URD : le meeting de la jeunesse à Bamako

Après une tournée dans les régions du Nord et du Sud du Mali, le candidat de l’URD (Union pour la République et la Démocratie) Soumaà¯la Cissé a tenu un meeting ce samedi 20 juillet au Stade Omnisports Modibo Kéà¯ta de Bamako. La jeunesse URD s’est mobilisée autour de son candidat. Le slogan qui revenait était : « Takokelen », en une seule fois en langue bamanan ; C’’est-à -dire leur conviction que M.Cissé serait élu dès le 1er tour du scrutin. « Pour la première fois, un candidat s’engage à  créer 500 000 emplois pour les jeunes. Les populations maliennes ont souffert de la pauvreté, de la crise, de la guerre et de la mauvaise éducation. Nous, les jeunes sommes fiers, de Kayes à  Kidal, de ce candidat et nous sommes sûrs qu’il sera élu dès le premier tour. Nous voulons des élections libres et apaisées. La jeunesse est debout et est derrière notre candidat » a déclaré Dr Madou Diallo, président du bureau national de la jeunesse URD. Les questions de sécurité, de santé, de l’emploi et de l’éducation entre autres ont été exposées par le candidat. En ce qui concerne la présence de l’armée française au Mali, Soumaà¯la Cissé cherche avant tout à  régler un problème selon ses propos : « ce qui est important C’’est d’atteindre notre objectif, s’il est atteint aujourd’hui C’’est tant mieux, s’il est atteint dans trois mois, nous attendrons trois mois. C’’est ce qui est le plus important, que la présence de l’armée française au Nord. Et dans nos relations avec la France, ce que je veux avec la France, ce sont des relations équilibrées, d’Etat à  Etat de respect mutuel et d’engagement mutuel, de lutter contre la pauvreté, contre le terrorisme, contre le banditisme, contre la drogue et surtout beaucoup de solidarité et beaucoup d’entraide » explique Soumaà¯la Cissé. A J-8 de l’élection, le représentant de l’URD se prononce sur certaines failles par rapport aux cartes NINA « ce que J’ai appris, C’’est qu’il y a des cartes parallèles, certaines cartes sont sans photos, et je trouve ignoble et inacceptable le fait que certaines personnes s’apprêteraient à  les utiliser sinon je n’ai aucun souci en ce qui concerne les inscriptions des électeurs sur la liste » ajoute M. Cissé. Le « grand meeting » national du candidat URD se tiendra le 25 juillet à  deux jours du scrutin.

Abba Maïga: le plus jeune candidat à la présidentielle

Abba est un ancien leader estudiantin pour avoir dirigé entre 1999 et 2000 le comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) de la Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines. Economiste, il est titulaire d’un diplôme d’Etudes supérieures économiques (DESE). En 2001, il obtient la licence en socio anthropologie à  la Faculté des Langues, Arts et Sciences Humaines de l’université de Bamako. Puis, il se rend à  Orléans, en France pour poursuivre des études en économie au Conservatoire Nationale des Arts et Métiers d’Orléans. A la fin de ses études en France, il crée avec ses amis « La Boussole », une sorte de laboratoire d’idées dont l’objectif était de réfléchir sur la problématique du développement durable de l’Afrique et sur le rôle de la diaspora dans ce processus. C’’est alors qu’il s’engage dans une campagne de sensibilisation pour le retour des cadres supérieurs diplômés des écoles européennes dans leur pays d’origine. Pour donner l’exemple en tant qu’initiateur de ce programme, aussitôt son diplôme en poche, il décide de rentrer au Mali. « Une nouvelle vision incarnée par la jeunesse » A son retour au Mali, Abba Maà¯ga crée le GRIN (Groupe de Réflexion et d’Initiatives Nouvelles) afin de sensibiliser ses compatriotes à  la démocratie, à  la participation de la jeunesse au processus démocratique entre autres. Son combat pour la démocratie lui a valu d’être invité par le Département d’Etat Américain pour assister à  l’élection présidentielle aux USA en 2007. Ce programme appelé « Jeunes leaders africains » avait pour thème « Elections américaines et démocratie à  la base ». Son parti Panafrik a pour devise: « Notre combat le Mali, notre idéal: ‘Afrique ». La formation regroupe 52 associations et organisations de jeunesse. L’ancien membre de l’AEEM place sa confiance en la jeunesse malienne. Selon lui:  » ces deux dernières années il y a eu beaucoup de choses : l’effondrement de notre état, la déliquescence de notre système politique, ont poussé la jeunesse à  prendre leur responsabilités. Ceux à  qui nous avions confié ce pays ces dernières années ont montré leur limite. De la faillite du système est née une nouvelle vision incarnée par la jeunesse qui n’a d’autre objectif que de faire émerger une nouvelle race d’hommes politiques. Nous constatons avec beaucoup de tristesse et d’étonnement que le pays que nous avons tant chéri est en train de tomber par la faute des gens qui l’on dirigé » affirme-t-il. Il est le Directeur Général de l’Ecole de Business Bilingue (Eco B), une école privée qu’il a créé et qu’il dirige depuis 2011. Abba Maà¯ga est marié et père de deux enfants (Kadidia et Lassana).

Camp de Toukoto : des jeunes «armés» contre le chômage et pour la paix

Ils ont été outillés en coupe et couture, en électricité et en menuiserie métallique. Cette 7e session de formation par apprentissage des jeunes a pris fin ce matin (vendredi 17 mai 2013) par la remise des attestations et des équipements destinés à  aider les bénéficiaires à  s’insérer dans la vie socioéconomique active. La cérémonie a été présidée par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hamèye Founé Mahalmadane. Il avait comme invité son homologue de l’Emploi et de la Formation professionnelles, Dr Diallo Dédia Mahamane Kattra, dont certains services comme l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ…) sont des partenaires de la Direction Nationale de la Jeunesse (DNJ) dans cette formation. On y notait aussi la présence des autorités administratives, municipales et coutumières de Kita et de Toukoto.

JCI Bamako Etoile: les jeunes fêtent l’Afrique

A l’occasion de son assemblée générale tenue ce mercredi 8 mai, l’invité de marque de cette rencontre, l’Ambassadeur du Maroc au Mali, a échangé avec les membres et sympathisants de la Jeune Chambre Bamako Etoile sur le thème du panafricanisme. Ce thème avait tout son sens aux yeux de ces jeunes leaders qui sont conscients que dans un monde globalisé, il faut se mettre ensemble pour aller plus loin. Le panafricanisme est un idéal politique voulu par ses pères fondateurs afin de pouvoir fédérer les pays africains sur plusieurs plans. Toutefois, il demeure utopique dans la mesure o๠les Etats africains continuent à  aller en rang dispersé malgré l’existence de certaines structures symboliques à  l’instar de la CEDEAO. En ce qui concerne le Maroc, l’ambassadeur Hassan Naciri a souligné l’implication de son pays dans la création de l’Organisation de l’Unité Africaine(OUA).« Le Maroc a été présent dans le processus de la création de l’OUA à  coté du Mali, du Ghana et de la Guinée. Notre pays a joué un rôle très important dans la création de cette institution. Les premiers groupes qui ont jeté la base de l’unité africaine ». Malgré ses efforts incommensurables,le Maroc ne fait plus partie de l’OUA devenue actuellement Union Africaine(UA). Le diplomate n’a pas manqué de signaler que le Maroc est le deuxième investisseur du continent africain après l’Afrique du Sud. « Le Maroc offre 12000 étudiants venus de différents pays d’Afrique » a t-il indiqué. La coopération entre le Mali et le Maroc s’élargit dans d’autres domaines à  savoir: politique, économique et militaire. Cette assemblée était aussi consacrée à  la démonstration du club Toastmaster Bamako Elite sur le thème jeunesse et panafricanisme. Ces orateurs hors pair ont émerveillé l’auditoire par leur technique de communication. ToastMasters International (TMI) est une association à  but non lucratif internationale dont l’objectif est d’aider ses membres à  améliorer leurs compétences en matière de communication et de leadership par la prise de parole en public. La mission de TMI est de nourrir la confiance en soi de ses membres et d’encourager leur progression. Les participants se réunissent toutes les semaines pendant une à  deux heures pour apprendre à  pratiquer la prise de parole en public. La particularité est qu’il n’y a pas de formateur : les membres s’évaluent et s’aident mutuellement à  s’améliorer suivant une collaboration communautaire. la rencontre a pris fin par un cocktail. Les jeunes de la JCI Bamako Etoile ont offert à  leurs invités une dégustation de plats africains, pour coller avec le thème de cette Assemblée générale.

« Appel pour le Changement »: la jeune génération politique donne de la voix

Il s’agit notamment de Moussa Mara du parti Yelema , Madani Tall de l’ADM, Cheick Boucadary Traoré du parti CARE, Ousmane Benfana Traoré du PCR, Yeah Samaké du PACP. Ils profitent de la symbolique date du 1er anniversaire du coup d’Etat du 22 mars pour traduire leur vision commune, celle de la nécessité d’un changement de génération pour la conduite des affaires. Appel pour le Changement O๠est l’égalité quand ce sont toujours les mêmes ? Notre pays vit le moment le plus difficile de son histoire moderne. La crise au Nord a fragilisé notre Nation. Le Coup d’Etat du 22 mars 2012, a freiné notre construction démocratique entamée le 26 mars 1991. à€ l’anniversaire de ces dates symboliques, nous hommes politiques maliens de la nouvelle Génération, décidons de publier ce manifeste afin de marquer notre volonté commune pour un changement réel. Plus que jamais notre pays a besoin de renouveau. La politique a miné notre société et sapé nos valeurs. Le patriotisme, la citoyenneté et le sens du devoir ont fait place à  l’intérêt, au laxisme et à  la corruption.Nous voulons un Mali fier de son histoire. Nous voulons une république solidaire et une démocratie émergente, des citoyens engagés et une gouvernance axée sur l’intérêt général. La même classe politique a la main mise sur l’avenir du pays depuis un quart de siècle. Ils ont débuté sous Moussa Traoré, accompagné Alpha Oumar Konaré, étaient encore aux commandes sous Amadou Touré et sont toujours là  après les évènements du 22 mars 2012. Et toujours avec les mêmes idées qui nous ont maintenu dans la dépendance. Et à  chaque génération de Malien, ils viennent nous promettre qu’ils ont un nouveau projet pour le Mali. O๠est le changement ? O๠est la démocratie quand, depuis notre jeunesse jusqu’à  notre vieillesse, ce sont les mêmes qui dirigent. Pendant ce temps nos pères soutiennent leurs familles avec leurs maigres retraites et nos mères doivent soutenir des enfants en âge de travailler. l’inexpérience que l’on attribue à  la classe émergente était plus patente encore lorsque la génération précédente commençait dans l’à‰tat. Et l’expérience dont ils se targuent n’a pu empêcher les désastres que le peuple a subit. à€ quoi a t elle servi ? 53 ans après l’Indépendance, le Mali n’a dû son salut qu’à  l’aide de pays amis et frères. Nous Maliens du XXIe siècle ne voulons plus d’une société divisée et condamnée à  solliciter une assistance qui ne suffit pas à  nos besoins. Nous ne voulons plus voir nos enfants diplômés perdant l’espoir en l’avenir. Nous ne vous voulons plus que nos enseignants, comme tous les autres Maliens soient à  la merci du quotidien. Nous ne remettons pas en cause les aptitudes de nos devanciers, seulement le monde change et le Mali doit changer aussi. Le combat qu’ils ont mené est à  saluer, mais C’’était la bataille d’hier et l’avenir attend le peuple malien. Nous leaders politiques de la nouvelle génération nous différencions par une approche pragmatique et notre proximité avec le Mali de tous les jours qui n’a que faire d’une politique qui n’est pas à  son service. Nous voulons un Etat créatif et soucieux de tous ses enfants, les plus forts comme les plus faibles. Nous voulons un mode de développement qui ne trahisse pas notre culture, nos traditions et notre foi. Notre approche avec les partenaires techniques et financiers est différente du dialogue asymétrique, qui ne tient pas compte des besoins réels de la population et des exigences d’une croissance soutenant l’emploi et le développement. Nous ne sommes pas de simple hommes politiques, mais tout d’abord des responsables venus du secteur privé, de hautes institutions et de l’administration publique, dotés de la culture du résultat et de la performance dont notre pays à  besoin aujourd’hui . Certains d’entre nous ont approuvé le putsch d’autres l’ont condamné ou furent neutres. Certains d’entre nous sont chrétiens d’autres musulmans. Certains sont de droite et d’autres de gauche. Mais toutes ces particularités ne sont rien au regard de la nécessité d’une union de la nouvelle classe politique afin que la démocratie ne soit pas juste un changement de personne, mais un changement de méthode lorsque les précédentes ont montré leurs limites. Face à  leur force supposée, nous savons que Dieu seul est détenteur de pouvoirs absolus. Et dans notre République C’’est le peuple dans son ensemble qui en est le mandataire. Après 53 ans d’Indépendance 7 rebellions et 3 coups d’à‰tats et des déchirures sociales importantes, le peuple doit reprendre son droit, donner sa chance à  de nouvelles intelligences et une nouvelle cohérence à  même de reconstruire, repenser et réorganiser la nation malienne. Malgré nos particularités, nous avons décidé de nous donner la main afin d’offrir une alternative au peuple. Nous ne pouvons plus rester prisonniers de personnes qui ont eu toutes les opportunités du monde à  montrer leurs aptitudes. Nous vivons aujourd’hui l’échec de leurs méthodes. Chaque Malien en paye le prix. Nous avons grandi à  leur ombre, avons appris de leurs erreurs, bénéficié de leur savoir et y avons ajouté les nôtres. Mais que serait la force d’un pays, si les nouvelles générations ne pouvaient dépasser les précédentes ? Cela s’appelle le progrès, C’’est la marche de l’histoire, il faut avancer. Les indispensables doivent avoir l’élégance de laisser d’autres apporter leur contribution. Le Mali est une course de relais non pas un patrimoine personnel. Sans cette élégance, le peuple doit trancher ! Nous invitons tous ceux qui soutiennent le changement à  venir nous rejoindre Moussa Mara Traore Yeah Samake Ousmane be fanaTraoré Madani Tall

Guerre au Mali : la déclaration de l’Organisation Jeunesse Africaine

Suite à  l’intervention française et ouest-africaine au Mali, l’Organisation Jeunesse Africaine porte à  l’attention de la communauté internationale le message suivant : Considérant qu’à  l’occasion de l’intervention de 2011 menée par le président Nicolas Sarkozy contre le pouvoir de Mouammar Kadhafi des armes avaient été distribuées massivement aux civils et aux insurgés libyens, Considérant que ces armes s’étaient retrouvées, après le chaos et le délitement de l’Etat libyen, entre des mains indélicates qui nourrissent aujourd’hui les rébellions au Tchad, au Niger, en Mauritanie et au Mali, La Jeunesse africaine, en reconnaissant que l’intervention en cours au nord du Mali évitera à  ce peuple un intégrisme religieux aux antipodes de sa tradition démocratique, rappelle qu’il est désormais de la responsabilité morale de la France d’éteindre un feu qu’elle n’aurait jamais dû allumer ─ puisqu’elle se refuse de mener les mêmes types de campagnes contre les autocraties de l’Afrique francophone ─ et qui s’est propagé à  travers toute l’Afrique sahelienne. l’intervention en cours au nord du Mali ne constitue donc en rien un changement de la politique française en Afrique. Elle ne saurait susciter d’euphorie, puisqu’elle traduit le drame permanent de l’Afrique et ne correspond ni à  la réalisation d’une promesse de campagne du président François Hollande ni à  une réponse aux revendications légitimes de la jeunesse africaine fondées sur l’assainissement des relations franco-africaines, la fin de la Françafrique, la construction des démocraties et le développement économique de l’espace francophone africain. l’Organisation Jeunesse Africaine observe plutôt que les à‰tats africains impliqués dans la résolution de la crise malienne ─ comme ceux d’hier impliqués dans la résolution de la crise centrafricaine ─ n’ont pour forme de gouvernement que le despotisme. Les relations entre la France et ces à‰tats, même dans le cadre des guerres contre l’intégrisme, deviennent par conséquent floues et contradictoires dans la mesure o๠elles renforcent le prestige des dictatures qui ne sont elles-mêmes rien de moins que des intégrismes idéologiques. Face à  cette situation o๠les dictatures françafricaines se voient davantage nourries au détriment des démocraties pourtant présentes dans l’espace anglophone, l’Organisation Jeunesse Africaine rappelle que la priorité des jeunes africains reste le développement économique, l’éducation, la santé, la justice sociale et la bonne distribution des richesses. C’’est sur le terrain de la construction de véritables démocraties et de la lutte contre l’analphabétisme, les maladies et la pauvreté que la jeunesse africaine reconnaitra les vrais amis de l’Afrique. Pour l’Organisation Jeunesse Africaine Maurice NGUEPE, Secrétaire Général Le 15 janvier 2013

« Demisenw Joyoro » : 100 millions pour le Nord

A peine l’option militaire matérialisée pour déloger les groupes rebelles du nord, la jeunesse malienne ménage sa monture. C’’est dans le souci de contribuer aux efforts de guerre et d’aider à  l’amélioration des conditions de vie de l’armée nationale que la Plateforme des Fédérations et associations nationales de la jeunesse du Mali crée sa chaine de solidarité. Pour ce faire elle a initié un projet dénommé «Â Demisenw Joyoro », ou encore «Â la contribution de la jeunesse » qui démarrera du 20 janvier pour finir le 20 avril 2013. Ledit Projet s’emploiera à  la mise en œuvre de deux activités principales. A savoir, une campagne de don de sang suivi d’une collecte de fonds et de dons. Il ciblera la jeunesse o๠qu’elle soit. Ainsi, «les organisations de jeunesse, les Ecoliers ou étudiants, les syndicats, l’administration publique… », nul ne sera en reste, assure le coordinateur national de «Â Demisenw Joyoro », Sory Traoré. Lancement, le 20 janvier Le choix du 20 janvier, comme date pour le lancement de l’opération, est loin d’être fortuit pour les responsables du Projet. Traoré Coumba Bah, responsable de la communication du Projet, soutien qu’il faut absolument cette date, anniversaire de la création de l’armée malienne, pour marquer le lancement du Projet. Pour la réussite de l’opération plusieurs commissions sont crées non seulement au niveau national mais aussi au niveau local et régional. Pour le coordinateur national, le département de la jeunesse jouera un rôle de facilitateur, d’appui conseil et de relai institutionnel jusqu’au niveau régional et local. Conscient que les jeunes doivent jouer leur partition, les responsables du projet «Â Demisenw joyoro » ne doutent pas des objectifs fixés. Le Président de la commission Collecte de fonds et de dons, Abdrahamane Coulibaly, se veut convaincant sur la traçabilité et la moralité qui émaillera des dons perçus. «Â Toute contribution de jeunes est validée par la remise d’un reçu numéroté », précise-t-il avant d’ajouter que «Â les fonds collectés sont versés dans le compte bancaire ouvert au nom de l’opération ». l’autre volet du projet, C’’est la mobilisation des jeunes en faveur d’une opération don de sang. Ainsi les poches de sang récoltées pourraient énormément servir, en cas de guerre ou non. En plus des activités qui émailleront le projet, il sera procédé à  la collecte de dons d’autres natures et la mise en place d’un dispositif de communication…

Citoyenneté : les « Sofas de la République » en remettent une couche

Les SOFAS de la République, un mouvement militant composé de jeunes leaders, estime que la question du nord si elle est complexe, n’empêche pas une bonne préparation des futures élections au Mali. l’organisation a tenu une conférence de presse jeudi 13 septembre, au Carrefour des Jeunes de Bamako pour lancer un appeler la jeunesse malienne au sursaut. Esprit civique Convaincus que la crise malienne est la conséquence d’élections frauduleuses, les SOFAS de la République estiment que pour maintenir la paix et de la démocratie, il faut la tenue d’élections libres et crédibles. Avec une meilleure implication des jeunes qui ont trop souvent été instrumentalisés par les politiques. «Â Ce mauvais comportement des dirigeant a été dicté par l’ignorance. Inconsciemment , la jeunesse a toujours eu une attitude de foule et non civique lors des élections », rappelle l’un des leaders. [«Â  Ma carte d’électeur, mon arme civique » ] Pour remédier à  tout ca, les SOFAS ont initié une vaste campagne civique intitulée «Â Ma carte d’électeur, mon arme civique ». Elle vise à  apporter aux jeunes des connaissances pour «Â mesurer la valeur du bulletin de vote et de sa portée sur l’avenir du citoyen et son pays », précise Mohamed Bathily, porte-parole du Mouvement. Le combat de Rass Batch et de ses amis, est d’aller à  la rencontre des jeunes pour cultiver en eux l’esprit de civisme. «Â Nous irons partout o๠nos moyens nous permettront d’arriver. Nous ne comptons que sur nous même », ajoute-t-il. l’ ignorance des populations sur les institutions de la République (telle l’Assemblée nationale), le sens du vote sont autant de phénomènes auxquels les SOFAS de la République veulent s’attaquer. Sur la question de la rétention des armes du Mali à  la frontière guinéenne, et qui fait les choux gras de la presse, Rass Batch s’est montré ferme, indiquant que la CEDEAO doit se ressaisir pour ne pas constituer un obstacle aux intérêts du Mali : «Â Il n’y a aucune raison qui puisse justifier la rétention des armes » a t-il déclaré. Organisation politique du point de vue philosophique, les SOFAS ne veulent plus cautionner «Â l’attitude passive de la jeunesse malienne ». Elle doit se faire entendre !

Scandale au Conseil national de la jeunesse

Le nouveau bureau du Conseil national de la jeunesse (CNJ) ne décolère pas après sa découverte. En prenant possession des locaux de l’association il y a 10 jours, les nouveaux occupants ont découvert 53 faux cachets et d’autres documents suspects dans les bureaux du secrétaire général et du président sortant, Abdoulaye Touré. Une information rapportée mercredi 1er août par la nouvelle équipe au siège du CNJ. Des cachets de ministres et de PDG découverts Le nouveau bureau dit avoir mis la main sur une véritable petite entreprise aux activités plus que suspectes. Outre les cachets de plusieurs ministres, du maire de la Commune V, du directeur national du Centre des concours et examens, de la directrice d’académie des rives droite et gauche, de PDG de banques, un nombre important de diplômes vierges a été découvert dans le bureau du secrétaire général. Selon le nouveau président du CNJ, Oumar Maàga, ces cachets auraient servi à  obtenir des financements et à  délivrer de faux diplômes. « Des projets ont été financés mais n’ont pas été exécutés. Avec les faux diplômes, ils ont réussi à  intégrer des jeunes à  la fonction publique », affirme-t-il. Un comportement intriguant Pourquoi l’ancien bureau aurait-il naà¯vement laissé des objets et des documents aussi compromettants ? A la question de savoir si tout cela n’est pas une mise en scène destinée à  salir leurs prédécesseurs, Oumar Maà¯ga répond qu’ « il n’ ya aucune raison de remettre en cause ces preuves. Depuis notre investiture au Congrès extraordinaire, tout acte que nous posons se fait sous l’œil vigilant d’un huissier. Or pour qui connait ces auxiliaires de justice, ce sont des hommes assermentés par l’Etat ». « Quand nous avons ouvert les bureaux, nous nous sommes rendu compte que l’ancien bureau était une pure mafia », accuse-t-il. Et le nouveau président d’ajouter que « ce sont des pratiques qu’on ne tolérera pas. Avant de transmettre le dossier à  la justice, nous avons tenu à  informer les médias des activités du CNJ d’avant. » « Nous réitérons notre engagement à  faire triompher la justice, l’honnêteté contre la malhonnêteté. Notre motivation, C’’est la vérité au service de la jeunesse », ajoute le vice-président, Samakhé.

Au CNJ Mali, l’heure du changement a sonné

Investi le 13 juillet, le nouveau président du Conseil National de la Jeunesse, Oumar Maà¯ga et ses alliés se montrent décidés à  renverser la tendance pour que seul l’intérêt de la jeunesse prime. Ils étaient face à  la presse au siège de l’organisation. «Â Nous avons récupéré ce qui nous appartient », a lancé Oumar Maà¯ga. «Â Nous sommes un bureau légitime et légal », insiste-il avant de lancer que le CNJ doit plus que jamais renouer avec son statut de structure apolitique et d’organisation faitière des associations, mouvements et organisations de la jeunesse. Issue du congrès extraordinaire du 19 mai 2012, le nouveau bureau a été mis en place un comité de crise qui voulait ainsi en découdre avec les anciennes pratiques. Toutefois, des doutes pèsent sur l’ancien bureau qui était accusé de  : «Â népotisme, affairisme, copinage avec certains partis politiques, violation des dispositions règlementaires du Conseil, et trafics de tout genre… », accusent les nouveaux occupant du gouvernail CNJ. La règle élémentaire qui fixe l’âge des membres du Conseil entre 18 et 35 ans a été piétiné par l’ancien bureau fort de 51 membres quand bien même les textes ne prévoient que 23. «Â Beaucoup de projets financés par l’Etat et ses bailleurs mais non exécutés ». l’heure du changement a sonné Le vice président, Samaké, d’indiquer que le nouveau BUREAU est le fruit de plusieurs tractations entre les Associations, mouvements et organisations de jeunesse du Mali. Selon le vice président, Samaké, l’ancien bureau s’est rendu coupable de biens d’irrégularités qu’il convient de corriger dans l’immédiat. «Â Nous ne sommes pas venus au hasard. Il était temps pour nous de trouver une réponse immédiate à  la période de crise que traversait notre organisation », avant d’ajouter que le nouveau bureau ne saurait donner lieu à  une quelconque question de légitimité en ce sens qu’il a été mis en place dans la légalité sur constat d’huissier. Comme plan d’action, Oumar Maà¯ga et les siens souhaitent revoir l’architecture de la jeunesse malienne dans son ensemble avant de s’attaquer à  la défense des intérêts matériels et moraux de cette frange constituant 52% de la population. Ils disent cependant être ouverts à  l’ancien bureau, d’Abdoulaye Touré, auquel ils demandent de veiller à  une passation de service démocratique d’ici ce jeudi. A noter qu’actuellement, les subventions dont peut bénéficier le CNJ avoisine parfois 10 milliards CFA. Un montant que le nouveau dirigeant de l’organisation juge suffisant pour réussir beaucoup de choses en faveur de la jeunesse.

La jeunesse FDR dit non à l’arbitraire

Regroupés en sit-in devant l’hôtel Salam de Bamako o๠loge le Président intérimaire, les jeunes du Front, ont voulu marquer leur colère après les arrestations de personnalités par la junte. Parmi eux, Soumaila Cissé, candidat de l’URD, Modibo Sidibé, l’ancien Premier ministre, interpellé pour la troisième fois, ou encore le général Sadio Gassama, ancien ministre de la Défense. «Â  Nous exigeons la libérations sans délais de Soumaila Cissé «Â  Ville morte ! Voilà  la menace brandie par ces jeunes excédés par les agissements de la junte. Ils promettent de transformer Bamako en ville morte si leurs leaders ne sont pas rapidement libérés : «Â  Non à  un pouvoir bicéphal, non à  des arrestations arbitraires. Nous exigeons la libération immédiate des personnes arrêtées » pouvait-on lire sur certaines pancartes. D’autres jeunes en colère, comme Mohamed Maiga, sympathisant de l’URD, menace littéralement la junte : «Â  Nous voulons que Soumaila Cissé soit libéré rapidement et sans délai. Nous allons continuer à  maintenir la pression même au prix du sang ». Le jeune militant se dit également inquiet de l’état de santé du leader de l’URD, blessé lors de son interpellation. « Je suis satisfaite de la mobilisation des jeunes qui ont été informés tardivement des arrestations. Malgré tous, ils sont massivement sortis pour répondre à  l’appel du parti.«Â , témoigne cette autre militante du parti Parena. Déclaration au président intérimaire Lors du Sit-in, Madou Diallo, le président de la jeunesse URD a remis une déclaration à  Moustaphe Dicko, conseiller spécial de Dioncounda Traoré, Président intérimaire : « Demande au Président de la République par Intérim de tout mettre en œuvre pour un retour à  la vie normale à  Bamako et à  l’intérieur du pays, en mettant fin aux arrestations arbitraires et illégales. Demande au Président de la République garant de la liberté individuelle et collective et au Premier Ministre, la libération immédiate et sans délais de tous les détenus civils et militaires ». Un grand meeting est prévu ce samedi à  Bamako pour dire non aux agissements de la junte

Mara face à la jeunesse désoeuvrée de Mopti

Le candidat de Yelema Moussa Mara était ce week-end à  Mopti pour présenter son programme en faveur de l’éducation nationale, qui connait depuis plus de deux décennies des crises à  répétition. Un lieu symbolique, puisque Mopti est la capitale de la région qui affiche le plus faible niveau d’instruction aussi bien chez les hommes que chez les femmes, selon la dernière enquête démographique et de santé réalisée en 2006. Pour l’occasion, l’habituelle conférence de presse hebdomadaire s’est transformée en meeting dans l’amphithéâtre du site de l’Alliance franco-malienne. Les militants et sympathisants de Yelema sont venus en nombre. Avec 90% de jeunes issus de l’école malienne sans emplois, les candidats disent tous faire de l’éducation leur priorité. Constat alarmant La situtation est paradoxale. Le budget de l’éducation est en effet le plus important du pays. Il représente 35% du budget total, suivi par celui de la santé. Pourtant « en 20 ans ce budget a baissé de 70% », a souligné Moussa Mara en ajoutant que « si nous n’y prenons pas garde, demain risque d’être compliqué pour le Mali ». Convaincu que les problèmes de l’Education malienne ne seront pas résolus en dix ans, le candidat dit avoir conçu un plan d’orientation majeure. Une chose est d’investir davantage dans l’Education, une autre en est d’appliquer de toute urgence des politiques de redressement du système, explique-t-il. Il envisage de concentrer ses efforts sur la formation des enseignants, tout en améliorant leurs conditions de travail, et d’accorder une importance particulière aux sciences, de manière à  ce que les écoles produisent plus de scientifiques que de littéraires. l’Ecole devra être sortie du cercle vicieux de la politisation et de l’amateurisme, a-t-il déclaré en insistant que le fait que « le rôle de l’AEEM ne doit plus consister à  suspendre les cours ni à  provoquer des grèves ».

« Soumi, meilleur parmi les meilleurs… »

C’’est désormais chose faite, le mouvement des jeunes avec à  leur tête le Docteur Madou Diallo, a remis un chèque de dix millions de franc FCFA au candidat Soumaà¯la Cissé pour le paiement de sa caution dans le cadre de l’élection présidentielle. l’événement s’est déroulé au palais de la culture le samedi 10 mars 2012. Ils étaient tous là , jeunes des structures de bases du parti, jeunes des clubs de soutien à  Soumaila Cissé dans une salle archicomble aux couleurs du parti de la poignée des mains. On pouvait noter la présence des membres du directoire du parti et les partis politiques amis invités. Devant une assistance en effervescence, Soumaila Cissé a reçu des mains du Docteur Madou Diallo président du mouvement des jeunes de l’URD, le chèque géant de dix millions et le mémorandum résumant les préoccupations et les propositions de solutions des jeunes du Mali. Mais avant, l’assistance a eu droit à  une projection de film sur la tournée nationale de la jeunesse de l’URD. Dans ce film, on voit la jeunesse URD sillonner Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti pour collecter les fonds et recenser les problèmes et les propositions de solutions de la jeunesse. Mémorandum C’’est dans une ambiance rythmée par le son des vuvuzelas et les applaudissements, que le Dr Madou Diallo, drapé des couleurs du parti, a harrangué le public avec un discours empreint d’engagement à  soutenir infailliblement Soumaà¯la Cissé à  la présidentielle d’avril prochain. «Depuis l’installation de notre bureau le 26 février 2011, je voudrais particulièrement insister sur la tournée nationale qui nous a permis de parcourir le Mali et d’échanger avec nos camarades jeunes de l’ensemble de ces localités. Cette tournée nous a permis de constater toute l’engagement de la jeunesse malienne à  soutenir le président Soumaà¯la Cissé ». Dans le mémorandum de 240 pages, le président du bureau national des jeunes a résumé les préoccupations et les recommandations, les nombreuses attentes des jeunes en quelques phrases. «Il existe aujourd’hui des problèmes communs à  l’ensemble de la jeunesse de notre pays, notamment dans les domaines de l’éducation, l’emploi, la santé, la sécurité… Des jeunes de Krémis (Yélimané) qui réclament un terrain de sport, à  ceux de Macina qui veulent plus de terres aménagées, en passant par ceux de Narena (Kangaba) qui sollicitent la construction d’une mosquée. Quant aux jeunes de Mopti, ils réclament la restauration de la sécurité pour la reprise du tourisme et des activités économiques. A Yorosso, la jeunesse souhaite une revalorisation de la filière coton et ceux de Djenné demandent la construction de médersas professionnelles et une université islamique», a énuméré Madou Diallo. Meilleur parmi les meilleurs Pour Madou Diallo, la tournée a permis à  la jeunesse du parti d’honorer son engagement qui était de payer la caution du candidat. «Nous avons largement dépassé les 10 millions de francs CFA pour le versement de la caution de notre candidat» a-t-il déclaré. Soumaà¯la Cissé, après avoir reçu le chèque géant, s’est dit fier de la jeunesse du parti pour son sens de responsabilisé et sa maturité. « La main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit » a énoncé Soumaà¯la Cissé. Reprenant une affirmation d’Albert Einstein qui dit « Pour être meilleur, il faut s’entourer des meilleurs, Soumaila Cissé s’est engagé à  créer 500 000 emplois une fois élu président et à  offrir un ordinateur à  tous les élèves du lycée jusqu’à  l’université. Youssoussi Touré, président du parti a salué les jeunes pour avoir honoré leur engagement.

Jeunesse RPM : IBK pour restaurer la dignité du Mali

Les rideaux sont tombés sur les travaux du deuxième congrès ordinaire de la jeunesse du Rassemblement pour le Mali (RPM). Un nouveau bureau de 85 membres conduit par Moussa Tembiné, réélu président, a été mis en place pour galvaniser les troupes pour l’élection présidentielle du 29 avril prochain. Le président de la jeunesse RPM a bien entendu saisi l’occasion pour fustiger les attaques dont est victime notre pays. « Des jeunes maliens au sein de l’armée nationale se battent courageusement contre les agresseurs. Certains sont tombés les armes à  la main en défendant la République » dira-t-il en ajoutant que la République du Mali restera une et indivisible. La jeunesse du parti a réaffirmé par la voix de son président, son soutien indéfectible à  l’armée nationale dans l’accomplissement de sa mission républicaine. «Le Mali vaincra car nous sommes une vieille nation, o๠il n’y a de la place que pour le dialogue, la tolérance et la foi. Jamais nous ne courberons l’échine devant le mensonge, la surenchère et les apatrides. Et toujours, nous serons pour l’unité et la liberté au Mali », a déclaré Moussa Tembiné lors de son discours de clôture. Ce congrès s’est déroulé samedi 25 février, dans la salle du CICB, pleine à  craquer, et ce à  environ 60 jours de l’élection présidentielle, dont le Président du parti des tisserands, Ibrahim Boubacar Kéà¯ta, est l’un des favoris. Le président des jeunes a rappelé à  quel point IBK était un exemple pour eux. « Vous représentez l’espoir pour nos compatriotes des villes et des campagnes, de l’extérieur comme de l’intérieur, des jeunes comme des moins jeunes, des femmes comme des hommes. […]Vous avez les réponses adéquates aux soucis quotidiens des populations. Vous êtes un homme qui comprend la jeunesse du Mali, qui sait qu’elle attend beaucoup dans le domaine de l’éducation, de la formation, de la santé et de l’emploi. Nul doute qu’avec vous, les maliennes et les maliens sentiront le changement, vivront le changement et fêteront le changement ensemble dans la quiétude et l’assurance!» Tels sont les propos élogieux adressés par M. Tembiné à  Ibrahim Boubacar Kéita qu’il a assuré du soutien total de toute son organisation pour l’emmener à  Koulouba au soir du 8 juin prochain. IBK fait de la jeunesse sa priorité IBK a remercié les jeunes pour leur engagement et les a appelés à  un sursaut pour se mobiliser massivement le 29 Avril. « Dans quelques semaines, notre pays a rendez-vous avec l’Histoire. Comme beaucoup de Maliens, vous savez qu’il n’y aura pas de vraie solution à  la crise sans la bonne tenue de l’élection. Outre la situation sécuritaire dans le Nord, la nouvelle équipe dirigeante devra s’atteler à  de nombreux défis. l’emploi des jeunes, l’école, la sécurité alimentaire et la santé de nos populations devront être les priorités ». Selon lui, les défis auxquels fait face la jeunesse malienne sont très nombreux. C’’est pourquoi, il leur a demandé de s’investir dans l’action. « Pouvons-nous laisser passer notre chance de développer le Mali? Devons-nous céder à  la fatalité ? », leur a-t-il demandé avant de leur lancer « Non ! Non ! et Non ! Je ne l’accepte pas, et je vous demande de ne pas l’accepter ! Je vous dis de ne pas céder la fatalité, parce qu’il existe des solutions. […]La première réponse aux maux dont souffre le Mali sera donc de voter, et ce dès le 29 Avril !». Le public galvanisé par un IBK visiblement très en forme, a longtemps applaudi « son » Président. Ce dernier a profité de l’occasion pour dévoiler une partie de son programme, dont la jeunesse est l’une des priorités. L’éducation, l’emploi et la sécurité alimentaire seront ses principaux chevaux de bataille, s’il est élu président, un président dont l’objectif sera de « préparer la jeunesse à  reprendre le flambeau ». Parmi les principales mesures proposées par le candidat, « le contrat pour la jeunesse », fait de droits et d’obligations, a été apprécié par les nombreux jeunes présents dans la salle. Il prévoit notamment une amélioration des bourses, et la mise à  disposition d’un ordinateur portable pour les nouveaux bacheliers poursuivant leurs études.

Ségou « by night » ou le temple de la joie…

Ségou, cité religieuse et traditionnelle, est-elle en train de perdre son âme ? Un tour dans les bars et autres lieux de plaisir suffit pour se rendre compte que l’alcool, le tabac et d’autres plaisirs rythment la vie des jeunes soit-disant branchés de la ville. Un maquis très prisé A l’occasion d’une mission avec la jeunesse de l’URD dans la cité des Balanzans, je me suis permis une balade nocturne avec mes camarades dans les bars et maquis. L’occasion de découvrir la vie nocturne de Ségou, peu de temps avant le début du célèbre Festival sur le Niger (14 au 19 février). Première étape dans un maquis très prisé de la ville, o๠je tombe sur les « oiseaux de la nuit ». Nous prenons place dans un coin de la salle. Dans l’obscurité, les habitués du coin s’ennivrent. Autour d’une petite table mes compagnons cherchent à  oublier la fatigue du trajet. Une dame potelée se dirige vers nous et nous demande de lui acheter une bière fraà®che. Dans la salle d’autres femmes se faufilent entre les clients pour attirer l’attention des uns et des autres. Pendant ce temps un de nos compagnons engage la conversation avec une de ces femmes. Robe moulante et ventre dodu Vers 1 heure du matin une femme géante fait son entrée, vêtue d’une robe moulante qui couvre à  peine sa poitrine et ses cuisses. Notre conversation s’arrête brusquement à  la vue de cette femme de joie. Je ne peux m’empêcher de regarder avec dépit et rage cette grande dame lorsque, quelques minutes plus tard, elle n’hésite pas un seul instant à  accepter l’offre d’un homme au vendre dodu qui la rejoint. Comme bien d’autres autour de nous, je finis par admettre que cette femme ne fait rien d’autre que son travail. Ne les appelle-t-on pas professionnelles du sexe ? Ces vendeuses de plaisirs ne voient que leurs sous. C’’est peut-être le seul moyen pour elles de subvenir à  leurs besoins et à  ceux de leur famille. Comme le dit l’adage, « ventre affamé n’a point d’oreilles». Je me promène à  travers la ville jusque tard dans la nuit. Le froid glacial qui s’abat sur la ville ne me pas fait cadeau. Après avoir observé diverses scènes de débauche, d’alcoolisme et de tabagisme, pratiqués par des couches très fragiles de notre société, j’ai pensé à  cette génération de jeunes qui sautent trop tôt dans le cercle de tous les vices, mains et pieds liés. La pauvreté conduit beaucoup de nos sœurs à  la debauche.

La jeunesse SADI derrière Oumar Mariko

Pour les élections présidentielles du 29 avril 2012, la jeunesse SADI se lance dans la bataille avec un objectif : jouer pleinement son rôle de mobilisateur en faveur du candidat du parti. Mais pour atteindre cet objectif, les jeunes sont formels qu’«Â il faut convaincre les populations dans le discours, notamment à  travers des propositions concrètes sur les questions d’actualité ». «Â Il faut que nous sachions quelle est la position du parti face aux préoccupations du moment pour élaborer notre stratégie de mobilisation », explique Dr Etienne Oumar Sissoko. C’’est donc tout le sens de la discussion entre le Comité central du parti et la Commission de structuration de la direction nationale de la jeunesse, organisée samedi dernier au siège de la coordination de la commune V. Présidée par le président du parti SADI, Cheick Oumar Sissoko, cette rencontre avait pour objectif d’interpeller les responsables sur les sujets brûlants de l’actualité. Ces sujets ont pour noms : l’école, la lutte contre la corruption, l’autosuffisance alimentaire, la souveraineté nationale, etc. La rupture face à  certaines questions Abordant la question de l’école, le président du parti SADI s’est accentué sur l’historique de l’école malienne de 1960 à  nos jours, sans oublier les réformes intervenues au fil des régimes. Malheureusement, regrette Cheick Oumar Sissoko, ces réformes n’ont pu permettre à  l’école malienne de retrouver ses lettres de noblesses. Comment faire alors pour remettre l’école sur les rails ? Pour le parti SADI, «Â la solution est un tout ». Car elle est indissociable des autres secteurs de développement, tels l’emploi, l’adéquation entre la formation et l’emploi, etc. Aujourd’hui on estime à  30%, le budget alloué à  l’éducation. Pour le parti SADI, il faut revoir la gestion de ces fonds, sortir l’école des Programmes d’ajustement structurel (PAS), revoir la politique de formation des enseignants, valoriser le métier d’enseignant, moraliser les critères de création des écoles privées. Bref, selon Cheick Oumar Sissoko, il faut revoir la stratégie de l’Etat par rapport à  l’éducation. Autosuffisance alimentaire s’agissant de l’autosuffisance alimentaire, elle passe par la volonté de «Â mettre l’agriculture au centre des politiques ». Cela doit se matérialiser par la facilité d’accès aux matériels et intrants agricoles par les paysans, l’accès des producteurs à  la terre, et favoriser l’industrialisation. «Â Pour parvenir à  cette industrialisation, il faut transformer sur place ce qu’on produit, en réduisant les importations » tranche Cheick Oumar Sissoko. La question de la souveraineté a été aussi au centre des discussions entre les jeunes et les responsables de la direction du parti SADI. Sur la question, le président Cheick Oumar Sissoko est formel qu’elle passe par la création de la monnaie nationale. «Â Cette création de monnaie est d’autant utile et indispensable qu’elle permet de maitriser l’investissement de son pays » pense le président de la formation politique de l’opposition. Parlant de la lutte contre la corruption, la direction du parti recommande «Â la responsabilité de l’Etat face à  la gestion des fonds publics. «Â Le pouvoir a la responsabilité de veiller à  l’utilisation de ses biens. Et les fautifs doivent être contraints de rembourser et à  être sanctionnés selon les dispositions juridiques du pays », a recommandé le parti SADI par la voix de son président. Bonnes notes Les jeunes du parti SADI, qui ont pris bonne de ces explications des responsables de la direction, ont réaffirmé leur engagement à  jouer leur rôle dans le renforcement du parti et la vulgarisation de ses idéaux. «Â Organiser une telle activité sur fonds propres, dénote de notre indépendance dans notre façon de travailler, et notre droit de regard sur le travail de la direction centrale du parti. Les conclusions nous permettront d’élaborer notre stratégie de campagne en faveur de notre candidat » a déclaré le Dr Etienne Oumar Sissoko, membre de la Commission de structuration de la direction nationale de la jeunesse du parti. Ces discussions avec le bureau central, explique-t-il, nous a permis aussi de savoir si nos préoccupations étaient prises en compte au niveau national du parti. Pour les élections du 29 avril, les jeunes se lancent donc dans la bataille avec un objectif : celui d’assurer la victoire au candidat Oumar Mariko. C’’est ainsi qu’ils ont procédé à  l’ouverture de comptes populaires de soutien à  celui-ci. Ces fonds, précisent les jeunes, constitueront notre contribution financière dans le financement des activités de campagne du parti. Comme pour dire que la jeunesse SADI est véritablement en ordre de bataille pour 2012.

CNJ-Mali : Enfin la réconciliation

On se rappelle des assises ratées du 24 février 2011 à  Tombouctou, o๠le Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ) était réuni à  la faveur de son 3ème congrès ordinaire. Les dissensions et les querelles internes ont abouti à  l’un des congrès les plus tendus de l’histoire de l’organisation. Malgré les multiples négociations, deux bureaux seront issus de ce congrès : l’un dirigé par Abdoulaye Touré et le second par Alioune Gu7ye. Dans la cacophonie, les deux camps se disputent la légitimité. Un an après, les choses semblent rentrer dans l’ordre. Le 21 janvier dernier à  Mopti, la Conférence nationale statutaire de l’organisation a consacré la réconciliation entre les deux bureaux. Un nouvel organe exécutif consensuel de 49 membres a été mis en place sous la présidence du gouverneur de région, Seydou Toumani Camara. Si Abdoulaye Touré garde le fauteuil de président, et la 1ère vice-présidence par un de ses lieutenants, Safounè Togo, la 2ème vice-présidence est revenue à  son désormais ex-concurrent Alioune Gueye. Le poste de secrétaire général et trésorier restent en revanche dans le camp Abdoulaye Touré. Dans ce nouveau bureau, 17 membres du clan Gueye font leur entrée, tandis que les autres membres, de part et d’autres, constitueront les Commissions de travail. Unis face aux défis Fruit des médiations de l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMA) et de la Commission de Bons Offices, cette réconciliation a été scellée officiellement devant la presse ce lundi 23 janvier au siège du CNJ-Mali. Pour Alioune Gueye, cette acceptation de la réconciliation n’est ni l’aboutissement d’une pression, encore moins d’un retournement de veste. Selon lui, elle se veut le fruit d’un dialogue fraternel entrepris par des personnes de bonne volonté, qui ont souhaité que les jeunes du Mali s’unissent face aux enjeux auxquels ils sont confrontés. «Â Notre objectif est de satisfaire la volonté de réconciliation du président de la république, d’une part, et de bâtir, d’autres, un mouvement de jeunesse fort, débout pour le développement du pays. Ce défi ne peut être relevé dans la division » a déclaré Alioune Gueye. Qui dit avoir enterré la hâche de guerre «Â au nom de la jeunesse du Mali ». Hommage à  ATT Abondant dans le même sens, le président du bureau consensuel a révélé que cette réconciliation répond à  un «Â hommage rendu au chef de l’Etat qui a toujours privilégié le dialogue et l’entente au sein de la famille des jeune du Mali ». Selon Abdoulaye Touré, ces retrouvailles marquent un nouveau départ pour la jeunesse du Mali face aux défis qui l’attendent : ces défis, dit-il, ont pour noms : l’emploi et la formation, l’éducation pour une stabilité durable dans nos écoles, la citoyenneté pour la participation des jeunes aux élections générales de 2012 et à  la campagne référendaire, la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme, la santé (notamment la lutte contre le sida), l’insécurité routière, etc. «Â C’’est en resserrant nos rangs, que nous réussiront à  jouer notre place dans le développement » a conclu le président du bureau de consensus. Issa Fakaba SISSOKO

Soumaila Cissé 2012 : Les jeunes de Mopti contribuent pour la caution

Le jeudi dernier, C’’est le tout Djenné qui est sorti accueillir les membres du bureau national de la jeunesse URD.Dans cette ville emblématique de la région de Mopti, les jeunes de la section du parti de la poignée des mains ont pu mobiliser des centaines de jeunes militants et sympathisants. En effet, la délégation n’est pas en terrain inconnu. Au nombre des interventions, figurait en bonne place celle du président d’honneur Sékou Touré de la section de Djenné, très connu dans la ville sainte. Il a tenu à  assurer Dr Madou Diallo et sa délégation la victoire de Soumaila Cissé dans la ville bénie. « Ici, Djenné o๠reposent les saints, l’URD est la première formation politique» a-t-il déclaré. « La preuve, nous avons élu les deux députés du parti. Sur 12 conseillers municipaux nous avons 8(huit) élus URD sans oublier que le président du conseil de cercle est de l’URD » ajoutera le vice président de la section des jeunes du parti à  Djenné. Les jeunes offrent 1 900 000FCFA pour la caution Fière et satisfaite de cette visite du bureau national, la jeunesse de Djenné a remis une somme de 550 000 comme contribution à  la caution que devra payer le candidat Soumaila Cissé. A Douentza, les jeunes se sont dit déjà  prêts à  verser leur contribution. Et pour joindre à  l’acte à  la parole, Sidi Cissé secrétaire général de la section des jeunes a remis une somme 450 000 FCFA au chef de la délégation. La délégation s’est ensuite rendue à  Téninkou ,ville majorité de peuhls , o๠elle a rendu une visite de courtoisie aux autorités administratives, religieuses et traditionnelles ainsi qu’à  certaines familles autochtones. Le président de la section des jeunes Baba Sow confie que le cercle de Téninkou est un important bastion électoral pour Soumaila Cissé. C’’est sans doute la seule formation ici, affirme –t-il. Ici aussi, les jeunes ont mis la main à  la poche. Baba Sow remettra une somme de 900 000FCFA à  Docteur Madou Diallo pour leur contribution au paiement de la caution du candidat investi par l’URD . Mopti. Dans la salle de conférence du stade Barema Boucoum, la délégation a enregistré un chapelet des revendications des jeunes. Il s’agit entre autre les problèmes du chômage, le tourisme frappé par la crise du nord, et enfin l’école malienne. Dans la Venise malienne Abdramane Niang vice président de la section des jeunes a rassuré la délégation du versement de leur contribution . «La jeunesse URD est une jeunesse responsable, nous savons bien que le candidat a les moyens de payer sa caution, même certains jeunes d’entre nous peuvent payer sa caution, mais nous voulons faire participer tous les jeunes de l’URD à  montrer leurs engagement» dit –t- il. Le candidat, Soumaila Cissé, lors de la 10 ème conférence régionale à  Djenné a apprécié cette tournée de la jeunesse URD . Et salue l’engagement de la jeunesse à  collecter sa caution à  la présidentielle. « l’engagement de la jeunesse m’impose des résultats » a déclaré Soumaila Cissé. A rappeler que la tournée nationale du mouvement des jeunes de l’union pour la république et la démocratie(URD) visait à  recenser les problème , les préoccupations et recommandations, mobiliser les jeunes à  verser la caution du candidat Soumaila Cissé , un engagement pris par la jeunesse lors de l’investiture du candidat A l’allure o๠vont les choses, la caution du candidat risqué d’être payé en totalité par la jeunesse du parti, définitivement engagée aux côtés de Soumaà¯la Cissé.

La jeunesse URD dans la venise malienne…

Bandiagara, Bankass, Djenné, Douentza, Koro, Ténékou et Youwarou, autant d’étapes à  parcourir pour maintenir les militants de l’URD mobilisés. Conduite par Madou Diallo, Président du bureau national des jeunes de l’URD, la mission est par ailleurs, composée de Timothée Daou, 1er vice président, Mamadou N Maiga, 3è vice-président Moussa Sey Diallo et Mme Habibatou Traoré secrétaire adjointe de la promotion des jeunes. l’étape de la région de Mopti a commencé par un bain de foule matinal à  Bankass. En effet, sortis depuis le matin de bonheur, les militants et responsables du parti de la poignée de main du cercle de Bankass ont décidé d’affronter le froid pour attendre les membres du bureau national. Un accueil de taille a été réservé à  la délégation à  quelques kilomètres de la ville. Comme à  l’accoutumée, la délégation a rendu visite aux autorités administratives religieuses et traditionnelles avant de se rendre au conseil de cercle pour la conférence de section. D’après Docteur Madou Diallo, cette sortie des jeunes s’inscrit dans le cadre de la tournée nationale du bureau national des jeunes URD.  » Lors de l’investiture du candidat Soumaila Cissé, la jeunesse avait pris l’engagement de sillonner les 55 sections du Mali afin de recenser leurs problèmes et leurs préoccupations . Aussi nous nous sommes engagés à  payer la caution du candidat à  l’élection présidentielle pour montrer notre engagement et dévouement pour la cause du parti ». « La candidature de Soumaila a été réclamée par la jeunesse. Il est votre candidat ». S’adressant à  la délégation de Bamako, Aliou Guindo vice président des jeunes URD de Bankass, a rassuré la délégation que les jeunes de Bankass ont déjà  entrepris des actions de sensibilisation auprès des militants pour leur expliquer les programmes du candidat et sa vision pour le Mali. Pour sa part, le secrétaire général de la section a profité de cette occasion pour demander au Tout Puissant d’aider à  ce que les élections soient crédibles, transparentes et apaisées et consacrent Soumaila Cissé. l’Etape de Koro et Bandiagara A Koro, bastion électoral, le parti a gagné le pari de la mobilisation. Après la visite de courtoisie chez l’imam, le pasteur, le chef du village et le préfet, la délégation a été conduite au centre de jumelage Queven. Les jeunes et les femmes du parti rivalisaient d’ardeur pour réserver un accueil à  leurs hôtes. « Nous sommes très honorés de la qualité de l’accueil qui nous a été réservé. On peut compter sur la section de Koro vue l’engagement et la mobilisation des jeunes d’ici ». « Le problème de l’emploi des jeunes constitue une bombe à  désamorcer impérativement », a précisé Madou Diallo paraphrasant son candidat. Hamidou Sanogo, nouvel adhérent à  l’URD est lui inspecteur des finances : « Nous avons adhéré à  l’URD parce que nous croyons en Soumaà¯la Cissé. Nous sommes conscients que l’URD est un parti d’avenir pour les jeunes. Nous resterons mobilisés et déterminés jusqu’à  l’élection de Soumaà¯la Cissé à  la magistrature suprême de l’Etat ». Par ailleurs, la présidente du mouvement des femmes a offert à  la délégation un pagne de dogon. Le cercle de Bandiagara a bouclé cette première journée de l’étape de Mopti. Afin de sortir victorieux de la présidentielle prochaine, les missionnaires ont demandé à  l’ensemble des jeunes de s’inscrire sur les listes électorales, de retirer leurs cartes d’électorales et surtout, de voter au moment venu. La délégation a quitté Mopti sur des promesses fermes faites par les jeunes de Bandiagara, Bankass et Koro. Douentza tenekou et Mopti sont les prochaines étapes.

Koulikoro a reçu la jeunesse URD

A la tête d’une imposante délégation, le Dr Madou Diallo président du bureau national de la jeunesse a été accueilli à  Koulikoro et Banamba le mercredi 28 décembre. l’objectifs étaot de recenser les problèmes des sections , de prendre les préoccupations en compte afin de proposer des solutions. En outre Il s’agit d’inviter les jeunes à  payer la caution du candidat Soumaila Cissé , un engagement pris par la jeunesse lors de l’investiture du candidat. C’’est dans une liesse populaire que la délégation a été accueillie à  Banamba , ville sainte de la région de Koulikoro. Apres la visite des chefs religieux traditionnels et administratifs, la délégation s’est rendue au quartier général (QG) du parti URD. Là -bas, la détermination des militants a été sans limites. La preuve, les habitants de Banamba ont gardé l’affiche de campagne de Soumaila Cissé de 2002. La fidélité des militants de Banamba au candidat Soumaila n’a pas bougé d’un iota, a noté Madou Diallo : « Nous sommes heureux de fouler le sol de Banamba , une ville sainte, ou l’on retrouve toutes nos valeurs sociétales. C’’est Banamba qui a été choisie pour débuter notre tournée de la deuxième région administrative du Mali ». Le président des jeunes est revenu sur les principaux objectifs de la visite . D’après lui, cette visite s’inscrit dans le programme d’activité du bureau national des jeunes. « Lors de l’investiture du candidat Soumaila Cissé, nous avons pris l’engagement de sillonner les 55 sections du Mali afin de recenser les problèmes et les préoccupations. Les différentes inventions ont porté sur le chômage, l’école, l’insécurité alimentaire etc… A noter que la délégation a enregistré l’adhésion du secrétaire général de la section CNID de Kiban. Miss Koulikoro plaide pour sa ville Koulikoro a accueilli la délégation dans la maison du peuple dans une atmosphère festive pour la conférence de section. l’intervention de miss Koulikoro, Kadiatou Doumbia, militante engagée de l’URD a galvanisé le public : « Je suis de l’URD avant d’être miss. Je demande à  la délégation de mettre Koulikoro au C’œur de ses priorités. Depuis l’HUICOMA que est en faillite, Koulikoro vit une descente aux enfers. Le chômage, l’emploi des jeunes, l’école malienne, sont de véritables désastres à  Koulikoro. Je crois au parti URD, je crois en Soumaila Cissé qui peut être la solution pour Koulikoro. La visite s’est poursuivie à  Kangaba jeudi matin . Conduite par Madou Diallo délégation était composée , de 5 vice président Moussa Sey Diallo, Ousmane Kelly secrétaire général , Abdoulaye Baba Touré secrétaire administratif adjoint, Modibo Doumbia , Bella Guindo chargé des questions électorales , Ibrahim Boré chargé de communication , Habibatou N Traoré 3 eme secretaire chargée au developpement et à  la promotion des jeunes, Modibo Doumbia premier secrétaire adjoint au développement et à  la promotion des jeunes, Soumaguel Cissé, 1 er chargé de communication et aux NTIC.

En concert à Bamako, Tiken Jah Fakoly appelle la jeunesse à se lever pour le changement

En concert live au Stade Omnisports Modibo Kéita pour les fêtes de fin d’année 2011, Tiken Jah Fakoly, a invité la jeunesse africaine surtout malienne, à  se réveiller pour cesser de tendre toujours la main. Car, l’avenir de l’Afrique appartient à  elle. En cette fin d’année 2011, les activités de jeunesse se multiplient au Mali surtout à  Bamako o๠l’on assiste à  beaucoup de concerts à  l’endroit de la couche juvénile. Dans cette lancée, le Reggae-man Ivoirien, Tiken Jah Fakoly, a donné un concert au Stade Omnisports Modibo Kéita de Bamako, le 23 décembre 2011. Ses fans ont répondu massivement présents à  son concert. Impatiemment attendu par le public, la star du Reggae africain n’a fait son entrée sur scène qu’après 23 heures. Comme à  l’accoutumée, il a tenu en haleine son public près de deux heures d’horloge : une vingtaine de morceaux chantés en live, parmi lesquels, des titres engagés comme «Balayeur balayé », « Ils ont partagé le monde», «Nous sommes tous ivoiriens », «Tout ça, C’’est wobawoba », « Arrêter moi tout ça », «Vieux père, C’’est mon fils», « Ouvrer les frontières », « La politique en Afrique », «Africain à  Paris », « Descendant de Fakoly ». La politique d’intérêt, de deux poids deux mesures de l’occident en Afrique a été fustigée. Mais aussi la confiscation du pouvoir par les dirigeants africains, conduisant aux guerres meurtrières, sacrifiant des milliers d’innocents. « Plus jamais ça en Côte d’Ivoire », dira t-il. Des messages forts ont été lancés à  la jeunesse africaine à  l’occasion. A cette jeunesse, Tiken Jah Fakoly a indiqué que personne ne viendra changer l’Afrique à  sa place. « l’avenir de l’Afrique, o๠tout reste à  faire, C’’est sa jeunesse. l’Afrique ne peut pas accepter que le monde entier vienne faire ce qu’il veut. Que la jeunesse continue à  tendre la main. C’’est pourquoi, elle doit prendre conscience et se lever pour amener ce changement », a lancé Tiken Jah

Kita et Kéniéba : Mobilisation de masse pour la jeunesse URD

Cette visite de la jeunesse URD à  l’intérieur du pays, a pour objectif d’échanger avec les structures de l’intérieur, en même temps de recenser les préoccupations et les propositions de la jeunesse URD. Cette tournée fait suite à  l’engagement du bureau national des jeunes à  payer la caution du candidat Soumaila Cissé à  la présidentielle 2012, ainsi le président des jeunes a demandé aux localités visitées de se mobiliser pour la cause. Madou Diallo était accompagné de son 1er vice président Timoté Daou, son 5è vice président, Moussa Sey Diallo, et Abdrahamane Diarra, secrétaire général du Bureau. Kita en grandes pompes Située à  environ 180km de Bamako, Kita, la capitale de l’arachide a servi d’étape initiale à  la jeune délégation. Le président de la section des jeunes de Kita, Mandjou Maiga a précisé dans son discours de bienvenue que de 2009 à  nos jours, la nouvelle section jeunesse renouvelée en avril 2008 a participé à  toutes les conférences de section du parti. Le Dr Madou Diallo a remercié les militants pour leur accueil et leur mobilisation : « C’’est Kita que nous avons choisi pour commencer cette visite de terrain. Nous avons vu une mobilisation sans précédent». Pour lui, le candidat Soumaà¯la Cissé a mis la jeunesse au C’œur de ses priorités. Si l’URD est la 2e force politique du pays en termes d’élus à  l’issue des dernières élections, « on peut affirmer avec fierté que notre Parti est la première force politique actuellement si l’on tient compte des fusions et adhésions massives enregistrées tous les jours », rappelle Madou Diallo. Signalons qu’un jeune opérateur économique s’est même déplacé de France pour accueillir le bureau national de jeunes dans sa ville natale, Kita. Mohamed Fofana estime donc que l’initiative est salutaire pour la cause d’un homme dont la réputation dépasse les frontières du Mali. La conférence de section a été conclue par les sages conseils de l’honorable Bobo Tounkara, ancien député de Kita : « Le succès du parti URD s’explique par la qualité des hommes qui l’ont crée avec détermination ». Kéniéba : la présidente du Mouvement des femmes du PDES vire à  l’URD A Kéniéba, situé à  environ 240 km de Bamako, l’URD a gagné dans ses rangs la présidente du mouvement des femmes du parti PDES. Cette adhésion à  l’URD a été annoncée lors de la conférence de section que le Docteur Madou Diallo a animé. Dans une salle archicomble, le président des jeunes, Hadi Drabo et son vice président Doudou Keita ont réaffirmé leur soutien indéfectible au parti. Ils n’ont pas manqué de souligner les problèmes auxquels la jeunesse est confrontée à  Kéniéba. Financement et dotation des moyens de déplacement qui posent des sérieux problèmes au fonctionnement du parti. La campagne continue…

« Les lignes doivent bouger! »

Mlle Sika Ahawo est membre d’une ONG zimbabwéenne. Elle est à  Durban avec ses collègues et participe à  toutes les activités pour s’informer et aussi faire passer le message de jeunes. Journaldumali.com: Pourquoi une telle présence de la jeunesse à  cette COP? Il est extremement important pour les jeunes de participer à  ce genre de réunion. Jusqu’à  présent, nous n’avons pas tellement accès aux informations, sur ce qui se passe. Que ce soit du côté scientifique que du côté des populations qui sont les plus touchées. Donc, la première nécessité pournous est celle de l’information. Cela fait des lustres que nos parents dans les campagnes sont confrontés aux questions de chagements climatiques et leurs vies est véritablement affectée par les effets. Nous les jeunes, dès que nous sommes en âge de comprendre, nous quittons les villages pour veir grossir le lot des chômeurs en ville. Or, il existe des pratiques développées par le monde rural qui cherche depuis, à  son échelle et avec ses moyens, à  s’adapter aux changements climatiques. Alors, nous les jeunes, il y a cette mission dont nous devons nous saisir, c’est de distribuer cette information, la vulgariser pour que l’on sache que des choses se passent. Il nous faut arriver à  mettre ensemble la connaissance scientifique et les savoirs locaux des populations. Journaldumali.com: Que peuvent apporter les jeunes dans ce qui se passe ici? Notre génération est celle de l’innovation. Avec google, facebook et autres, nous les jeunes avons maintenant prouvé que nous pouvons commencé des choses. Nous devons nous servir de ces outils d’une façon ou d’une autre. L’énergie de la jeunesse peut être canalisée pour l’adaptation. Notre jeunesse est une opportunité et notre voix doit être prise en compte. Journaldumali.com: Et êtes vous confiants pour l’issue de cette conférence? La plupart d’entre nous sommes un peu pessimistes. Nous ne nous attendons pas beaucoup à  un accord en tant que tel. Mais la position des jeunes est qu’il faut que les délégués, les négociateurs démontrent au moins que quelque chose se passe. Pour convaincre les populations vulnérables que l’on se soucie d’elles. Il faut impérativement que les lignes nougent ici pour que l’espoir renaisse, particulièrement en Afrique, o๠les effets néfastes des changements climatiques sont encore plus tangibles qu’ailleurs.

Afrobasket 2011 : la jeunesse URD galvanise l’équipe nationale

Une forte délégation de la jeunesse de l’Union pour la République et la Démocratie, URD, a rendu visite à  l’équipe nationale féminine de basketball du Mali à  «Â l’Hôtel Marigot » de Badalabougou. C’’était ce jeudi 29 septembre en présence du président de la Fédération malienne de basketball et de plusieurs responsables sportifs maliens. Conduite par son président Dr Madou Diallo, la délégation de jeunes URD était ainsi venue exprimer aux porte-drapeaux du Mali leurs encouragements pour les performances déjà  réalisées, et l’accompagnement de la jeunesse à  l’équipe face aux futures épreuves. Au cours de cette visite, la jeunesse du « parti de la poignée de main » a remis une enveloppe d’un million de francs CFA aux joueuses maliennes. « Il s’agit d’une somme symbolique », précise le président des jeunes URD, le Dr Madou Diallo. Pour qui, la somme n’est que la marque d’une expression de bonne volonté et de reconnaissance pour leur engagement à  porter haut les couleurs du Mali. « Depuis plusieurs années, vous faà®tes la fierté du sport malien. Nous pensons que la jeunesse, que nous constituons, avons le devoir de vous supporter jusqu’au bout de cette compétition » a ajouté Dr Madou Diallo. Qui plaide pour la promotion du basket dans notre pays. Les joueuses et leur encadrement technique, qui ont apprécié la marque de soutien et d’encouragement, ont pris l’engagement de mettre tout en œuvre relever le défi. « Notre ambition est de représenter valablement les couleurs de notre pays. Nous le ferons à  n’importe quel prix », ont assuré l’équipe nationale et son encadrement. Duel aujourd’hui face aux Cameroun Organisée par la Commission de la zone Afrique de la Fédération internationale de basket-ball amateur africain (FIBA-Africa), l’Afrobasket est une compétition de haut niveau africain. Elle se déroule jusqu’au 2 octobre, avec deux Poules. La Poule A comprend le Mali (vice-championne) la Côte d’ivoire, la Tunisie, le Ghana, la RD Congo et le Mozambique tandis que la Poule B regroupe le Sénégal (championne en titre) la Guinée, l’Angola, le Nigéria, le Cameroun et le Rwanda. Notre équipe nationale qui s’est classée première de sa poule devra affronter aujourd’hui le Cameroun en quarts de finale. Ce sera au « Stade du 26 mars » à  18 heures. D’ores et déjà , de nombreux observateurs ne se font de doute sur les chances du Mali. Aux meilleurs moments de sa forme, le Mali a battu successivement la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la République démocratique du Congo, et le Mozambique. Vice-championne et championne en titre, le Mali et le Sénégal, sont, selon plusieurs analystes, les deux grands favoris de cette 22ème édition de l’Afrobasket féminin. Les deux formations sont dans la bonne dynamique pour réaliser un parcours sans faute, analysent les chroniqueurs. Qui prédisent un duel Mali-Sénégal le 2 octobre prochain en finale. Bonne chance aux aigles Dames !

Jeunes , changeons notre monde!

C’’est à  Kita que le Mali a choisi de délocaliser la célébration de cette journée. Notre pays s’est aussi choisi un thème particulier, «Communication et Santé de la Reproduction en milieu-jeunes». «Si la Journée Internationale de la Jeunesse est l’occasion pour les jeunes du Mali, d’Afrique et du monde entier d’initier des actions les concernant, elle constitue également, pour les décideurs, les partenaires et l’ensemble de la société civile un moment fort de réflexion sur les grandes préoccupations des jeunes», souligne le Ministre Djiguiba Kéita dans son message à  la jeunesse malienne. Organisé avec la collaboration du Conseil National de la Jeunesse du Mali, l’évènement phare de cette célébration sera la remise des attestations et conventions de subvention aux fédérations et associations de jeunesse lauréates des appels à  projets de deux composantes essentielles du Programme d’Appui à  la Jeunesse Malienne (PAJM). Les deux composantes en question sont «Structuration Associative et Dialogue Institutionnel» et «Culture et Citoyenneté». Il faut souligner que le PAJM est mis en œuvre par la Direction nationale de la jeunesse (DNJ) avec le concours technique et financier de la coopération française. Il a pour objectif de renforcer les actions entreprises au Mali dans le domaine de l’insertion sociale et économique des jeunes. Le choix du thème National n’est pas fortuit. Du 15 au 17 Avril dernier, notre pays avait accueilli le Sommet Mondial des Jeunes leaders de l’ONU- SIDA sur le VIH. Cette rencontre visait à  créer de nouvelles opportunités et un nouvel espace aux jeunes leaders émergents, notamment ceux vivant avec le VIH. On se rappelle que le sommet de Bamako avait été sanctionné par un acte dit «Déclaration de Bamako» que le président Amadou Toumani Touré a porté à  une réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies en juin dernier à  New York. «Communication et Santé de la Reproduction en milieu-jeunes», permettra de rester dans cette lancée et de continuer à  faire de la jeunesse malienne, africaine, mondiale, une couche plus avertie et plus responsable de notre population face au VIH-Sida et autres IST. « Changer notre monde » Dans le monde entier, des changements sont en cours qui ont eu pour point d’origine des manifestations de jeunes. Ces derniers réclament plus de justice sociale, de démocratie et de paix à  des régimes qui, bien souvent malheureusement, les répriment dans le sang en faisant la sourde oreille à  leurs revendications. Si en Tunisie, en Egypte, les choses ont bougé dans le bon sens, il n’en est pas de même partout. l’exemple de la Syrie, o๠des centaines de jeunes manifestants pacifiquement on perdu la vie en quelques mois, l’illustre à  souhait. Mais la persévérance et l’abnégation voire l’esprit de sacrifice des jeunes syriens est aussi porteur d’un autre message. La jeunesse peut « changer notre monde » ! Et C’’est le thème choisi par les Nations Unis pour cette journée internationale de la jeunesse 2011. La communauté internationale veut ainsi attirer l’attention des jeunes sur leur capacité à  révolutionner « leur » monde (ville, village, pays…), mais aussi les décideurs à  changer les priorités qu’ils se sont fixés et de faire une meilleure part à  la promotion de la jeunesse, seul gage véritable de développement durable et équitablement partagé. « La communauté internationale doit continuer d’œuvrer de concert afin d’élargir l’horizon des possibilités pour ces jeunes femmes et ces jeunes hommes et répondre à  leurs revendications légitimes pour la dignité, le développement et un travail décent. Ne pas investir dans la jeunesse revient à  faire de fausses économies. Les investissements qui seront réalisés en faveur des jeunes apporteront de précieux résultats dans un avenir meilleur pour tous» déclare Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU à  l’occasion de la JIJ ce dette année. Le Ministre de la Jeunesse et des Sports du Mali appelle aussi les jeunes maliens à  faire quelque chose pour « changer notre monde ». Il les appelle à  l’engagement citoyen à  l’occasion des prochaines échéances électorales. «Jeunes du Mali, de grandes échéances électorales attendent votre pays… Votre rôle est déterminant dans la réussite de cet événement politique majeur. Aussi voudrais-je vous engager à  vous mobiliser pour augmenter le taux de participation à  ces élections et à  prendre résolument la part qui vous revient quant aux places à  occuper. Mais, il ne dépend que de vous de prendre ces places en exigeant des quotas et en imposant des choix, les choix de votre avenir. Votre avenir est entre vos mains. Je vous exhorte à  vous battre pour un Mali émergent, pour la Renaissance de l’Afrique», telle est l’exhortation de Djiguiba Kéita.

Aboubacar Eros Sissoko : Un jeune écrivain prolixe

Pour les critiques littéraires, Aboubacar Eros Sissoko est un écrivain de son temps. Il trempe la plume dans la plaie d’une société en quête de repères. La particularité de son écriture C’’est surtout son intérêt pour les questions d’actualité, et ce que fut le Mali jadis. Au total le jeune auteur capitalise déjà  9 ouvrages dans les librairies, tant dis que le dixième est incessamment attendu. Elève brillant Ce jeune écrivain (la quarantaine) est sans doute bien parti pour assurer la relève des grands écrivains que le Mali a connu. D’une passion inouà¯e pour l’écriture, ses œuvres ont fait le tour des librairies. Diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Toulouse (France), o๠il obtient le DNAP (diplôme national d’arts plastiques) en section Art Communication Multimédia en 1996, Eros (comme l’appellent ses amis) fut un brillant élève. Il entame sa carrière d’animateur socio-culturel la même année à  la Maison de Quartier des Epinettes à  Evry. Grâce au système d’études par alternance, il passe en 1998 le DEFA (Diplôme D’Etat dans la Fonction D’animateur au CEMEA) au Centre d’Entraà®nement aux Méthodes d’Animation Active à  Gennevilliers. Aboubacar Eros Sissoko devient tour à  tour Educateur spécialisé au GRAJAR (Groupe de Recherches et d’Actions auprès des Jeunes et Adolescents de la Rue, puis Educateur au club de Prévention OSER à  Evry. Riche de ces formations, il décide de créer des outils pour le public enfant, jeunes, adolescents et adultes en écrivant des livres. Ecrivain de son temps Sa fille Emma Maà¯mouna Bâ Sissoko, fut le facteur déclencheur d’une riche carrière d’écrivain pour l’homme. Cela, en lui transmettant des contes qui ont bercé son enfance. «Â l’écriture devient alors une passion » nous dit-il. A 46 ans, ses œuvres cartonnent déjà  dans les libraires maliennes et européennes de l’espace francophone. Son premier livre, publié en 2005 par «Â Collection Légendes du Monde » (Harmattan), fait découvrir son talent littéraire. Promis à  une riche carrière, Eros fait parler de lui à  travers son livre «Â Sadio et Maliba l’Hippopotame » qui traite de l’amitié qui régnait entre l’homme et la nature. l’année suivante il revient avec «Â La Mort de Maliba, l’Hippopotame au temps des colonies », chez «Â Collection Contes du Monde pour Tous » aux Editions Monde Global. Cette œuvre, qui a fait beaucoup de bruit, constitue la réponse à  ce que sous-tendaient certains députés français pour imposer les bienfaits de la colonisation au continent noir. «Â Mariama Kaba du Mali, une enfance excisée », publié en 2007 aux éditions «Â l’Harmattan » se veut le procès contre l’excision. Une pratique que l’auteur (pour des raisons qu’il a évoquées dans son livre) juge «Â cruelle, barbare et appartenant à  une autre époque ». «Â Chakozy, un drôle de chat » (en parlant de Nicolas Sarkozy, le président français) est édité la même année (2007) par «Â l’Harmattan », et vient mettre le pied dans le plat d’un débat comme l’immigration qui défraie la chronique. Ce livre, qui intervient au moment o๠les conditions de vie de nos compatriotes vivant en France ne sont pas les meilleures à  cause des nouvelles politiques d’immigration, dresse le parcours extraordinaire d’un chat téméraire qui croyait à  son destin… «Â Bakari Dian, le fils rebelle de Ségou » est aussi publié en 2007 aux «Â Editions Anibwé ». Il parle de «Â Bilissi », le monstre de Ségou qui a fait régner la terreur sur la capitale des Bambaras jusqu’à  l’arrivée de Bakari Dian. La bataille fut rude au pays des balanzans. En 2008 «Â Une enfance avec Biram au Mali » sort chez «Â Collection Ecrire l’Afrique » et se veut un roman autobiographique. Car, après la mort de son père (ancien compagnon de feu président Modibo Keà¯ta), Aboubacar Eros consacre ce livre qui retrace sa vie de militant, de pédagogue et de père exemplaire. Le «Â Suicide Collectif », publié en 2010 est un roman qui raconte la traversée chaotique de centaine de jeunes africains, candidats à  l’immigration clandestine. La même année «Â Moriba Yassa, une incroyable histoire d’amour » sort dans la «Â Collection «Â Ecrire l’Afrique Harmattan ». Il remet au goût du jour la vieille légende des amoureux Moriba et Yassa. Enfin «Â Une mort temporaire » est un essai biographique inspiré d’un accident grave de circulation dont il a été victime à  Bamako en mai 2010. Au C’œur de l’actualité «Â Des fauves dans le buisson » est une pièce de théâtre, qui sortira bientôt. Elle traite de sujets d’actualité comme la crise de l’école, la corruption, l’immigration, les rapports difficiles entre les populations et les autorités etc. «Â Meurtres à  Niobougou » est un roman du jeune auteur bientôt dans les librairies sur les limites de la décentralisation et le comportement de nos élus locaux, les privatisations d’entreprises et des sociétés d’Etat, etc. Politique, immigration, économie, légende et histoire, culture, etc, Aboubacar Eros Sissoko touche à  tous les domaines. Avec une écriture limpide, il produit une œuvre chaque année. A son jeune âge, Aboubacar Eros Sissoko constitue l’une des relèves de la grande littérature africaine. Bon vent à  ce jeune écrivain talentueux.

Commune V : La jeunesse CNID a un nouveau président !

La jeunesse Cnid ( Congrès National d’initiative démocratique ) de la section Commune V du district de Bamako a tenu, son Assemblée générale statutaire au Centre Togola de Sabalibougou. Après de multiples reports, l’élection a finalement eu lieu hier en présence de plus de 300 militants du parti. A bien des égards, cette élection s’annonçait rude tant les positionnements donnaient du fil à  retordre aux délégués. Mais l’élection s’est tenue dans les meilleures conditions et dans une atmosphère fort conviviale sous l’œil très attentionné d’une foule de militants du Cnid mobilisée pour la cause. Au total, 76 délégués (venus de toutes les sous sections de la Commune) ont participé à  ce scrutin qui a opté pour le mode du bulletin secret. Boulan Barro s’est donc taillé la majorité écrasante des délégués. Ce n’était nullement une surprise pour les uns et les autres, vu le degré d’engagement de ce jeune pour le parti, sa grande capacité d’écoute et d’action. Son élection à  la tête de la jeunesse Cnid Commune V sera certainement d’un apport important pour le congrès du parti aura lieu les 27 et 28 mai prochain. Et pour cause, n’entends pas s’arrêter en si bon chemin. Son adversaire qui, semble-t-il, jouissait de l’aval des barrons du parti, a humblement reconnu sa défaite et s’est engagé à  accompagner le nouveau président tout au long des 3 trois ans que durera son mandat. Une fois sa victoire proclamée, le nouveau Président de la jeunesse Cnid s’est mis à  démarcher les forces vives du parti en Commune V, ainsi que les responsables du parti. Notons que l’élection s’est déroulée en présence l’honorable Fanta Mancini Diarra, et Aba Touré, 3ème secrétaire général du comité directeur du Cnid, et de tous les conseillers Cnid de la Commune V. « C’est l’étape la plus dure que tu viens de franchir », a indiqué un responsable du parti. Très comblé par cette promotion, Boulan Barro entend placer son mandat sous le signe de l’unité et de la cohésion. « C’est un sentiment de fierté et de joie qui m’anime en ces moments. Je crois en l’avenir de ce parti. Cependant, j’ai senti qu’il y a quelque chose qu’il faudra mettre en valeur. Les responsables du parti sont tenus par une obligation de moyens vis à  vis des jeunes, et ces derniers sont tenus à  un devoir de résultat. C’est la jeunesse qui peut propulser le parti de l’avant. Je suis conscient que seul le travaille paie. Nous œuvrerons à  ouvrir le parti aux victoires, et nous allons consacrer toutes les victoires au service du parti », a-t-il indiqué. La cérémonie d’investiture du nouveau président, prévu pour le week-end prochain, verra la présentation effective d’un bureau de 76 membres. La commune V demeure très stratégique pour le Cnid, d’autant plus que le parti y compte 7 conseillers municipaux et 1 député.

Japon : l’hommage des jeunes de « Samé » aux victimes du séisme

Tristesse, recueillement, prières, etc. C’’était l’atmosphère de la cérémonie sur la place publique de Samé, en commune III. Parrainée par le président de la CDS (Convention Démocratique et Sociale), cette manifestation a enregistré la présence des représentants de l’Ambassade de Japon au Mali, du Bureau de la Coopération dudit pays, de la Fondation pour l’Enfance, les notabilités, les élus locaux, etc. Organisé par l’Association des jeunes pour le développement de Samé (AJDS), cette cérémonie avait pour but d’exprimer la compassion de la jeunesse à  la douleur du peuple japonais. En effet, le 11 mars dernier aux larges de côtes nord-est de l’à®le de Honshû, un violent séisme d’une magnitude 9.0 (premier du genre dans l’histoire du pays), provoquait plus de 20.000 morts et disparus. La catastrophe a aussi occasionné d’importants dégâts matériels dont la Centrale nucléaire de Fukushima Daishi. Pour le secrétaire général de l’AJDS, cette cérémonie était un devoir collectif. Car, explique Drissa Coulibaly, les rapports de coopération entre le Mali et le Japon sont aussi vieux que l’indépendance du premier. Une coopération qui se traduit par plusieurs actions d’aide au développement, notamment dans le cadre de la réalisation d’infrastructures. C’’est à  juste titre que le responsable associatif s’est félicité du projet de construction de six classes pour l’école publique de Samé par la Coopération japonaise. Abondant dans le même sens, le parrain de l’évènement a déclaré qu’il s’agissait d’une catastrophe qui touche aussi bien le Japon que des peuples amis, comme le Mali. Saluant l’initiative des jeunes, le président de la CDS a souhaité pour le pays partenaire un retour rapide à  la normale dans les activités quotidiennes. Cette cérémonie d’hommage de l’AJDS a été également pour le collectif des élèves de l’école publique de Samé, l’occasion de remettre une enveloppe symbolique d’aide à  la reconstruction au Japon. «Â On ne reconnait ses amis que dans les moments difficiles » dit-on. C’’est ce qui fera remarquer au représentant de l’Ambassadeur, la symbolique du geste. Selon M. Tomonori Yokouchi, avec l’aide des pays amis, le Japon a toujours pu traverser les pires moments de son histoire. «Â Il parviendra assurément à  se relever, à  se reconstruire et à  rayonner de nouveau », a espéré le représentant de la diplomatie japonaise. Qui assure que son gouvernement est résolu rechercher des moyens de développer entre les deux pays et une coopération fondée sur des traditions d’amitié et de solidarité. Issa Fakaba SISSOKO

Nouveau Gouvernement : Où sont les jeunes ?

En effet, jusqu’à  preuve de contraire, ATT n’a pas nommé beaucoup de jeunes dans ses gouvernements respectifs. Aucun de ses plus jeunes ministres n’a été en dessous des 40 ans. La composition de l’actuel Gouvernement n’a pas échappé à  la jeunesse malienne aux quatre coins du monde. En effet, celle-ci dans son ensemble, n’est pas demeurée en reste des réactions faisant état de leur marginalisation. Elle s’attendait à  une plus grande représentativité au sein de l’actuel Gouvernement. Pourquoi ? Si les jeunes sont les principaux animateurs de la vie socio économique, ils devraient être sollicités dans tous les domaines. Dans le cadre des élections notamment, ils constituent une vraie «Â base » électorale pour les politiques. Instrumentalisés à  souhait, ils sont souvent au service des barons du pouvoir. « Il faut que ça change, et que nous les jeunes apprenions à  nous faire respecter à  travers un changement de comportement », clame un jeune étudiant qui a tenu à  garder l’anonymat. Et de l’avis de nombreux autres, le portefeuille de la Jeunesse doit, en toute objectivité, revenir à  un jeune. Car, estiment-ils, les jeunes sont bien plus en phase avec leur situation que les autres couches de la société. Sauf que cette réalité a du mal à  être perçue par de nombreux décideurs. Pour Almame Sissoko, porter le nombre de portefeuille ministériel à  32, sans qu’aucun ne soit attribué à  un jeune n’est ni plus ni moins qu’un acte d’indifférence à  l’encontre de cette couche sociale. Pour Daouda Touré, doctorant résident en Chine, la fonction de ministre ne saurait être au delà  des capacités des jeunes. Contrairement à  ce que l’on fait croire à  l’opinion publique, n’ y a pas d’école pour être ministre. En outre, dit-il, « ATT prétend être l’ami des jeunes. Une parole donnée certes mais sans effet pratique. Au même moment, les grandes écoles du pays sont devenues des fabriques de chômeurs. Que deviennent les jeunes, du moment o๠on les écarte délibérément sous le fallacieux prétexte qu’ils sont incompétents et sans expériences « . Dès lors, le manque d’incompétence de cette catégorie, ne semble pas vérifié selon de nombreux jeunes qui pensent que les décideurs maliens manquent d’audace. Aujourd’hui, ils sont nombreux à  s’interroger sur la pertinence du Conseil national des jeunes (Cnj). Une structure qui finalement n’existe que pour défendre des intérêts partisans au détriment de la jeunesse dans sa globalité.

Une Lettre à la jeunesse

C’’est en dominant ses peines que l’on se construit, C’’est en surmontant sa souffrance que l’on devient plus fort. Celui qui ne s’engage jamais, celui qui ne se donne jamais, celui qui se protège, qui garde ses distances, qui refuse de prendre des risques, celui là  passe à  coté de tous ceux que la vie a de plus beau et de plus grand. Camarades jeunes Il arrive que les rêves se brisent, ce n’est pas une raison pour ne plus rêver. Il arrive que les espérances soient déçues, ce n’est pas une raison pour ne plus espérer. Il arrive que la vie soit dure, qu’elle soit même très douloureuse, ce n’est pas une raison pour refuser de vivre et même de vous battre. Si le Mali souffre, C’’est sa jeunesse sa souffrance, une jeunesse qui dans sa grande majorité compose toujours avec l’immobilisme et pour qui la fatalité reste toujours une réalité. Le Mali d’aujourd’hui a besoin d’une jeunesse qui pousse les autorités à  s’investir dans la formation de la ressource humaine qui manque de plus dans notre pays. Le Mali d’aujourd’hui à  besoin d’une jeunesse qui agit et non qui se résigne. Le Mali d’aujourd’hui a besoin d’une jeunesse qui réfléchie pour trouver des solutions dignes à  nos problèmes et non qui dénonce sans fin. La jeunesse doit cesser de se poser comme variable isolé du processus de mis en œuvre de notre émancipation pour se révéler comme enjeu qui oppose le développement au sous- développement. Dans toutes ses composantes, la jeunesse doit reconnaitre que le Mali n’ira nul part sans son adhésion et son accompagnement sincère. En cette période de pessimisme et de découragement qui s’amplifie de toute absence de repère pour les jeunes, quelles soit les épreuves du moment de lui rappeler le sens élevé du sacrifice qui a servi de fer de lance aux bâtisseurs de la nation. Camarades jeunes Le moment est arrivé de ne plus s’assoir et regarder et même d’accepter des pratiques qui entravent le développement économique et social de notre pays en général et de la jeunesse en particulier. Il est temps aujourd’hui plus, que jamais que les grins de thé se transforment en groupe de réflexion sur les sujets récurrents de la société, que les clubs de soutien à  Monsieur se transforment en groupe d’action bénévole pour changer et même sauver la face du pays, que le sentiment de sous estimation et de manques de confiances qui prend en otage l’esprit des jeunes soit extirpés. Camarades jeunes Il n’ya pas de petit incendie (tout dépend de la nature du combustible rencontré), il n’ya pas de petit effort. Tout effort compte et l’on ne sait jamais au départ de quelle action apparemment modeste sortira l’événement qui changera la face des choses. l’effort de tout un chacun compte et est nécessaire pour voir les choses autrement. Il est tragiquement vrai que la corruption et la délinquance financière continuent toujours de gagner du terrain et s’installe confortablement dans nos administrations et même dans nos mœurs. Les différents rapports d’audits présentés par le Bureau du Vérificateur Général ont éloquemment prouvés la croissance en flèche du phénomène dans notre pays :388,09 milliards de manque à  gagner de 2005 à  nos jours. La corruption avec cet élan est devenue une question de vie ou de mort et il n’est plus étonnant de voir qu’il n’y a plus de santé au Mali, qu’il n’y a plus de bonne formation, qu’il n’ya plus de création d’emploi pour les jeunes et même que les «Â  maliens » ne mangent plus a leur faim. Qu’en chaque jeune malien qu’il y ait une révolte contre la montée scandaleuse de la corruption et la délinquance financière chez nous. Mais au delà  de la reconnaissance de l’ampleur du phénomène, camarades, l’essentiel n’est pas seulement de créer un consensus autour de sa lutte, mais de créer aussi un consensus autour des valeurs telles que : la rigueur morale, l’intégrité, l’amour ardent du travail, du travail bien fait, le sens élevé du devoir, valeurs qu’il nous faut pour faire face à  la corruption et la délinquance financière. Pour une telle entreprise, pour accomplir une telle tâche de génération comme en 1946, comme en 1960, comme en 1991 nous devons comprendre que seul un front d’engagés et de patriotes peut réaliser le plus rapidement et durablement le changement, un changement équitable et non exclusif. Pour la consolidation de la démocratie, chaque jeune du Mali partout o๠qu’il se trouve, ayant l’âge de voter doit contribuer à  la bonne réussite des échéances électorales des années avenirs. Dans le choix du futur locateur du palais de Koulouba, la jeunesse doit faire preuve de maturité et de beaucoup de vigilance tout en refusant de voter pour du thé, du teeshirt et même de l’argent dont l’origine est le plus souvent douteuse. Avant de voter un candidat, il est judicieux de chercher à  connaà®tre les contours et contenus de son programme de société et de sa moralité chose qui nous permettra camarades jeunes de choisir un Président à  notre image, un Président qui partagera nos préoccupations et qui répondra à  nos aspirations. Camarades jeunes Le Cercle de Réflexion pour Jeunes (CRJ), une association de jeunes crée en janvier 2007 sous le récépissé N°161 G du DB est apolitique, a but non lucratif et avec une très forte implantation au niveau national. Le CRJ représente un outil intelligeant et légitime qui permet d’aiguiser le sens de responsabilité de la jeunesse, de capitaliser sa disponibilité et de guider ses capacités de mutations vers une participation autonome et responsable à  l’œuvre de la construction nationale. Le CRJ, C’’est la lutte contre la sclérose qui règne dans les débats d’idées. Nous invitons tous les jeunes maliens ici présents au Mali et ailleurs à  nous rejoindre au CRJ afin de pouvoir ensemble mener le combat pour un Mali plus prospère, qui n’est pas désespéré de ses fils et qui s’assume. Notre combat est celui d’un mouvement uni, d’un mouvement convaincu, de non violence toujours engagé au service de l’action commune, toujours tolérant pour ceux qui dans l’humilité reconnaissent leurs fautes et erreurs et respectent notre peuple dans ses douleurs et ses souffrances. Ce vaillant mouvement reste toujours un mouvement sensible à  l’injustice sociale. Camarades jeunes. Qu’en chaque jeune qu’il y ait un respect pour l’autre, une écoute pour l’autre, un amour pour l’autre. Que le Mali soit construit de nos actions, vive la jeunesse une jeunesse responsable et engagée au service du développement de notre chère patrie. Vive le Crjisme. Hamma Cissé Président du bureau national CRJ Tel : 79 05 12 71 / 66 02 40 04