Fait divers : des jumelles jetées dans la rivière Woyowayanko

Ce mois béni ramadan est l’occasion pour les fidèles musulmans de multiplier les bonnes actions et absoudre leur péchés. Certains semblent oublier de cette réalité et commettent, comme par défi ou méprise, des actes répréhensibles et abominables. C’’est le cas de cette mère, actrice de notre fait divers du jour. Le quidam n’a trouvé d’autre formule que de se débarrasser de ses deux bébés. Macabre découverte En effet, les populations riveraines de la rivière Woyowayanko à  Djicoroni-Para, en commune IV du district de Bamako, ont fait une découverte macabre hier lundi 6 août 2012. Il s’agit des corps de deux bébés jetés par leur mère dans la rivière. Il était presque midi lorsque les agents de police de la compagnie de circulation routière en poste à  l’intersection de Woyowayanko, ont été alertés par des jeunes du coin qui venaient de découvrir le corps d’un bébé flottant sur la rivière et coincé entre des roches. Alertés à  leur tour, les agents de la protection civile ont récupéré le corps sans vie du bébé. Leur vigilance a permis de découvrir l’autre corps emporté par le courant d’eau sur une distance d’environ 500 mètres. Des éléments du commissariat de police du 14 arrondissement conduits par l’inspecteur de police Salia A Sanogo, l’adjoint au chef de la division VP( voie publique) sont venus, comme le veut la procédure, pour sécuriser les lieux. Le constat établi par le médecin légiste, le docteur Chiaka Fomba a fait état d’un infanticide de deux bébés de sexe féminin d’environ trois jours. Selon le toubib, les deux corps étaient déjà  en voie de putréfaction. Présent sur les lieux, Joseph Camara, l’Officier d’Etat civil de Djicoroni-Para 2 a ordonné à  la section funèbre de la mairie de commune IV de prendre les dispositions nécessaires pour l’enterrement des corps au cimetière de Lafiabougou. Une enquête contre X sera ouverte, a indiqué l’inspecteur Salia A Sanogo pour arrêter l’auteur du crime.

Les tours jumelles de l’ACI en suspens

Ce sont les chinois qui construisaient le nouvel hôtel dit «Â Tours Jumelles » en plein C’œur du quartier d’affaires de l’ACI 2000 à  Bamako. Le projet s’inscrivait dans les grand chantiers du cinquantenaire, initiés par l’ancien président Amadou Toumani Touré. Lors d’une récente visite du ministre du logement et de l’urbanisme sur place, la direction de l’ACI, a fait par de ses préoccupations au responsable étatique. l’inauguration de l’édifice était prévue pour le 20 mai dernier. Mais en raison de l’insécurité, les travaux du chantier ont dû être arrêtés momentanément. « Les Chinois qui réalisaient le chantier ont préféré arrêter à  cause de l’insécurité. Nous sommes entrains de faire le bilan du chantier pour reprogrammer les travaux », explique Oumou Traoré, la Directrice générale adjointe de l’ACI. D’un coût global de 8 milliards de FCFA, le projet Tour Jumelles est composé de deux bâtiments de dix étages, d’une mezzanine et d’un sous sol. L‘ACI en difficulté Avant le coup d’état, l’ACI avait réussi à  finir certains projets comme la zone Industrielle de Dialokorobougou, le Centre commercial inauguré au grand marché de Bamako dans la foulée du cinquantenaire. A citer également le projet d’aménagement de parcelles à  Solomanibougou sur la route de Koulikoro. l’autre difficulté, souligne Mr Guindo, PDG de l’ACI, «Â C’’est la baisse des ventes de de parcelles aménagées par l’ACI et ce depuis le coup d’Etat ». Mamadou Coulibaly, le ministre de l’équipement, du logement et de l’urbanisme a lui rassuré la direction, sur la reprise des travaux des «Â tours jumelles » et la supervision de la bonne gestion domaniale et foncière. l’ACI est une société d’économie mixte qui a pour mission d’aménager des terrains et de faire de la promotion immobilière, ce qui comprend la construction de bâtiments à  usage d’habitation et commerciale. Avec le coup d’Etat et ses effets corollaires, beaucoup de partenaires financiers, notamment les banques, se sont retirés des projets. l’ACI attend beaucoup du ministère pour tourner de nouveau à  plein régime.