Education nationale : 25 milliards de FCFA pour la future cité universitaire

La cité universitaire de Kabala sera construite sur une superficie de 102 hectares. l’infrastructure comprendra une zone administrative s’étendant sur une superficie de 9,95 ha. Cette zone comprendra la directeur générale du centre national des œuvres universitaires (CENOU) et ses annexes. Le complexe comportera aussi une zone résidentielle sur une superficie globale de 39,36 ha destinés à  la construction des résidences des étudiants, en plus d’une zone d’étude sur 53 ha. Cette dernière étant prévue pour la construction d’infrastructures pédagogique et de recherche. Elle constitue ainsi une zone tampon entre la zone administrative et les résidences. Par ailleurs, l’agréable sera joint à  l’utile avec des espaces verts, une cafétéria, des terrains de sports, des voies de circulation et des parkings. A l’issue des travaux, environ 4020 étudiants bénéficieront d’un cadre de vie agréable leur permettant d’affronter avec sérénité, la course à  l’excellence à  l’image des autres pays mieux avancés. Un meilleur cadre de vie pour les étudiants La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde estime que cette cité universitaire est une opportunité importante de développement pour les populations locales. Selon elle, cette cité constituera un avantage pour les habitants de ce quartier enclavé de la capitale malienne. Elle explique « l’université de Ségou et la cité universitaire de Kabala, traduisent clairement la volonté du chef de l’Etat, de créer l’université de nos besoins. Cette volonté vise à  faire de l’école, le creuset du développement économique, social et culturel. Je pense qu’offrir aux étudiants un meilleur cadre de vie, permettra à  n’en point douter, à  accroitre leur performance académique. » Notons que le secteur éducatif malien souffre d’une insuffisance de résidences pour les étudiants. Les campus actuels datent des années 60 donc, très vieux et dans de piteux états, en plus de leur faible capacité numérique. En témoignent les campus de l’institut universitaire de gestion (IUG) comptant 320 lits, de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odonto-stomatologie (FMPOS) avec 400 lits, de la faculté des sciences et techniques (FAST) avec 720 lits et enfin l’IPR/IFRA de Katibougou avec 662 lits. Cela montre un total de 2102 lits pour un besoin estimé à  15 000 lits. ATT déplore la grève illimitée des enseignants du supérieur Comme on pouvait s’y attendre, le chef de l’Etat a profité de cet évènement pour parler de la grève actuelle en cours dans toutes les facultés du pays. Il explique être dépassé par ces évènements qui ne font aucun bien au bon développement du pays et paralyse les étudiants qui n’ont encore rien appris au cours de cette année scolaire. Il explique « je suis même un enseignant, je comprends donc parfaitement vos revendications. Et je ne dis pas qu’il ne faut pas revendiquer car C’’est parfaitement légitime, cependant, il est important que les enseignants retournent en classe. Nous réglerons les points de revendications pouvant être réglés sur le champ, en attendant que les conditions soient réunies pour satisfaire complètement à  vos besoins et attentes». Le président demande donc aux enseignants, une reprise effective des cours dans les plus brefs délais, leur promettant de régulariser leurs situations. Selon lui, l’école malienne ne peut pas et ne doit pas continuer de sombrer dans le chaos car il est temps de se relever. Précisons que la moitié des 25 milliards éjectés dans la construction de ce joyau architectural est issue de la vente de la société des télécommunications du Mali (SOTELMA). Le délai d’exécution est de 18 mois à  partir du 20 avril 2010.