Les mairies de Bamako et de Kalanbancoro se disputent le « trésor » de Niamana

A quelque 10 km de Bamako en allant vers Ségou, tout le monde s’arrête au poste de péage de Niamana. Chaque jour des centaines de véhicules versent entre 500 à  1000 FCFA chacun et font vivre une multitude de vendeurs à  la sauvette. Une juteuse machine à  sous qui rapporterait plus de 5 millions de FCFA à  la mairie de district. La commune de Kalabancoro réclame désormais sa part du gâteau en invoquant la loi. Une situation validée par le gouvernement Depuis plus d’une décennie, la mairie centrale prélève les taxes d’entrée et de sortie de Niamana, l’un des 6 grands postes d’entrée dans la capitale. «Â C’’est suite à  une délibération du conseil du district, approuvée le ministère de l’Administration territoriale, que la mairie du district s’est attribué le droit de gérer les taxes d’entrées et de sortie », explique un agent technique de la mairie centrale. Pourtant, selon les dispositions réglementaires, aucune collectivité ne peut se permettre de faire des prélèvements sur le territoire d’une autre sans en reverser une partie à  cette dernière. Le maire déterminé à  se battre pour sa commune Estimant que le poste de Niamana relève du giron territorial de Kalabancoro, le maire de la commune, Issa Bocar Diallo, entend désormais faire appliquer la loi et utiliser les taxes de Niamana pour réaliser des infrastructures socio-éducatives. «Â Ce comportement est déplorable. La justice reste notre dernier recours si la mairie du district venait à  persister dans son entêtement », avertit-il. Ni les correspondances, ni les injonctions qu’il a adressées à  la mairie du district n’ont fait plier cette dernière. Pour le directeur de la régulation de la circulation et des transports urbain, «Â si la loi est là , il l’appliquer », dit-il en ajoutant que le code des collectivités est très explicite sur les ressources de la mairie du district. Le gouverneur du district de Bamako, Souleymane Diabaté, se dit incompétent pour se prononcer sur l’affaire, mais estime que force devra revenir à  la loi.

Kalaban Coro : De l’insécurité à l’émeute populaire

La population jeune de Kalaban Coro, un quartier situé en Commune VI de Bamako, a prit d’assaut la brigade territoriale de Kalaban-coro ce week-end. Face à  la foule en colère, les gendarmes ont dû procéder à  des tires de gaz  lacrymogène, quand les jeunes ont commencé à  jeter des cailloux et à  brûler des pneus sur le goudron. Rappel des faits Tout a commencé le samedi 31 décembre dernier, quand le jeune Daouda Sissoko, alias «Polo», victime d’une attaque à  main armée et vol de sa moto dans le quartier ADEKENE, s’est retrouvé à  l’hôpital Gabriel Touré amputé d’un bras. Lorsque les jeunes de Kalaban-coro ont appris la nouvelle, ils se sont organisés à  travers des associations des jeunes et ont rédigé des plaintes et demandes d’autorisation de marche à  la mairie de Kalaban-coro. Les autorités, précisément le maire, Issa Bocar Ballo, et le Chef de Brigade de la gendarmerie, Sékou Boukadari Dagnoko, ont tout fait pour les en dissuader, en promettant d’arrêter les malfrats. Vendetta populaire Comme promis, les agents de Sékou Boukadari, avec le soutien de la population, sont parvenus à  démanteler le gang coupable, le samedi 7 janvier en arrêtant Kaba MONEKATA et son frère Bakaridjan. Un gang qui a à  son actif, plusieurs morts. Le second, suite de son interrogatoire, a dénoncé d’autres éléments, arrêtés les uns après les autres. Les jeunes, sous la colère, n’en sont pas restés là  et sont allés brûler les maisons de Kaba et Bakaridjan. Malheureusement, Kaba l’un des malfrats a succombé à  ses blessures. Son complice Bakaridjan attend toujours son sort, derrière les grilles de la gendarmerie de Kalaban-coro. Notre source (témoin de l’action) nous a confié par ailleurs qu’un certain colonel Monekata de l’Armée, travaillant à  la présidence, et parent du défunt aurait cherché à  faire transférer l’affaire à  Kati. Cette information est tombée dans l’oreille des jeunes de la commune, en colère contre le malfrat Bakaridjan, qui a avoué avoir tué plus de 13 personnes pour vols de motos et tiré sur le jeune Polo. Lundi après midi, dans l’enceinte de la gendarmerie, les jeunes se sont regroupés pour empêcher le départ de Bakaridjan à  Kati. Jusqu’à  la tombé de la nuit, la tension était très vive à  Kalaban-Coro, au point que les agents de la gendarmerie ont procédé à  des tirs de gaz lacrymogène, pour disperser la foule. Mardi matin dans la matinée, la tension n‘était toujours pas retombée. Les gendarmes d’un côté et les jeunes de l’autre. D’après les sources, le transfert du malfrat a finalement eu lieu. Cette vindicte de la population de kalaban-coro montre la hargne et l’engagement des jeunes à  se protéger eux-mêmes puisque les autorités en charge de cette question, n’en font toujours pas une priorité.

Vie des Communes : Kalaban-coro à l’heure de la décentralisation

Commune aux allures urbaines, Kalaban-coro est située sur la rive droite du fleuve, non loin de la Commune 5 du district de Bamako. Grace à  l’engagement des autorités locales, doublée des actes de complémentarité dont la population fait preuve, elle est aujourd’hui dans le cercle vertueux des communes rurales à  avoir amorcé leur développement. C’’est un quartier en pleine mutation du point de vue de son expansion démographique. N’ayant jamais été jumelée à  aucune commune, Kalaban-coro a enclenché son développement en faisant fi de ce que les autres communes peuvent attendre de l’extérieur. Doit-on comprendre que le conseil communal a ainsi lancé un défi à  ceux qui pensent qu’une commune ne saurait se développer que par l’extérieur. «Â Une commune ne peut se développer que par elle-même. C’est-à -dire par la volonté des élus et de la population ». Par ailleurs, la proximité de Kalaban-coro avec le District de Bamako, handicape quelque peu son processus de développement. En effet, cette commune a toujours servi de dépotoir d’ordures pour les Commune 5 et 6 du District de Bamako. Ce qui fait dire à  l’actuel maire que sa commune mérite, à  tout point de vue, d’être soutenu par l’Etat. Pis, le poste de gendarmerie de Niamana (une localité de Kalaban-coro) ne profite guère à  la commune, quand bien même C’’est kalaban qui en assure l’assainissement. «Â Même un franc n’entre pas dans les poches de la commune ». Selon le maire, les multiples recours effectués par les autorités pour changer cette situation se sont avérés vains. «Â C’’est un manque de volonté de leur part tout simplement », a indiqué le maire avant de fulminer que personne ne saurait s’opposer au développement de sa commune. Faire ce qui n’a pas été fait C’’est du moins ce à  quoi l’actuel maire de Kalaban-coro s’est attelé depuis son élection il y’a deux ans. l’édile entend insérer ses priorités dans un cadre de développement économique et social de la commune. Toutefois, saisit-il le cinquantenaire pour faire le bilan de la décennie en ce qui concerne la décentralisation. Ainsi, sa priorité du maire, dit-il, C’’est de faire face aux besoins réels de la population. Ces besoins, a-t-il indiqué, commencent par l’épineuse équation de l’assainissement. Une vraie préoccupation à  couper le sommeil aux populations. Pour ce faire la commune a opté d’abord pour l’acquisition de matériaux de curage tel que le skirosse, une benne pour le ramassage des ordures. Ce matériel, en plus d’être utilisé par les services techniques de la mairie, est mis à  la disposition de la population à  un cout moindre. Du coup, pourrait-on dire, l’avènement de l’actuel conseil communal a permis au volet assainissement de prendre son envol. En effet, de jour comme de nuit, les services techniques s’investissent pour donner à  la commune une réputation de cité moderne. Aussi, la Mairie a été dotée de tout le matériel nécessaire pour son fonctionnement, «Â pour prétendre au développement, il faut d’abord poser les jalons », a dit le maire Issa Bocar Ballo. Un autre aspect jugé très important, C’’est l’adhésion manifeste de la population (qui de nos jours à  changé de comportement) face à  cette vision. Avec cet équipement, le mairie et son équipe ont entrepris de grands travaux dans le cadre de l’amélioration du réseau routier. Les routes principales de la commune sont couramment remblayées et entretenues. Ainsi, que ça soit l’artère principal du «Â plateau » ou encore celui de «Â kouloubleni » et «Â koulouba », tous ont bénéficié d’une retouche inhabituelle grâce à  la Mairie et la participation très active de la population. La réception du nouveau marché prévue dans quelques semaines La réhabilitation du marché central de la Commune apparait comme l’un des projets phares de la commune. En chantier depuis bientôt un an, la réception du marché central de Kalaban-coro est prévue pour quelques jours. l’état d’avancement des travaux est spectaculaire, et l’ouvrage n’attend plus que sa dernière retouche puisque réalisé à  80%. «Â Mon équipe a décidé de surprendre les gens avec ses actions ». La confection de hangars est également prévue dans le contrat de réhabilitation qui au départ a été sévèrement battu en brèche par des manipulateurs politiques tapis dans l’ombre. Mais, aujourd’hui, l’état d’avancement des travaux est salué par plus d’un. Selon le maire, ce matériel a été acquis sur fonds propres sans aucune aide ou subvention. «Â C’’est la volonté qui fait le travail. Notre commune est quelque peu enclavée. Il faut qu’on s’implique dans son développement ».

Réhabilitation du marché de Kalaban-coro : le maire Issa Ballo s’engage

La réhabilitation du marché de Kalaban-coro procède de la volonté de l’actuelle équipe communale, à  ériger un marché moderne, tout en imprimant un visage nouveau à  cette infrastructure, de manière à  qu’elle devienne une vitrine pour la commune. Rénovation A coeur ouvert, le maire de la Commune rurale de Kalaban-coro a bien voulu nous entretenir sur la situation qui prévaut autour de la réhabilitation du marché central de la Commune. Insalubre et dangereux, ce marché se devait d’être entièrement réaménagé à  l’image des autres marchés du district. C’’est pourquoi, l’actuel conseil communal piloté par le maire Issa Ballo n’a pas lésiné sur les moyens pour passer à  la matérialisation d’un vieux projet. « Nous voulons l’assainir et rendre les places viables, en sécurisant les biens ». l’élu a laissé entendre que des travaux de ce genre créent forcement des mécontents. Mais, là  n’est pas le problème. En effet, C’’est l’ensemble des forces vives de la Commune qui, au départ, avaient adhéré à  l’idée de réfection du marché. Pour un travail qui a été initié depuis 2005, de surcroà®t, sous les auspices de l’ancienne équipe communale, il n’en fallait pas plus pour passer à  son exécution. « C’’est depuis 2005 que l’ancien conseil communal a délibéré sur l’aménagement de ce marché », a-t-il rappelé. Concertations Mais avant, des réunions de sensibilisation ont été initiées par l’ancien chef de village de Kalaban-coro en vue de faire comprendre à  la population les retombées du réaménagement du marché. Compte tenu de certaines situations, l’aménagement du marché constituait une véritable nécessité, tous se sont accordés qu’il fallait réaménager ce marché. Il servait de dépotoir pour les habitants de l’ancien village de Kalaban-coro. Pis, toutes les familles qui l’environnent y déversaient leurs ordures. D’o๠il arborait une insalubrité manifeste. Selon le maire Ballo, le chef de village, les élus communaux, la population, les commerçants, tous étaient d’accord avec la réhabilitation du marché. l’administration compétente qui doit vérifier les actes communaux a approuvé l’initiative. Il ne restait qu’à  passer à  l’exécution. Comment comprendre qu’ils étaient pour, mais aujourd’hui ils font le volte face. Avant de démarrer les travaux, le maire affirme avoir fait un travail de sensibilisation de 3 mois « afin de prier la population à  adhérer à  un projet qu’elle avait bien accepté au départ ». Selon le maire C’’est seulement une poignée de familles qui était finalement opposée au projet. « Nous avons combien ces dernières ont été montées contre nous par de politiciens aigris, et des grands malheureux des récentes élections communales. Mais C’’est en vain qu’ils réussiront, car on ne peut pas combattre le progrès ». Le maire est investi d’une mission. Le maire ne peut pas poser des actes unilatéraux dans sa commune. Il se fait le devoir de converger avec toute l’équipe communale. « Une fois qu’un projet a fait objet de délibération, il avait force de loi. En fait, quand J’arrivais à  la tête de la Mairie, tous les travaux d’attribution étaient finis, il ne restait qu’à  faire l’attribution du marché. Et C’’est ce à  quoi nous nous sommes attelés, car le projet ne devrait pas périr », indiqua-t-il. En effet, ce marché était resté dans sa forme artisanale. Pour le maire, C’’était honteux de maintenir ce marché dans sa forme artisanale. Fustigeant le leadership des équipes communales antérieures, le maire pense la situation du marché était sous tendue par une irresponsabilité manifeste. Tout en réitérant son appel à  l’endroit de la population, le maire insistera qu’« il faut accepter le changement… Nous ne sommes pas contre quelqu’un mais nous nous battons pour le developpement de la commune de Kalaban-coro. Personne d’autre ne viendra la bâtir à  notre place. Nous ne sommes pas contre l’intérêt de quelqu’un mais nous nous battons pour l’intérêt général.» Le lycée public, les écoles fondamentales de Kalaban-coro Koulouba, de Tienbani, et de Guana semblent à  l’actif de cet élu, qui dit avoir posé énormément d’actes avant son élection. «Â… Je le dis haut et fort ». « Si je n’arrivais pas à  être élu maire, ça serait une grave ingratitude de la part de la commune », dira-t-il. « Et ce n’est pas parce qu’aujourd’hui je suis maire que je vais me mettre contre l’intérêt général de la communauté. Mais je combattrai avec véhémence les ennemis de la commune ». Plus que jamais, le maire Ballo est fondé à  croire que ce sont les hommes politiques qui ont manipulé la population. « Après avoir perdu lors des dernières élections, ils ont formé un bloc contre mois. Mais jamais ils ne réussiront à  me détourner de mon objectif, c’est-à -dire, servir l’intérêt général », avertit-il.

2è tour des Législatives de Kati : tractations en faveur de l’URD

La commune de kati a toujours constitué un pool stratégique en matière d’élections dans le cercle de Kati. Nombreux étaient-ils, ces chefs et représentants de partis politiques à  prendre d’assaut, les lieux de la cérémonie L’URD favori au 2è tour ? Jamais, on ne pouvait penser que le candidat de l’URD bénéficierait d’un tel soutien. On était à  milles lieux de le penser d’autant plus que l’URD et plusieurs partis qui viennent en soutien, ont maille à  partir avec l’URD, à  l’issue des élections communales du 26 avril dernier. En effet, les résultats de ce scrutin n’ont pas favorisé l’URD qui a formulé une plainte en vue de l’annulation du scrutin. Ainsi, ladite commune a également accueilli l’équipe de supervision de la campagne du parti URD. Le jeu en valait la chandelle, dans cette vaste commune de plus de 12 000 habitants, plus d’une vingtaine de partis ont accepté de soutenir le candidat Modibo Doumbia de l’URD. Selon le secrétaire général de la sous section URD de Kati, Marcelin Guenguéré, le projet de société de l’URD est largement partagé par beaucoup de partis. Conformément à  la vision politique du parti, il entend œuvrer à  relever les immenses défis de développement à  Kati ». Par ailleurs, il a de vive voix, salué le degré de maturité qui prévaut au sein de l’URD. « C’’est une concrétisation des principes démocratiques visant à  attribuer une marge de manœuvre aux jeunes ». « Il est grand temps que les populations fassent confiance aux jeunes. Cette alliance de plus d’une vingtaine de partis politiques est un puissant vecteur qui oeuvrera à  la matérialisation des objectifs, désormais identiques, des partis politiques ». Soutien électoral Si une chose est de se faire soutenir, une autre en est pour le parti URD, de donner les moyens à  ces partis « amis » de sensibiliser leurs bases électorales. En effet, un travail gigantesque attend ces partis sur le terrain. Car, un parti qui accepte volontiers de se rallier à  un autre dans le contexte électoral, se heurte généralement à  de sérieuses difficultés telles que le boycott des élections par leurs militants. Né vers 1974, à  Sinsina (cercle de Kati) le candidat du parti de la poignée de main, Modibo Doumbia dit connaà®tre les principaux problèmes de développement auxquels sont confrontées les populations des 36 communes qui constituent le cercle de Kati. C’’est pourquoi dans sa stratégie de campagne, il n’a pas manqué de soumettre aux populations des propositions de solutions qu’il juge appropriées.

Législatives de Kati : le collectif des partis politiques de Kalaban-Coro soutient l’URD

Depuis l’ouverture de la campagne électorale, le 6 septembre dernier, les tractations vont bon train dans le sens de soutenir tel ou tel candidat L’URD part favori En effet, les futurs élections partielles dans la circonscription électorale de Kati mettront aux prises 4 partis politiques plus l’URD. Il s’agit du RPM, le CNID, le parti BARIKA, et le parti Bollen Mali Demen Ton. Selon certains observateurs, l’URD part largement favori dans la mesure o๠le soutien électoral d’une vingtaine de partis politiques a réussi. En effet, ces partis n’ont pas présenté de candidat à  la consultation électorale. C’’est ainsi que, mardi dernier, la salle de conférence de la sous section USRDA de Kalaban-coro a servi de cadre à  une rencontre entre différents leaders de partis politiques. l’objectif était de se concerter afin de sceller une alliance pour renforcer les chances de l’URD. A en croire les responsables de l’URD, cet acte est l’expression d’une solidarité agissante entre partis politiques. Ainsi, dit-il, les partis politiques n’existent pas seulement pour se donner en spectacle dans l’adversité, mais pour également se soutenir dans certaines situations. l’avantage de l’URD réside dans le fait qu’elle avait déjà  formé autour d’elle, un collectif de 18 partis politiques. Mais ce qui parait tout au moins paradoxal, C’’est le fait que l’ADEMA, le MPR et le PDM aient décidé de soutenir l’URD. Et pour cause, nul n’ignore que ces 3 partis et le collectif des 18 partis de Kalaban-coro se regardent en chiens de faà¯ence (devant la section administrative de la Cour suprême) depuis l’issue très controversée des élections communales du 26 avril dernier. Au point que certains observateurs de la scène politique se demandent à  quoi sont réellement vouées ces tractations en faveur de ce collectif et de l’URD. En effet, ce collectif (dont l’URD) milite farouchement pour l’annulation des résultats du scrutin du 26 avril 2009. Des résultats qui favorisent largement l’ADEMA, le MPR et le PDM… l’URD futur vainqueur ? De là , il est impensable que ces derniers viennent en renfort à  l’URD au lieu de, comme dit l’autre, de « raviver les adversités en présentant des candidats ou tout au moins en restant neutres » Aux dires de M. Daouda Sow, membre de ce comité de soutien à  l’URD la formation de cette alliance de 20 partis politiques est un puissant vecteur qui oeuvrera à  la matérialisation des objectifs, désormais identiques, des partis politiques. En effet, si une chose est de se faire soutenir, une autre est pour le parti URD, de donner les moyens à  ces partis « amis » de sensibiliser leurs bases électorales. En effet, un travail gigantesque attend ces partis sur le terrain. Car, un parti qui accepte volontiers de se rallier à  un autre dans le contexte électoral se heurte généralement à  de sérieuses difficultés telles que le boycott des élections par leurs militants. « Une solide alliance pour…écraser les 4 partis en lice » C’’est du moins ce qu’a laissé entendre le Secrétaire général de la sous-section URD de Kalaban-coro, Marcelin Guenguéré. Très confiant quant au déroulement actuel de la campagne, il dira que l’URD, son parti, s’en sortira gagnant à  l’issue des échéances électorales du 27 septembre. Il faut rappeler que C’’est le candidat Modibo Doumbia qui porte le dossard de l’URD.

Le  » bradage » du marché de Kalaban-coro crée l’indignation

Depuis maintenant une semaine, l’actuel conseil communal a maille à  partir avec les populations de Kalaban-coro. En effet, à  peine investi, le conseil communal est entrain de brade des boutiques et places du marché. La conception du plan a été effectué en 2005 (quand l’ancien bureau communal statuait sur le marché central de Kalaban-coro) et prévoyait la construction de 6 immeubles pour 600 boutiques. Dans cette affaire,l’actuel bureau communal a décidé de façon extrême d’écarter les occupants et la population pour l’acquisition des places. Or, aucun occupant du marché n’a pour le moment bénéficié de la fameuse lettre d’attribution. Le plan prévoyait aussi que dans le processus de cession des places et des boutiques du marché, les occupants du marché ainsi que les habitants de Kalaban-coro seraient prioritaires. Une attribution injuste au détriment de la population Selon Mamadou Coulibaly, de l’URSDA, à  travers ce plan, il s’agissait de maintenir sur place, ceux qui occupaient déjà  le marché (ces derniers jouissent naturellement de la faveur que leur confère leur ancienneté sur le site) et ensuite de prioriser la population. l’autorisation de paiement des boutiques du site està  présent délivré à  de célèbres opérateurs économiques. « Une flopée de fiches d’acquisition de boutiques est liquidée de part et d’autre à  l’insu de la population », s’inquiète un commerçant. Pour Monsieur S.D, grand commerçant d’import export, basé au niveau de Dabanani, il n’a pas caché sa satisfaction car il s’est octroyé 10 boutiques contre 500000 F CFA. Dès lors, nombre habitants n’arrivent pas à  contenir leur colère vis-à -vis du comportement laxiste de leurs élus. « Le conseil communal n’est pas là  pour notre bonheur. A les voir à  l’œuvre, on constate comment ils pillent les quelques ressources de la commune ». Et nombreux sont ces habitants qui piaffent d’impatience de voir partir l’actuel conseil municipal suite au contentieux post électoral (qui l’oppose au collectif de 18 partis politiques) et dont la section administrative de la cour suprême devra décider.

Annulation des résultats électoraux à Kalanbakoro : Le Collectif des partis politiques fonde son espoir sur la justice

A cet effet, le collectif a rencontré la presse pour exprimer sa position tout en fondant l’espoir sur la justice malienne pour l’annulation définitive des résultats par la cour suprême. La rencontre s’est tenue ce samedi 15 août 2009 à  Kalanbacoro. Jusqu’à  présent les élections du 26 avril n’ont pas connu leur épilogue. Le tribunal administratif de la commune III a rendu le verdict pour l’annulation des résultats des élections communales du 26 avril dans ladite circonscription. Les raisons de l’annulation sont connues de tous. Il s’agit des irrégularités qui ont émaillé cette élection telles que la falsification des résultats à  la préfecture de Kati, plus de procurations que des votants pour ne citer que celles-ci. C’’est après avoir examiné minutieusement toutes ces irrégularités que ces résultats ont fait l’objet d’annulation par le tribunal à  la faveur des requêtes introduites par le collectif de 18 partis politiques sur 25 partis à  Kalanbakoro. La justice pour une transparence des élections C’’est pourquoi le collectif dans un esprit serein, a expliqué à  la presse sous la houlette de son président Daouda Sow que l’annulation de ces résultats est la preuve de l’indépendance de notre justice. « C’’est grâce à  la qualité de nos requêtes et l’engagement de notre avocat que nous avons eu gain de cause pour l’annulation de ces résultats. Nous ne pouvons que remercier la justice malienne d’avoir étalé certaines vérités au grand jour. » En ce qui concerne leur position face cette situation, le président a soutenu qu’ils resteront unis afin de mener ce combat à  bon port. « Nous sommes des combattants, nous sommes engagés dans une lutte et je suis sûr que nous aurons raison sur nos adversaires » rassure- t-il. Pour une annulation définitive des résultats Madame Alima Sangaré du parti Sadi une jeune femme résolument engagée et déterminée pour la cause de la transparence et la justice a donné une précision tout en signifiant que ce combat est légitime. Pour cause, dit-elle, C’’est un combat collectif et non individuel, la preuve est que 18 partis politiques ont introduit une requête pour l’annulation de ces résultats. « Je ne vois aucune raison pour qu’une influence extérieure puisse chambouler le verdict rendu» précise-t-elle. Les questions des confrères ont porté sur les démarches que veulent entreprendre le collectif, l’état d’esprit du collectif etc. En réponse à  ces questions, une assurance a été donnée par le président du collectif. Ce dernier a affirmé que le collectif demeure toujours uni et maintient sa position pour l’annulation définitive des résultats. A signaler que le collectif a observé une minute de silence à  la mémoire de l’un des juges qui est décédé ‘’mystiquement » après avoir tranché cette affaire d’annulation de résultats

Nouveau Conseil Communal de Kalaban-Coro : Vers une dissolution ?

A la lumière des pièces justificatives fournies, le tribunal Administratif de Bamako qui a jugé l’affaire le 1er juillet dernier pourrait purement et simplement prononcer la dissolution du tout nouveau conseil Communal de Kalaban Koro. On rappellera que les élections communales du 26 avril dernier ont été entachées de graves irrégularités dans nombre de localités. De l’avis de certains observateurs, les irrégularités commises lors de ce scrutin étaient sans précédent,le cas le plus patent, est bien celui de la commune rurale de Kalaban-coro (cercle de Kati). Ici, des techniques de fraude ont ravi la vedette à  des élections libres, régulières et transparentes. A la clé, détournements d’électeurs, d’urnes, confections frauduleuses de procurations ou falsifications de résultats… Nonobstant ces situations qui n’honorent nullement le système démocratique malien, on a assisté à  l’installation des bureaux communaux, sur fonds de contentieux électoraux. Le contentieux post-électoral de la commune de Kalaban-coro ne déroge pas à  la règle. Et pour cause de report, le tribunal administratif de Bamako a fini par statuer sur le recours pour annulation (du suffrage frauduleux exprimés dans certains bureaux de vote) formulée par le collectif des partis politiques, dirigé par l’URD. A en croire une source proche du tribunal administratif de Bamako, le collectif des partis politiques est en passe de gagner le jugement rendu le 1 juillet dernier. Et les plaignants étaient dotés de pièces à  conviction irréfutables ». Vers la dissolution du conseil communal de Kalaban Koro ? Il faut noter que la juridiction d’exception que constitue le tribunal administratif, n’avait pu statuer jusqu’à  ce 1er juillet sur ladite affaire, pour des raisons liées à  la grève des magistrats et greffiers. Et si les différentes réclamations s’avéraient fondées aux yeux de la justice, des conseillers, voire certains maires se verraient éjectés de leurs « trônes ». Sentant venir le coup, le nouveau Maire de la commune rurale de Kalaban-coro, M. Issa Ballo, aurait tenté de « soudoyer » les plaignants avec la promesse de leur offrir une dizaine de parcelles. C’’était sans compter avec la détermination des plaignants à  aller jusqu’au bout. « Il faut que cette procédure aboutisse, car il en va de notre honneur et de notre intégrité vis-à -vis des électeurs qui ont placé leur confiance en nous » dira M. Daouda Sow, secrétaire général de Force Citoyenne et Développement (FCD). Le verdict quant à  lui tombera ce jeudi 16 juillet 2009.