce projet à  l’endroit des enfants défavorisés par la vie est une illustration de la mise en œuvre de ce principe par les membres de la JCI Bamako Etoile.

JCI Bamako Etoile, 10 ans au service de la communauté

Créée il y a tout juste dix ans, l’organisation de jeunes a marqué cet anniversaire par une série d’activités qui ont débuté en octobre dernier. Le tout premier évènement a été une remise de fournitures scolaires à  Mopti, au profit des scolaires déplacés des régions du nord du pays. D’une valeur de 100 000F CFA, les cahiers, sacs et autres matériels ont été remis aux responsables des familles déplacées qui se sont chargés de la répartition. S’en est suivie une formation sur les techniques d’art oratoire, le 1er décembre dernier à  Bamako. La Jeune Chambre Internationale qui a pour vocation de donner à  ses membres les capacités nécessaires pour créer des changements positifs dans leur communauté. Dans ce cadre, cette formation a permis d’outiller une cinquantaine de jeunes sur la prise de parole en public, la préparation d’un discours et sa présentation, etc… Une journée portes ouvertes sur l’organisation et une exposition de photographies le 08 décembre puis un lâché de ballons le 14 décembre, jour d’incidence de l’anniversaire ont précédé une soirée de célébration. La salle Yeleen de l’Hotel Salam a refusé du monde ce samedi 15 décembre. Co-présidée par le Directeur Nationale de la Jeunesse Drissa GUINDO et la Présidente Nationale de la JCI Mali, Mme Maiga Adiaratou Thiam, la fête a été l’occasion de témoigner la reconnaissance aux anciens, aux membres et aux partenaires qui pendant ces dix années ont permis de réaliser les objectifs de l’organisation. Spécialisée dans les actions communautaires dans le secteur de la santé et de l’éducation, la JCI Bamako Etoile a mis en œuvre plusieurs projets dont Solidarité Plus qui a permis de mettre à  l’école une dizaine d’enfants de la rue et de couvrir les frais de leur scolarité pendant six ans. Autre initiative SOVES (Solidarité envers les Orphelins et les Veuves du Sida)qui a lors de sa dernière édition permis de sensibiliser des centaines de jeunes sur les vertus de l’abstinence pour se protéger du VIH/Sida.Le président 2012 de l’organisation, Abdoulaye YARO a remercié tous ceux qui, tout au long de ces dis années ont soutenu l’organisation et permis de réaliser les rêves de ceux qui l’ont créée. Le 1er président, Ahmed Sékou Touré a quant à  lui félicité la « nouvelle génération » de membres et dit sa foi en l’avenir « pour accomplir encore de grandes choses ». Le Directeur National de la Jeunesse, dans son adresse à  la fin de la célébration a félicité la JCI Bamako Etoile et en général la JCI Mali pour son engagement et ses initiatives qui permettent « de continuer de croire en la jeunesse du Mali ». Pour le Sénateur Maà¯ga Adiaratou Thiam, présidente nationale de la JCI Mali, « la preuve est faite qu’il ne s’agit pas d’une étoile filante. Je vous exhorte à  encore plus d’engagement, de dynamisme pour porter haut les couleurs et les valeurs de notre organisation ».

Youssouf Diawara, élu Président 2013 de la JCI Mali

C’’est par un forum sur la crise au nord et les réponses que peut proposer la jeunesse malienne pour sortir de l’impasse, qu’a débuté la Convention Nationale 2012 de la Jeune Chambre Internationale Mali. Y ont pris part plusieurs personnalités politiques, des membres de la société civile et plus d’une centaine de « jaycees » venus de tout le Mali. La JCI Mali s’est impliquée dès le mois de janvier 2012 pour réaffirmer aux yeux du monde que le Mali est un et indivisible et que ses fils ne voulaient pas la guerre fratricide qui se menait au nord. Aujourd’hui, il est question pour cette organisation de ramener les valeurs qui sont aussi celles de la JCI, la fraternité, la solidarité, le respect de la personne humaine, au C’œur de la quête de la paix vers laquelle se tendent toutes les bonnes volontés. Une année 2012 particulière Tenue du 09 au 13 octobre 2102, la Convention Nationale est la rencontre phare de l’année pour les membres Jeune Chambre, car elle permet l’élection des nouveaux dirigeants de l’organisation. Ainsi, au terme d’une journée marathon de vote, le Sénateur Youssouf Diawara de la JCI Mopti succèdera au 31 décembre 2102, au Sénateur Maà¯ga Adiaratou Thiam. Cette dernière a présenté son bilan, avec 80% des activités prévues au plan d’action réalisées, malgré la crise. La JCI Mali a été très présente sur la scène nationale et internationale et a apporté sa modeste contribution surtout en terme de soutien aux populations déplacées et celles vivant en zone occupée et ce à  travers divers projets. Le Sénateur Youssouf Diawara qui dirigera l’organisation en 2013 aura fort à  faire pour relever les défis auxquels fait face la JCI Mali. La mobilisation des membres pour plus de leadership encore de la JCI Mali mais aussi la citoyenneté active, axe majeur de son mandat selon ses dires. « Je serai à  vos côtés pour relever les défis de la croissance, de la formation et de l’engagement citoyen » a-t-il déclaré dans son adresse à  ses « amis » de la JCI Mali qui l’ont élu. Avant de conclure qu’il est heureux de s’ « engager devant tous de faire de la JCI Mali une organisation de référence, ici et dans le monde ». Mopti, comme un message de solidarité La JCI Mopti, organisation locale membre (OLM) hôtesse de la Convention Nationale a gagné son pari de la réussite de cet événement. C’’était Gao qui devait accueillir la rencontre, mais l’actualité a obligé la JCI Mali a changé de destination. Le choix de Mopti était plein de sens. Il s’agissait de montrer une solidarité active envers les populations déplacées mais surtout celles vivants dans les zones occupées, pour leur dire que « nous ne les oublions pas », comme l’a dit dans son discours la Présidente 2012, Adiaratou Thiam, à  l’ouverture des travaux. « La sécurité était au rendez-vous, et tout s’est très bien passé » s’est réjouit le Président le la JCI Mopti, Adama Traoré. Après un diner de gala au cours duquel les meilleurs membres et organisations locales ont été primés, les membres de la JCI Mali se sont donnés rendez-vous à  Kayes pour la Convention Nationale 2013.

JCI Bamako Etoile : Au service des enfants

C’’est l’école de la République de Bamako, sise à  Bagadadji qui a servi de cadre il y a quelques jours au lancement des projets Solidarité Plus et Green School de la Jeune Chambre Internationale Bamako Etoile. Cette école est l’un des plus anciens établissements du Mali. Construite en 1905, elle a connu d’illustres pensionnaires au rang desquels l’actuel locataire de Koulouba. Et ce n’est pas un hasard si C’’est dans cette école que s’est déroulé le lancement, aux dires du Président de la Jeune Chambre Bamako Etoile, Abdoulaye Yaro. «Bien qu’il soit l’un des plus anciens, bien qu’il ait reçu des grandes personnalités comme élèves, cet établissement, connait beaucoup de difficultés, surtout liées au manque de ressources. Nous avons voulu par cette initiative apporter un petit soutien aux élèves et à  l’encadrement, à  travers cette première édition du projet Green School ». Un important lot de matériels a ainsi été remis au Directeur de l’école Mahamane Mallé Maiga. « Green School » ou école verte en français vise à  assainir le cadre scolaire à  travers des dons de matériels d’assainissement. En plus de cela, une « classe verte » sera organisée avec des leçons sur l’environnement afin de faire des élèves des modèles et aussi des relais auprès d’autres jeunes et des familles sur les questions liées à  l’environnement. Y seront abordés des sujets comme la gestion des déchets, le recyclage, l’importance des arbres, la lutte contre la pollution, le lien entre environnement et santé, entres autres. Solidarité active envers les enfants démunis Il y a cinq ans, la JCI Bamako Etoile lançait en partenariat avec l’association AYAT TAMADILT « Halte à  la mendicité », une initiative dénommée « Solidarité Plus ». Grâce à  laquelle une dizaine d’enfants mendiants ont pu définitivement quitter la rue pour les bancs de l’école. Un montant forfaitaire de 130 000fCFA est versé par enfant pour couvrir les frais de scolarité et la demi-pension assurée par l’équipe de l’ONG. Selon sa Président, Madame Bah, les enfants soutenus par ce projet sont en 6ème année pour le compte de cette année scolaire et sont les meilleurs de leurs classes. Elle a remercié l’organisation pour le chèque qui lui a été remis en cette occasion. Un geste à  saluer par les temps qui courent, dira-t-elle. Les fonds remis à  l’ONG proviennent d’urnes disposés dans des lieux publics comme le Musée National, les Hotels Azalaà¯, que le président de la JCI Bamako Etoile a remercié avant d’appeler tous et chacun à  plus de générosité en faveur de ces enfants défavorisés et pourtant plein de ressources et de talents. La cérémonie de lancement a eu lieu en présence de plusieurs invités et partenaires notamment la direction de l’école de la République, les membres du comité de gestion scolaire, les parents d’élèves, l’amicale des anciens de l’école de la république, les membres de l’association AYAT TAMADILT et des centaines d’élèves qui ont produit des animations pour remercier les bienfaiteurs du jour.

La JCI Bamako Elite appelle tous les jeunes à l’unité nationale

Comment avoir la bonne information et mieux comprendre le conflit au Nord du Mali ? Comment distinguer le vrai du faux depuis qu’a éclaté la rébellion du MNLA le 17 janvier dernier. Comment avoir les clés pour agir en tant que citoyen dans le contexte de crise au Nord Mali ? Pour répondre à  toutes ces interrogations, la branche Bamako Elite de la Jeune chambre internationale (JCI) Mali a initié une conférence débat, avec pour invité d’honneur Soumeylou Boubèye Maiga, ministre des Affaires Etrangères et de la coopération internationale. Les thèmes développés lors de ce débat s’articulaient autour de la gestion de la crise du Nord et du rôle de l’Union Africaine dans le conflit. A cette conférence présidée par la Présidente Nationale de la Jeune Chambre Internationale Mali, Maiga Adjaratou Thiam, et Mme Camara Assa Diakité, présidente de l’OLM Bamako Elite, étaient réunis d’autres experts de la question du Nord. Claude Tounkara, Chargé des relations avec l’Union Africaine au Ministère des Affaires étrangères, Kissima Gakou, conseiller technique au Ministère de la Défense, Mamadou Diagouraga, Directeur national de la police, et plus inattendu, Moulaye Ahmed, un ancien membre de la rébellion. Avec un tel panel, le ton a été donné très vite, sur le rôle du gouvernement dans ce conflit. Le spectre des vieilles rébellions Si Mamadou Diagouraga, Directeur national de la police évoque d’abord la première rébellion de 1963 et qui a éclaté sous Modibo Keita, en soulignant le conséquences de cette dernière, il précise également l’importance des frontières tracées par les colons. Alors, d’o๠est venue l’idée d’indépendance des peuples du Nord ? Des années 90 ? Lors de la deuxième rébellion ? Les accords de Tamanrasset en 1990 et le Pacte National en 1992 ont pourtant contribué à  étouffer ces velléités qui ont resurgi à  nouveau en 2006 lors de la troisième rébellion. Suivirent les Accords d’Alger, du 4 juillet 2006 qui constituent un nœud aujourd’hui dans la restauration de l’unité nationale, face à  son application. Le problème a resurgi, le 17 janvier dernier avec les attaques de Ménaka puis celles d’Aguelhok o๠un massacre fut perpétré par les éléments du MNLA, le mouvement National de Libération de l’Azawad sur l‘armée Malienne. Le Nord, une région poreuse Pour Soumeylou Boubèye Maiga, qui n’aime pas parler de Nord Mali, puisque cela lui fait penser au Sud Soudan, il faut plutôt mentionner les régions nord du Mali. Pour des raisons historiques et géographiques, 4 causes définissent la situation de ces régions vulnérables. Premièrement, ce sont des zones d’économie informelle, structurellement vulnérables et lieux d’anciennes rébellions, soumis à  toutes sortes de trafics et d’échanges parfois liés à  la fraude. De là  sont nées des revendications territoriales liées à  des désaccords communautaires. Le ministre cite ensuite le trafic de drogue qui sévit dans la région. La criminalité transfrontalière qui agite la bande sahélo-saharienne de façon générale. Le Sahel étant une passerelle du trafic de drogue provenant d’Amérique Latine . On estime à  environ 50 000 tonnes, la drogue ayant transité dans la zone, à  savoir 1/3 de la consommation européenne. Troisième point faible du Nord, la présence d’AQMI dans la zone. Un présence qui a contribué à  installer une base logistique de groupes liés à  Al Qaeda. Avec les enlèvements, les attaques et le trafic de drogue. Enfin, Soumeylou Boubèye Maiga mentionnera le problème de gouvernance qui se pose au Nord. Avec une superficie de 800 000 km2, le nord du Mali constitue à  lui seul 62% du territoire national, comment administrer un région constituée par moins de 10% de la population et faire en sorte que cette population participe au développement local ? Des défis qui n’ont pas trouvé toutes leurs réponses. Les conséquences de la crise libyenne De manière générale, il faut une connaissance physique du territoire national pour comprendre ce qui se passe au Nord, rappelle le ministre. Mais d’après Boubèye Maiga, les conséquences de la crise libyenne sont évidentes : « Nous n’aurions jamais connu ces attaques rebelles et il n’y aurait jamais eu un tel déploiement d’armes et de matériel militaire sans le retour de ces combattants de Lybie. Sinon, comment comprendre que ces gens qui ont fui une guerre, viennent nous en imposer une autre ? ». Quant à  l’indépendance de l’Azawad, rappelle Soumeylou Boubèye Maiga, elle ne repose sur aucune réalité, ni sociale, ni économique, cette revendication n’est point fondée. Et de réaffirmer qu’on « ne négocie point l’intégrité du territoire national. Quelle légitimité a le MNLA à  réclamer la libération d’un territoire ? » Pour appuyer le ministre dans ses propos, Moulaye Ahmed, un touareg, ancien membre du Front Islamique de Libération de l’Azawad (FILA), qui a assisté à  l’élaboration du Pacte National en 1991, et partisan de l’Unité nationale affirme : « A Tombouctou, nous n’avons peur de personne, ni du MNLA, ni de qui ce soit et jamais nous ne ferons la partition du pays, le nord du Mali, ce sont des Touaregs, des peuls, des sonrais, aucun d’entre eux ne peut dire, je réclame la libération de l’Azawad…». « Nous ne pouvons encourager ceux qui veulent séparer le territoire sur la base de revendications identitaires et portées par les armes.. », ajoutera Soumeylou Boubèye Maiga. Et cela d’autant que ceux qui parlent au nom du MNLA, le font depuis l’étranger, dira Mamadou Diagouraga. La conférence organisée par la JCI Bamako Elite a fait consensus autour de ce concept d’Unité national. Face aux questions des journalistes, chaque intervenant a pu étayer son propos et rappelé que la communication en temps de crise est très compliquée. Si l’on a reproché au pouvoir son silence sur les tueries d’Aguelhok, le ministre Maiga, ancien directeur de la Sécurité d’Etat, précisera que toue information n’est pas communicable au grand public. Les médias ont donc leur rôle à  jouer dans la diffusion de l’information mais avec prudence. Tout comme les initiatives de dialogue et de recherches d’informations sont les bienvenues comme celle organisée par la jeune chambre Bamako Elite. « Je le répète, nous sommes à  votre service, C’’est là  même notre devoir, servir les citoyens de ce pays », a précisé Boubèye Maiga. Pour parachever cette campagne d’information et de sensibilisation, la Jeune Chambre Bamako Elite compte lancer dans les jours à  venir une campagne nationale d’affichage sur l’Unité Nationale comme l’illustre l’affiche et le slogan qui y figure : « Je suis Malien…». Une manière de faire passer le message selon lequel, chaque citoyen, est impliqué dans la question du Nord. Et les jeunes qui composent la JCI de Bamako, n’entendent pas rester les bras croisés et agir à  leur manière, ce dont s’est félicité, Soumeylou Boubèye Maiga, à  l’issue de la conférence tenue le 25 février à  l‘hôtel Radisson de Bamako.

Le projet SOVES contre le VIH Sida

Orienté sur une vaste campagne de sensibilisation des jeunes sur la pandémie du Vih/sida, le Projet « Soves » est la toute première activité de domaine communautaire du mandat 2011 de la Jci Bamako Etoile. Son lancement a rassemblé hier de nombreux membres de la Jeune Chambre Internationale au Carrefour des jeunes de Bamako. Le projet «Â Soves »Â qui se veut une vraie offensive contre le Vih/ Sida a pour partenaires Plan Mali et l’association Oui Pour une Enfance Noble(OPEN Mali). Le thème retenu est « C »est ma vie, c’est mon corps, c’est mon choix ». Il s’agit, selon les organisateurs de sensibiliser la jeunesse sur leur responsabilité face au SIDA, grâce à  une sexualité voulue et maà®trisée. Selon le président d’OPEN Mali, Louis Cheick Sissoko, les jeunes arriveront à  vaincre la pandémie du Sida si seulement ils acceptaient d’en être conscients et d’y faire front. Et ce à  travers la promotion de valeurs sociétales que nous avons au Mali, à  savoir, l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le couple. Le président de la JCI Bamako Etoile, Mamadou Y. Doucouré a signalé qu’un accent particulier sera mis sur la sensibilisation à  travers des émissions télévisée et radiophoniques, un « Balani show »…pour informer les jeunes de la necessité de se préserver du Sida afin de jouer leur rôle dans le développement de leur communauté et de leur pays. Il a également souligné qu’un accent particulier sera mis sur la lutte contre la discrimination. Le représentant de Plan Mali, William Michelet a, dans son intervention,exhorté les jeunes à  assumer leur responsabilité en matière de sexualité. Pour ce faire il préconise les méthodes de prévention. Notons que Plan Mali intervient dans le cadre d’un développement humanitaire centré sur l’enfant. Et c’est dans la continuité de cette action que l’institution internationale œuvre aussi dans la protection et la promotion de la jeunesse. L’honneur est revenu au Président National 2011 de la JCI Mali, le Sénateur Ahmed Salif Camara de lancer le projet Soves 2011. Mais avant il a instruit ses camarades de la JCI Bamako Etoile de partager l’initiative avec d’autres associations. Ce qui, selon lui, permettra d’augmenter l’impact de ce projet et de toucher le maximum de jeunes pas seulement à  Bamako, mais aussi dans tout le Mali et pourquoi pas au delà . La prochaine activité de ce projet consiste en une émission radiodiffusée ce dimanche de 22H30 à  00h30 sur les ondes de Radio Klédu 101.2 FM.

Bamako 2011: le Mali accueille la JCI

Ils viennent d’une cinquantaine de pays, parlent anglais, espagnol, arabe, portugais et français, et ils ont une chose en commun ; ce sont des jaycees ! Entendez par là  des membres de la Jeune Chambre Internationale, une organisation centenaire qui réunit des centaines de milliers de jeunes âgés de 18 à  40 ans à  travers le monde autour des valeurs d’amitié et de solidarité. La conférence de Bamako regroupe les membres de la Zone A, qui couvre l’Afrique et le Moyen-Orient. La JCI en compte trois autres qui sont l’Europe, les Amériques et l’Asie dont certains pays comme la Finlande, la Corée, le Brésil entre autres seront représentés à  Bamako. « Be better», C’’est le slogan de JCI qui vise à  travers la formation, les échanges et la camaraderie, l’avènement d’un monde meilleur avec une jeunesse qui se sent concernée par les défis de sa communauté. Et C’’est justement sur les défis de l’heure dans leur zone que les participants à  la Conférence de Bamako échangeront. Ils ont choisi comme thème de leur rencontre : « gouvernance démocratique en Afrique : rôle et responsabilité des jeunes pour le changement ». Ce sujet qui cadre avec l’actualité du moment et les révolutions au Maghreb et au Moyen-Orient met en lumière la place prépondérante que la jeunesse peut prendre si elle se saisit de son destin. Quatre jours durant, formations, échanges, business forum, sont au programme « intellectuel ». Sur le plan festif, la cérémonie d’ouverture à  elle seule promet son lot de surprises, la première étant pour les étrangers, la présence du Chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, qui, selon les organisateurs, a apporté un soutien de taille à  la manifestation. Suivront, nuit des Nations, concert géant, visites touristiques, pique-nique et soirée de gala, au cours de laquelle les meilleurs membres et organisations nationales et locales seront distingués. Cette conférence est aussi une occasion de rencontrer les officiels de la JCI comme le Président mondial, le japonais Kentaro Harada ou encore des formateurs émérites reconnus sur le plan international. C’’est la deuxième fois que le Mali accueille cette manifestation. En 2000 déjà , les délégués étaient venus nombreux de toute la zone pour vivre l’hospitalité malienne. Le succès de ce premier-rendez-vous a certainement pesé dans le choix en 2007 de notre pays pour le recevoir une deuxième fois. Le président national de la JCI Mali, Hamed Salif Camara et le directeur de la commission d’organisation Kassoum Diané ont mobilisé tous les membres pour faire de ces assises une belle fête et ainsi mettre les chances du côté du Mali pour à  nouveau les abriter dans un proche avenir. Après Bamako, les jaycees du monde entier se retrouveront en Belgique, au congrès mondial qui a lieu en fin d’année.

Conférence zone Afrique et Moyen Orient de la JCI : plus de 1000 jeunes attendus au Mali

Malamine Koné, parrain de l’évènement Du 11 au 14 mai 2011, le Mali accueillera la Conférence de Zone Afrique et Moyen Orient de la Jci. Déjà , les préparatifs vont bon train. Ce qu’à  reconnu l’hôte de la Jci Mali, le Sénateur Rami Majzoub. En prélude à  l’évènement, le vice président exécutif mondial, Rami Majzoub a animé une conférence de presse au carrefour des jeunes. C’’était en présence du président national 2011 de la Jci Mali, le sénateur Hamed Salif Camara. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, les organisateurs ont dévoilé que le parrainage de cet évènement, dont le budget est estimé à  124 100 000 F cfa, revient à  Malamine Koné, PDG du label Airness. Notons que chaque années, les membres Jci du monde entier se réunissent à  l’occasion d’évènements internationaux. Ainsi, en plus du congrès mondial, quatre conférences sont distinctement organisées dans les zones, Afrique et Moyen Orient, Asie et dans le Pacifique, Amérique, Europe. Lors de ces évènements, de nombreux jeunes se rassemblent pour partager leurs expériences tout en apprenant par le biais de formations et de relations interculturelles. «Â Ces rencontres internationales nous permettent de découvrir de nouvelles façons d’agir dans nos communautés locales et de faire preuve de notre engagement envers un leadership socialement responsable », a indiqué le sénateur Rami Majzoub. C’’est dans ce cadre que la JCI Mali, grâce au leadership de l’ensemble de ses membres, a eu la confiance de ses paires pour organiser et accueillir cette année à  Bamako, pour la deuxième fois, onze ans après celle de 2000, la Conférence Jci Afrique et Moyen Orient. Les objectifs de cette conférence sont aussi nombreux que variés pour le Mali. l’évènement permet entre autres à  la Jci mali de confirmer, entretenir et développer son rôle de leader au delà  des frontière, et de créer des opportunités de consommation, notamment dans l’hôtellerie, le tourisme, le transport, la restauration, le commerce, et des possibilités d’affaires dans certains secteurs économiques. Par ailleurs, l’évènement permettra aux pouvoirs publics de jauger la volonté des jeunes à  contribuer à  l’émergence d’un monde meilleur. Selon Kassoum Diané, président du comité d’organisation de la conférence, l’évènement apparait comme un grand défi que la jeunesse malienne saura bien relever. Ce qui fera dire au sénateur Rami Majzoub, que la Jci Mali, à  la lumière de sa dévotion et de son engagement sans faille, fait la fierté de son association. A noter que la visite du sénateur Rami Majzoub a été ponctué par des entrevues avec les plus hautes autorités du Mali. A savoir, le Ministre des sports, et le Premier ministre, lesquels ont réaffirmé leur volonté à  accompagner l’initiative de la conférence qu’abritera le Mali. De nos jours, la Jci Mali compte 1140 membres en son sein.

Rallye Budapest-Bamako : Dernière ligne droite

Le Mali est devenu depuis quelques années une destination touristique de choix. . La politique gouvernementale de promotion de ce secteur prend appui sur les valeurs culturelles du pays et sur des sites uniques au monde. Depuis quelques temps, la mauvaise publicité fait ombrage aux activités des acteurs touristiques et découragent ceux qui souhaitent se rendre au Mali. Le Rallye Budapest Bamako, initiative d’un groupe de hongrois, se veut une initiative à  la fois sportive, touristique et humanitaire. Il permet à  près de 4OO participants de faire sur leur trajet, de la capitale hongroise à  celle du Mali de faire connaissance avec les populations rencontrées sur leur chemin et leur offrir des biens et services récoltés à  leur intention. Les participants découvrent sur leur trajet des sites comme le lac rose et Kayes Médine pour cette année. l’édition 2011, selon les autorités maliennes en charge du secteur, sera à  nouveau l’occasion de démentir les rumeurs d’insécurité qui ont déjà  fait déplacer le rallye Paris Dakar. Raison pour laquelle le Ministère de l’Artisanat et du tourisme a accepté de s’associer à  la Jeune Chambre Internationale Mali qui co-organise cette année le Rallye. Etape finale à  Bamako Bamako est la dernière étape malienne de cette course qui en est cette année à  sa 5e édition. Parti de Budapest (Hongrie) le 15 janvier dernier, il a traversé plusieurs pays d’Europe pour ensuite atteindre l’Afrique o๠il est passé par le Maroc, la Mauritanie, avant de finir sa course au Mali. Ce vendredi 28 janvier, les participants du rallye ont entamé la partie malienne de la compétition qui comprend les étapes de Kiénaba, puis Kayes, Diéma. Ils sont attendus à  Bamako ce dimanche30. l’accueil officiel des concurrents à  leur entrée à  Bamako se fera au CICB le dimanche 30 Janvier 2011 dans la matinée. Une grande animation culturelle est prévue sur l’esplanade du centre international pour souhaiter la bienvenue à  nos hôtes et leur faire découvrir une partie du riche patrimoine malien. Le clou de cette manifestation sera le Lundi 31 janvier 2011 au CICB avec la remise des trophées aux concurrents, des dons de moustiquaires et médicaments aux structures de santé, aux collectivités par la Jeune Chambre Internationale Mali, coorganisatrice du Rallye dans le cadre de son projet mondial « Nothing But Nets ». Par ailleurs, la particularité de ce rallye, C’’est que les véhicules utilisés son loin d’être des 4×4 et tout-terrains auxquels sont habituées les populations africaines. Ce sont plutôt des véhicules assez originaux construits manuellement pour certains, en bois et des deux roues. Avec des équipages tout autant insolites. l’homme le plus petit du monde est de la partie et sera à  Bamako avec ses compagnons de route. Rendez-vous donc ce dimanche à  partir de 11h pour les premiers arrivants du Rallye Budapest Bamako 2011.

Rentrée solennelle 2011 de la JCI Mali : sous le signe du changement

Le top départ du mandat Toute la famille JCI était réunie ce samedi au CRES de Badalabougou, dans le cadre de rentrée solennelle 2011 de l’organisation. Présidents des Organisations Locales Membres, membres actifs, sénateurs …, tous étaient là  pour amorcer le changement proclamé par le président national 2011 de l’organisation, Hamed Salif Camara. « C’est un mandat de changement. Nous allons arrêter de trop parler et agir fort et bien. Pour cela, nous sollicitons l’accompagnement de tous », dira-t-il lors de son allocution. Premier évènement majeur de l’année de la JCI Mali, la rentrée solennelle marque le début du mandat du président national et des présidents locaux. Elle a été meublée par une série d’activités qui a débuté avec une session de formation. La Jeune Chambre Internationale, il faut le dire, est la première grande organisation œuvrant dans le renforcement du leadership jeune. Raison pour laquelle elle entretient des relations fraternelles avec les autres organisations de jeunesse. On pouvait ainsi noter la présence à  la cérémonie de lancement de cette activité, le président du Conseil National de la Jeunesse, Abdoulaye Touré. Le représentant du ministre Ahmed Diane Semega (parrain du mandat 2011), Amadou Sangho, a dit des mots d’encouragement à  l’endroit de la JCI qui depuis son arrivée au Mali ne cesse de s’impliquer dans les actions de développement à  travers la formation et l’épanouissement des jeunes. Un programme ambitieux Après la cérémonie d’ouverture, le nouveau président a animé un point de presse. Cette rentrée a été une occasion pour lui de dévoiler son programme. Plusieurs activités sont prévues dans le cadre d’un plan d’action ambitieux avec comme ligne directrice ce slogan : « Agir vite, agir fort, agir bien, pour faire la différence ». Par exemple, pour encourager la création d’entreprises par les jeunes, un concours récompensera les dix meilleurs entrepreneurs jeunes. En outre, il est prévu un concours d’éloquence qui mettra en compétition les jeunes des 8 pays de l’UEMOA. Le nouveau président et son bureau ont, dès à  présent dans leur viseur, la conférence JCI de la zone A qui se tiendra au Mali en Mai prochain. Rappelons que la Zone A de la JCI est composée de l’Afrique et du Moyen Orient. l’Assemblée générale qui a vu l’intronisation d’une dizaine de nouveaux membres et le diner gala ont été l’apothéose de cette rentrée qui aura constitué un nouveau départ pour l’organisation. La JCI est une Fédération de jeunes actifs ayant pour objectif de créer des changements positifs, au niveau des individus et des communautés. l’organisation a réussi, en moins de 20 ans, une implantation fort appréciable. Elle compte de nos jours, 1 200 membres répartis entre 30 localités et peut se targuer de couvrir l’ensemble des capitales régionales du pays. La région de Kidal est la toute dernière région qui vient de connaitre l’installation d’une Organisation Locale de la JCI.

JCI Mali : Hamed Salif Camara porte le collier pour un an

Un mandat 2010 bien rempli C’’est l’Hotel Radisson Blu de Bamako qui a servi de cadre cette année à  la traditionnelle cérémonie de passation de charge entre les deux présidents de la JCI Mali. Le Sénateur Mountaga Soumaré a donc été dépouillé de ses attributs de commandements que sont le marteau et la chaine qui ont été remis à  son successeur, le Sénateur Hamed Salif Camara. Il faut souligner que le titre de Sénateur est attribué à  tout membre de la Jeune Chambre Internationale ayant rendu des services remarquables à  l’organisation ou à  la communauté. Avant la cérémonie de passation proprement dite, le président sortant a eu a remercié les membres de la JCI Mali et les autorités ainsi que les partenaires qui lui ont permis de réussir son mandat. Au cours de l’année 2010, la Jeune Chambre a en effet brillé tant au plan national qu’international. l’augmentation substantielle du nombre de membres, la création de nouvelles Organisations Locales Membres (les démembrements locaux de la JCI) et particulièrement le lancement du processus de création de l’OLM de Kidal ont marqué le mandat. A l’international, la JCI Mali a participé à  toutes les manifestations majeures de l’Organisation Mondiale avec de nombreux trophées et récompenses à  la clé. Ainsi, au congrès mondial qui s’est tenu au mois de novembre dernier à  Osaka au Japon, elle a été désignée comme la meilleure Organisation nationale de la zone Afrique et Moyen-Orient. Le président National 2010 a tenu à  remettre des attestations de reconnaissance à  tous les membres de son bureau qui l’ont soutenu pendant cette année. Il a pour finir adressé des conseils à  son successeur et ami, en demandant à  tous les membres de l’aider dans sa tâche pour encore plus de rayonnement de la JCI Mali. Des défis à  relever en « faisant la différence » Après avoir reçu les attributs qui font de lui le président de plein droit de la JCI Mali, le Sénateur Hamed Salif Camara, président 2011, a rendu un vibrant hommage à  son prédécesseur. Visiblement ému, il a rappelé le parcours de ce dernier et l’a remercié pour son soutien qui ne lui fera certainement pas défaut. s’ensuivra un court exposé des principaux défis du mandat, à  savoir, la croissance de l’Organisation, une meilleure communication pour mieux la faire connaà®tre au grand public. Pour le nouveau président, il va falloir « agir vite, agir fort, agir bien, pour faire la différence ». Et déjà , au mois de janvier, le Rallye Budapest-Bamako ouvrira le bal des activités nationales. La JCI Mali a en effet accepté de collaborer à  l’organisation de cette course automobile solidaire, occasion de mettre en œuvre son engagement dans la lutte contre le paludisme, à  travers la collecte de fonds pour l’achat et la distribution de moustiquaires imprégnées. Et en mai prochain, la JCI Mali aura un autre défi, de taille, à  relever .Ce sera l’organisation réussie de la Conférence de Zone Afrique et Moyen-Orient que notre pays va abriter pour la deuxième fois. Des centaines de jeunes seront présents à  Bamako pour partager les valeurs de la Jeune Chambre que sont la solidarité, le respect de soi et des autres, l’amitié… Le président Hamed Salif Camara, accompagné pour la circonstance de son épouse, a demandé à  chacun de ses amis, membres de la Jeune Chambre Internationale Mali, de s’impliquer pour la réussite de ces évènements. La cérémonie a été présidée par M. Ahmed Sékou Touré, conseiller technique du ministre de la Jeunesse et des Sports, lui-même membre de la Jeune Chambre Internationale.

Convention universitaire 2010 de la JCI : Sous le signe de la « Maaya »

Le jeu en vaut la chandelle dans un contexte national très marqué par le cinquantenaire du Mali, o๠les plus hautes autorités appellent à  la réconciliation. Ainsi donc, la Jeune chambre internationale Bamako espoir a tenu sa 9ème convention universitaire. C’était sous la présidence du président exécutif, Amadou Diarra, en présence du directeur de la convention, Souleymane Y Sidibé et de plusieurs membres et partenaires de l’organisation.Avec pour partenaire stratégique, les Assurances bleues (CNAR), cette 9ème convention universitaire de la JCI a été meublé par plusieurs activités, dont l’Assemblée générale. La convention universitaire est la plus grande activité statutaire de la JCI universitaire Bamako Espoir. Cet évènement se tient annuellement. Les activités sont entre autres, la réception, discussion et adoption des rapports moraux et financiers, les élections des responsables de l’organisation pour l’année suivante, la réception discussions et adoption des amendements aux statuts et règlements intérieurs. A ces activités statutaires s’ajoutent d’autres activités culturelles, pédagogiques et récréatives. A l’ouverture des travaux de la convention, trois témoignages ont émerveillé l’assistance. Il s’agit de celui de Abou Guindo (président 2003), Mamadou Lamine Traoré (Président 2006) et de Cissé Aira, Président 2009. Cette dernière a effectué un mandat très rempli animé par la réalisation d’immenses projets comme celui de la sensibilisation sur la sécurité routière. Elle a indiqué qu’à  nos jours, la JCI universitaire a eu 4 présidents et 4 présidentes. Ce qui dénote l’engagement des femmes au sein de l’organisation. Renouvellement des instances dirigeantes Adams Konaté qui représentait « les Assurances bleues », a indiqué que sa structure accompagnera les activités de la JCI, autant qu’elle a accompagné de nombreux autres initiatives nationales. Structure estudiantine de la JCI Mali, la JCI universitaire Bamako espoir qui regroupe en son sein des étudiants des différentes facultés et écoles de l’Université de Bamako. Elle a réalisé de nombreux projets dont des formation et séminaires de formation dans les facultés et grandes écoles sur les techniques de leadership d’expression orale et d’entreprenariat, des dons de fournitures scolaires aux groupes scolaires de Missira et de Djikoroni Para… L’un des temps forts de cet évènement sera le renouvellement des instances dirigeantes de la JCI Bamako espoir. La mission de la jeune Chambre internationale c’est d’offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs. Ainsi, elle se veut une organisation de référence en nombre et en qualité, vecteur d’intégration, pépinière des citoyens conscients et engagés pour l’émergence et la recherche constante de l’excellence. Rappelons que le mandat de l’équipe sortante était parrainé par Mamadou Igor Diarra, ministre de l’Energie. Ce dernier s’est dit émerveillé par l’engagement des membres de la JCI, et à  formulé les mots d’encouragement à  l’endroit de l’organisation.

Projet JCI / Olympiades de Bamako Etoile : le décor est planté

«Â Le sport est la plus grande institution qui fait vibrer les C’œurs à  l’unisson ». C’’est forte de cette assertion, que la JCI a décédé de faire vibrer la jeunesse malienne à  travers le projet JCI Olympiades. Pendant 4 jours, la jeunesse brillera à  travers au tour du de tous les sports (course marathon, tournoi de cricket, basket à  3, critérium cycliste…). Piloté par notre consœur de Radio Kledu, Celia d’Almeida, le projet JCI Olympiades de Bamako Etoile a été porté sur fonds baptismaux hier dans la soirée. C’’était en présence du vice président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), Tidiani Niambélé, Celia d’Almeida, et la présidente de Bamako Etoile, Fatoumata Traoré. Selon la présidente de JCI Olympiades de Bamako Etoile, Celia D’almeida, ce projet est l’aboutissement d’une longue période de travail. Pour le président du CNOSM, la nécessité de ce projet s’impose. «Â C’’est une initiative qui mérite le soutien du CNOSM ». Depuis sa création, il y’a 20 ans, le CNOSM ne cesse d’accompagner le sport malien dans toutes ses dimensions. Juste après la cérémonie de lancement du projet JCI Olympiades de Bamako Etoile, les organisateurs ont planté le décor d’une conférence débat. Avec pour thème, «Â le sport, vecteur de bien-être et de développement », cette conférence a répondu à  toutes les attentes car animée par une personnalité très avisée du sport au Mali. Il s’agit de Tidiani Niambélé, vice président du Comité national olympique et sportif du Mali. Le sport pour consolider le savoir En prélude à  son allocution, M Niambélé a tenu à  recadrer le thème de la conférence en y conciliant sport et éducation. « Le sport fait-il, oui ou non, partie intégrante de l’éducation ? », s’interroge-t-il. Mais il répondra par oui, dans la mesure oà¹, le sport procède d’une acquisition de connaissances. Ainsi, dit-il, le sport est une spécialisation dans la vie au même titre les autres domaines. Mieux, C’’est un facteur de développement social. Cependant, déplore Tidiane Niambélé, le sport n’est plus parmi les priorités dans le système scolaire. « La place du sport à  l’école est marginal. Il faut que le sport revienne à  l’école », a-t-il dit. En outre, M Niambélé, est persuadé que le sport à  l’école est susceptible de relever les défis de l’éducation au Mali. Pour que le sport malien s’épanouisse, le vice président, pense que la nécessité du partenariat s’impose à  tous.

Jeune Chambre Internationale (JCI) du Mali : bientôt la rencontre des universitaires

En prélude à  l’évènement, la Jeune chambre universitaire (JCUI) Bamako espoir a organisé une conférence. La rencontre qui a eu lieu au siège de l’organisation (à  Lafiabougou) s’est déroulée en présence du Sénateur Mountaga Soumaré, président national de la JCI et de Amadou Diarra, président de la JCI universitaire Bamako Espoir. La JCI Mali en actions La Jeune chambre internationale universitaire Bamako Espoir, structure estudiantine de la JCI, regroupe en son sein des étudiants des différentes facultés et grandes écoles de Bamako. A son actif elle a réalisé de nombreux projets au bénéfice de la communauté globale en général et de la communauté estudiantine en particulier. A l’occasion de la fête de Noà«l, l’organisation fait des dons de jouets aux enfants du Centre d’accueil et d’orientation d’enfants de Bamako, des dons de savons et de matériels d’assainissement, des dons de fournitures scolaires. En outre, la JCIU Bamako Espoir réalise dans son volet « Culture plus », des conférences sur la culture et la responsabilité sociale suivie d’une visite du Musée National au bénéfice de la communauté scolaire et estudiantine, et des opérations don de sang. Les objectifs de la RIO Initiée par la JCI universitaire Bamako espoir, la rencontre Internationale de organisations universitaires des JCI d’Afrique se veut comme un cadre d’échanges de la jeunesse africaine. Elle vise l’harmonisation des textes et l’intégration entre les organisations universitaires d’Afrique. Ces objectifs s’étendent sur la promotion de la jeunesse malienne à  travers le renforcement des capacités individuelles. Mieux, la RIO entend contribuer à  l’entente et à  la coopération sous-régionale et faciliter l’intégration et l’insertion des membres au sein de la communauté internationale à  travers une participation active à  toutes les activités prévues. Intégration sous-régionale Selon Amadou Diarra, président exécutif de JCIU Bamako espoir, l’un des intérêts de la RIO pour la jeunesse malienne, est que, le projet rentre dans le cadre de l’ « internationalisme pour développer chez chaque membre une prise de conscience sur l’intégration sous régionale qui aujourd’hui est indispensable au developpement de l’Afrique ». En outre, dira-t-il, la RIO offrira aux différentes jeunesses participantes, les moyens de développer leur aptitude à  diriger, la responsabilité sociale et l’esprit d’entreprise nécessaires pour effectuer des changements positifs. la JCI présente sur le continent ; promouvoir le leadership A noter que les premières éditions de la JCIU d’Afrique qui se sont tenu à  Bamako (en 2005) puis à  Ouagadougou (en 2006), à  Yamoussoukro (2007), à  Kindia (Conakry en 2008), ont été d’un succès réel. Invité pour la circonstance, le président de la JCI du Sénégal, Cheick Soumaré a rappelé quelques missions de la JCI.. Pour lui, l’organisation mobilise beaucoup d’énergie pour participer au developpement du continent. Toute fois, signalera t-il, l’organisation à  travers ses propositions d’idée s’investit à  apporter des changements politiques. A en croire les responsables de la JCI, l’organisation entend mener un paquet d’activités à  l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Mali. Et la RIO en est un. Rappelons que la JCI est une fédération mondiale de jeunes leaders et entrepreneurs qui a pour vision d’être le principal réseau mondial de jeunes citoyens actifs. C’’est une organisation qui, à  travers ses missions, offre des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs.