Développement de la jeunesse malienne : Synergie des moyens pour l’INDJ

Créer les conditions du bien-être des jeunes du Mali, de leur épanouissement, du développement de leurs capacités ; et accroitre leurs potentialités et leur employabilité afin que chaque jeune soit un citoyen actif et productif ! Tel est l’objectif principal du programme du Ministère de la Jeunesse et des Sports intitulé « Initiative Nationale de Développement de la Jeunesse (INDJ) 2011-2015 ». La cérémonie d’ouverture de la table ronde des PTF a été présidée par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, en présence d’autres membres du gouvernement et d’illustres personnalités parmi lesquelles les responsables d’institutions et des diplomates. Ce plan est élaboré à  partir du constat que la transversalité des problèmes de jeunesse implique l’ensemble des départements ministériels, les associations signataires d’Accord cadre avec l’Etat, les Collectivités territoriales, les organisations et associations ainsi que les mouvements de jeunesse. Tout comme les Partenaires Techniques et Financiers évoluant dans le secteur. «Par delà  la solidarité gouvernementale, la transversalité de la question Jeunesse et l’importance numérique de la frange jeune dans notre population, nous imposent une vision horizontale, tant dans l’analyse des problèmes que dans la recherche et l’application des solutions», a souligné le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hamane Niang, dans son discours d’ouverture. Il s’est dit convaincu que la mise en œuvre du plan d’actions issu de cette initiative permettra d’apporter des solutions appropriées aux multiples problèmes de notre Jeunesse. l’INDJ propose des stratégies adaptées aux différentes préoccupations, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, de la santé, de la vulnérabilité ou de la migration. «Toutes choses qui permettent d’affirmer sans risque de se tromper que notre démarche et notre vision se situent en bonne place dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté». Le Ministre de la Jeunesse et des Sports a rappelé que l’INDJ s’inscrit en droite ligne du PDES qui veut mettre au service du développement du Mali «une jeunesse capable d’affronter un avenir en mutation rapide, C’’est avant tout une jeunesse en bonne santé, bien formée, confiante, avec un sens élevé du civisme et du patriotisme». Le schéma de financement de cette initiative nationale prévoit, en plus de la participation de l’Etat, celle des Partenaires Techniques et Financiers et des Collectivités Locales. «La participation du gouvernement marque la ferme volonté de celui-ci, de soutenir les actions contribuant à  assurer le plein épanouissement de la jeunesse, force vive de la Nation», a rappelé M. Niang. La réussite de ce programme est donc liée à  la mise en synergie des moyens humains, matériels et financiers dans la réalisation des activités d’éducation, de formation, d’information, de sensibilisation, d’insertion, de protection et de participation à  la vie publique, retenues dans son Plan Opérationnel pour les cinq années à  venir. «C’’est vous dire combien les engagements pris au cours de notre rencontre seront déterminants dans la poursuite de notre processus dont le bien-fondé et la stratégie ont été suffisamment partagés. J’en appelle à  votre esprit de coopération et de solidarité pour la mise en œuvre diligente du programme ainsi soumis à  votre attention, avec l’espoir qu’au terme de sa présentation qui va suivre, des propositions concrètes de participation au financement des activités programmées seront faites et confirmées», a conclu le Ministre Niang. La table-ronde prendra fin dans l’après-midi de ce jeudi 10 février 2011.

Secret de femme: démon de midi, quand tu tiens nos hommes!

A l’âge de la cinquantaine, beaucoup d’hommes ressentent le besoin de se mettre en relation avec plus jeune qu’eux. Ils espèrent que la jeune femme va leur permettre de retrouver leur pouvoir de séduction. Cette pulsion de désir de rajeunir, que l’on connaà®t plus souvent sous le nom du démon de midi, peut cacher un mal-être personnel du Monsieur. En effet, l’homme cherche à  se faire une virilité en impressionnant sa campagne. Alors que l’épouse a appris à  la connaà®tre par C’œur sans oublier qu’une certaine routine s’installe dans toutes les habitudes du couple autant sur le plan sexuel, le quotidien, la conversation etc. Entre 50-60ans, ayant très bien réussi leur vie, une bonne position sociale, un grand standing, bon nombre d’hommes s’offrent un coup de jeunesse en sortant avec des jeunes filles qui ont l’âge de leurs propres enfants. Attirés par le charme de la jeunesse, elle est différente de l’épouse par le port vestimentaire, le langage, le comportement qui manquent encore de retenue et surtout cette tendance à  commettre des folies. l’homme nostalgique de sa jeunesse lointaine pense retenir le temps en se mettant avec une plus jeune pour conjurer sa peur de vieillir et se prouver qu’il a conservé ses performances. En effet, la jeune dame démontre à  son endroit une grande fascination, elle est ébahie par ses grandes expériences, sa maturité, sa capacité à  résoudre les problèmes sur un claquement de doigt. Ce genre de crise est pardonné bien de fois par l’épouse quand elle est uniquement sexuelle, dictée par la pulsion du moment mais l’histoire devient plus affective. Quand les amants sont liés par de vrais sentiments amoureux, il est très difficile pour l’épouse et les enfants de respecter les sentiments de l’homme. Aussi il apparaà®t aux yeux de sa femme comme un traà®tre, un monstre et un vicieux. Au fil des années de mariage, beaucoup d’épouses se désintéressent de leurs époux. Le couple ne vit plus d’imprévus, ils sont juste unis par les enfants. l’homme manque de plus en plus de désir envers sa femme, les compliments se font rares entre partenaires. Pire les conjoints s’ennuient, le couple cesse de communiquer. Aussi quand survient ce genre de situation, l’on se demande s’il était possible de la prévenir. Mais l’important est de pouvoir la dépasser. Car dans la plupart des relations « papa gâteau et minette », la vie de couple supporte difficilement les coups des différences. Bien que les amants soient très amoureux l’un de l’autre en dépit de l’écart d’âge qui les sépare, certaines réalités liées à  leur différence d’âge conduisent le couple à  s’éloigner l’un de l’autre. En effet lorsque les amants sortent de leur cachette, ils sont souvent confrontés à  l’incompréhension de leur entourage, les amis de l’homme qui estiment que la jeune fille n’est pas assez mûre, les amies de la jeune fille qui peuvent trouver l’ homme comme un trouble fête, «un petit vieux ». Celui ou celle qui pensait avoir retrouvé sa jeunesse prendra un sacré coup de vieux en leur compagnie. Donc chacun des partenaires risque de perdre des amis, sans compter la perte de certains amis qu’il partageait avec sa femme. Dans certains de ces cas, les différences, le manque d’attention, de soutien en période dure, toutes ces considérations risquent de provoquer un sentiment d’échec. Chose qui fait que l’homme peut parfois regretter le confort affectif de son précédent mariage.

Mariam DIALLO-DRAME : « La jeunesse n’attendra pas demain pour développer le continent ! »

Des yeux de biche, un regard franc, Mariam Diallo-Dramé est une femme de conviction. A 29 ans, elle dirige l’association AFLED pour la participation active des femmes à  la vie Publique et politique et travaille parallèlement pour le réseau International «Â I Knows Politics, » dont elle gère la branche Afrique. Il n’en fallait pas d’avantage pour faire partie des 125 délégués venus de 47 pays et qui ont rencontré Barack Obama le 3 Août à  Washington. Une rencontre à  l’initiative du département d’état Américain et visant à  mobiliser de jeunes leaders Africains pour impulser une dynamique de changement sur le continent Africain. A Accra lors de son discours, Obama l’avait prêché : «Â l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions solides ». Avec la jeunesse en prime pour la diriger. Et C’’est à  cette jeunesse que Mariam s’adresse aujourd’hui. Le Groupe ATT Tout a commencé au Groupe ATT, au lycée. Mariam et ses camarades écoliers initient ce groupe, pour mener des actions de plaidoyer et de terrain en faveur des défavorisés de la vie. «Â A l’époque, nous étions très précoces, et plein de revendications. J’ai toujours été sensible à  mon environnement, aux autres, aux droits des enfants, au rôle actif que pouvait jouer la jeunesse dans la vie publique », juge t-elle sans fards. Nous voulions changer les choses autour de nous. Ce groupe deviendra plus tard, le fameux Parlement des Enfants du Mali, une institution reconnue avec des statuts et un président élu chaque année. Mariam elle a été la 2è présidente du Groupe ATT. Déjà  son engagement politique se manifestait. Parmi les actions phares, l’obtention d’un terrain grâce à  l’ex président Alpa Oumar Konaré et qui deviendra La Cité des Enfants de Bamako. Le Sidaction Show, une initiative visant à  sensibiliser sur le VIH Sida, tout en célébrant la journée mondiale du SIDA, avec en prime la distribution de préservatifs dans les lycées, mais aussi des campagnes de vaccination contre la Poliomyélite. Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années On dit qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années. Cela est juste pour Mariam qui après le bac, choisit de faire des études de Droit en France à  Evry. Elle tiendra 2 ans : «Â Je me suis rendue compte que le droit n’était pas fait pour moi ». Elle s’envolera ensuite pour le Canada en 2002, et obtiendra Bachelor en Sciences Politiques à  l’Université de Montréal : «Â  Les sciences politiques mènent à  tout, et offrent une solide capacité d’analyse des choses, je me suis spécialisée dans la communication politique, dans les comparatifs entre pays et surtout, J’aimais beaucoup la philosophie… ». Retour au pays natal en 2005. Le choc fut immense. Si elle organise son mariage la même année, Mariam est confrontée au chômage des jeunes. «Â  Malgré toutes mes actions de terrain avec le groupe ATT et les relations développées, je n’avais pas de boulot, avec mon diplôme ( Un Bachelor = Bac +4). «Â  J’ai tout fait, des stages, de l’intérim, en alternant les périodes de galère avec la maison. A l’époque pas moyen d’avoir du boulot, même avec les relations…» Loin de se décourager, la jeune malienne continue ses actions et sert de mentor aux jeunes du Parlement des Enfants. En 2008, naà®t son premier enfant, un garçon, et puis tout se met soudain à  changer. Par une simple recherche d’emploi sur Internet : «Â Tous les jours, je consultais Malipages.com, les offres d’emploi et je suis tombée sur deux propositions». Mariam choisira alors de travailler pour le réseau «Â I Know Politics «Â , au lieu de l’ONG internationale Save the Children, pour laquelle elle avait une préférence. Le destin fera le reste, sa patience récompensée. Le réseau I Knows Politics Il vise à  promouvoir la participation des femmes dans la vie politique et publique ! Dans ce réseau international, Mariam Diallo, épouse Dramé, est la responsable Afrique. Son regard est lucide sur la situation de la femme malienne : « Une faible participation dans la vie politique, due à  des critères anticonstitutionnels, elles sont aujourd’hui 15 députés sur 147, avec 7 ministres femmes dans le gouvernement actuel, C’’est trop peu ! » Alors comment réussir cette émancipation dans un pays conservateur comme le Mali ? « Vous savez, l’émancipation, peut se réussir en conjuguant avec les traditions, la question est de savoir comment produire cette femme Africaine émancipée, qui prend en compte ses valeurs sociétales. Mais je trouve les femmes dynamiques au Mali . Et d’évoquer les associations de la place, la CAFO, le groupe Pivot, la Cofem etC’… ». Femmes et leadership « On veut être émancipée, mais les choses sont mal présentées. Il faut rassurer l’homme dans son rôle et ne pas l’exclure. Voilà  l’un des combats de Mariam, redonner à  la femme toute sa place au foyer comme dans la vie professionnelle, alors qu’elle estime que 98 jours de congé de maternité, C’’est trop peu pour les Maliennes. Et d’évoquer la difficulté à  gérer les deux fronts, mère et femme professionnelle. C’’est sans doute pourquoi, elle a crée sa propre association, AFLED « L’association Femme leadership et développement ». «Â Je me suis dit qu’il fallait aider ces femmes avec des lacunes, insister sur leur parcours, l’école, les initier aux Nouvelles technologies, les aider à  travailler au développement de leur communauté et bien sûr les intéresser davantage à  la vie publique ! Mais je précise que les femmes émancipées ne doivent pas rester seules, ça nous ressemble pas en Afrique ça ! » Et ses modèles alors ? Elle cite d’emblée Hillary Clinton, qu’elle a rencontré à  Washington. Une femme d’une intelligence rare, courageuse, avec un engagement politique et qui malgré les épreuves, ne s‘est jamais laissée abattre. Cette dernière leur a d’ailleurs affirmé «Â Qu’il était impossible pour un pays de se développer sans tenir compte de 50% de sa population, à  savoir les femmes. La jeunesse n’attendra pas demain pour développer le continent ! C’’est un peu le message qu’a souhaité adresser le président Américain Barack Obama, aux Jeunes leaders Africains réunis le 3 Août à  Washington. «Â Nous étions 125 délégués venus de 47 pays, raconte Mariam les yeux brillants, nous avons visité le Musée Africain de Washington, puis le département d’état, dans l’aile Est de la Maison Blanche, avant de rencontrer Hillary Clinton». Au programme, des discussions de groupe, des rencontres avec des spécialistes sur l’importance de la participation à  la sphère politique. Mariam était dans le panel Jeunesse et Démocratie. Ensuite, Barack Obama apparaà®tra décontracté dans le Town Hall. Pendant près d’une heure et demie, il posera des questions aux jeunes délégués, affirmera la volonté des Etats -Unis à  accompagner les jeunes pour apporter des changements sur le continent. Un partenariat gagnant-gagnant, pour ce fils d’un Kenyan et d‘une mère blanche. A la fin les délégués du Kenya lanceront : «Â Youth WE CAN » ! Ou Jeunesse peut ! «Â  Les Leaders Africains sont décidément trop vieux ! », ajoute Mariam. Barack Obama nous a en quelque sorte donné sa parole à  Washington, sur sa vision de la jeunesse Africaine pour les 50 prochaines années à  venir…et la première des choses ici en Afrique, est de mettre cette jeunesse en confiance, d’appuyer ceux qui veulent s’engager en politique et dynamiser le partenariat Jeunes et Aà®nés ! Moi je pense sincèrement ce ne sont pas les femmes qui ont le plus de problème au Mali, mais les jeunes ! ». Ils étaient de la société civile, avocats, jeunes entrepreneurs, directeurs d’écoles du continent à  participer à  cette rencontre de Washington : «Â En sortant de là , conclut Mariam Diallo, je suis consciente de la chance que J’ai eu et je n’ai qu’une envie, me surpasser, parce qu’avec les jeunes tout est possible ! Il faut juste travailler pour ça… ». Et Mariam se souviendra longtemps de cette voix qui lui a soufflé à  Washington : «Â Vous n’êtes pas les leaders de demain, mais d’aujourd’hui ! »

Grand-Bassam : « Carrefour jeunesse » accueille des milliers de démunis

La caravane de l’intégration a été accueillie ce lundi 26 juillet à  Grand-Bassam, la première capitale de la Côte d’Ivoire. C’est donc dans la cour du carrefour de jeunesse que s’est tenue le car podium. Les enfants, adolescents et jeunes filles comme garçons sont venus nombreux pour faire le show avec les animateurs. La quasi totalité de ces enfants sont issus de zones défavorisées et le centre constitue pour eux, un refuge, une famille et des instants de bonheur. Ils étaient tous particulièrement émerveillés de recevoir les caravaniers parce que ce n’est pas tous les jours qu’ils bénéficient d’un tel intérêt. Un centre d’accueil et d’écoute Le 14 mars 1986, le carrefour jeunesse de Grand-Bassam voyait le jour. C’est un centre d’action socio-éducative et culturel en milieu ouvert, initié par la communauté Abel LVIA d’Italie, en collaboration avec le diocèse de Grand-Bassam. Le directeur du centre, Kouassi Blé Mathias explique que l’objectif visé, est de combattre la délinquance juvénile, les jeunes en proie à  la drogue, à  la prostitution, les jeunes issus du milieux carcéral, les enfants de familles démunies, etc. Plusieurs secteurs d’activités pour l’insertion et la réinsertion des jeunes Le carrefour de jeunesse regroupe plusieurs disciplines à  l’endroit des enfants. Parmi celles-ci, nous avons le centre de documentation, recherche et formation, celui de la couture, une salle de jeu comprenant plusieurs sous sections dont le basketball, le marakana, le projet pour la petite enfance. Ce dernier prend en charge, les enfants de deux à  six ans afin de les préparer selon le directeur, au système classique. Mr Kouassi précise que ces enfants sont issus de familles démunies donc, c’est l’occasion de leur offrir les mêmes droits et les mêmes chances que leurs camarades se trouvant dans des lieux plus avantageux. Une section de musique pour de futures stars du milieu La structure dispose d’un atelier de musique permettant de former les jeunes qui ont envie d’apprendre le métier à  travers la théorie musicale qui est le solfège. La particularité de secteur, c’est qu’il est ouvert à  tous : Enfants, jeunes et adultes. La majorité des postulants à  ce secteur, sont des garçons. Des stylistes en gestation La section couture est majoritairement fréquentée par la gente féminine. Sur la quarantaine d’élèves, seuls quatre garçons font partis du lot. A croire que le stylisme et la couture sont l’apanage des filles. Les élèves sont à  l’instar des autres secteurs, tous des enfants de la rue ou issus de familles très pauvres ne pouvant assurer un avenir meilleur à  leurs progénitures. Après les cours théoriques reçus au centre, ils sont orientés vers des ateliers de coutures pour la suite de leur carrière et les plus ambitieux recherchent des soutiens financiers afin d’ouvrir leur propres ateliers de couture. Signalons que depuis 24 ans, beaucoup parmi les enfants sortant du centre ont réussi à  se caser grâce à  l’apprentissage reçu. Le directeur, Mr Kouassi indique par ailleurs que le centre fonctionne grâce au soutien matériel et financier de son partenaire italien Abel. C’’est un lieu ouvert à  tous puisqu’aucun argent n’est demandé à  qui ce soit pour intégrer les lieux. l’accueil et la formation sont purement gratuits. La collaboration se fait avec le Mali et le Burkina Faso.

Les Jeunes économistes du Mali s’interrogent sur l’avenir de l’Afrique

Au cours de ce débat initié il y a quelques jours par l’Association des Jeunes économistes du Mali, différents thèmes ont été abordés dont la gouvernance économique, la gouvernance culturelle et sociale, la gouvernance politique et administrative. Gouvernance ! Le conférencier principal, le Pr. Niang a brossé le bilan des 50 années d’indépendance de notre pays et les possibilités de redressement de l’économie du continent. Il précise que les 50 ans d’indépendance de l’Afrique coà¯ncident avec une crise économique globale. « Au moment des différentes crises économique issues des deux guerres mondiales, il y avait beaucoup de pays européens et même asiatiques qui n’étaient pas des puissances économiques. A cette époque donc, des économistes non célèbres le sont devenus parce qu’ils ont développé un modèle qui a permis d’éclairer le processus de globalisation. » A-t-il expliqué avant d’ajouter que les économistes africains ont acquis de l’expérience pour l’intégration de nos économies dans celles des autres pays et vice versa. Il estime que cet échange peut faire de l’Afrique, une puissance socio-économique, mais aussi et surtout, accorder de la crédibilité à  nos économistes. Le Pr. Niang déplore le fait qu’« on nous a rendu impotents dans l’analyse des problèmes de développement de nos pays. La crise globale donne une occasion aux économistes africains de s’affirmer d’avantage. C’’est l’occasion aussi pour les jeunes économistes du Mali, de s’affirmer en jouant le rôle de conseillers, d’éclairer les décideurs en participant à  l’émergence nouvelle de leaders de partis politiques, d’une communauté de paix, mais aussi de la société civile. Seuls les africains peuvent faire du continent, une puissance économique, à  travers l’effort personnel de tout un chacun et des jeunes qui représentent le futur.» Jeunes économistes, espoirs de demain Le président de l’ANJEM, Hamadoun Dicko explique que cette conférence entre dans le cadre du plan d’action 2010 de l’association. « En tant qu’économistes, nous nous sommes dit que nous n’allons pas célébrer nos 50 années d’indépendance, mais plus tôt développer une réflexion sur les 50 prochaines à  venir, afin de faire de notre continent, une puissance socio-économique. » Il estime que les premiers acteurs de ce développement doivent être les jeunes. Rappelons que l’association a été créée dans le but même de répondre aux aspirations de divers milieux d’économistes. C’’est ainsi qu’ils ont jugé nécessaire de tenir cette conférence, en partenariat avec leur comité scientifique composé de leurs aà®nés économistes. Leur objectif étant d’éclairer l’opinion publique nationale, sur les enjeux qui constituent le développement de l’Afrique pour les 50 prochaines années. « On pensera à  fêter une Afrique comme puissance économique mondiale dans 50 ans. » Rappelons que l’association des économistes a été mise en place en 2009 et comprend un millier d’adhérents. Le bureau central comprend 15 membres avec une présidence de 2 années de mandats non renouvelable. Cette restriction est faite pour selon le président Dicko, donner une chance à  tous les membres de faire ses preuves et ne pas se sentir exclus.

Abdoul Karim Camara : un modèle pour toute une génération au Mali

Qui était Abdoul Karim Camara dit Cabral Abdoul Karim Camara dit Cabral né le 2 juillet 1955 a été le dernier secrétaire général de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (UNEEM). Réaliste, plein de maturité et de courage pour son âge et sa situation personnelle, l’homme aura marqué de son empreinte le front scolaire en tant que leader estudiantin et donné du fil à  retordre aux autorités militaires de l’époque pour l’avènement d’un Mali libre et démocratique. Sa disparition reste toujours un regret pour les Maliens. Cabral le téméraire D’aucuns le qualifiait « Cabral le téméraire », d’autres « Cabral le patriote » et « Cabral l’audacieux » tout ça pour saluer la lutte légitime de ce jeune de 25 ans. Ces camarades se souviennent de lui toujours : « nous étions en dernière année de l’ école normale Supérieurs (EN Sup.) et chacun d’entre nous rêvait légitimement à  ses premiers salaires de jeune fonctionnaire intégré automatiquement dans la fonction publique), je me souviendrai toujours de ce 15 janvier 1980, au balcon de notre chambre d’internat à  l’EN Sup… au cours du énième « repli tactique » de l’UNEEM qu’il ne dirigeait pas encore, après la fameuse marche sur l’état-major le 17 décembre 1979 » témoigne Dr. Modibo Bah Koné du Bureau de coordination de Amsuneem Bamako. Cabral le révolutionnaire Et d’ajouter que Cabral fut un révolutionnaire modéré et modeste, contre toute forme de « jusqu’au-boutisme », très équilibré, toujours prompt à  jouer le rôle de conciliateur dans les débats. Il souhaitait toujours partager ses points de vue n’essayant jamais d’imposer ses convictions aux autres. Pourtant nous sentions bien en classe qu’il n’était pas tout à  fait un étudiant comme les autres. Abdoul Karim Camara dit Cabral, puisque C’’est de lui qu’il s’agit, n’aura pas failli à  sa mission et répondait toujours présent là  o๠ses compagnons l’attendaient. Pourtant, il avait hérité d’une Union nationale des élèves et étudiants du Mali (UNEEM) ciblée comme l’un des ennemis jurés du pouvoir tyrannique de l’Union démocratique du peuple malien (UDPM). Le contexte n’était donc guère propice au militantisme avec le durcissement du ton par le régime de GMT. Tiébilé Drame le prédécesseur de Cabral Les années 1977-1980 avaient été émaillées de rudes représailles par l’impressionnant dispositif répressif du régime militaire. Car les étudiants n’avaient pas arrêté de contester les décisions «impopulaires » du pouvoir sanguinaire comme, par exemple, la conditionnalité de l’accès à  toutes les écoles supérieures à  un concours direct et à  un concours professionnel ouvert aux bacheliers de l’année en cours et aux travailleurs remplissant les conditions requises. La distribution des bourses pour l’extérieur intervenait aussi dans le même cadre. C’’est dans ces conditions o๠personne n’osait lutter à  visage découvert contre le régime de Moussa Traoré que le jeune Cabral a décidé de combattre et surtout l’inégalité et l’injustice qui régnaient dans le monde scolaire et estudiantin malien, jusqu’à  son arrestation le 16 mars 1980. Il voulait donc atteindre des objectifs que le « courage suicidaire » de son prédécesseur Tiéblé Dramé n’avait pas permis de concrétiser. Cabral, selon de nombreux témoignages, était épris de paix et de justice et voulait même, au prix de sa vie, instaurer les meilleures conditions d’études au Mali. Les revendications du mouvement scolaire qu’il dirigeait concernaient les bourses, la régionalisation des lycées ; la suppression de la 10e commune qui existait auparavant. Un modèle pour toute une génération Cabral n’a pas eu la chance de voir un Mali démocratique o๠se situaient son ambition et sa lutte, mais ses camarades l’ont fait vivre en créant l’Amical des anciens militants et sympathisants de l’UNEEM (Amsuneem). l’amical regroupe ses compagnons de lutte et qui a été créé en 1991 après la chute du régime autocratique. Cette association est un creuset démocratique puisant dans les idéaux des martyrs de la lutte héroà¯que, à  commencer par Cabral, le « reflet » de toute une génération. Il est tout un symbole pour non seulement ses compagnons, mais aussi pour le peuple malien tout entier. Emblème de la liberté et du bien-être social, il l’est. Tout en soulignant l’éternité de la pensée de Cabral, le secrétaire général de l’Amsuneem, Cheick Mohamed Thiam rappelle couramment l’idéal pour lequel Cabral s’était battu. « Consciencieux, travailleur, fuyant la vaine publicité, Cabral était le miroir o๠chacun de nous allait vérifier la justesse de son opinion. Si le culte de la personnalité est couramment perçu comme une marque de faiblesse, il n’en est rien dans le cas particulier o๠les idées pour lesquelles notre camarade fut assassiné sont immortelles », affirme-t-il. Un autre compagnon du leader emblématique témoigne que Cabral est « un homme qui a fait don de sa vie pour qu’aujourd’hui soit ». A reconnaà®tre, les Maliens n’ont jamais oublié Cabral, la preuve chaque année nos compatriotes conjuguent les efforts pour rendre hommage, tous les 17 mars, au combattant martyr afin de pérenniser ses œuvres prémonitoires d’un Mali démocratique. Et ils ont toujours en travers de la gorge, son assassinat et la polémique pendante sur le lieu de sa sépulture.

ADEMA-PASJ : Un bureau dédié à la conquête du pouvoir

Placé sous le signe de la refondation et de la maturité, le 3e congrès ordinaire du mouvement national de la jeunesse du Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ) tenu, les 23 et 24 janvier, au palais de la culture Amadou Hampathé Bah s’est achevé le dimanche tard dans la nuit. La cérémonie de clôture des travaux était placée sous la présidence du président du parti, Pr. Dioncounda Traoré. Un nouveau bureau pour la jeunesse Adema Elle s’est déroulée en présence de l’ensemble des cadres du parti, des délégués venus du district, de l’intérieur et de l’extérieur, des représentants des partis amis et frères et des invités de marque. Les présentes assises se sont soldées dimanche par l’élection d’un nouveau bureau composé de 71 membres pour relever les défis de la jeunesse du parti au cours des trois (3) prochaines années particulièrement aux échéances électorales de 2012. Après l’adoption par acclamation d’un bureau consensuel par la commission d’organisation, le nouveau bureau a été approuvé par une majorité écrasante des délégués présents. Sur 307 délégués, 18 seulement ont voté contre et zéro abstention. Deux jours durant, les participants se sont penchés sur un certain nombre de sujets variés qui ont abouti à  différentes résolutions, notamment la formation des cadres et des jeunes du mouvement national de la jeunesse, la limitation de l’âge d’appartenance au mouvement à  35 ans, l’interdiction de tout système clanique au sein du parti, l’application strict du contenu de l’article 55 des statuts et du règlement intérieur du parti. Adresse du nouveau président Lazare Tembely Dans son adresse, le nouveau président du mouvement de la jeunesse, M. Lazare Tembely, a tout d’abord félicité le bureau sortant pour son abnégation et son courage dont il a fait preuve durant les mandats écoulés. Il a aussi invité ses camarades jeunes à  se mobiliser davantage et de s’engager avec détermination en vue de fortifier les instances du parti. A ce propos, il a lancé un appel solennel à  ses camarades à  beaucoup de passion pour servir le parti en tant que militants actifs du mouvement national de la jeunesse. Par ailleurs, il a exhorté les responsables à  une synergie d’actions afin que le parti puisse reconquérir sa place normale aux échéances électorales de 2012 pour le bien être de la nation malienne toute entière. Pour sa part, le président du parti, Pr. Dioncounda Traoré, a assuré les congressistes que les souhaits formulés seront examinés de très près. « à‰prouvons-nous un véritable sentiment de soulagement pour la tenue de ces assises dans un climat de convivialité. Mon assurance aujourd’hui est le fait d’avoir une jeunesse engagée pour la cause du parti. Je suis assuré et je pense que les militants sont aussi assurés », a expliqué le président, Pr. Dioncounda Traoré. « Je veux qu’on revienne à  nos valeurs cardinales. Donnez-vous la main car nous avons pour ambition de récupérer le pouvoir que nous avons perdu il y a quelques années. Chaque fois que nous nous unissons, les résultats sont spectaculaires mais quand le contraire se produit il y a l’échec. J’espère que ce ne sera pas le cas en 2012 », a conclu en substance le président du Parti africain de la solidarité et de la justice.

Renouvellement du bureau de la jeunesse ADEMA : Sidi Dagnoko, candidat à la présidence

Mais avant cette date, l’ensemble des sections jeunesse du parti doivent désigner leur candidat à  cette élection qui marquera un pas décisif pour l’ADEMA pour les élections présidentielles de 2012. Conférence de la section jeunesse C’’est dans ce cadre qu’a eu lieu, la conférence de la section IV de la jeunesse de l’ADEMA au cours de laquelle, Mr Sidi Dagnoko a été porté au poste de secrétaire général. Composé de 47 membres, le nouveau bureau de la section mis en place, sera désormais dirigé par Sidi Dagnoko pendant 5 ans. l’élection de Sidi Dagnoko n’a rien de surprenant, car son engagement auprès des jeunes a toujours été constant. «Â Nous devons travailler pour mériter la confiance que nos aà®nés placent en nous. Je me battrai dans toutes les zones du pays pour que triomphent les idéaux du parti Adema », déclarait M Dagnoko après son élection. Par ailleurs, l’objectif recherché par cette conférence de section est de positionner le jeune Sidi Dagnoko originaire de Bafoulabé, dans la course pour diriger le bureau National des jeunes de l’ADEMA lors du congrès les 22 et 23 janvier prochains. Sidi Dagnoko sera donc le candidat de la section jeunesse ADEMA de la Commune IV. Un parcours associatif Avec son humilité et sa grande modestie, ce jeune homme a derrière lui un remarquable talent de leader. Sidi Dagnoko a surtout fait ses classes dans le secteur associatif malien et l’entreprenariat. Il dirige plusieurs sociétés dans le secteur de l’industrie et de la communication (à  travers la brillante agence de communication, Spirit McCann). Hormis la politique, ce diplômé de l’ENA est titulaire d’une spécialisation en Commerce international. Il est aussi le vice président national de la jeune chambre internationale (JCI). Il avait précédemment été président de l’OLM Bamako Elite. Voilà  autant d’atouts qui militent en faveur d’un homme dont la priorité est de se positionner en rassembleur. Avec un réel charisme, Sidi Dagnoko est l’un des porte-voix d’une jeunesse ADEMA plutôt divisée.

Lassy King Massassy : «Mon sang ne bouge que lorsque je vois certains piétiner la liberté d’autrui »

Premiers pas dans le RAP Il fait ses premiers pas dans l’univers du rap en 1989, alors qu’il n’a que 18 ans. «Je suis rentré dans ce mouvement à  cause de mon instinct de fou, de revendicateur, mon sang chaud. Mais, mon sang ne bout que, lorsque je vois certains piétiner la liberté d’autrui.» King fait partie des deux premiers artistes ayant mis sur le marché, le 1er album de rap au Mali. « Celui que moi J’appelle le pionnier du rap malien, C’’est feu Tidiane Traoré, alias Master.T. ». En 1992, King, Master.T et Ousmane Ma௠Diallo forment le groupe ‘Sopha’. A partir de cet instant que le Mali entre dans le mouvement HIP HOP avec ses trois artisans. King continue l’aventure avec Master.T pendant que Ousmane Ma௠se retire pour pressions familiales. Début d’une carrière solo King se lance dans la carrière solo à  la fin des années 90. Son premier album « gnôkala so » ou «tige de mil » sortira en 2003. Cet album multidimensionnel de huit titres, traite des plus sombres visions que l’artiste a de la politique africaine, mais aussi la beauté et la joie qui nous animent en tant qu’africains. C’’est grâce à  cet album, que l’homme se fera connaitre. Parmi les huit morceaux, il y a le titre ‘‘babayo » o๠il chante la joie de vivre et le cynisme des chansons comme ‘’fa bara », ‘’religion » et ‘’djamanadjo ». Construire l’Afrique Son second album de huit titres intitulé « Né » ou « moi » en bambara, paraitra en 2006. Ne mâchant pas ses mots, King estime qu’en tant qu’africain, chacun peut amener sa pierre à  l’édifice qui portera nos nations loin, très loin. C’’est une remise en question que tout individu doit mener sur sa propre personne. Le morceau phare de cet album, C’’est bien le fameux ‘‘moricaini » ou ‘’petit marabout » qui fut un tube. Cet album comporte également ‘’fara fina fara fing » ou ‘’le noir l’Afrique » qui est l’un des plus vieux tube du HIP HOP malien. Cette chanson parle du combat que chacun doit mener non seulement pour se bâtir soi même, mais aussi et surtout, son pays et l’Afrique toute entière. King déclare : « Il est important que nous croyions en nous afin de pouvoir avancer. Et, comme aime à  le dire Richard Toé, si la tortue ne croit plus en sa carapace, elle ne sera plus rien sur cette terre. » Pour dire que, notre carapace à  nous, C’’est avant tout, notre conviction en nous, en ce que nous valons, avant d’envier et de vouloir ressembler à  d’autres. Par ailleurs, King a posé sur l’album de D.D. Bridge Water bien connu dans le milieu du jazz. La comédie, un art de vivre En 1998, pendant que King n’espérait plus rien de la vie, car ayant été victime d’une arnaque, il fait son entrée dans la comédie grâce à  Alioune Ifra N’diaye. En effet, King s’est fait escroquer par des compères avec lesquels, il était parti en tournée en Europe. Ces derniers ont disparu sans nouvelle. A son retour au pays, il a passé une année dans la galère, sans rien pouvoir écrire. Il confesse : «Je vivais comme un paria. Je me débrouillais pour payer ma maison. Je me contentais des petits 5000 et 10.000 F qu’on me balançait après quelques prestations ». C’’est ainsi qu’un matin, il reçoit la visite d’Alioune qui lui propose de jouer dans l’une de ses pièces de théâtre. Les portes ont commencé à  s’ouvrir pour lui. l’aventure depuis dure 11 années et elle continue. Ils ont fait plus d’une centaine de représentations à  travers le monde, avec les différentes pièces de théâtre. Il y a entre autres : ‘Bougougnéré invite à  diner’, ‘Ségou fassa’, ‘Sud-Nord’. En plus de trois pièces en cours et la première comédie musicale HIP HOP malien qui s’appelle ‘’Mali safari ». Cette comédie musicale est composée des rappeurs Amkoullel, Ramsès et King. Panafricaniste convaincu A travers ses textes, King interpelle souvent le peuple d’Afrique à  être fier de ce qu’il est. Selon lui, les gens ont trop souvent tendance à  dire que les africains veulent ressembler aux autres. « Mais, cela n’est pas vrai, nous ne voulons ressembler à  qui que ce soit, nous voulons juste être tels que nous sommes. » King estime que si l’occident est aujourd’hui construit, C’’est parce que ses enfants ont voyagé. Ils sont allés voir ce qui se passe ailleurs et sont ensuite retournés chez eux en rapportant les richesses de leurs découvertes. Contrairement aux Africains qui voyagent pour rester chez les autres. « Nous servons d’esclaves, de main d’œuvre moins chère. » Déplore-t-il. Un nouvel album en vue Ainsi donc, King a deux albums solo à  son actif. Et son prochain opus en pleine écriture, est prévu pour le courant de l’année 2010. Signalons que l’artiste a passé huit mois à  l’extérieur du Mali pour l’écriture des textes de cet album à  venir. « J’ai voulu voir ce que C’’est que le Mali de l’extérieur et les Maliens de l’extérieur. » Dans cet album, il y aura des titre comme ‘’infinie dépendance » et ‘’Chine-Afrique ». Bon vent à  King qui continue de faire bouger le milieu du RAP au Mali en démontrant clairement, que le RAP n’est pas le lieu privilégié des jeunes délinquants comme beaucoup aiment à  le penser. Il essaye autant que possible, d’aider les jeunes talents du HIP HOP malien à  aller de l’avant.

Citoyenneté démocratique et décentralisation : la jeunesse de Koulikoro sensibilise

Le thème de ce « projet de la campagne intégrée de communication sur la décentralisation en faveur des jeunes de la commune urbaine de Koulikoro » n’est pas fortuit. Selon le directeur général Séga Diabaté de la Radio Dionanka, ce thème d’une importance capitale pour une jeune démocratie comme la notre, alimente également les débats des jeunes dans leur grin autour du thé. « Le présent projet est un montage financier de 3948380 francs CFA dont les 90% sont à  la charge du programme ARIANE soit 3555540 francs CFAet le reste 10°/° sur fonds propres de la radio soit 394840 francs CFA » révèle t-il. Formation des jeunes La moitié de ce fonds a été mobilisée poursuit-il dans la formation des jeunes et animateurs de la radio, dans l’achat de matériel de production, de radio cassettes pour améliorer l’écoute radiophonique de leurs émissions par les membres des clubs. Satisfait de ce geste par la radio à  travers le programme Ariane , le porte-parole des clubs d’écoute de cette radio a promis aux donateurs d’honorer leurs engagements et dit être disposé à  mettre leurs temps et leurs savoirs-faire pour que ce projet puisse atteindre son objectif visé dans la commune urbaine de Koulikoro. Pour Amadou Lamine Singaré 2ème adjoint du maire, la communication intégrée sur la citoyenneté démocratique et la décentralisation est venue au bon moment dans sa commune. Arguant que la décentralisation est mal comprise à  Koulikoro à  savoir la mairie de Koulikoro est confrontée à  des problèmes de mobilisation de fonds surtout depuis la chute de l’huicoma qui versait plus de 60 millions dans la caisse de la mairie. Citoyenneté et jeunesse s’adressant aux jeunes venus massivement M. Singaré ajoute que ce projet est un défi à  relever par jeunesse. La cérémonie s’est achevée par la remise des matériels de communications aux représentants des clubs d’écoute des jeunes avant que le représentant du maire ne remette les matériels au coordinateur de ce projet Boussefou Koité. Ces matériels ne sont autres que des radios numériques pour faire les jeunes les éclaireurs auprès de la commune.

Malamine Koné, PDG d’Airness

Modèle d’excellence pour les jeunes, homme d’affaires et PDG de la marque de sport AIRNESS, Malamine Koné n’en finit pas d’étonner et de créer l’engouement. Admiré pour son mécénat, il multiplie les actions de solidarité un peu partout en Afrique de l’ouest, au Sénégal, au Mali, son pays de naissance mais aussi au Niger, o๠il était cette année le parrain d’honneur du FIMA (le festival international de la mode Africaine) pour la seconde fois . Il en a aussi profité pour rencontrer et encourager les femmes artisanes du SAFEM qui se déroule au même moment à  Niamey. Pour ce natif du Mali, retourner aux sources est primordial, mais aussi rencontrer les siens et susciter l’espoir vers l’entreprenariat et les porteurs de talent, ceux qui créent et innovent, à  l’image d’Airness, une histoire atypique, mais une réussite incontestable pour Malamine Koné. Le défi est à  présent tourné vers demain. Il vient tout juste de recevoir le Prix  » Business Medays » à  Tanger au Maroc et qui récompense la ténacité d’un jeune dirigeant d’entreprise. Rencontre Journaldumali.com : Vous avez été cette année le parrain du FIMA pour la seconde fois ? Malamine Koné : J’ ai déjà  été parrain en 2007, et J’ai découvert le Niger en menant quelques actions de solidarité, mais cette année, J’ai voulu aller un peu plus loin et rencontrer la communauté malienne de Tilabéry et rendre hommage aux sinistrés d’Agadez en leur faisant quelques gestes. On a aussi vu les jeunes étudiants de l’université et rendu visite aux jeunes de la rue, exclus du circuit scolaire. On y a apporté des équipements scolaires, des cahiers, et permis la construction de salles de classe. Et J’ai aussi rencontré les femmes artisanes du Safem, ce qui a été un plaisir et les artisans maliens. Pour le Fima, ce qui m’a plu, C’’est qu’il a été tourné vers l’entreprenariat et la solidarité. Journaldumali.com : Parlez-nous des actions de solidarité que vous menez un peu partout en Afrique ? Pourquoi cette démarche altruiste ? Malamine Koné : Le mois de la solidarité initié au Mali devrait être reproduit partout. Le message clé, C’’est que la solidarité doit être un geste quotidien et cette année, je profite d’être à  Niamey pour le Fima, pour montrer que la solidarité n’a pas de frontières, et que les Maliens peuvent être solidaires des autres , d’o๠l’importance de ces actions. Journaldumali.com : Vous avez aussi rencontré les femmes du SAFEM et ces artisanes bataillent pour leur autonomie, quels conseils leur avez-vous donné en tant qu’entrepreneur et patron d ‘AIRNESS ? Malamine Koné : On se bat tous pour valoriser l’entreprenariat féminin ! La solution est entre nos mains ! Il faut qu’on devienne tous consommateurs de nos produits , voilà  la solution. Il y a un marché qui se créée quand il y a une demande. Au Sénégal, J’ai rencontré une artisane qui disait, nous on a beaucoup d’idées , on crée mais il y a que les européens qui l’achètent! Est-ce que vous trouvez ça normal ? Alors comment peut-on vouloir aider nos artisanes, si on n’achète pas leurs produits. Il faut qu’on apprenne à  aller visiter les salons. On a pas l’habitude de sortir pour se rendre à  ce genre d’évènement. Mais le jour o๠on consommera leurs produits, on commencera à  donner une chance à  nos artisans tout simplement ; Personnellement, je veille à  m’habiller avec les tenues de nos créateurs et C’’est la seule solution. Journaldumali.com : A Tilabéry, vous avez rencontré la communauté Malienne, pourquoi ce lieu ? Malamine Koné : Tilabéry est représentatif par sa forte communauté Malienne et je souhaitais m’y rendre pour rencontrer différentes associations, mais surtout, C’’est le mot d’un jeune handicapé rencontré sur place et qui m’a dit : «Aidez-nous pour que nous ne soyons plus aidés », qui m’a profondément touché. Voilà  C’’est la meilleure réponse que pouvait donner ce jeune à  Barack Obama, pour son discours à  Accra ! Mendier ne sert à  rien et il faut absolument travailler, se donner la main, s’unir pour pouvoir espérer bâtir quelque chose de solide. Journaldumali.com : Le problème se situe aussi un peu du côté de nos gouvernements, qui tendent la main à  l’occident. Le Mali reçoit pas mal d’aides financières mais on a l’impression que tout le monde n’en bénéficie pas ? Malamine Koné : Je suis ce qui se fait au Mali. On a un grand pays o๠beaucoup reste à  faire mais J’ai envie de dire que le Mali avance, à  son rythme et J’ai confiance en ce pays, car on a réussi là  ou beaucoup échouent. On a une véritable démocratie aujourd’hui et C’’est l’une de nos fiertés. Beaucoup d’initiatives sont prises aujourd’hui, je pourrai citer l’APEJ (l’agence pour l’emploi des jeunes),l’ANPE. Ici au Niger, on ne connaà®t pas la démocratie et je suis persuadé que le Mali a une longueur d’avance. Il faut essayer de donner confiance à  la jeunesse et quant on a les moyens, financer quelques projets. Il ne faut pas que tout vienne de l’extérieur. Mais je voudrais ajouter que ce qu’on pense de l’Africain n’est pas forcément sa véritable image. l’Africain attend aujourd’hui un peu de considération, de l’attention et de l’écoute. J’ai discuté avec beaucoup de jeunes, qui me disent : « Mr Koné, on n’a pas besoin d’argent, on a un projet, est-ce que vous pouvez nous aider avec votre expérience, on a juste besoin de ça » et il faut être disponible pour eux. Journaldumali.com : Ca passe aussi par un changement de mentalité ? Malamine Koné : La solution C’’est vous ! Le Mali va fêter le cinquantenaire l’année prochaine. Et je crois qu’il va se passer beaucoup de choses pour tous les pays qui fêteront cet évènement. Je serai associé à  plusieurs projets sur lesquels je réfléchis encore. Vous savez les futurs dirigeants de demain, seront les jeunes Des jeunes qui ont vécu des choses et qui comme vous, pourront apporter leur expérience à  leurs pays d’origine pour le construire. Il faut une nouvelle vision de l’Afrique. Et cette vision elle sera forcément jeune. J’en profite pour dire que votre site Journaldumali.com est génial, très bien fait et C’’est aussi un exemple d’entreprenariat. Journaldumali.com : Quel regard portez-vous sur cette mode Africaine célébrée au FIMA ? Malamine Koné : J’ai vu de beaux défilés et je trouve que ça s’améliore d’année en année. La mode évolue, et le concours de jeunes stylistes m’a épaté. Maintenant, ce qu’il faut C’’est la commercialisation. Si on veut donner un coup de pouce à  nos créateurs, on doit consommer leurs produits comme je l’ai expliqué déjà . C’’est comme ça que les créateurs vont gagner. Une artisane sénégalaise de Dakar m’a dit que ses seuls clients étaient des européens et C’’est scandaleux. Symboliquement, J’achète toujours quelque chose lorsque je viens en Afrique. Alors, allons au-delà  des mots et soyons dans le concret. Si on veut que l’Afrique avance, il ne faut seulement nommer un ministre des Maliens de l’extérieur, mais aussi impliquer la diaspora dans les décisions. C’’est incontournable. Journaldumali.com : Quel sera son rôle ? Malamine Koné : Il faut donner plus d’importance à  cette diaspora, l’impliquer dans tout ce qui se passe au Mali et aujourd’hui, je déplore simplement que cette force ne soit pas plus utilisée à  bon escient. Journaldumali.com : Malamine Koné envisage t-il de faire de la politique un jour ? Malamine Koné : La politique C’’est un métier. Les Affaires, C’’est autre chose. Maintenant, qu’est-ce qu’on entend par politique ? Réussir dans les Affaires signifie t-il qu’on peut faire de la politique ? Je vous pose la question. Journaldumali.com : La ville de Kayes au Mali, est une ville, o๠la jeunesse immigre beaucoup. Qu’est-ce qu’on fait pour les retenir ? Malamine Koné : Il faut créer des conditions pour que les Africains restent dans leur pays d’origine parce qu’on est entrain de passer au stade de l’humiliation avec les expulsions, les refoulements. Lorsque J’ai été en Espagne, des espagnols m’ont dit : « on n’ose plus aller se baigner parce qu’il y a tellement de corps dans la mer… », vous imaginez ! Cela m’a profondément choqué. Mais le problème en Afrique,C’’est qu’on aime regarder ce que font les autres, or il faut qu’on explique aux Africains que l’eldorado n’est pas toujours idéal. Il faut qu’on construise chez nous pour ne plus aller ailleurs. Regardez l’exemple de la Chine. Aujourd’hui, elle est devenue une puissance économique et il n’y a pas de secret, à  part le travail. Il faut qu’on accepte les sacrifices, le travail pour y arriver. Or nous en Afrique, on veut tout tout de suite ! Pourtant, il faut être patient, car dans la vie, tout arrive à  point pour qui sait attendre. Journaldumali.com : Justement Airness, C’’est un succès, mais aussi un défi, quels sont les projets pour demain ? Malamine Koné : Vous savez l’histoire d’Airness est atypique. C’’est parti de la passion d’un homme convaincu par son projet et qui a su insuffler cette conviction à  son entourage et l’entourage vient quant il est convaincu. Et ensemble, on peut bâtir, car il faut qu’on apprenne à  travailler en équipe. C’’est essentiel et primordial pour réussir. Mais ce sont les jeunes qui vont construire demain. Quant à  nos projets, nous sommes invités au Maroc pour le Medays. Ils ont décidé de me remettre un prix, celui du meilleur businessman à  Tanger. Et J’en profiterai aussi pour rencontrer la communauté Africaine, ensuite, J’irai en Afrique du Sud, invité par l’organisation de la Croix Rouge pour mener des actions, ce sera en Décembre. Pour 2010, on attend la célébration du Cinquantenaire et le Niger m’a déjà  sollicité pour un évènement mais je serai surtout présent au Mali pour les différentes manifestations. C’’est important !

Cinquantenaire du Mali, la jeunesse impliquée

A l’ouverture de la journée, étaient présents le Président de la commission d’organisation, Oumar Hamadoun Dicko, du Président du CNJ-Mali, Siriman Traoré et du représentant du ministère de la Jeunesse et du Sport, Drissa Guindo. Le Président du Conseil National de la jeunesse du Mali, Siriman Traoré, parler du cinquantenaire du Mali, C’’est parler des segments importants de l’histoire de notre pays. Et le président du CNJ-Mali d’assurer la disponibilité de la jeunesse malienne à  Âœuvrer pour la réussite de l’événement. La jeunesse, pivot du cinquantenaire Pour le président de la commission d’organisation du cinquantenaire, Oumar Hamadoun Dicko, la célébration des 50 ans de l’accession de notre pays à  la souveraineté nationale est une volonté politique forte du président de la République. La commission est composée de cinq personnes avec la représentation de 18 ministères, plus le gouverneur et le maire du district de Bamako. Selon Oumar Hamadoun Dicko, tout au long du cinquantenaire, l’accent sera mis sur les activités de communication qui constituent le premier axe. Il a cité la réalisation d’un documentaire sur l’histoire du Mali, le lancement du journal du cinquantenaire et la confection des agendas thématiques dans tous les ministères. Evoquant le deuxième axe concernant les activités civiques et citoyennes, le président de la commission d’organisation du cinquantenaire, a insisté : « nous voulons faire de l’année 2010, une année civique et citoyenne à  travers la valorisation de l’hymne national et du drapeau du Mali ». Des activités spécifiques pour la jeunesse Ce programme sera fait à  l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, l’harmonisation des symboles de la république, la tenue d’une journée porte ouverte sur la présidence et des émissions débats sur les institutions du Mali, des activités spécifiques concernant la jeunesse et l’éducation civique. Mais aussi des hommages à  l’endroit des grands hommes. Une année de culture et d’art Oumar Hamadoun Dicko a souligné que l’année 2010 sera une année de culture et des arts. Au menu de ces activités, un hommage mérité sera rendu aux hommes de lettres, les nouveaux talents des jeunes seront invités et une activité de compétition sera organisée dans tous les domaines. Il y aura des journées thématiques jusqu’à  la veille du 22 septembre et du défilé civil et militaire du jour J. l’organisation d’un colloque sur les 50 ans du Mali parachèvera le programme. La semaine des pays amis sera elle couronnée par des activités culturelles et artistiques. Notons que la cérémonie a pris fin par la récitation de l’hymne national du Mali. L’hymne National du Mali l’hymne national du Mali compote quatre couplets et un refrain. Autant appel à  la défense de la patrie, au travail pour sa prospérité, que témoigne de l’attachement à  l’unité de l’Afrique toute entière, l’hymne national du Mali porte la marque de ces années exaltantes de l’histoire du Mali que furent les toutes premières années de l’indépendance . l’hymne dit la fierté d’un peuple ayant recouvré sa dignité et qui proclame son espérance et sa foi en un avenir radieux, dans un pays enfin libre et dans une Afrique « qui se lève enfin », pour marcher vers son unité et sa dignité. « Le Mali » est un vibrant appel au peuple malien pour le «rendez-vous de l’honneur », celui de la construction nationale et de la libération de l’Afrique.

Assises Nationales de la jeunesse 2009 : Quel espoir pour les jeunes du Mali ?

Pendant 3 jours, le Mali vibrera au rythme d’un événement auquel beaucoup des jeunes s’attendent. Les Assises nationales de la jeunesse « serviront de véritable levée de bouclier dans l’optique de réaffirmer la détermination des jeunes, à  participer pleinement dans le développement du pays » a indiqué, le président du Conseil national de la Jeunessse, M. Sirima Traoré. Initié par le Ministère de la jeunesse en partenariat avec la Banque Mondiale, l’objectif fondamental de cet évènement est de trouver une vision commune et consensuelle pour accélérer la participation des jeunes dans le processus de développement du pays. Selon le Directeur national de la jeunesse, M. Drissa Guindo, il débouchera ensuite sur l’élaboration d’une politique nationale cadre en faveur des jeunes. Les prochaines assises feront aussi le point de la situation actuelle des jeunes. Pour favoriser leur participation active dans tous les aspects de la vie socio-économique de la nation, les questions d’emploi, de chômage, d’orientation seront évoquées. « Les assises tenteront d’apporter des solutions aux problèmes de la jeunesse malienne». 80 millions de francs, c’est le coût estimé de ces assises, a précisé le conseiller technique du Ministère de la Jeunesse, M. Bathily… Assises 2009 : Quel espoir pour les jeunes en 2009 ? Les préparatifs des Assises nationales de la jeunesse ont démarré depuis mars 2008 avec des concertations régionales entre le 20 mai au 17 juin. Se félicitant du remarquable travail abattu par les différents points focaux (désignés au niveau de chaque département ministériel) dans l’organisation, le directeur national de la jeunesse a laissé entendre que, les prochaines assises seront, sans nul doute, couronnées de succès. « Elles seront le résultat, l’aboutissement d’un processus d’intenses travaux, enclenché depuis mars 2008 ». Mais, certains jeunes, à  l’image de Boubacar Bah (promoteur immobilier), voient en l’évènement un véritable folklore et gâchis. « l’évènement ne contribuera en rien à  inverser la tendance actuelle. Les jeunes du Mali ont de tout temps, été des laissés pour comptes ». D’autres pensent que 80 millions de francs CFA auraient pu financer une centaine de micro-projets au profit des jeunes. Car cela contribuerait à  réduire de manière significative la demande d’emplois des jeunes. Malgré tout, ce sont près de 300 jeunes qui prendront part aux prochaines Assises Nationales de la jeunesse.

25 mai, L’ Afrique célèbre sa journée mondiale.

Déclarée férié dans l’ensemble des Etas membres de l’OUA, la journée de l’Afrique est le symbole d’un combat, celui de l’unité africaine, de l’indépendance d’un continent pour le progrès et le développement socio-économique. Chaque pays la fête pour rappeler aux nations le combat des pères, les enseignements du passé et les défis du futur. A six ans de la date butoire des OMD( objectifs du millénaire pour le développement),le constat reste mitigé : Forte de 53 pays, d’une multitude de peuples, de langues et de coutumes variées, l’Afrique reste perçue sous le prisme de l’Assistance et souffre d’indicateurs négatifs : le PIB par habitant est le plus bas du monde, et le SIDA continue de faire des ravages dans certains pays, avec un taux de séropositivité élevé à  l’ échelle planétaire. Au Mali, cette journée a permis la visite de la Tour de l’Afrique de Bamako en rassemblant la jeunesse autour d’un monument far de la capitale. Le Premier ministre, le corps diplomatique, et particulièrement, le Ministre de la Jeunesse, Hamane Niang, a insisté sur la nécessité d’encadrer la jeunesse pour lui permettre une meilleure mobilité dans le cadre de l’intégration Africaine. La journée mondiale de l’Afrique, doit nous rappeler que cette Afrique, trop souvent assistée, est un terrain de possibilités infinies, un havre o๠la paix n’est pas un vain mot, et la pauvreté une fatalité. www.journee-mondiale.com