La Caravane de l’Intégration aux couleurs du festival international culturel de Kanilai

Comme à  l’accoutumée, cet évènememt fait pleuvoir du monde en Gambie, notamment dans ce petit village de Kanilai qui l’abrite. Pourquoi Kanilai, parce que, c’est le village qui a vu naitre le president Yaya Jammeh. Ainsi, ce festival qui était à  sa 5ème édition a rassemblé au pied du président gambien, affectueusement appelle en langue manding « Babili Mansa ». Festivités à  Kanilai Spécialement invité à  prendre part a l’évènememt, la caravane de l’intégration a vite rallié, sous haute escorte militaire, ce samedi la centaine de km qui sépare Banjul de Kanilai. Nous sommes arrivés a 15h30, c’est à  dire 2 heures avant la cérémonie de lancement. A première vue, ce village n’a rien à  envier à  une ville, dans la mesure ou toute les commodités urbanistiques s’y trouvent. Elle fait frontière avec la Casamance. Ici, c’est un vaste et prestigieux emplacement qui a été réservé aux festivités. Selon le directeur national adjoint de la Télévision nationale gambienne, cette année, le président de la République, initiateur de ce festival, n’a point lésiné sur les moyens pour réserver aux invités un séjour agréable. Chasseurs du Mali Comme invités de cette 5è édition du Festival, il faut entre autres noter la confrérie des chasseurs du Mali, des troupes culturelles et théatrales bissau-guinéennes, sénégalaises, gambiennes…Quelques heures avant l’ouverture officielle, les foules fusaient de tous les flancs du petit village de renom désormais international. Mais nous n’aurons pas vu la première autorité gambienne, en la personne de Assatou Njie Saidy, première vice-presidente de la Gambie, arrivée aux environs de 17h. 15 min après, le président Jammeh fit majestueusement son entrée à  bord d’un véhicule géant que lui même conduisait. Il a prit un bain de foule dans le mini-stade qui a abrité les festivités avant de se loger dans la tribune officielle. Discours, discours Le président a eu l’honneur de voir défiler les multiples troupes artistiques devant lui, avant de prononcer son discours en langue officielle. Signifiant tout le but de son festival, il dira que celui-ci n’a d’autre mission que de promouvoir la culture africaine et de faire régner la paix, la concorde, la justice, la tolérance dans le monde. Il indiquera ensuite que le fondement de chaque peuple c’est sa culture.  » Nous avons tout intérêt à  faire perpétuer nos différentes cultures, afin que les générations futures puissent en profiter » La trentaine de groupes artistiques invitée s’est produite sur scène devant les autorités gambiennes ainsi que de nombreuses personnalités venues de partout à  travers le monde. Rappelons au passage que la présente édition du Festival a invité 45 pays. Les festivités se sont poursuivies jusqu’aux environs de 3 heures du matin.