Letttre ouverte du Rassemblement des Jeunes Maliens (RJM) au gouvernement

 » 17 Avril 2012- 8 Octobre 2012, Six mois déjà  que vous êtes à  la tête du gouvernement. La feuille de route de la CEDEAO vous donnait deux missions à  accomplir : d’une part libérer les régions du Nord et organiser des élections libres et transparentes. La Jeunesse vous en donne une troisieme : nous preparer à  diriger le Mali à  la fin de la Transition afin de ne pas commettre les mêmes erreurs que ceux qui ont dirigé notre pays depuis 1992. Aujourd’hui 65% de la population du Mali ne soutient pas le « gouvernement d’union nationale » car elle ne s’identifie pas à  ce gouvernement et ne fait pas confiance à  Chef. Peut-on alors parler « d’union nationale ».La jeunesse malienne vous a adressé deux courriers, le premier était une lettre ouverte appelant à  ce que les Jeunes soient davantage consultée et représentée au sein des Institutions de la Transition, la seconde était la Feuille de route que les jeunes du Mali ont rédigée, cette feuille de route est un plan de la transition que nous avons aussi envoyé au Quai d’Orsay et au Département d’Etat. Bizarrement, vous êtes le seul qui ne nous a pas fait un retour, tout le monde se soucie de la Jeunesse Malienne à  part le Premier Ministre du Mali. Monsieur le Premier Ministre, nous tirons ne qu’une conclusion de tout cela, aujourd’hui nous ne serons respectés par vous que si nous vous montrons notre force, nous représentons 65% de la population et vous refusez toujours de nous écouter. Comme vous le savez, l’Accord Cadre respecte la Constitution et ne s’oppose pas à  l’application de l’article 78 de cette Constitution. Nous avons convaincu 23 députés d’introduire en vertu de l’article 78 l’organisation d’un vote de confiance au sein de l’hémicycle. Notre objectif n’est pas de renverser le gouvernement, notre objectif est que vous nous preniez en considération comme vous l’avez fait hier avec les partis politiques. Monsieur le Premier Ministre, la balle est dans votre camp. Abdoulaye JOURDAN Secrétaire Général Adjoint du Rassemblement des Jeunes du Mali Mamadou Toure Ousmane Tounkara Secrétaire Général du Collectif Votes ou tais-toi Président du Collectif Y’en a marre-Mali Issouf Maiga Ousmane Coulibaly Porte-Parole de la « Jeunesse Oubliée » Vice-Président Association des Etudiants Maliens de l’Extérieur

Auto défense : les forces patriotiques de résistance (FPR) à l’assaut du nord

l’imminence d’une intervention de jeunes volontaires pour libérer le nord du Mali est-elle pour bientôt ? Réunis au sein des forces patriotiques de résistances (FPR), ils sont de plus en plus nombreux à  vouloir défendre leur pays au prix du sang et sont issus des milices d’autodéfense Ganda Koy et Ganda Iso, du Front pour la libération du nord (FLN), de l’alliance de la communauté de la région de Tombouctou (ACRT) ou encore du cercle de réflexion et d’action (CRA). s’y ajoutent les volontaires des forces armées contre l’occupation (FACO), des mouvances regroupées au sein des forces patriotiques de résistances (FPR). Selon Harouna Touré, l’un des informateurs et président du mouvement Ganda Koy : « Si l’armée tarde à  agir, les jeunes volontaires en formation à  Mopti lanceront l’assaut dans les plus brefs délais pour libérer les régions occupées». Le FPR met le gouvernement en garde Ces forces patriotiques de résistance ont été créées en réponse à  l’état d’abandon des populations de la partie nord du Mali et pour mettre fin à  l’oppression exercée par le MNLA et les autres groupes armés sur ces communautés. Pour braver les islamistes, ces jeunes volontaires s’entrainent 5 heures par jour dans des conditions difficiles et sont convaincus que le combat se fait par le C’œur et non par les armes seules. Mais cela suffit-il ? Par ailleurs, les forces patriotiques de résistance mettent le gouvernement en garde contre l’option négociation prônée par Cheick Modibo Diarra ces derniers temps : « Nous mettons en garde les autorités politiques de transition qui parlent de négociation avant la guerre. l’histoire des nations a démontré que toute négociation dans une situation de guerre engendre tôt ou tard une autre guerre. Le Mali en a fait l’expérience depuis 1990 », a rappelé Harouna Touré. C’’est pourquoi on pouvait lire sur une banderole : « Pas de négociation, une guerre est commencée, il faut une victoire ou un appel aux armes, citoyens du Mali, l’heure de la libération a sonné ! ». Tous les mouvements regroupés sous la dénomination « Forces Patriotiques de Résistance », étaient réunis le samedi 21 juillet au Centre de conférence de Bamako et ont signé un manifeste de coordination du FPR. Les signataires sont Me Harouna Touré, (Ganda Koy), Nouhoum Ousmane Touré, (Ganda Izo), Amadou Abdoulaye Cissé (FLN), Ahmed Tidiane Cissé du (ACRT) Sambel Diallo du (CRA) et Alassane Abba (FACO).

Edito : l’heure de la révolte a sonné !

Vendredi dernier, les jeunes de Goundam se sont emparés d’armes et de munitions pour tenir tête à  l’Ancar Dine. Cette localité située dans la région de Tombouctou est passée en quelques semaines des mains du mouvement touareg MNLA à  celles des islamistes qui y ont installé la charia. Lassés de subir le joug des envahisseurs et ne voyant rien venir de Bamako o๠il est plus question pour le moment de remaniement ministériel, les jeunes ont décidé de se libérer eux-mêmes. Les islamistes ont tenté en vain de négocier avec eux pour qu’ils rendent les armes, rien n’y fit. La tension est à  son comble. Situation semblable un peu partout dans les villes sous contrôle islamiste, o๠même si elle n’est pas forcément armée, la population manifeste de plus en plus des velléités de révolte. 100 jours d’occupation et de multiples exactions Dans les villes occupées par Ançar Dine et les autres mouvements islamistes, les populations vivent en retenant leur souffle. La moindre action est scrutée et peut coûter à  son auteur des coups de fouet voir pire. Ce qui a mis le feu aux poudres à  Goundam, c’est un ènième incident entre civils et islamistes. Selon les témoignages, C’’est la flagellation d’une femme qui prenait tranquillement son bain avec son enfant. Tous les deux se sont retrouvés à  l’hôpital pour des soins. Tollé dans la population et surtout parmi les jeunes qui ont marché sur le QG des islamistes. Face à  leur détermination, ces derniers ont pris la tangente en laissant derrière eux armes, munitions et carburant. Bien décidée à  ne pas les laisser revenir, la jeunesse de Goundam tient des positions pour défendre la ville. Ailleurs comme à  Gao, C’’est une brigade qui a été mise en place pour protéger les mausolées et particulièrement le Tombeau des Askias, du sort de ceux de Tombouctou, détruits par les islamistes. Une unité semblable existe aussi d’ailleurs à  Tombouctou o๠il fallu une intervention des sages de la ville pour que les jeunes n’entrent en conflit ouvert avec les islamistes. A Bamako également la jeunesse se mobilise. Originaires ou non des régions occupées, ils ont manifesté à  plusieurs reprises pour demander une action rapide pour libérer leurs « frères du nord ». A présent, ils s’organisent pour aller eux-mêmes « à  l’assaut des islamistes et les chasser». Pour ce faire, ils s’entraà®nent quasi-quotidiennement pour acquérir les bases des « actions de guérilla » comme ils le disent eux-mêmes. à‡a suffit, les discours ! Même s’il est évident que ce ne sont pas des actions isolées qui vont résoudre le problème du Nord, elles ont au moins le mérite d’exister. Elles montrent en tout cas une chose, C’’est qu’au Nord, on est las d’attendre que Bamako daigne finir de se disputer pour des fauteuils. l’intense ballet diplomatique et les déclarations qui se multiplient sur la question de l’intervention n’ont pas encore réussi à  calmer le scepticisme des « victimes » de l’occupation. «Les discours, ça suffit. Maintenant, on veut de l’action. Nous, on n’en peut plus d’attendre » déclare un jeune garçon venu s’entraà®ner sur un terrain de foot de Bamako. Pourvu que qui de droit l’entende…

Jeunes du COREN : « Nous sommes prêts à libérer nos frères»

Après la mort d’un élu local à  Gao, les populations ont battu le pavé à  Gao hier mardi pour dire leur colère au MNLA, accusé d’avoir tiré sur les manifestants. Le bilan est lourd, un mort et une douzaine de blessés. Pour manifester leur solidarité avec leurs familles victimes de l’occupation du nord et protester contre l’incident de ce 26 juin, les jeunes du Collectif des Ressortissants du Nord organisent un sit-in à  Bamako. Vive colère Ils pointent du doigt la lenteur du gouvernement Docteur Cheick Modibo Diarra qui réchigne à  libérer le nord Mali des mains des rebelles. Ils étaient plus d’une cinquantaine à  se regrouper sous le monument de la Paix pour exprimer leur mécontentement. « Libérer le nord », « libérer nos frères et nos parents des envahisseurs » tels sont leurs slogans que scandent les jeunes manifestants. Sur les banderoles qu’ils brandissent on pouvait lire les noms des victimes à  Gao: « Mandé Kanté, bléssé, il a 21 ans domicilié au 4ème quartier à  Gao, Idrissa Oumarou, tué par Balle, élu local, domicilié au 8ème quartier » etc. Selon leur porte-parole, Mamadou Diouara, l’objectif principal du sit-in est d’interpeller le gouvernement du Mali afin qu’il envoie l’armée libérer leurs parents. « Nous sommes indignés de la lenteur de l’armée malienne à  récupérer les trois régions du Mali. Nos parents n’ont plus le droit de s’exprimer, de revendiquer sans se voir arroser par les balles des rebelles. Si l’armée est incapable d’y aller, elle n’a qu’à  nous donner les moyens, nous les jeunes sommes prêts à  libérer nos frères au prix de notre sang » dit-t-il. Boubacar Maiga, un manifestant s’indigne que le gouvernement malien ait oublié le nord pour s’intéresser à  d’autres problèmes inutiles. «Nous avons été délaissés par le gouvernement du Mali et nos militaires n’ont même pas la volonté d’aller se battre » se lamente –t-il. Pour montrer leur attachement au Mali est UN et Indivisible, les jeunes manifestants ont bloqué les deux voies aller et retour et ont exécuté l’hymne national du Mali. Avant l’organisation de ce sit-in, les jeunes avaient marché déjà  hier mardi.

La multiplication des nouveaux mouvements questionne l’opinion

Les bouleversements que vit le Mali ont entraà®né l’éclosion d’une multitude de regroupements. Les uns s’affichent en faveur des putschistes, d’autres s’insurgent contre l’accaparement du pouvoir par les armes, d’autres encore se présentent comme apolitiques. La plupart en tout cas sont perçus par l’opinion publique comme des organisations opportunistes montées de toute pièce pour se faire une place au soleil. Neutralité affichée l’Initiative des jeunes républicains pour le Mali (IJRM), lancée le 15 mai à  la faveur d’un grand rassemblement à  l’espace Bouna, dit s’être fixé une ligne d’impartialité pour que soit privilégié l’intérêt supérieur du Mali. Ses membres ont préféré camoufler leur coloration politique pour, disent-ils, préserver leur neutralité. Selon Amadou Cissé, porte parole de l’IJRM, l’heure n’est plus aux batailles de positionnement et aux querelles de leadership, au moment o๠le pays est dans une situation critique. Les membres de l’IJRM se disent convaincus que C’’est à  la jeunesse de prendre les devants dans le dénouement de la situation actuelle. «Â Il faut faire quelque chose. Il est temps que nous nous levions. Personne ne viendra rétablir l’ordre à  notre place. Plusieurs actions sont en vue pour pousser le gouvernement de la transition et le CNRDRE à  épouser le contenu du Manifeste », explique Amadou Cissé. Un mouvement qui en cache un autre ? l’IJRM réclame que «Â nos ainés de la société civile et de la classe politique dépassent les clivages pour se retrouver autour de la préoccupation nationale ». Dans son Manifeste, l’IJRM exige des autorités la reconquête des zones occupées du Nord, l’adoption d’un plan de retour des réfugiés et déplacés ainsi que la relance de l’administration et des activités économiques dans les régions occupées. En dépit de ces déclarations certains voient une main politique derrière le nouveau mouvement. «Â Leur attitude cache mal leur appartenance aux partis majoritaires qui ont soutenus ATT », pense Moussa Cissé, militant du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), parti d’opposition favorable au coup d’Etat. Selon lui plusieurs des membres de l’IJRM seraient issus des partis issus de l’ancienne majorité qui composent le Front pour la Démocratie et la République (F. «Â Consensus absolu » Selon Amadou Cissé, porte parole de l’IJRM, l’heure n’est plus aux batailles de positionnement et aux querelles de leadership alors que le pays poursuit sa descente vertigineuse dans les abimes. Avec dans leur rang des jeunes cadres politiques, des groupements professionnels et non professionnels, les jeunes républicains se disent convaincus que C’’est à  la jeunesse de prendre le devant dans le dénouement de la situation actuelle. «Â Il faut faire quelque chose. Il est temps que nous nous levions. Personne ne viendra rétablir l’ordre à  notre place », d’o๠invite-t-ils les autres regroupements de jeunesse à  les rejoindre. «Â Plusieurs actions sont en vue pour pousser le gouvernement de la transition et le CNRDRE à  épouser le contenu du Manifeste », a conclu Amadou Cissé. «Â Nous demandons à  nos ainés de la société civile et de la classe politique, à  dépasser les clivages pour se retrouvons autour de la préoccupation nationale ». Dans son Manifeste, l’IJRM exige aux autorités la reconquête des zones occupées du Nord Mali, l’adoption d’un plan de retour des réfugiés et des déplacés et la relance de l’administration et des activités économiques dans les régions du Nord Mali. «Â Machin politique ? Au vu de la composition de l’IJRM, certains caciques voient une main politique derrière l’action du jeune regroupement même si celle-ci affirme inscrire ses actions dans un cadre apolitique. Moussa Cissé, militant du Parti africain pour la solidarité et la justice (un parti de l’opposition qui soutient l’ex junte), le croit en tout cas. En effet, s’explique-t-il, plusieurs de ses membres seraient issues des rangs des partis qui composent le Front pour la Démocratie et la République (F, à  savoir l’Adema, l’Union pour la République et la Démocratie (URD), le Parti pour la renaissance africaine (PARENA)… «Â Leur attitude cache mal leur appartenance aux partis majoritaires qui ont soutenus ATT ».

« Yes Inc » sponsorise 50 jeunes créateurs d‘entreprises

50 élèves entrepreneurs ont, à  travers un programme dénommé «Â youth Entreprise Generator » ont déjà  bénéficié de financement pour leurs projets. Devant un parterre de jeunes diplômés, des scolaires et des étudiants, la salle Djeli Baba Sissoko du Centre International de conférence de Bamako (CICB) a abrité la cérémonie d’ouverture du sommet «Â Yes InC’ » de la jeunesse sur l’entreprenariat au Mali. Le partenariat entre le Mali et «Â Yes InC’ » découle de la volonté du gouvernement du Mali, à  travers le ministère de la Jeunesse, «Â de donner vie aux recommandations des Assises nationales de la jeunesse qui sont consignées dans un document cadre de politique de la jeunesse », explique le ministre de la jeunesse Djiguiba Kéà¯ta. Selon le département de l’emploi, les 50 jeunes constituent la première expérience au monde d’un programme dénommé «Â Youth Entreprise Generator ». Ils ont reçu hier les encouragements du chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, choisi comme parrain mondial du programme par la présidente mondiale de Yes Inc, Poonam Ahluwalia. Rappelant l’adage «Â qui ne risque n’a rien », le président de la République, présent au lancement, a recommandé aux jeunes d’avoir confiance en eux-mêmes et de sortir du ghetto de l’assistanat pour prendre en main leur propre destinée ainsi que celle du pays. Le Gouvernement du Mali entend ainsi renforcer l’autonomisation de la jeunesse afin de garantir la pleine participation des jeunes au développement national. l’objectif est donc «Â d’éduquer, d’inspirer et d’appuyer la jeunesse en créant un environnement propice à  la création de revenus ». Les bénéficiaires ont été présentés au public par le ministre Modibo Kadjoké, qui a rappelé aux jeunes que de tradition, le Malien «Â naà®t entrepreneur ». Pour lui, il s’agit donc de revenir à  ce fondement culturel qui permet aux jeunes de s’épanouir pleinement sur le plan professionnel. A ce propos, Modibo Kadjoké s’est référé aux jeunes de la communauté soninké qui apprennent très vite par la pratique du commerce sans formation diplômante. Et le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Modibo Kadjoké, de signaler que le Mali a mis en chantier deux Programmes emplois jeunes (PEJ), dont le second est en cours d’exécution. «Â Le premier a nécessité la mobilisation d’une cinquantaine de milliards de FCFA contre 10 milliards pour les programmes suivants. Cette ressource, poursuit-il, a été mobilisée grâce à  la taxe emploi jeune, instituée à  la demande du chef de l’Etat. «Â Yes InC’ » se présente ainsi comme une nouvelle initiative prolongeant les efforts entrepris par les pouvoirs publics depuis 2002 en faveur de l’emploi des jeunes. A travers «Â Yes InC’ », une nouvelle dynamique pourrait être insufflée à  l’emploi des jeunes par la promotion de l’entreprenariat. Et pour cause, l’organisation ambitionne de faciliter l’accès de tous les jeunes à  l’éducation et de développer chez eux un certain nombre de compétences : le sens des affaires, des marchés, du mentorat et du crédit. Son programme «Â Youth Entreprise Generator » sera hébergé dans les universités des pays membre du réseau «Â Yes » dont le Mali.

Bénin: Foire des Jeunes innovateurs

Ils sont jeunes, volontaires, dynamiques et innovateurs. Artisanat, ingénierie, agriculture, ils se sont lancés dans l’auto-emploi et exposent leurs produits dans le cadre de l’atelier-foire international « Jeunes entrepreneurs, agents de changement », initié par le Réseau Mondial des Jeunes Innovateurs. Mirado Ratoejanahary est malgache. Acclamée par ses pairs et le public présent lors de la cérémonie d’ouverture à  la demande du Directeur Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA qui lui a rendu hommage, la jeune chef dentreprise est prise d’emblée d’assaut par les visiteurs de l’exposition. Modèle pour les jeunes filles de son pays, Mirado dirige une entreprise d’artisanat, fabricant des produits de vannerie en raphia. Coussins, paniers, boites de rangements, articles de décoration divers proposés dans cet espace, sont connus non seulement à  Madagascar mais aussi à  travers le monde puisque Mirado exporte ses produits hors de son pays. Pour elle, la rencontre de Cotonou est une opportunité de partage d’expériences et d’apprentissage avec les autres jeunes venus du monde entier. Lionel Nenehidini est un agrobusinessman béninois. Dans son stand, il propose des chips de pomme de terre et des jus locaux. Son entreprise utilise des produits locaux pour fabriquer les « Senachips » qui veulent concurrencer les autres amuse-bouches importés sur un marché o๠ce genre de produits sont de plus en plus appréciés. En investissant dans ce secteur, Lionel entend faire la promotion de la production locale et par la même occasion créer des opportunités d’emplois pour les jeunes ouvriers dans son entreprise et les revendeurs. Valentin Aitchedji est ingénieur. La maquette de son étrange machine trône dans son stand. Il s’agit d’un dispositif permettant de déterminer l’aptitude cuturale des sols. Le Bénin, son pays, est résolument tourné vers l’agriculture pour boosté le développement. Mais bien souvent, les paysans ne maà®trisent pas forcément les bonnes pratiques culturales, en l’occurence, l’adaptation de leur production à  la qualité de sol dont ils disposent. Grâce à  son invention, Valentin résout ce problème et fournit ainsi un moyen de rendre plus efficaces les exploitations agricoles. A travers cette foire, c’est un véritable showroom que le jeune ingénieur s’offre. L’objectif étant de faire la promotion de son produit et pourquoi pas parvenir à  le faire fabriquer et mettre à  la disposition des paysans du Bénin et d’ailleurs. De l’autre bout du monde, de la Colombie, Alejandro Riascos Castillo est venu avec les instruments traditionnels de son pays. Il y a quelques années, il a décidé de mettre sur pied une société qui ressucite les sons de la Colombie profonde. Ses xylophones ont fait sensation pendant le lancement de la foire, drainant un public curieux de découvrir ce jeune homme au grand sourire qui a décidé de créer son entreprise qui allie business et sauvegarde du patrimoine culturel de son pays. Cotonou est pour lui l’occasion de rencontrer d’autres jeunes surtout d’échanger et découvrir les expériences d' »ailleurs » Dieudonné Aladjodjo est le promoteur de la société Promo Fruits Bénin. A la foire, il présente son produit phare, le jus d’ananas « IRA ». Son affaire a démarré il y a une dizaine d’années et aujourd’hui pourvoie de l’emploi direct à  près de 90 personnes. Le jeune entrepreuneur se dit disposé à  faire profiter de ses expériences les autres jeunes présents lors du Forum de Cotonou. « C’est aussi une école pour moi, car il ya certainement d’autres choses qui se font ailleurs et dont je pourrai profiter de mon côté », dira-t-il . C’est avec un intérêt particulier que les officiels, ministres, représentant d’organisations internationales et partenaires du Forum ont parcouru les allées de l’exposition. De nombreuses questions ont été posées aux jeunes qui ont expliqué avec enthousiasme leur parcours et adressé quelques doléances aux décideurs présents afin de recevoir plus de soutien et faire évoluer leurs activités.

« Jeunes entrepreneurs, acteurs de changement »

« Ne pas investir dans la jeunesse, revient à  faire de fausses économies ». Cette phrase de la représente résidente du PNUD au Bénin, Nardos Bekeletomas résume l’idée à  l’origine de la rencontre de Cotonou. Les organisateurs, en l’occurence le Réseau Mondial des Jeunes Innovateurs et leurs partenaires que sont le FIDA et la Fondation Phelps Stokes(USA), se sont fixé pour objectif de donner un espace d’échanges et de discussion aux jeunes leaders. Ils sont une soixantaine venus d’une cinquantaine de pays d’Afrique, d’Europe, des Amériques et d’Asie sont donc réunis pour 4 jours en atelier-foire pour faire entendre leur voix. « C’est une occasion à  ne pas rater » selon le Président de la Fédération des Jeunes Entrepreneurs du Bénin, hôte de la rencontre. « Les jeunes sont aujourd’hui plus que jamais au coeur du dévelopement. Les laisser en marge des décisions et des actions est une erreur que commetent depuis trop longtemps les gouvernants. Ils sont les agents de changement, pour transformer leur milieu, pour transformer le monde », dira-t-il dans son allocution. Le Fonds International pour le Développement de l’Agriculture et le Pleps Stokes ont, selon leurs représentants, acepté de supporter cette initiative du Réseau Mondial des Jeunes Innovateurs parce qu’ils croient que « les jeunes peuvent trouver des solutions à  leurs problèmes ». Depuis des décennies, les politiques et programmes en faveur des jeunes ont été élaborées et mises en oeuvre sans la participation des jeunes qui sont pourtant les premiers bénéficiaires. Le forum de Cotonou est donc une première étape dans la réappropriation par les jeunes des initiatives qui les concernent. Pendant leurs travaux, les participants, jeunes chefs d’entreprises ou chercheurs dans des domaines divers (agriculture, artisanat, commerce, transformation) vont identifier les contraintes qui sont les leurs dans la mise en oeuvre de leurs projets, partager les idées qui ont marché dans leurs expériences respectives et surtout adresser des recommandations aux décideurs afin que ces derniers soient plus attentifs à  leurs besoins pour les appuyer de manière plus efficaces. Une plateforme physique et virtuelle permettra après Cotonou de continuer les échanges et faire profiter au maximum de jeunes,tant en milieu urbain que rural des acquis de la rencontre et surtout de continuer le plaidoyer auprès des gouvernants et des partenaires financiers pour que la « voix des jeunes » soit enfin entendue.

« Jeunes du Mali, vous comptez ! « 

A l’appel du ministre des Relations avec les Institutions pour une meilleure connaissance des instituions, les jeunes étaient réunis ce samedi 8 octobre au Carrefour des jeunes de Bamako. Dans une atmosphère à  la fois solennelle et décontracté, Abdoulaye Sall, le représentant des chefs de quartiers du district et les militants des 6 associations présentes ont largement échangé sur la nécessité de l’engagement des jeunes à  soutenir et à  renforcer les institutions de notre pays. Ces associations ont pour nom : le CRJ (Cercle de Réflexion des jeunes), l’Association des pionniers du Mali, le Réseau national de la jeunesse du Mali (RENAJEM), Tribune Jeunes pour le droit au Mali (TRIJEUD-Mali), la Coalition des jeunes pour le Mali (COJEM), et enfin leur organe représentatif Conseil national de la jeunesse du Mali, CNJ-Mali. Connaissance des institutions : l’engagement des jeunes Prenant tour à  tour la parole, lesdits regroupements de jeunes se sont engagés devant le ministre et ont exprimé leur adhésion à  la déclaration qui dit ceci : «Â ne vous demandez pas ce que votre pays peut vous faire pour vous, mais demandez-vous ce vous pouvez faire pour votre pays ». Cette déclaration de l’ancien président américain, John Kennedy faite il y a plusieurs dizaines d’années, trouvait toute sa justification dans la cérémonie de ce samedi. Selon le ministre Abdoulaye Sall, la présente rencontre d’engagement des jeunes avec le ministère des relations avec les institutions s’inscrivait dans le cadre de l’opérationnalisation de la mission et des attributions spécifiques confiées à  son département. Ces missions, précise-t-il, portent principalement sur la gestion et le suivi des rapports entre le gouvernement et les autres institutions de la République. A ce titre, le département est chargé des attributions comme les relations avec l’Assemblée nationale et les autres institutions de la République, le suivi du travail parlementaire et des activités des autres institutions, la prise de mesures tendant à  faire connaitre les institutions, notamment dans les milieux jeunes, scolaires et universitaires. «Â Cette option du chef de l’Etat et du gouvernement en direction des jeunes, constitue un signal fort quant à  la place et le rôle qui sont les leurs dans le portage des réformes politiques et des élections générales de 2012 » a expliqué le ministre des relations avec les institutions. Qui rappelle aux centaines de jeunes qu’ «Â ils comptent, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi et surtout pour leur pays et pour l’humanité de façon générale ». «Â Pour que vous comptiez, il n’y a pas mille chemins pour les jeunes du Mali : celui de la connaissance, de la compréhension, de la maà®trise, du partage, de l’opérationnalisation des principes, des valeurs et des règles qui sous-tendent la société dans laquelle vous vivez à  travers ses institutions… » a déclaré Dr Abdoulaye Sall. Pour qui, le système éducatif d’une société a pour finalité de former un citoyen patriote et bâtisseur d’une société démocratique. En clair, au cours de cette cérémonie, le ministre Sall a renvoyé devant les jeunes à  leur responsabilité face à  leur rôle dans le développement de leur pays. De l’engagement pris par le représentant des chefs de quartier du district, et les jeunes dans leurs différentes déclarations, il s’agira de parvenir à  un meilleur accompagnement dans la connaissance, la compréhension et la maitrise des institutions, des règles de jeu, des corrélations qui émanent du suffrage universel direct et/ou indirect, de nos traditions, de notre histoire de notre culture, etc.

Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle : Peut mieux faire !

Après une première édition, exécutée à  coût de milliards de francs sans qu’aucune évaluation ne soit faite, voilà  que le département de l’Emploi et de la Formation Professionnelle lance une deuxième édition. Pour exprimer toute sa déception face aux nombreuses insuffisances de cette 2è Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle, Seydou Gaoussou Diallo, Président du Mouvement des jeunes chômeurs du Mali (MJCM) met à  nu la politique de la Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle. Celle-ci ne répondrait pas aux attentes réelles des milliers de demandeurs d’emploi. La première lacune qu’on relève, l’implication défectueuse des bureaux d’études et le mauvais accompagnement des jeunes bénéficiaires de kits. Par ailleurs, le Département, dans l’organisation de la Bourse, fait fi des associations de demandeurs d’emploi qui pourraient jouer un rôle crucial dans la sensibilisation et l’information. Ainsi, dès lors que les demandeurs d’emplois eux-mêmes sont ignorés, l’on s’interroge si réellement, la bourse leur est destinée. Toute chose qui fait dire au MJCM, que la Bourse de l’emploi et de la formation professionnelle C’’est plutôt une volonté manifeste des politiques de faire de l’emploi un simple coup médiatique, au lieu d’en faire un véritable créneau de création d’emplois. Par ailleurs, l’autre inquiétude est que les associations seront impliqués seulement lorsque les kits seront prêts. Car, au lieu de donner des produits finis à  des jeunes, il est beaucoup plus impérieux pour ces derniers d’accompagner les concepteurs de projets dès le montage du kit, afin d’en faire de futurs entrepreneurs. Aussi, faut-il remettre en doutes ces bourses eu égards au manque de crédibilité des bureaux d’études. A cela, vient s’ajouter les critères qui vont déterminer les bénéficiaires des kits, voire la qualité de ceux-ci. Il y a véritablement de quoi s’indigner contre cette politique de l’emploi.

Jeunes femmes, soyez les leaders de demain !

Cette table ronde a regroupé des anciennes ministres ( Mme Diallo Aminata Sidibé ), des doyennes de la cause féminine comme l’Historienne Bintou Sanankoua, des parlementaires comme l’Honorable Ouleymatou Ascofaré, ou encore la Juriste Fatimata Djourté, ainsi que des jeunes leaders et des étudiantes autour de la thématique «Â Mouvements de femmes, Bilans et Perspectives. Mme Dramé Mariam Diallo, la présidente de l’association AFLED, expliquera que l’objet de cette rencontre entre femmes leaders de l’ancienne génération et de la nouvelle, est de pousser les jeunes filles à  davantage s’impliquer dans la vie associative et démocratique : «Â De l’indépendance à  nos jours, les femmes ne cessent de se battre pour leur droits. La plus célèbre d’entre elles est Aoua Keita, première femme député élue à  l’Assemblée nationale au Mali. Aujourd’hui, nous pouvons librement nous réunir dans cette salle. Les droits que nos ainées ont obtenu dans la souffrance, nous ne pouvons les mépriser ou les méconnaitre. Il est de notre devoir de veiller à  la consolidation des acquis de la femme au Mali ». s’adressant aux aà®nés, Mme Dramé ajoutera que pour réaliser nos ambitions, l’appui des aà®nés est nécessaire : «Â Nous avons besoin de votre encadrement et de vos expériences pour nous réaliser. C’’est pourquoi AFLED a initié cette rencontre pour établir un dialogue intergénérationnel entre anciennes leaders et jeunes leaders ». «Â Notre vision pour la jeunesse et pour la jeune femme est celle qui trouvera son équilibre entre la tradition et la modernité. ». La président d’AFLED a également invité les jeunes femmes à  s’engager davantage dans les activités de développement communautaire, à  partager leur savoir et surtout à  s’inspirer de l’expériences des anciennes leaders. « Elles ont une riche expérience dont nous devons profiter. » Elle n’a pas manqué de lancer un vibrant appel sur les dangers que constituent le VIH Sida. « Les jeunes femmes que nous sommes devons nous protéger car nous sommes les plus vulnérables », a-t-elle exhorté. Mme Dandara Touré, représentante du ministre de la promotion de la femme a elle plaidé pour ces jeunes femmes, futures leaders de la promotion des femmes au Mali et ailleurs. Sous des notes de Kora , deux jeunes femmes, Fatimata Traoré, vice présidente de la Jeune chambre Bamako Etoile et Lalla Sall, professeur d’Histoire Géographie, ont ensuite, lu un poème en français et anglais sur le leadership féminin. Suivra la remise d’un bracelet symbolique à  l’ancienne Présidente du Parlement des enfants, Mme Diawara Haby Kanté. Puis ce fut l’ouverture des débats, vifs et plein d’enseignements pour les jeunes femmes d’aujourd’hui.

Les jeunes unis contre le VIH-Sida à Bamako

Le Sommet de Bamako se tient dans le cadre de l’initiative « Leaders de la nouvelle génération ». Occasion de pousser les jeunes à  prendre le leadership dans la réponse au Vih/Sida et veiller à  ce que les décideurs politiques tiennent leurs engagements sur les progrès futurs. Il sera l’occasion de lancer un appel des jeunes qui sera reflété dans le document produit à  l’issue de la réunion de haut niveau sur le Vih-Sida de l’Assemblée générale des Nations unies en juin prochain. En effet, 2011 marque non seulement les 30 ans de la riposte au Sida mais aussi la première décennie depuis la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/Sida et la Déclaration d’engagement. La réunion de haut niveau de juin survenant à  un tournant de la riposte mondiale au Sida, il apparait essentiel que la nouvelle génération de leaders soit en première ligne pour une participation active à  l’élaboration de la riposte au Sida et à  la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement. l’éducation sexuelle contre le sida Cette rencontre n’est pas une simple rencontre, car elle devra marquer le début d’une révolution dans la lutte contre le Sida. « Apres 30 ans de découvertes de Sida, je pense que C’’est le moment de trouver des médicaments génériques contre le sida » loue –t-il. Evoquant l’éducation sexuelle, M. Sidibé pense qu’elle est le meilleur vaccin pour lutter efficacement contre la pandémie. Le directeur exécutif de l’ONU Sida rendu un vibrant hommage au président de la République pour son engagement dans la lutte contre le Sida. Selon lui, le président malien est l’un des trois chefs d’Etats de l’Afrique à  donner à  l’accès universel aux soins. « C’’est lui qui a donné la voix aux sans voix. Il s’agit de ces malades de Sida » a félicité M. Sidibé. ATT ému par l’éloge de déclarer que « pour ma part, je voudrai d’abord me réjouir de cette prise de parole de la jeunesse africaine, sur un problème qui la touche en premier lieu : je veux parler du fléau du Sida. Un adage bamanan dit, qu’on ne peut pas raser un absent. Il est réconfortant de voir les jeunes s’inscrire au C’œur du débat. Je suis convaincu, que les conclusions de ce sommet des jeunes leaders enrichiront la réflexion de l’Assemblée générale de haut niveau sur le Sida, prévue à  New, au mois de juin prochain. Puis, il a assuré les jeunes qu’il transmettra les messages à  ses collègues à  New York. Le message des jeunes La tenue de cette importante rencontre des jeunes de toutes les régions du monde est une grande opportunité pour notre pays et sa jeunesse de renforcer d’avantage ses capacités notamment sur les questions relatives à  la santé de reproduction, à  la lutte contre le VIH-sida. Le président du comité de pilotage international du sommet mondial des jeunes leaders, Aliou Gueye affirmera que ce sommet offre, sans nul doute, une occasion unique pour les jeunes leaders d’élaborer un plan d’actions pour contribuer à  la préparation de la réunion de haut niveau sur le VIH Sida. Selon l’Onusida, en 2009, les jeunes représentaient ainsi 41 % des nouvelles infections chez les adultes et 4,9 millions des jeunes hommes et jeunes femmes vivent actuellement avec le VIH. Les jeunes femmes constituent un groupe vulnérable particulièrement important, qui représente 64 % des infections chez les jeunes au plan mondial. Les données de 2010 démontrent clairement que les jeunes mènent la révolution de la prévention en adoptant des pratiques sexuelles à  moindre risque, notamment dans notre pays o๠le taux de prévalence a reculé mais d’une manière inégale selon les régions. Cette caractéristique signifie que les jeunes rencontrent encore des difficultés dans l’accès à  des services de santé sexuelle et reproductive liés au VIH amis des jeunes.

Conférence zone Afrique et Moyen Orient de la JCI : plus de 1000 jeunes attendus au Mali

Malamine Koné, parrain de l’évènement Du 11 au 14 mai 2011, le Mali accueillera la Conférence de Zone Afrique et Moyen Orient de la Jci. Déjà , les préparatifs vont bon train. Ce qu’à  reconnu l’hôte de la Jci Mali, le Sénateur Rami Majzoub. En prélude à  l’évènement, le vice président exécutif mondial, Rami Majzoub a animé une conférence de presse au carrefour des jeunes. C’’était en présence du président national 2011 de la Jci Mali, le sénateur Hamed Salif Camara. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, les organisateurs ont dévoilé que le parrainage de cet évènement, dont le budget est estimé à  124 100 000 F cfa, revient à  Malamine Koné, PDG du label Airness. Notons que chaque années, les membres Jci du monde entier se réunissent à  l’occasion d’évènements internationaux. Ainsi, en plus du congrès mondial, quatre conférences sont distinctement organisées dans les zones, Afrique et Moyen Orient, Asie et dans le Pacifique, Amérique, Europe. Lors de ces évènements, de nombreux jeunes se rassemblent pour partager leurs expériences tout en apprenant par le biais de formations et de relations interculturelles. «Â Ces rencontres internationales nous permettent de découvrir de nouvelles façons d’agir dans nos communautés locales et de faire preuve de notre engagement envers un leadership socialement responsable », a indiqué le sénateur Rami Majzoub. C’’est dans ce cadre que la JCI Mali, grâce au leadership de l’ensemble de ses membres, a eu la confiance de ses paires pour organiser et accueillir cette année à  Bamako, pour la deuxième fois, onze ans après celle de 2000, la Conférence Jci Afrique et Moyen Orient. Les objectifs de cette conférence sont aussi nombreux que variés pour le Mali. l’évènement permet entre autres à  la Jci mali de confirmer, entretenir et développer son rôle de leader au delà  des frontière, et de créer des opportunités de consommation, notamment dans l’hôtellerie, le tourisme, le transport, la restauration, le commerce, et des possibilités d’affaires dans certains secteurs économiques. Par ailleurs, l’évènement permettra aux pouvoirs publics de jauger la volonté des jeunes à  contribuer à  l’émergence d’un monde meilleur. Selon Kassoum Diané, président du comité d’organisation de la conférence, l’évènement apparait comme un grand défi que la jeunesse malienne saura bien relever. Ce qui fera dire au sénateur Rami Majzoub, que la Jci Mali, à  la lumière de sa dévotion et de son engagement sans faille, fait la fierté de son association. A noter que la visite du sénateur Rami Majzoub a été ponctué par des entrevues avec les plus hautes autorités du Mali. A savoir, le Ministre des sports, et le Premier ministre, lesquels ont réaffirmé leur volonté à  accompagner l’initiative de la conférence qu’abritera le Mali. De nos jours, la Jci Mali compte 1140 membres en son sein.

Emeutes à Kayes : ce qui s’est réellement passé

Que s’est-il passé? C’’est en fait un énième litige foncier qui est la cause de toute l’agitation qu’a connue hier la capitale des rails. Promoteur d’école de son état, le sieur Modibo Kane Doumbia possède un terrain à  Kayes dont il détient d’ailleurs le titre foncier. Il y a peu, il fat clôturer sa parcelle. Le hic, C’’est que le terrain est occupé par une autre personne qui en revendique aussi la propriété. Le litige avait d’ailleurs déjà  été porté devant le juge déjà  sous le mandat du maire sortant, Hamidou Koné, actuellement conseiller municipal de la Codem. Hier dans la matinée, Modibo Kane Doumbia est revenu pour demander à  l’occupant du terrain clôturé, un marabout, de quitter les lieux. Ce dernier, bien entendu, refusa. Mais C’’est surtout auprès des riverains du terrain que la requête de Doumbia eu du mal à  passer. Des jeunes investirent le terrain et entreprirent de démolir la clôture. . De plus en plus nombreux et excités, ils en sont même venus à  brutaliser des passants. Le sieur Doumbia saisit alors la police qui se rend sur les lieux pour procéder à  l’interpellation du meneur de la casse, le propriétaire de la maison d’à  côté. A l’arrivée des policiers, les jeunes leur jettent des pierres et brûlent des pneus. Les forces de l’ordre finirent par utiliser des grenades lacrymogènes pour les disperser. Chassés des abords de la parcelle, C’’est dans les rues de la ville que les jeunes allèrent déverser leur colère. Route barrée, circulation complètement bloquée à  travers la ville, C’’est le spectacle qu’offrait Kayes pendant une partie de la journée. Ils ont même failli s’en prendre physiquement au maire de la localité.Le calme n’est revenu qu’aux environs de 16 heures. La seule motivation des jeunes : « faire comprendre aux riches qu’ils ne peuvent pas déposséder les pauvres impunément. Cela ne se passera pas comme ça, cette fois-ci », disaient-il très remontés. Il faut rappeler que, depuis quelques années, Kayes, comme de nombreuses autres localités à  travers le Mali, est confrontée à  de litiges récurrents autour du foncier. Cet épisode vécu dans la cité des rails vient rallonger la liste des situations difficiles causées par la gestion chaotique du foncier au Mali. A quoi auront servi tous ces forums, assises nationales, colloques, tenus en grande pompe par les plus hautes autorités?

Programme de volontariat de l’APEJ : Peu d’élus

l’aventure continue Le programme volontariat vise à  déployer les jeunes diplômés maliens dans les services publics, les structures communautaires décentralisées, les Organisations consulaires et faitières et les ONG. Dans le cadre de ce partenariat, l’APEJ est beaucoup soutenu par la Direction Nationale des Collectivités Territoriales (DNCT), la Cellule d’Appui au Développement à  la Base (CADB), la FENASCOM, l’AMM, l’APCAM, l’APCMM, la FNAM, le CNPM et les Collectifs d’ONG du Mali. Les jeunes diplômés sélectionnés pourront bénéficier d’un stage d’imprégnation, se familiariser avec l’environnement de l’administration, d’acquérir une première expérience professionnelle, et enfin renforcer leurs aptitudes pour mieux préparer leurs accès aux emplois publics, parapublics et privés. Pour être éligible à  ce programme, le candidat doit être de nationalité malienne, avoir entre 15 et 40 ans , être titulaire d’un diplôme reconnu par l’Etat, présenter un dossier administratif probant (acte de naissance, certificat de nationalité, copie certifiée du diplôme et deux photos d’identité), et accepter de servir sur toute l’étendue du territoire national. La durée du volontariat est de 12 mois non renouvelables. 15 jours pour s’inscrire Le Directeur général de l’APEJ a indiqué que les candidatures d’anciens bénéficiaires des programmes de l’APEJ ne sont pas recevables. Cependant, les candidats sont toujours confrontés au problème des lieux d’inscription. Nombre d’entre eux ne savent pas o๠s’adresser pour avoir des informations. Plus d’inquiétudes, le Dg de l’Apej donne des garanties que tous les dossiers seront reçus. Même si beaucoup seront appelés et très peu seront élus, le programme ne pouvant prendre en compte qu’un nombre limité de jeunes. Les fiches d’inscription sont disponibles au niveau des Coordinations Régionales de l’APEJ, des Collectifs d’ONG, des Assemblée Régionales et des Préfets de Cercle tous les jours ouvrables du 16 au 30 Novembre 2010.

Usage du tabac au Mali : les jeunes et les femmes en péril

Fort de ce constat que le réseau de communicateur en santé (RECOMSA) en collaboration avec cri 2002 a organisé une conférence de débat sur le thème : évolution du phénomène du tabagisme au Mali : cas de la jeunesse et des femmes. C’’était le lundi dernier. 5 millions de victimes par an Première cause de décès évitable dans le monde, le tabagisme fait plus de 5 millions de victimes par an. Selon l’OMS, si les tendances se maintiennent, ce chiffre pourrait atteindre la barre des 9 millions d’ici l’horizon 2030. Par ailleurs, la Banque Mondiale estime que d’ici trois décennies, les décès prématurés, provoqués par la consommation du tabac dans les pays en développement, dépassera le total des décès dus au sida, à  la tuberculose et aux complications de l’accouchement. Au Mali, il ressort des récentes études effectuées par les étudiants et autres chercheurs, que la prévalence tabagique est de l’ordre de 30% chez les jeunes et 12% chez les femmes. En effet, l’évolution de ce fléau des temps modernes, s’explique par un certain nombre de facteurs dont le déficit d’information sur les méfaits du tabac, l’accès facile au tabac et autres produits dérivés, l’insuffisance d’un mécanisme de réglementation de la vente du tabac sous toute ses formes, la méconnaissance et la non application des mesures législatives relatives au tabagisme et le manque de moyens associations et des ONG anti-tabac. l’engagement du RECOMSA dans la lutte contre le tabagisme Le RECOMSA dont l’objectif principal est de contribuer à  l’amélioration de l’état de santé de la population par le biais de l’information et de la communication a organisé cette activité pour édifier l’opinion publique sur le danger du tabac. Le choix du thème : « Evolution du phénomène du tabagisme au Mali : cas de la jeunesse et des femmes » s’explique par le fait que la prévalence tabagique est en pleine évolution chez ces deux couches au combien importantes de la société. Selon le conférencier, le Dr. Nazoum Diarra le tabagisme peut être considéré comme une intoxication chronique dont il est une des principales causes de mortalité. En parlant des méfaits du tabagisme, il a souligné que le tabac cause des dégradations sur l’ensemble du corps humain. Le Dr Diarra a ensuite fait savoir qu’en plus des méfaits sanitaires, le tabagisme a des conséquences néfastes sur l’économie. Il a par ailleurs souligné que beaucoup d’actions ont été entreprises par le ministère de la Santé en matière de lutte contre le tabagisme par la création du programme de lutte contre le tabagisme. Le conférencier a enfin retenu que le tabagisme, la mauvaise alimentation considérés comme des facteurs de risques peuvent être combattus, si on change de comportements. A noter que le principal conférencier le Dr. Nazoum J. P Diarra, responsable des maladies non transmissibles à  la Direction Nationale de la santé. Il avait à  ses cotés le président du RECOMSA, Siaka Konaté, le président du cri 2002, Abdoulaye Sall et de la présidente de l’ONG Alutas-Mali, Mme Diallo Adama Diakité.

5è Nuit des entreprises du Mali : Les meilleurs primés

Tous les ans, les meilleures entreprises maliennes sont primées dans plusieurs catégories telles les prix de : l’excellence, la persévérance, l’industrie, l’entreprenariat féminin, l’entreprenariat jeune, la qualité, etc. Proomouvoir l’entreprenariat au Mali Le ministre de l’industrie, des investissements et du commerce, Mr Amadou Abdoulaye Diallo exprime le souhait que d’ici 2012, le produit intérieur brut du Mali, augmente de 20%. Cela selon lui, contribuera à  améliorer l’environnement des entreprises et l’expansion du secteur privé: « Il est important d’améliorer la disponibilité des infrastructures. C’’est pour cette raison que nous avons jugé impératif, les constructions des zones industrielles de Ségou, Mopti, Kayes et Sikasso », explique-t-il avant d’ajouter que pour la réduction du coût de l’électricité, il faut nationaliser le fond national de garantie. Cela facilitera beaucoup la tâche aux entreprises du pays. Il appelle les entreprises à  prioriser le dialogue inter-branches, pour l’amélioration de la qualité et de la productivité. Le socle de développement d’un pays, à  travers les entreprises Par ailleurs, le ministre déplore la gestion de certaines entreprises familiales trop souvent confondues aux biens familiaux, donc mal gérées selon ses propres termes. « Une entreprise structurée s’améliore vite. Aucun pays ne peut se développer avec le commerce, ce sont plus tôt les entreprises qui font l’expansion économique d’un pays.» Sept prix décernés Au cours de cette 5e nuit des entreprises, sept (7) prix ont été décernés aux meilleures entreprises du pays. Le plus prestigieux des prix, celui de l’excellence est revenu à  Toguna Industries créée en 2006. Le Directeur général, Mr Keita se réjouit fortement de ce prix qui « contribuera à  n’en point douter, à  la consolidation du sérieux et de la meilleure suivie du travail dans l’entreprise». Le prix de la persévérance a été décerné à  la ‘holding Ben and Co’. Elle emploie environ 436 employés et est spécifiquement C’blée sur le domaine pétrolier. Les moulins modernes du Mali décrochent le prix de l’industrie. Pour sa part, la société Draméra et frères, la SONAF, empoche le prix de l’entreprenariat jeune. Le prix de l’entreprenariat féminin revient à  l’entreprise ‘Aicha BTP’. Sa promotrice indique vouloir lancer bientôt, un programme de construction de 100 logements sociaux. l’entreprise ‘Danaya s’envole avec le prix de la qualité. Elle fait la production de plusieurs céréales consommées au Mali et ailleurs (Mil, Mais, riz, sorgho, fonio…). Le dernier prix, celui de l’innovation, revient à  l’entreprise ‘la soudanaise’. ‘La soudanaise’ est l’inventeur de la fameuse brique H ou 2H, beaucoup utilisée dans la construction de nombreuses maisons.

Emploi des jeunes : L’APEJ lance son 3e programme de volontariat

Le programme de volontariat de l’APEJ est selon le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Mr Iba N’diaye, une initiative du président de la république du Mali, S.E Amadou Toumani Touré. Le ministre N’diaye explique que « cette volonté politique a été mise en œuvre par la synergie des différents acteurs. » Estimant que l’augmentation du chômage constitue une menace pour le pays et conduit inévitablement à  la pauvreté. Aussi, elle encourage selon ses dires, l’immigration et la fuite des cerveaux. Le ministre estime que l’emploi est un facteur de paix et de cohésion sociale. Créée en 2003, l’APEJ représente de nos jours, un moyen inconditionnel et incontournable pour le développement et la promotion de l’emploi des jeunes diplômés maliens. Son directeur général, Mr Modibo Kadjoké est fier de ce programme de volontariat car, n’existant nulle part ailleurs qu’au Mali. « Le coût de ce projet s’élève à  un peu plus de 3 milliards de FCFA. Du jamais vu dans le secteur. » Qu’est-ce que le programme de volontariat ? l’APEJ a initié le programme de volontariat des jeunes, afin de palier aux difficultés d’obtention de stage dans les entreprises privées et d’acquérir une première expérience professionnelle. Mr Kadjoké précise que ce programme est inspiré de stages de qualification en entreprise et est intégralement financé par l’Etat malien. Signalons qu’au cours des stages passés et à  venir, les jeunes ont et seront encadrés, suivis, renforcés et rémunérés par l’Etat. Les différents programmes Le DG de l’agence explique que les 1er et 2nd programmes ont permis l’imprégnation professionnel de 4000 jeunes entre mai 2005 et octobre 2009. Le 2nd aurait été élaboré en partenariat avec la direction nationale des collectivités territoriales, les institutions et départements ministériels. Sur le plan local, il a été supervisé par des comités régionaux de pilotage. Un 3e programme plus varié Par ailleurs, le 3e programme, comme l’indique Mr Kadjoké, a été essentiellement conçu avec la cellule d’appui au développement à  la base et les collectifs d’ONG. Sur un total de 12243 dossiers déposés, 705 ont été invalidés pour divers causes. Notons que ce nouveau programme met un accent particulier sur l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés en sciences sociales (5000 environs), qui connaissent de nombreuses difficultés sur le marché du travail. Sur un total de 2000 jeunes sélectionnés, 1400 seront repartis dans les départements ministériels contre 600 au niveau des organisations non gouvernementales. Le DG de l’APEJ indique qu’il y a eut une discrimination positive lors de la sélection des jeunes volontaires. 1006 femmes ont été choisies contre 994 hommes. ATT déclare « s’engager librement pour son pays est un don de soi. Je suis donc heureux et fier de cette initiative noble et prometteuse. Je demande à  tous les jeunes diplômés maliens de travailler dur afin qu’ils deviennent nos élites de demain. Il est important que la relève soit assurée. »

Port du préservatif : un usage négligé par les jeunes au Mali

Approché par nos soins, certains jeunes (qui se situent entre 20 et 30 ans) n’ont pas hésité à  dire ce qu’ils ont sur le C’œur concernant le port du préservatif. Beaucoup d’entre eux manifestent une réticence, et d’autre une méfiance totale vis-à -vis du produit. La réticence des jeunes sur le port du port du préservatif réside dans le fait qu’ils estiment ne pas être satisfaits à  100% au cours des rapports intimes, d’autres prônent l’abstinence. Un produit qui limite les sensations Abdoul Mariko, universitaire :  » Quand J’utilise le préservatif, il est très difficile pour moi d’atteindre l’orgasme. Psychologiquement ce produit constitue un frein pour moi. Il ne m’a pas convaincu ». Sitan Coulibaly, aide ménagère : « Je n’ai jamais aimé le préservatif. Et pour cause, son odeur me donne la nausée. Et puis je ne suis pas satisfaite au cours de son usage ». Fidélité et abstinence Makan Diarra, cordonnier :  » Je ne me reconnais pas dans l’usage du préservatif, ce n’est pas dans notre culture encore moins dans nos mœurs. Pour lutter contre le VIH et les maladies sexuellement transmissibles, je prône la fidélité et l’abstinence. Selon mes sources, ce produit est fabriqué dans des normes parfaitement biaisées ». Dassé Sylla, mécanicien :  » Le préservatif apparaà®t comme un véritable obstacle pour moi. Je prends beaucoup de temps avant d’éjaculer. Et puis, souvent il arrive que ça s’éclate ». Oumou Binta Dicko, étudiante : J’ai horreur du préservatif lors des rapports intimes. A telle enseigne que quand mon copain le porte, je préfère m’en abstenir. Et pis, il parait que C’’est le condom même qui transmet le VIH ». Se protéger est une nécessité Charles Dara, étudiant à  l’école de médecine : Je trouve que ceux qui se plaisent à  ne pas utiliser le préservatif au cours des rapports intimes, méconnaissent les impacts négatifs des maladies sexuellement transmissibles. Du coup, ils n’ont pas conscience des bienfaits du préservatif. En tout état de cause, par ces temps de maladies sexuellement transmissibles, le port du préservatif apparaà®t comme une nécessité absolue. La frange jeune de la société, qui en est la première victime de ces pathologies, se doit de faire attention en généralisant le port du préservatif. Car malgrél’absinence ou la fidélité, rien ne vous garantit que votre partenaire est fiable à  100%. D’o๠l’intérêt de se faire dépister régulièrement. Alors, jeunesse Malienne, sois consciente des dangers du VIH SIDA !

Comment booster l’entreprenariat jeune au Mali ?

[I C’’est dans le cadre de la semaine globale de l’entreprenariat, que l’agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) et ses partenaires, a initiée ces journées. Durant trois jours, les participants discuteront au tour du thème : « La franchise, une multitude d’opportunités. » ] [B Promouvoir l’entreprenariat des jeunes ] Par ailleurs, les acteurs nationaux et internationaux, institutionnels, techniques et financiers seront face aux jeunes promoteurs d’entreprises et candidats à  l’entreprenariat. Ces échanges permettront le partage d’expériences à  travers des ateliers, conférences et témoignages. Le directeur général de l’APEJ, Mr Kadjogué estime que la thématique de la franchise semble être d’actualité. Cette formule de l’entreprenariat encadré, présenterait ainsi, de grands avantages. Elle développe selon lui, une symbiose entre un « franchiseur » qui possède un concept d’affaires dont il contrôle l’intégralité d’une part, et d’autre part, un « franchisé » qui utilise ce concept pour en tirer un maximum de bénéfices, tout en minimisant ses risques. Le DG explique : « Nous avons décidé d’organiser, les premières JNEJ du Mali, afin de soutenir les efforts du chef de l’Etat et du gouvernement, en faveur de l’emploi des jeunes et pour l’atteinte des objectifs du programme de développement économique et social (PDES) et de CSCRP en matière d’insertion de cette couche importante. » Lutte contre le chômage Plus de la moitié de la population africaine a moins de 18 ans et e est fortement frappée par le chômage. Signalons que C’’est suite à  ce constat amer que l’union africaine (UA) a jugé nécessaire, d’élaborer des solutions adéquates, afin de faire chuter le taux de chômage. Le mali a pour sa père, élaboré des stratégies de créations et de promotions de la jeunesse, à  travers l’ouverture de certaines structures telles, l’APEJ et l’ANPE. Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Mr Ibrahima N’diaye, salue cette initiative de l’APEJ. Il affirme que la jeunesse malienne a sérieusement besoin d’aide et d’encouragement. Les jeunes entrepreneurs qui sont nombreux dans notre pays, méritent donc le soutien des décideurs publics et privés. Opportunités d’affaires Ces journées constituent à  n’en point douter, un portail sur le monde des affaires nationales et internationales. Pendant ces trois jours, les visiteurs découvriront les énormes potentialités inexploitées du Mali. Les jeunes entrepreneurs du pays, apprendront surtout, à  se faire confiance, et à  faire confiance en leur savoir et savoir-faire. A noter que les entreprises nationales ouvriront leurs portes aux jeunes, pendant que des distinctions visant à  récompenser les meilleurs parcours, seront décernées. Plusieurs stands sont ouverts tout au long des journées dont les portes se refermeront samedi prochain. Les exposants sont venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Il y a des artisans, des couturiers, des commerçants de matières premières tels que des amuse- gueules à  base de céréales et de légumineuses, des bijoux, du textile traditionnel malien et des entreprises publiques et privées ec…

Economie solidaire et sociale au Mali

ce Salon est le fruit d’un partenariat dynamique entre le département et toutes les organisations de la société civile oeuvrant dans le domaine de l’économie solidaire et sociale et qui participe activement à  l’organisation du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Selon le ministre du developpement social, de la solidarité et des personnes âgées, Sékou Diakité les organisateurs de ce salon ont compris donc que l’état et la société civile peuvent, avec un peu de volonté, réaliser ensemble de belles choses. « La réalisation de ce salon que nous avons inauguré en est la preuve concrète », déclare til. Les innovations cette année La conférence animée par le président de la coopérative des producteurs de coton du village de Fanidiama dans la région de Sikasso sont un exemple. Ces innovations prouvent à  suffisance leur sens élevé de la recherche et de la responsabilité. A noter les cellules sectorielles VIH/Sida des départements invités pour accompagner l’organisation du salon cette année avec l’idée de procéder au dépistage volontaire des exposants. « Je leur dirais tout simplement qu’ils n’ont fait que leur devoir, celui d’avoir contribué à  faire sortir de l’anonymat des couches sensibles qui se battent dans l’ombre pour survivre » dixit le ministre. Terminant son propos, Sekou Diakité a encouragé aux groupes cibles exposants qui ont compris que leur salut résidait dans ce salon. La cérémonie d’ouverture était agrémentée par les notes musicales du DJ Balani qui a émerveillé le public avec les nouvelles danses  » Mix balani » à€ signaler que cette cérémonie a enregistré la présence des représentants du maire de la commune III, les coordinateurs des chefs de quartiers des six communes du district de Bamako sans oublier Mohamed Ag Hamani, ancien premier ministre et parrain du mois de la solidarité.

Agence pour le Développement du Nord (ADN) : une structure pour la promotion de la paix

Le forum de Kidal En effet, force est de déplorer que depuis le forum de Kidal,le Mali n’a pu jusqu’ici, mettre à  la disposition des 3 régions du nord, (Tombouctou, Gao, Kidal) les ressources financières pour ce faire. Et, de nos jours, les promesses financières faites de part et d’autre par les partenaires techniques et financiers se font attendre. Ce qui laisse peser de sérieuses inquiétudes sur la précarité de cette zone. La table ronde des investisseurs, qui s’est tenue lundi dernier semble donner un coup de fouet à  la redynamisation du partenariat entre le Mali et plusieurs partenaires techniques et financiers. Pour ce qui concerne le développement du nord. Le Directeur général de l’ADN, Mohamed ag Mohamoud, signale que cette rencontre avait pour but de rassurer les investisseurs de la quiétude et de la paix désormais retrouvées au Nord Mali. la grandiose cérémonie qui s’est tenu du 24 au 25 octobre à  Kidal marquera le retour définitif de la paix. Ressources financières Sur tout autre plan, il faut noter que de 2006 à  nos jours, l’ADN n’a fonctionné que sur les maigres ressources du Programme décennal de développement des régions du nord (PDDRN). Déjà  nombre d’observateurs estiment que l’ADN finira par subir le même sort que celui de la défunte « Autorité pour le développement intégré du nord Mali (ADIN) » sur les cendres de laquelle elle est née. Il convient d’indiquer que si l’ADN traine les pieds dans le cadre de l’amorce d’un véritable développement intégré, il va de soit que les régions du nord Mali seront à  nouveau plongées dans une crise rétrograde, dont le Mali n’a que faire. De ce fait, les gouvernants dont les politiques de développement ont de tout temps été décriées (car jugées impertinentes et restrictives), et auront toujours maille à  partir avec lesdites populations. L’insertion des jeunes l’ADN est censée mettre en œuvre des stratégies pour dissuader les jeunes du septentrion d’emprunter les chemins des maquis, en leur facilitant l’accès au travail. Et, la pertinence des objectifs et missions de l’ADN est irréfutable. En plus, cette agence est même un compromis. Heureux du reste, puisque, elle constitue un véritable espoir à  même d’accélérer le développement du nord Mali. Quant on sait que, sur 22,6 milliards à  mobiliser, pour la réinsertion socio économique des jeunes des 3 régions, seulement 1,134 milliards F CFA est disponible, il y a véritablement lieu de s’inquiéter. Pourtant, le forum de Kidal tenu en mars dernier avait instruit à  l’ADN la réalisation d’un nombre important de projets à  Tombouctou, Gao, et Kidal. Selon le directeur général de l’ADN, le programme proprement dit de la réinsertion est prévu en deus phases, pour réinsérer 10 000 jeunes 4 000 pour Kidal, 6 000 pour Tombouctou et Gao. Toutefois, la réalisation de cet ambitieux programme devrait permettre de soustraire les jeunes au desoeuvrement et d’éviter qu’ils ne se fassent enrôler dans les activités comme le trafic de drogue, le banditisme et la criminalité.

Semaine du Jeune Economiste au Mali : en avant pour la première édition !

[I Sous l’égide de l’Association nationale des jeunes économistes du Mali (ANJEM), s’est ouvert ce matin, la toute première édition de la semaine du jeune économiste. C’’était sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur, Mme Siby Ginette Belgarde, en présence du doyen de la Faculté des sciences économique et de gestion (FSEG), Pr Abdramane Sanogo, ainsi que de nombreuses autres personnalités du monde de l’économie. ] Il semblait que tous les économistes s’étaient invités, sur la colline du savoir (Badalabougou) à  ce rendez-vous du lancement de cette semaine. Ainsi, le principal amphithéâtre de la FSEG était pris d’assaut par des adeptes de l’économie, mais aussi, des étudiants et intellectuels. Certains étaient présents en raison de la richesse du programme de cette semaine, d’autres par contre, sont venu soutenir cette nouvelle initiative en faveur de la discipline économique. Créee en Mars 2009, l’ANJEM a pour vision : « la promotion du jeune économiste Toutefois, il faut signaler que l’ANJEM a pour parrain le président du Conseil Economique Social et Culturel, Moussa balla Coulibaly et président du Conseil National du patronat du Mali. Ce dernier s’est félicité de parrainer l’initiative. Il a témoigné son intérêt à  accompagner cette jeune association et a vivement souhaité que soit levée la connotation « jeune », qui au delà  de la restriction est très limitative. Afin que l’association soit érigée en véritable association des Economistes du Mali. Par ailleurs, il a incité les jeunes économistes à  se lancer dans l’entreprenariat privé. « Nous sommes au siècle de l’autoemploi, clé de la réussite. Tous les détenteurs de diplôme font la ruée vers l’administration, or celle-ci ne nourrit plus son homme…. C’’est en osant qu’on peut créer et réussir quelque chose ». Dans son mot de bienvenue, le président de l’ANJEM a annoncé la remise par son association, de plus d’un millier de livres en économie, à  la FSEG. Don d’un millier de livres à  la FSEG Confiant en l’avenir de la discipline économique, le président de l’ANJEM a laissé indiqué que le matériel didactique remis à  la FSEG permettra aux étudiants de mieux se former pour affronter le marché de l’emploi. La cérémonie a aussi été marquée par la remise symbolique, des mains du ministre, d’un échantillon de livre au doyen et au chef de DER de la FSEG. Ce don de plus d’un millier de livre contribuera à  renforcer les capacités humaines. C’’est pourquoi, le doyen de la FSEG a souligné que cette initiative de l’ANJEM est à  inscrire en lettres d’or dans l’histoire de la faculté. Le doyen de la FSEG reconnaà®t ainsi que le livre est un outil pertinent et indispensable dans le cadre de la formation. Trois économistes récompensés du prix Sidiki Traoré La présente édition de la semaine récompensera les trois meilleurs économistes en formation à  travers le prix feu Sidiki Traoré (un éminent économiste). Par ailleurs cette première édition de la semaine du jeune étudiant a rendu un vibrant hommage à  d’éminents économistes, « tombés sur le champ d’honneur, arme à  la main ». C’’est le cas des Professeur, Feu Karim Traoré, feu Adama Diallo, feu Mamadou Sarr… L’UEMOA présent Au programme de cette première édition, il faut noter une vaste opération de don de sang (vendredi) et la grande conférence débat qui se tiendra samedi à  la Bibliothèque Nationale du Mali. Ladite conférence aura pour thème : « Quel rôle pour l’UEMOA dans le processus d’intégration sous-régional et régional ? ». Elle sera animée par M. Soumaila Cissé, Président de la commission de l’UEMOA.

Nord Mali : Insérer 10000 jeunes à Kidal

l’ADN est un établissement public à  caractère administratif. Elle a été créée en 2005 et a pour mission principale d’impulser le développement socio-économique des régions de Tombouctou, Gao et Kidal par la consolidation et le parachèvement de la mise en oeuvre du pacte national ; l’établissement de la mise en œuvre des projets et programmes de développement interrégional. Les interventions de l’agence sont axées sur des domaines prioritaires : réalisations d’infrastructures socio-économiques de base identifiées par les collectivités territoriales ; promotion de la micro- finance ; organisation de cadre de concertation entre les acteurs du développement, entre autres. Plusieurs domaines d’intervention Ousmane Ag Dalla a expliqué dans sa présentation que l’ADN a réalisée dans chacune des régions du Nord-Mali des infrastructures socio-économiques dans les domaines prioritaires de l’hydraulique, de l’éducation et de la santé animale. Concernant la promotion de la micro finance, l’assistant du DG a fait savoir que l’agence a mis en place 7 caisses d’épargnes et de crédits dans les localités suivantes : Gourma-Rharous, Goundam et Niafunké dans la région de Tombouctou ; Ansongo, Bourem et Ménaka (Gao) et Aguel Hoc (Kidal). Le coût total de réalisation de ces caisses s’élève à  401.537.000 F CFA avec 1.157 adhérents. l’ADN a ainsi organisé six cadres de concertation entre les acteurs du développement des régions de Gao et de Tombouctou. Le coût total de ces rencontres s’est élevé à  48.000.000 F CFA. Sans oublier la mise en place d’une base de données informatique ; d’un répertoire des acteurs du développement ; d’un suivi- évaluation de projets et programmes et d’appui à  des initiatives de sécurité régionale. l’organisation d’un forum interrégional sur la sécurité comptera également. Le développement du Nord Mali reste timide… Répondant aux questions des journalistes, le directeur général de l’ADN, Mohamed Ag Mohmoud a expliqué que le budget alloué à  l’ADN a varié de 1.140.000.000 F CFA en 2007 à  1.200.000.000 F CFA en 2008. Il a en outre, soutenu que l’accompagnement de l’Etat est indéniable dans les régions du Nord –Mali. Avant de reconnaà®tre que malgré les efforts, le développement des régions du Nord reste toujours timide. Il faut mettre davantage en route des projets et programmes structurants à  savoir, les forages, les routes et les barrages. Car développer les régions du Nord, C’’est aussi développer le Mali a déclaré le directeur général de l’ADN. Il a aussi rappelé que, depuis la création de l’ADN, le gouvernement du Mali a consenti beaucoup d’efforts pour le développement du Nord-Mali.

VIH SIDA ! La tranche d’âge la plus touchée au Mali est celle des 15 -39 ans

C’’est ce qui ressort du bilan annuel de l’association ARCAD/ Sida (Association de recherches, de communication et d’accompagnement à  domicile des personnes vivant avec le VIH Sida). Problème de santé publique, le Sida affecte indéniablement les perspectives de développement social et économique. Vulnérables, les jeunes sont les plus concernés par la pandémie, notamment les femmes qui peuvent transmettre par la maladie, à  leurs enfants. Les jeunes et les femmes évoluent beaucoup dans le secteur informel, ce qui les rend plus vulnérables faute de revenu décent pour assurer les besoins de base. Certaines femmes s’adonnent même à  la prostitution pour pallier à  ces besoins immédiats. Sans exclure celles qui en ont fait un métier, l’Arcad, note aussi une forte séropositivité chez les personnes mariées. Selon les chiffres de l’ARCAD, il y a aujourd’hui 3000 femmes séropositives contre 1500 en 2007. Objectif : Limiter le taux de prévalence du VIH Sida Limiter la vulnérabilité économique des personnes vivant avec le VIH Sida et mettre en place des familles d’accueil pour améliorer leur niveau de vie, voici l’un des objectifs clés de l’ ARCAD Sida ! Même si le taux de prévalence a baissé de 1,7% à  1,3 % en 2007, celui des professionnelles des sexes reste élevé. Selon la directrice de l’ARCAD sida, sur 19 maisons closes visitées entre les communes I, V et VI et parmi 103 personnes consultées, 80 faisaient état d’infections sexuellement transmissible ( IST). Sur les 60 tests de dépistages réalisés dans ces lieux, 18 cas de séropositivité ont été déclarés, soit un taux de prévalence de 36 %. Seulement un seule personne affirme utilise le préservatif sur 33 interrogées. Enfin, 72 % des personnes affirment avoir un partenaire fixe avec lequel, elles n’utilisent pas le préservatif !

Immigration, les raisons du départ

l’immigration clandestine fait davantage de morts chaque jour. Ils veulent tous partir, mais partir o๠? Comment partir ? C’’est à  ces questionnements que nous essayerons de répondre afin de mieux comprendre les attitudes des uns et des autres face à  ce phénomène qui ronge le continent africain. Pourquoi veulent-ils tous partir ? Les causes de l’immigration sont-elles liées aux conditions de vie misérables de la population ou au taux de chômage trop élevé ? l’altermondialiste Aminata Dramane Traoré estime que le Mali est un pays à  forte tendance migratoire :« les candidats à  l’immigration sont surtout des jeunes et leur envie de partir est due, d’une part, à  l’échec des programmes d’ajustement structurels, la mauvaise gestion de ressources humaines et financières et les partis-pris. ‘l’Afrique subit les conséquences des choix macro-économiques qui lui sont imposés’. Depuis les évènements dramatiques de Ceuta et Melilla, les alter- mondialistes se sont impliqués dans un travail de communication avec les jeunes, afin de les amener à  mesurer et à  comprendre les risques liés à  la l’immigration clandestine », explique Aminata Traoré, ‘ Dans de nombreux villages du Mali, récemment visités, les jeunes n’ayant pas de projet d’émigration, n’ont aucune chance d’avoir une fiancée ! ‘ Partir est un objectif à  atteindre coûte que coûte et par tous les moyens, quitte à  y perdre la vie’ Kayes, une région du Mami à  fort potentiel migratoire Le taux de migrants originaires de la région de Kayes est élevé. La ville de Kayes qui compte 1 400 000 habitants est considérée comme l’exemple réussi de l’immigration au Mali, en raison de l’apport économique des migrants au pays. Le jeune fonctionnaire de police de 28 ans, Abdoulaye, met le phénomène de l’immigration sur le compte de la pauvreté et du chômage : « Partir est une seconde nature chez l’être humain. Même si on a tout le luxe voulu, cela ne suffit pas, il faut toujours découvrir de nouveaux horizons. Lui est prêt à  partir loin de son pays dès qu’une occasion se présentera. ‘’C’’est un idéal que je souhaite atteindre. Mon poste de policier ne me permet pas de gagner ma vie comme je le voudrais réellement. Je trouve mon salaire trop bas pour le train de vie que mènent ma femme et mes gosses. » Drissa Sidibé est gardien d’une grande banque de la place. Il est lui aussi très favorable à  l’immigration. Avec 30.000 FCFA mensuels, Drissa se plaint de ne pas pouvoir s’occuper convenablement de sa femme et de ses quatre enfants : le loyer à  payer, l’électricité, l’eau et toutes les petites dépenses constituent une lourde charge. A plus de 45 ans, Drissa est prêt à  risquer sa vie et laisser sa famille pour partir se chercher ailleurs comme il dit. Encadrer le phénomène migratoire au Mali ! La réalité de l’immigration irrégulière et de ses drames au quotidien, la prise conscience par les gouvernements des pays d’origine des potentiels humains financiers et culturels des migrants, constituent des enjeux de société importants. C’’est au regard de tout ceci, que la Commission de l’Union Européenne (UE), a envisagé, avec la collaboration du gouvernement malien, la création du centre d’information et de gestion des migrations (CIGEM) qui a été inauguré le 6 octobre dernier au quartier ACI Hamdallaye. Le Président de la Commission Européenne, Louis Michel explique que ‘’le Mali étant le 2e pays de l’Afrique de l’ouest par sa taille, a davantage conscience des avantages que la migration peut apporter au développement. Il y a la nécessité de réduire au maximum, ses effets négatifs. Le gouvernement malien mène depuis plusieurs années, des actions en faveur des Maliens de l’extérieur. Le Mali a ainsi été choisi par la commission de l’UE pour abriter ce centre ». Selon Abdoulaye Konaté, le directeur du CIGEM, le centre vise à  mettre en place un cadre de gestion durable des flux migratoires. Le Mali reçoit également des migrants venus d’ailleurs et particulièrement, d’Afrique. Il est donc nécessaire de promouvoir la migration légale. Le centre accueille principalement les migrants expulsés de France, d’Espagne, de Libye et d’ailleurs. Ce sont surtout eux qui viennent pour des cas de réinsertion et retour par voie légale. l’expérience du CIGEM aborde la problématique migratoire selon une approche globale et durable. Cette approche est en cohérence avec les éléments de politique de développement du Mali qui visent non pas à  arrêter le phénomène mais à  le positiver, le développer et le structurer. Notons que le refus du Mali de signer avec la France, un accord de gestion des flux migratoires, démontre sa volonté de ne servir de telles fins. Signalons aussi que contrairement à  ce que beaucoup semblent penser, la première destination des maliens C’’est l’Afrique : Côte d’Ivoire, Gabon, Congo, Angola, Guinée Equatoriale … Sur une population expatriée estimée à  plus 4 millions de personnes, quelques 3.5 millions se trouvent dans ces pays là . Le gouvernement espagnol, en collaboration avec l’ANPE, a procédé au recrutement d’une trentaine de cultivateurs maliens pour l’Espagne. Parmi ces candidats, Brahima Traoré : Refoulé le 23 novembre 2007 avec de nombreux compatriotes, il est passé par des pirogues de fortunes, et s’est fait arrêter par les autorités espagnoles aux larges des côtes marocaines. Après 40 jours à  la Croix Rouge Espagnole, ils ont été expulsés au Mali. ‘’Je voudrais cette fois ci, passer par la voie normale, légale. Lorsque J’ai entendu parler de cet appel à  candidature lancé par le CIGEM, je suis venu…’. Les trente candidats seront en Espagne d’ici quelques semaines et n’attendent plus que la confirmation de leurs visas. l’impact économique des migrants sur le Mali est assez important et diversifié. Selon une étude réalisée par la banque africaine de développement (BAD), la diaspora africaine transfère de 14 à  17 milliards de dollars US par an. Cette étude relève aussi que la diaspora malienne de France effectue par le circuit officiel, un transfert annuel de 120 milliards de francs CFA, un montant supérieur, au niveau de l’aide publique au développement perçue par le Mali. Plus récemment, selon l’agence PANA, se référant au haut conseil des maliens de France( HCMF), environ 200 milliards de francs CFA sont transférés chaque année, à  travers différents circuits, par la diaspora malienne.