Non aux violences contre les femmes : toutes en orange !

Une femme sur trois sera battue dans sa vie. 63% des filles issues des milieux ruraux en Afrique seront mariées avant 18 ans. En 2013, il y a eu au Mali 5713 cas de violences. Ce sont pour toutes ces raisons que le 25 novembre est une daté clé, pour raviver la lutte mondiale contre les violences faà®tes aux femmes. « Les objectifs pour les femmes sont bien trop élevés pour qu’elles soient distraites par les violences », estime Maxime Houinato, le représentant résident d’ONU femmes au Mali, l’agence des Nations Unies, qui s’associe au Ministère de la promotion de la femme pour mener plusieurs actions phares durant la campagne « 16 jours d’activisme ». Sans les femmes, pas de paix. Les femmes au Mali sont au front depuis les indépendances, rapell D’o๠le thème de cette année : « De la paix chez soi à  la paix dans le monde, défions le militarisme et mettons fin à  la violence contre les femmes ». Pour symboliser cette lutte une couleur : « l’orange a été choisi pour la circonstance et pour symboliser un avenir meilleur sans violence à  l’encontre des femmes », a déclaré Phumzile Mlambo Ngucka, Directrice exécutive d’ONU femmes. La campagne 16 jours d’activisme est une campagne internationale visant à  sensibiliser l’opinion mondiale sur les droits humais et les violences basées sur le genre. Elle a été initiée en 1991 lors du 1er institut international pour le leadership des femmes(Women’s global leadership Institute)… 16 jours d’activisme Si les slogans sont beaux et plein de sens, les actions iront beaucoup plus loin. Elles vont s’articuler autour de trois évènements phares au Mali : D’abord le lancement de la « Campagne Beijing+20 le 26 novembre à  Bamako. Pour rappel, la capitale chinoise a en 1995, abrité la 4è conférence mondiale sur les femmes et défini 12 axes prioritaires pour l’égalité des sexes et le plein respect du droit des femmes à  travers le monde. La table ronde « La parole aux filles » et qui marquera le lancement de la campagne « Beijing+20 », donnera la parole à  une soixantaine de filles de toutes les régions du Mali et de tout horizon(étudiantes, entrepreneurs, femmes en politique, artistes etC’…). Elles auront à  débattre, dans une approche participative sur les problèmes auxquels, elles sont confrontées et les réponses qu’elles jugent les mieux appropriées. Autre initiative phare de cette campagne de « 16 jours d’activisme », la campagne « He for She» qui signifie littéralement « Lui pour elle », autrement dit, que font les hommes pour les femmes et comment participent-ils à  leur plein épanouissement, plutôt que de les battre pour certains. Cette campagne sera lancée le 4 décembre au Mali et invitera les hommes à  prendre publiquement la parole en faveur des femmes. Autant dire qu’en 16 jours d’activisme, les actions seront nombreuses, mais la sensibilisation contre les violences basées sur le genre commence par soi même. Alors, jusqu’au 10 décembre, toutes en orange !

Les Maliens se prononcent sur la gestion du président IBK

Oumar Cissé, juriste fiscaliste: « Il est assez tôt pour parler d’écheC’…. » « C’’est le moment de faire un premier bilan de la gestion du président élu avec l’allure d’un plébiscite. Les motifs de satisfaction sont encore très peu nombreux, mais le dénouement des événements en cours, sera déterminant. On s’étonne encore d’entendre des attentats au nord, le cantonnement de nos propres forces de sécurité. Beaucoup de chantiers sont mis en œuvre dont les aboutissements sont attendus. Mais à  vrai dire, il est encore assez tôt pour parler d’échec. Il nous faut garder d’espoir surtout à  l’aune des législatives. Quel sera le poids des députés? Mais un sentiment d’amertume demeure à  l’occasion de ces 100 jours… » Abbas Touré, conseiller communal en commune V du district de Bamako : « Kidal n’est pas libéréé» « Durant ces trois mois, la région de Kidal n’est pas totalement libérée, les mandats d’arrêt des rebelles sont levés; des criminels sont libérés, l’injustice et l’impunité continuent; des voyages trop coûteux; l’économie tarde à  se relancer et la sécurité n’est pas effective partout». Yacouba Tibina Sanogo, Professeur d’économie au lycée Massa Maghan Diabaté de Baco-Djicoroni: « Le Mali se réveille petit à  petit… » « Après ces 100 jours, nous pouvons dire que le Mali se réveille petit à  petit. Mais nous constatons un manque de fermeté de nos autorités sur la question de Kidal. Nous avons connu des pires humiliations avec des jets de pierre des indépendantistes contre des ministres de la République. J’ai un peu perdu espoir parce que je comptais sur un Mali nouveau. C’est-à -dire la relance rapide de l’économie, l’amélioration du panier de la ménagère, etc. Mais avec le temps, on espère un règlement définitif du problème du nord parce qu’il y a d’autres chantiers qui attendent le Gouvernement et qui ont besoin aussi d’attention de la part des autorités… » Oumar Tounkara, mercier: « IBK n’a fait que deux bonnes choses… » «Depuis que nous avons élu le président de la République, il n’a fait que deux bonnes choses : son discours sur Kati dans lequel, il a dit que cette ville ne fera plus peur à  Bamako, et sa décision de donner l’ordre d’amener par force Amadou Haya Sanogo devant le juge, car nul n’est au dessus de la loi. IBK doit énormément faire attention à  ne pas décevoir le peuple, sinon une révolution à  la Morsi n’est pas à  exclure…» «Abdoulaye Guindo, Directeur de Publication du journal  »Le Procès Verbal » : «100 jours d’IBK, J’attribue la note 7 sur 20… » « Le bilan des 100 jours d’IBK à  la tête de la magistrature suprême du Mali est mitigé. Lorsqu’il venait au pouvoir les attentes étaient énormes, surtout sur la question de Kidal. Mais on a l’impression sur cette question de Kidal que le président IBK n’a répondu aux attentes du peuple malien, parce qu’il a fait croire au peuple qu’une fois élu, il pouvait, en un mois, mettre Kidal sous son contrôle. Mais après 100 jours au pouvoir, Kidal échappe toujours au contrôle du Mali. C’’est pourquoi, nous constatons que IBK est en train de perdre des points dans sa côte de popularité. En ce qui concerne la lutte contre la corruption, qu’il avait mise au devant de sa campagne et il a même fait le ministre de la justice la 2ème personnalité du Gouvernement, une volonté, certes, mais nous pensons à  présent que les actions tardent à  venir. Si on devait noter les 100 jours d’IBK, pour moi, il devrait avoir une note de 7 sur 20, parce que pendant 3 mois au pouvoir les attentes n’ont pas été comblées… » Koura Traoré, ménagère: « Nos attentes ne sont pas encore comblées… » « J’ai voté IBK pour deux choses : recouvrer l’intégité du territoire malien et l’éducation de nos enfants. Depuis sa prise de fonction nous sommes toujours en attente car rien n’est réglé jusqu’à  présent. Nous avons élu IBK pour des objectifs et il faut qu’il les atteigne. Nous espérons qu’il va combler nos attentes… » Zoumana Traoré, diplômé sans emploi: « IBK nous a oubliés… » « J’ai fait du porte-à -porte pour qu’IBK soit élu président. Mais je vous avoue que les 100 jours de gestion ne me satisfont guère. Il n’a jamais fait un projet ou pris des initiatives allant dans le sens des jeunes diplômés sans emploi. Alors que des milliers de jeunes sont sortis massivement pour le porter à  la tête de la magistrature, tout en espérant, qu’une fois élu, le président créera comme il avait promis des emplois pour nous les jeunes. Mon amertume est grande puisqu’avec 100 jours déjà , des emplois ne sont pas encore crées pour les jeunes et J’ai l’impression qu’IBK a oublié les jeunes chômeurs».

Réunion des Amis du Mali : « Il reste moins de 45 jours… »

Il reste moins de 45 jours au Mali pour livrer sa feuille de route concernant le déploiement d’une force d’intervention au nord occupé par les groupes islamistes armés. Si la menace est bien réelle, la résolution 2071, émise par les Nations Unies, mobilise les institutions africaines et internationales autour de la reconquête de la paix au Mali. C’’est donc à  l’initiative de l’Union Africaine, dont la commission est désormais présidée par la Sud Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, que se tient cette deuxième réunion du Groupe de contact et de suivi sur la situation à  Bamako ce 19 octobre 2012. Participent à  ce conclave d’éminentes personnalités comme Romani Prodi, émissaire spécial au Sahel de Ban Ki Moon, Mourad Medelci, ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, Daniel Kabla Duncan, ministre d’Etat et représentant d’Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO et d’autres émissaires de la France, de la Francophonie, de l’Union européenne. C’’est dire si la question malienne attire le monde entier à  Bamako. La France a ces derniers temps effectué un lobbying intense en faveur de l’usage de la force au nord. Elle se voit aujourd’hui relayée par ses pairs africains. «Â Mme Zuma va-t-elle amplifier les positions africaines ? Elle a en tout cas l’Afrique du Sud derrière elle. C’’est une dame de fer  et elle entend imprimer sa marque à  l‘institution trop longtemps restée inerte », commente un éditorialiste. «Un haut représentant spécial de l’UA pour le Mali » Au terme des travaux, de nouvelles recommandations devraient mettre une pression supplémentaire sur les autorités de Bamako afin qu’elles accélèrent les demandes du Conseil de Sécurité des Nations Unies en accord avec la résolution 2017 et avec le concours de la CEDEAO, qui a mobilisé près de 3000 hommes pour un déploiement imminent. l’Union africaine incarnée par Mme Zuma semble décidée à  jouer sa partition dans la résolution de la crise malienne, institution souvent décriée pour son manque de leadership et de poids dans la gestion des conflits africains… «Â Il est de notre devoir d’aider le Mali. Des plaidoyers ont été menés pour mobiliser l’aide de la communauté internationale pour aider le Mali à  recouvrer son unité, sa démocratie, sa stabilité d’antan. l’Union africaine est désormais fermement engagé dans cet objectif. Il nous faut aussi lutter contre terrorisme qui menace toute la sous-région, car le danger va bien au-delà  des frontières du Sahel. ». Pour appuyer ses propos, Mme Zuma a annoncé la nomination prochaine d’un Haut représentant spécial de l’Union Africaine, basé à  Bamako. En outre, la nouvelle président espère qu’au terme des 45 jours, le Mali pourra établir un plan clair: «Â l’objectif de cette réunion est d’approuver ces modalités et d’aider le Mali à  avancer dans la résolution de cette crise », a promis Mme Zuma. De son côté, Daniel Kabla Duncan a plaidé au nom de la CEDEAO, une action concertée pour le déploiement de la force, non sans rappeler les efforts de la CEDEAO depuis le début de la crise malienne. «Â Pas d’élections sans paix et unité » Pour Tiéman Hubert Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, l’heure est à  l’action. Le Mali vit la page la plus sombre de son histoire mais il y a de l’espoir puisque, le monde entier vient à  Bamako ». Conscients que les regards sont braqués sur le Mali, les autorités de transition devront vite réagir au délai imposé par la résolution des Nations Unies. Pour le président par intérim, Dioncounda Traoré, cela passe aussi par l’unité de tous les Maliens. s’il a rappelé les fondements de la crise actuelle et la lente déliquescence du nord livré au terrorisme, aux trafics de drogue, d’armes et au terrorisme, il ne saurait être question d’organiser des élections sans une réunification totale du pays et la participation de chaque citoyen malien… Le temps des discours est-il définitivement révolu ? «Â Les choses semblent se mettre en place même si cela va encore prendre du temps pour actionner la force… », commente un diplomate accrédité. Un journaliste estime lui que la situation demande prudence, concertations et précautions, comme l’a souligné le président Traoré dans son long discours. Espoir, attentes, la tâche sera rude pour tout le peuple malien et pour les populations du nord. Ce n’est pas le colonel Gamou, hôte surprise de la rencontre, qui dira le contraire…

Cheick Modibo Diarra face à la presse :  » Je ne démissionnerai pas ! « 

Dans son face à  face avec la presse nationale, le premier ministre de transition a saisi l’occasion pour asséner quelques vérités à  ses détracteurs. Plus qu’un exxercice de style, C’’est une autre forme de gouvernance que Cheick Modibo Diarra entend insuffler au Mali. Le style de l’homme dérange il est vrai. Dans le débat télévisuel qui l’a confronté à  nos confrères Youssouf Touré (ORTM), Sékou Tangara (Africable), Dramane Koné (Assep) et Madiba Keita (Essor), avec pour décor, la primature, Cheick Modibo Diarra, s‘est révélé un orateur intarissable, alors que son action gouvernementale, depuis sa nomination au poste de premier ministre de transition le 18 avril 2012, fait l‘objet de toutes les critiques. Lenteur, inaction, manque de cohérence, non assistance à  populations en danger, les qualificatifs n’ont pas manqué ces trois derniers mois pour fustiger sa gouvernance de crise. «Sur la défensive » Pendant près de deux heures horloge, le premier ministre est resté sur la défensive. Aucune question n’a été éludée. Les réponses tombaient sèches sans langue de bois. «Â Je ne démissionnerai pas », a répété Cheick Modibo Diarra, en réponse à  ceux qui demandent sa tête. Les raisons :  «Â l’Accord-cadre ne le prévoit pas sans oublier sa volonté inébranlable de servir le pays qui lui a tout donn頻 , avance l‘intéressé. l’enfant de Ségou s’est montré incisif estimant qu’il n’est pas un « cow boy que des indiens encercleraient pour l’intimider ». Une pique lancée aux partis politiques avec un clin d‘œil à  l‘Oncle Sam. «Â On ne libère pas le nord en trois mois » Sur la question du nord qui a sous-tendu l‘intégralité du débat, Cheick Modibo a rappelé que l’armée se préparait pour la «Â guerre inévitable » en vue de sa libération. «Â On ne peut chasser en trois mois des islamistes qui se sont installés depuis dix ans au Mali », a-t-il répété. Sur l’option négociation, elle se fera avec ceux qui accepteront l’intangibilité du territoire malien et la laà¯cité, bref les principes de base de la République. Et d’affirmer qu’il ne saurait y avoir un chronogramme précis pour la libération du nord compte tenu de l’étendue du septentrion et de l’enracinement des groupes d’occupation au nord. Aux brigades d’autodéfense, le PM a invité ces volontaires à  rejoindre l’armée nationale, meilleur moyen de participer à  la libération. Pour le chef du gouvernement, la libération, ce sont aussi des contacts informels avec les occupants, les couloirs humanitaires, et C’’est enfin, entretenir la fibre patriotique des Maliens, trop englués dans un climat de méfiance. Climat entretenu par la classe politique et les journalistes, pour qui le Premier ministre n’a pas eu de tendres mots. «Â Le Mali peut trébucher mais ne s’effondrera jamais » Malgré un contexte particulièrement difficile de ‘’sevrage » de l‘aide au développement, le gouvernement, selon CMD, a pu résoudre les équations agricole, éducative et salariale. Pour une fois, estime le chef du gouvernement, le Mali vit sur ses propres fonds, une forme de souveraineté à  saluer à  en croire ses propos. Se disant réceptif à  toutes les critiques constructives et insensibles à  celles malsaines, l’ex astrophysicien a invité les Maliens à  un sursaut national pour relever le défi : celui de transformer notre triste réalité en atout. «Â Le Mali peut trébucher mais ne s’effondrera jamais », a lâché l’enfant de Ségou, avec force et conviction. Sur la forme, Cheick Modibo Diarra, a peut être remporté une victoire. Celle de la communication. Sur le fond, il n’a pas encore gagné la bataille du temps, et reste attendu sur ce nouvel attelage gouvernemental qui devrait donner des ailes à  son action. Avec le retour de Dioncounda Traoré à  Bamako, il faudra une complémentarité entre la feuille de route du Premier ministre de «Â pleins pouvoirs» et celle du Président par intérim, à  qui la communauté internationale a manifesté son plein soutien pour la stabilisation de la transition malienne. Le temps de l’imbroglio politique avec un pouvoir à  trois têtes est-il définitivement révolu ? A CMD de convaincre les Maliens ! Dans un an ? Durée légale de la transition telle que fixée par la CEDEAO et l’Accord cadre.

COPAM : « Dioncounda doit respecter les 40 jours ! »

La gendarmerie et la police nationales n’ont pas lésiné sur les moyens ce mercredi 11 avril pour encadrer la marche de la COPAM pour le respect du délai constitutionnel dans le cadre de l’intérim du président de la République assuré par Dioncounda Traoré. C’’est donc sous un soleil de plomb que les manifestants ont quitté la «Â Place de la liberté » pour rejoindre le «Â Monument de l’Indépendance ». Ils scandaient des slogans de soutien au Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l’Etat (CNRDRE) et à  l’armée malienne face à  la crise du Nord. La marche, qui avait les allures d’une démonstration pro-putschistes, a enregistré la présence de plusieurs leaders politiques et de la société civile. Il s’agit entre autres du secrétaire général de la Conférence syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), le président du parti SADI Cheick Oumar Sissoko, les députés CODEM et SADI Housseyni Guindo et Oumar Mariko, les militants de l’Association «Â No Vox », etc. 40 jours pour Dioncounda La marche de ce mercredi avait l’allure d’une explication de texte de l’Accord-cadre du 6 avril dernier signé entre la junte et le médiateur de la CEDEAO. La COPAM, qui regroupe plusieurs organisations de soutien à  la junte dont le MP 22 et la Convergence de soutien au CNRDRE, est formelle quant à  l’interprétation du texte. «Â Cet accord revêt non pas une cession du pouvoir par les militaires aux civils, mais l’organisation d’une transition, qui ne sera pas dirigée Dioncounda Traoré. Lequel n’assurera qu’un intérim de 21 à  40 jours, qui permet de constater la démission du président de la République Amadou Toumani Touré et l’impossibilité de la tenue des élections dans les délais prévus », a déclaré d’entrée de jeu le président de la COPAM, Hamadoun Amion Guindo. Qui explique que l’accord intervenu le 6 avril dernier a de notoire qu’il lève l’embargo de la CEDEAO contre le Mali d’une part, et d’autre part l’embargo des tenants de l’ancien régime sur notre transition ».Pour les militants de la COPAM, la mobilisation des populations doit être de mise «Â pour un Mali fort et responsable ». Quant au député Oumar Mariko, s’il se réjouit de cet Accord-cadre, il pense que les bases doivent être claires pour la compréhension des populations. Aussi, a-t-il regretté, l’accord fait cas de l’absence de la tenue d’une Convention nationale conformément à  la déclaration, le 1er avril dernier, du capitaine Amadou Haya Sanogo. Cette Convention, ajoute Oumar Mariko, devait définir la feuille de route de la transition et la mise en place des organes de transition. Autant dire que la pression des soutiens au CNRDRE s’accélère sur Dioncounda Traoré alors que son investiture officielle est prévue ce jeudi 12 avril.