Politique sociale : des logements sociaux dans les régions

« Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Aucun sacrifice ne serait de trop pour la défense de l’intégrité territoriale. L’armée n’est pas budgétivore. Je ferai tout pour la mettre dans les conditions opérationnelles « . C’’est en ces termes que le président de la République , Amadou Toumani Touré s’est adressé lundi 26 avril dans la salle des banquets de Koulouba à  l’armée malienne. C’’était à  faveur du lancement officiel des travaux de construction d’infrastructures dans les casernes de Kati, Bamako, Ségou et Sévaré. En effet, dans le cadre de l’utilisation des ressources issues de la cession des 51% de la SOTELMA , une enveloppe de cinq milliards de FCFA a été consentie pour la réalisation d’infrastructures décentes au profit des forces armées. Selon le Lieutenant-colonel Alpha Mamadou Niantao, 10 logements pour officiers mariés, 30 logements pour sous-offociers mariés, 50 logements pour militaires du rang mariés, 3 célibateriums de 20 places chacun pour officiers et sous-officiers et 1 célibaterium de 50 places pour les militaires du rang seront construits à  Kati. Le coût de ces réalisations est estimé à  1,5 milliard de FCFA. A Bamako, la cité des officiers de Djikoroni aura 8 logements pour officiers supérieurs mariés. Dix logements pour sous-officiers mariés et 20 logements pour militaires du rang mariés sortiront de terre au 33ème régiment des commandos parachutistes de Djikoroni. L’ex-base aura 10 logements pour sous-officiers mariés, 20 logements pour militaires du rang mariés et 1 célibaterium de 50 places pour militaires du rang, 1 célibaterium de 30 places pour personnel féminin et 2 blocs de toilettes. Le côut de ces réalisations à  Bamako est estimé à  1, 10 milliard. Ségou sera doté d’un célibaterium de 30 places pour personnel féminin, d’un autre de 20 places pour sous-officiers, 2 blocs de toilettes, la clôture du camp de Ségou et de l’Ecole des sous-officiers de Banankoro. Le côut de ces réalisations est estimé à  581, 87 millions de FCFA. [b A Sévaré, l’armée de terre aura 2 mess d’officiers et de sous-officiers, 4 célibaterium de 5, 30 et 50 places et le mur de clôture du Camp. La base 102 de l’armée de l’air sera dotée de 17 logements pour les officiers supérieurs, les officiers et sous-officiers, les militaires du rang et le personnel féminin. Le coût global desdites réalisations s’élève à  934, 95 de FCFA. Le coût global de toutes ces réalisations est de quatre milliards cent cinquante millions cent quarante cinq mille quarante trois francs (4 153 145 043) FCFA. Tous les travaux devraient finir le 15 septembre 2010. Mais dans son intervention, le président ATT a exigé la fin des travaux au 31 août prochain. Selon le ministre de la Défense et des anciens combattants, Natié Pléa, cette action de haute portée vise l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes en uniforme, un des axes prioritaires du PDES et qui traduit l’engagement constant du président Touré pour le renforcement des capacités opérationnelles de l’armée malienne. « Ces travaux contribueront à  renforcer la capacité d’accueil des garnisons concernées, à  sécuriser le domaine militaire et à  réaffirmer l’autorité du commandement « , a déclaré Natié Pléa. Avant de rappeler que la vision d’ATT a été suffisamment traduite dans les faits, à  travers la réorganisation de l’appareil de commandement, le maintien en condition des matériels militaires, la préparation des troupes sur le plan opérationnel, le renforcement des effectifs sur le plan qualitatif, l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes. La cérémonie de lancement officiel des travaux de construction d’infrastructures dans les casernes de Kati, Bamako, Ségou et Sévaré, s’est déroulée en présence du Premier ministre, Modibo Sidibé, des membres du gouvernement, des hauts responsables militaires, des proches collaborateurs du Chef de l’Etat et des responsables des associations des femmes des camps.

49è anniversaire de l’Armée : Discours du chef de l’état

Officiers Généraux ; Officiers Supérieurs ; Officiers ; Sous-officiers ; Militaires du rang, des Forces Armées et de Sécurité, Nous célébrons ce 20 Janvier 2010, le 49ème anniversaire de notre Armée Nationale. Cette commémoration est toujours pour nous un jour de fierté et de communion avec nos Forces Armées. Ce jour est également pour nous une moment privilégié de souvenir et de reconnaissance envers nos aà®nés, autorités politiques et militaires de l’époque, au rang desquels le Président Modibo KEITA et ses compagnons de l’US-RDA ainsi que le Général Abdoulaye SOUMARE, Premier Chef d’Etat-major de notre Armée. La Nation leur sera toujours reconnaissante d’avoir mis sur pied une Armée nationale, républicaine, pour consolider l’indépendance nationale. La Fête de l’Armée intervient, cette année, à  l’entame de la célébration du Cinquantenaire de l’accession de notre pays à  l’indépendance.l’occasion est donc opportune pour apprécier le parcours de nos Forces Armées et de Sécurité. Nous pouvons nous réjouir de la capacité d’adaptation dont celles-ci ont toujours fait montre face aux conjonctures et aux défis qui jalonnent la vie de jotre jeune Etat. Officiers ; Sous-officiers ; Militaires du rang, des Forces Armées et de Sécurité, Je me réjouis de tous les efforts que vous déployez au quotidien pour accomplir dignement votre mission. Je vous exhorte à  veiller constamment à  élever le niveau d’organisation de notre outil de défense et à  adapter ses structures à  nos besoins réels de sécurité humaine globale.Ces mutations doivent continuer à  accorder une place toujours plus importante, à  l’instruction, à  la formation des hommes et des femmes, à  la préparation des troupes, en vue de consolider leurs capacités opérationnelles. Au plan des ressources humaines, les recrutements importants opérés, ces dernières années, ont permis un renforcement considérable des effectifs et leur rajeunissement.Ils ont été aussi l’occasion de favoriser la promotion du Genre avec une présence significative du personnel féminin au sein de nos Forces Armées et de Sécurité. Je veux saluer, ici, le talent et le professionnalisme avec lesquels ce personnel péminin s’acquitte de sa mission dans les Armes et Services. l’accroissement des effectifs s’est accompagné d’une amélioration régulière de leurs conditions de vie. Au nombre des acquis, je citerai : l’augmentation des salaires consécutive à  la revalorisation générale de la grille indiciaire des agents de l’Etat, l’augmentation de la valeur du Point d’Indice, l’augmentation de la Prime Générale d’Alimentation et de la Prime Générale d’Alimentation Spéciale, la prolongation de la durée du service, et la levée de la restriction à  l’avancement des Sous-officiers-Majors au grade de Sous-Lieutenant. Dans le domaine des infrastructures, la réhabilitation des casernes et la rénovation des infirmeries de Garnison figurent parmi nos priorités. Une dotation spéciale de 5 milliards de FCFA vient d’être mobilisée pour ce programme. Parallèlement, les actions d’acquisition et de réhabilitation du matériel majeur de nos Armées, de renforcement de notre potentiel aérien et des moyens de mobilité et de transmission se sont poursuivies à  ma grande satisfaction. Officiers ; Sous-officiers ; Militaires du rang, des Forces Armées et de Sécurité, Assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que des axes routiers, sur toute l’étendue du territoire national, est une des missions fondamentales de l’Etat. C’’est dans cet objectif que s’inscrit le renouveau de la Gendarmerie, de la Garde Nationale et de la Police Nationale, qui continuent de bénéficier d’une attention soutenue dans les programmes d’investissement du Gouvernement. Le vaste programme d’équipement et de construction de Commissariats de Police, de postes de sécurité et de circulation routière, de casernes pour la Garde Nationale et les Unités Méharistes, de Brigades de Gendarmerie, entrepris depuis 2004, a permis d’accroà®tre les capacités de prévention et d’intervention des Forces de Sécurité et d’assurer une meilleure couverture du territoire pour une protection de proximité du citoyen.Nous continuerons à  redoubler de vigilance, face à  toutes les formes d’atteinte à  la quiétude et à  la tranquillité de nos concitoyens. Cependant, mes chers compatriotes, je voudrais rappeler ici, que dans l’accomplissement de leurs missions, les Forces de Sécurité auront toujours besoin de l’appui des populations des villes comme des campagnes, pour juguler le banditisme, la délinquance et les autres menaces transfrontalières. Officiers ; Sous-officiers ; Militaires du rang des Forces Armées et de Sécurité, l’insécurité routière reste une menace pour la vie et la santé de nos populations, surtout en milieu jeunes, dans le District de Bamako et dans certaines de nos régions. Ses causes sont connues, tout comme les conséquences dramatiques des accidents de la route, qui font chaque année de nombreux morts et blessés. Il nous faut réussir une combinaison intelligente des mesures de répression des actes notoires d’incivisme dans la circulation routière et de sensibilisation du grand public, en vue du changement de comportement indispensable pour faire reculer ce fléau.C’’est le lieu de rendre hommage au travail remarquable des services de la Protection Civile et de saluer les efforts en cours pour renforcer leurs moyens, notamment à  travers la construction et l’équipement de locaux abritant les Directions Régionales de la Protection Civile.J’associe à  cet hommage les Services de Santé, les Associations et Organisations de la Société Civile, engagés dans la prise en charge des accidents de la route et dans les campagnes de prévention. Officiers, Sous-officiers, Militaires du rang, des Forces Armées et de Sécurité, Chef Suprême des Armées et garant de l’intégrité du territoire national, J’ai pu mesurer votre engagement, votre Ssns du devoir et du sacrifice dans l’exécution de la mission de défense et de sécurisation du Nord-est de la Région de Kidal, suite aux événements du 23 mai 2006. Je vous en félicite. La dynamique du retour des « Combattants » au sein de leurs familles et de leurs communautés a été renforcée par la tenue de rencontres inter-communautaires ayant regroupé de nombreuses fractions, des grands Chefs traditionnels, des leaders de confessions religieuses, des représentants de l’Administration d’à‰tat, des organisations de la Société Civile et des personnes-Ressources à  Agouni, puis à  Kidal. Tout en oeuvrant quotidiennement à  la consolidation de ce climat de paix et de stabilité retrouvé, nous devons rester mobilisés contre les nombreuses menaces qui sévissent dans la Bande Sahélo-saharienne et affectent la sécurité collective des pays riverains de la zone et parfois bien au-delà . En effet, les pays de la zone Sahélo-saharienne, dont le Mali, déploient depuis longtemps des efforts, tant sur le plan humain que matériel et financier, pour endiguer le phénomène de l’insécurité à  caractère transnational, qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes. l’ampleur du phénomène est telle qu’elle justifie la définition d’une politique nationale et la mise en place d’une coopération de lutte contre l’insécurité et le terrorisme. Le Mali s’est doté d’une Politique Nationale de Lutte contre l’Insécurité et le Terrorisme, basée essentiellement sur l’encadrement et l’appropriation par les populations des nouvelles mesures sécuritaires. Dans notre pays, la problématique de l’insécurité, notamment de la drogue, du terrorisme et du banditisme transfrontalier, dans toute sa complexité, a suscité une profonde réflexion, en vue d’en identifier les causes profondes et de définir les stratégies et méthodes de lutte susceptibles d’en circonscrire les effets pervers et à  terme de les juguler. C’’est dans ce cadre que J’ai multiplié, depuis des années, les initiatives tant à  l’intérieur qu’à  l’extérieur du pays, sur le plan social, politique, militaire et diplomatique, pour obtenir l’adhésion de tous les pays et de tous les peuples épris de paix à  cette lutte commune, dont la finalité est l’assurance d’un développement durable et d’un progrès social commun. Le éléments de la Politique Nationale de Lutte contre l’Insécurité et le Terrorisme, doivent permettre d’assurer une couverture sécuritaire complète du territoire national. Cette couverture reposera sur une présence renforcée des Forces Armées et de Sécurité, des Services des Douanes ainsi des Eaux et Forêts dans un continuum Civilo-Militaire, qui recouvre les mesures sécuritaires de connaissance anticipation, de prévention et d’intervention, pour permettre les actions de développement communautaire. La sensibilisation des citoyens sera un élément prépondérant de la politique, d’o๠la mise en œuvre d’un Programme National d’Information, d’Education et de Communication sur l’Insécurité, la Drogue et le Terrorisme, qui impliquera fortement les Collectivités territoriales, la Société Civile et les personnes ressources, dans la gestion civile des problèmes de sécurité et de défense civile. Officiers, Sous-officiers, Militaires du rang, des Forces Armées et de Sécurité, La Fête de l’Armée est un jour d’hommage à  l’engagement dévoué de Nns soldats en mission à  l’intérieur du pays, comme à  l’extérieur, loin de leurs familles, pour les besoins du maintien de la paix. J’ai une pensée profonde pour nos soldats présents à  Haà¯ti, qui vient d’être frappé par un terrible séisme. Nous adressons nos condoléances émues au Peuple haà¯tien et à  la Mission des Nations-Unies durement touchés par cette épreuve. Officiers Généraux, Officiers Supérieurs, Officiers, Sous-officiers, Militaires du rang, des Forces Armées et de Sécurité, Assurer la sécurité et la défense d’un pays est incontestablement une mission difficile, mais C’’est aussi un privilège pour celles et ceux qui s’y engagent. Pour le bon accomplissement de ce devoir patriotique, J’en appelle, une fois de plus, au réarmement moral de nos troupes. Ce réarmement moral se fera par la consolidation des valeurs cardinales de discipline, d’éthique professionnelle, de cohésion en votre sein, et d’attachement à  la Patrie. Ce sont là  des vertus essentielles que je vous invite à  observer, en permanence, avec la plus grande rigueur. Vive l’Armée, au service de la République !

Législative de Kati : Modibo Doumbia et l’URD l’emportent avec 61,5% des voix

Le 2ème tour qui s’est déroulé dimanche dernier tourne à  l’avantage de l’Union pour la république et la Démocratie (URD) au détriment du Rassemblement pour le Mali. Les résultats provisoires proclamés cet après midi par le ministre des Collectivités territoriales le Général Kafougouna Koné, a déclaré l’URD vainqueur des législatives de kati. Il faut noter que le parti adverse, celui d’Ibrahim Boubacar Keita (RPM) avait réussi à  réunir autour de lui des partis comme le CNID, Le SADI, la CODEM pour tenir en échec l’URD. Peine perdue pour le vieux briscard de la politique et sa protégée Mme Traoré Oumou Traoré, battante au demeurant mais pas assez expérimentée face au jeune poulain de l’URD, lui même soutenu par l’ADEMA, la première force politique du pays. Des partielles qui touchent à  leur fin Les élections législatives partielles de Kati font suite au décès, en Mai dernier, du député feu Alou Bathily de l’URD. Le siège ainsi laissé vacant devait donc être occupé à  travers l’organisation d’une élection partielle. Et ces élections partielles n’ont pas suscité d’engouement électoral à  Kati. Selon nos sources, moins d’électeurs ont voté lors du premier tour. Sur 421 165 inscrits, seulement 67 575 ont voté (soit 16%). En attendant la confirmation définitive des résultats, l’URD est victorieux pour le siège laissé vacant par Feu Alou Bathily, un exercice démocratique qui aura duré plus de deux mois et mobilisé une mini campagne électorale au Mali.

2è tour des Législatives de Kati : tractations en faveur de l’URD

La commune de kati a toujours constitué un pool stratégique en matière d’élections dans le cercle de Kati. Nombreux étaient-ils, ces chefs et représentants de partis politiques à  prendre d’assaut, les lieux de la cérémonie L’URD favori au 2è tour ? Jamais, on ne pouvait penser que le candidat de l’URD bénéficierait d’un tel soutien. On était à  milles lieux de le penser d’autant plus que l’URD et plusieurs partis qui viennent en soutien, ont maille à  partir avec l’URD, à  l’issue des élections communales du 26 avril dernier. En effet, les résultats de ce scrutin n’ont pas favorisé l’URD qui a formulé une plainte en vue de l’annulation du scrutin. Ainsi, ladite commune a également accueilli l’équipe de supervision de la campagne du parti URD. Le jeu en valait la chandelle, dans cette vaste commune de plus de 12 000 habitants, plus d’une vingtaine de partis ont accepté de soutenir le candidat Modibo Doumbia de l’URD. Selon le secrétaire général de la sous section URD de Kati, Marcelin Guenguéré, le projet de société de l’URD est largement partagé par beaucoup de partis. Conformément à  la vision politique du parti, il entend œuvrer à  relever les immenses défis de développement à  Kati ». Par ailleurs, il a de vive voix, salué le degré de maturité qui prévaut au sein de l’URD. « C’’est une concrétisation des principes démocratiques visant à  attribuer une marge de manœuvre aux jeunes ». « Il est grand temps que les populations fassent confiance aux jeunes. Cette alliance de plus d’une vingtaine de partis politiques est un puissant vecteur qui oeuvrera à  la matérialisation des objectifs, désormais identiques, des partis politiques ». Soutien électoral Si une chose est de se faire soutenir, une autre en est pour le parti URD, de donner les moyens à  ces partis « amis » de sensibiliser leurs bases électorales. En effet, un travail gigantesque attend ces partis sur le terrain. Car, un parti qui accepte volontiers de se rallier à  un autre dans le contexte électoral, se heurte généralement à  de sérieuses difficultés telles que le boycott des élections par leurs militants. Né vers 1974, à  Sinsina (cercle de Kati) le candidat du parti de la poignée de main, Modibo Doumbia dit connaà®tre les principaux problèmes de développement auxquels sont confrontées les populations des 36 communes qui constituent le cercle de Kati. C’’est pourquoi dans sa stratégie de campagne, il n’a pas manqué de soumettre aux populations des propositions de solutions qu’il juge appropriées.

Législative de Kati : vers un deuxième tour entre l’URD et le RPM

Des résultats mitigés Ils plaçaient l’URD en tête avec 52,27% des voix suivi respectivement du RPM (23%) et du CNID avec 17,43%. Selon la Commission de centralisation, C’’est surtout au niveau de la commune de Mandé que les chiffres ont basculé. Et cette fois ci, à  l’avantage de la joker du RPM, Mme Traoré Oumou Traoré. De 23,78%, le chiffre du RPM est passé à  27%. Or cette commune semble être la chasse gardée du RPM. En tout cas, le parti y a remporté bien des victoires. Egalement, le CNID, représenté par Ibrahima Vieux N’Diaye, est aussi remonté d’un cran, en passant de 17,43% à  20,32%. Ces évolutions ont négativement répercuté sur le résultat de l’URD. En effet, avec ses 52%, l’URD est ramené à  46, 61%. Pour ce qui est du parti Bollé Mali Demen de Soumaila Traoré, il a également connu une nette amélioration en passant de 4,65% à  4,77 % des voix; Quant au parti BARICA de Mamadou Sinayoko, il n’a obtenu que 1,64%. Au vu de ce qui précède, par rapport à  ces résultats, un deuxième tour est inévitable entre l’URD et le RPM. Craignant d’être « détrôné » par le RPM, selon nos sources, le parti URD serait en voie d’introduire une plainte auprès du tribunal administratif, par rapport à  certains agissements frauduleux (lors desdites échéances). Pour l’instant, l’électorat de Kati, au delà  des querelles de contentieux qui pourraient surgir entre certains adversaires politiques, attend de voir son élu à  l’œuvre. Pour bon nombre d’observateurs, l’URD part largement favori dans la mesure ou le le soutien électoral d’une vingtaine de partis politiques a réussi. En effet, ces partis n’ont pas présenté de candidat à  ladite consultation électorale. En tout cas, l’URD est largement parti favori. Car, elle a bénéficié de l’accompagnement et du soutien de plusieurs partis politiques, dont l’ADEMA (la première force politique du pays). A suivre.

Kati à la veille des élections partielles

Impossible d’y échapper, la campagne électorale à  Kati n’est pas visible. Comme on le sait, lors des campagnes électorales précédentes, il y avait plus d’affiches à  travers la ville, sur les véhicules, des messages sur les radios de proximité et même l’effervescence dans les états majors des partis politiques est absente. Ce dimanche, les électeurs vont déposer le bulletin dans l’urne pour élire le député en remplacement d’Alou Batilly décédé en cours de mandat. Soupçons de fraude électorale Beaucoup de militants craignent l’achat de conscience chez certains candidats, le bourrage des urnes. Les fraudes sont un facteur décourageant pour certains électeurs. A moins d’un jour des consultations du 27 septembre, les bureaux de vote seraient les principales cibles. Oumar Traoré enseignant jure qu’il ne votera pas cette fois ci [i « Les auteurs de ces tentatives de fraude, qui sont également des acteurs politiques de premiers plan à  Kati, seraient entrain de tisser leur toile. Les candidats cherchent la bénédiction des présidents de bureaux de vote le jour du scrutin pour faire le plein de voix ». Vigilance, vigilance ! Certains militants ont dénoncé ces faits au niveau de leur formation politique tout en appelant leurs délégués à  être vigilant au jour du vote. Ce commerçant de céréales témoigne qu’il ne votera pas pour élire un député mais plutôt un président ou des conseillers communaux. « Voter pour élire un député, C’’est de voter contre toi même, car il sera acheté par le pouvoir. Les récents événements sur le code de la famille sont des preuves palpables ». Malgré la médiatisation de cette élection partielle, certains électeurs n’ignorent pas leur devoir citoyen. Cette vendeuse de condiments au marché de Kati plateau témoigne : «Pourquoi voter encore, il y a seulement deux mois, nous avons voté, moi je n’irai nulle part, que le cercle reste sans député, je m’en fiche ». l’espoir reste chez les militants engagés « Si les grands partis n’ont pas de problème pour exister grâce aux affiches, aux tee-shirts, aux pagnes à  leurs couleurs, aux « Balani show » avec les jeunes, aux spots et talk-shows sur les radios de proximité, c’est une campagne plus discrète que mènent certains candidats. Tous assurent avoir donné la priorité au contact direct avec les électeurs. Aller directement vers le porteur de bulletin est incontournable pour bien se livrer » confie un militant du CNID. «Le candidat Vieux N’Diaye du parti CNID Faso Yiriwa ton en sa qualité d’ancien député de la localité met en avant sa connaissance du terroir. Depuis le début de la campagne, il fait le tour du cercle à  la rencontre des électeurs. De sa longue expérience au niveau de l’Assemblée, il peut compter sur une machine bien rodée et appelle au changement en affichant de grandes ambitions pour le cercle » juge un militant. L’URD est considéré comme le super favori avec le soutien de l’ADEMA et du MPR. Ses affiches sont partout. Pour son candidat Modibo Doumbia, la victoire est logique. Un rappel sur les cinq candidats Les cinq candidats à  la succession de Alou Bathily ont pour noms : Modibo Doumbia, candidat URD et enseignant. Le porte-drapeau du Congrès national d’initiative démocratique (CNID-Faso Yiriwa Ton), M. Ibrahima N’Diaye dit Vieux, est assureur de profession, domicilié à  Moribabougou. Il est né le 10 mai 1949. l’unique femme candidate à  la course pour la succession de feu Alou Bathily est Oumou Traoré du RPM. Elle née le 13 mai 1961 à  Néguéla et gestionnaire domiciliée à  Bamako. Le quatrième candidat déclaré s’appelle Hamé Traoré du Bloc des alternatives pour la renaissance, l’intégration et la coopération africaine (BARICA). Il est né le 4 octobre 1970 à  Kati. Hamé, affectueusement appelé par ses amis, est comptable et domicilié à  Kati. Pour mémoire, le BARICA est un parti né d’une dissidence du BARA du Pr. Yoro Diakité. Il faut rappeler que BARICA Mamadou Sinayoko dit “Gaucher”, alors président du BARICA et député à  l’Assemblée Nationale est décédé le 16 novembre 2008 à  Paris des suites d’une longue maladie. Son siège est aujourd’hui occupé par Moussa Diakité de l’ADEMA, élu au 2ème tour d’une élection partielle, scrutin du 17 mai 2009 à  Bougouni. Enfin, le cinquième candidat dans la course pour la succession de Alou Bathily est Soumaà¯la Traoré du parti Bolen Mali Demè-Ton. Ce vétérinaire est né vers 1958 à  Kalaban-Coro o๠il réside d’ailleurs.

Soumaila Traoré, candidat aux législatives de Kati

Le scrutin du 27 septembre Les 361 777 électeurs de la circonscription électorale de Kati sont convoqués aux urnes le 27 septembre prochain pour designer celle ou celui qui succédera à  feu Alou Bathily, député URD, décédé le 20 juin dernier. Parmi les 5 candidats en lice, figure, celui du parti Bollen Mali demen ton. Il est la figure emblématique de ce parti dont il détient la présidence. Malgré sa petite notoriété, ce jeune parti aux allures locales, suscite respect et admiration dans la circonscription électorale de Kati. l’ancien conseiller communal de Kalaban-coro estime que rien n’a été fait pour le développement à  Kati, notamment dans la commune rurale de Kalaban-coro. A la question de savoir pourquoi il est candidat aux élections partielles de Kati, le vétérinaire répond que C’’est tout simplement pour matérialiser sa vision du développement. Une vision qui, dit-il, procède des préoccupations et des aspirations profondes des populations rurales. Répondant au nom de Soumaila Traoré, le candidat du parti « Bollen Mali Demen ton » entend donner un cachet particulier aux questions de développement à  Kati. Il a des idées qui devront déboucher sur des changements pertinents et innovants. Portrait Né vers 1958, Soumaila Traoré est un des candidat qui, ne lésinera pas sur les moyens pour se hisser à  l’Assemblée nationale. Il parait que le vétérinaire aurait déjà  commencé à  faire ses valises. Estimant que tout milite en sa faveur. L’homme de Bollen Il a à  son actif, un mandat de conseiller communal, dans la commune rurale de Kati. De 2004 à  2009, il était conseiller en charge des questions domaniales. Résidant à  Kalaban-coro, il pense que le cercle de Kati a besoin d’infrastructures routières, socio sanitaires, éducatives…« Kati est un cercle stratégique susceptible de redorer l’image Bamako. D’autant que, l’on ne peut y accéder (de tous les horizons qu’on vienne) sans traverser la commune de Bollen (ainsi appelle-t-il Kati). D’o๠toute l’importance de développer ce cercle ».Les communes comme Tiagadougou Faraba, Dialakoro…souffrent cruellement du manque de structures éducatives et socio-sanitaires. En outre le candidat prévoit de s’engager dans la dotation en eau potable des populations, s’il est élu. Ceux qui sapent la démocratie Par ailleurs, l’ancien conseiller communal n’est pas passé par quatre chemins pour secouer le cocotier politique du Mali. Tirant à  boulet rouge sur les politiciens qui s’imposent par la force de l’argent. Ces derniers, dit-ils, ne font que saper la moralité de la politique et ternissent l’image de la démocratie. Soumaila Traoré lance un appel pressant aux électeurs pour ne céder à  aucune forme d’influence : « s’ils vous donnent de l’argent, prenez ! Mais votez, en âme et conscience, pour le candidat de votre choix ». Plus loin, le candidat s’insurge contre l’attitude «culottée » de certains candidats qui espèrent se faire élire là  ou on ne les connaà®t même pas. Il conseille avec fermeté, aux populations, de prendre leur destin en main en élisant un candidat qui a fait ses preuves, pour la prise en compte des vraies aspirations du cercle.

Le CNID présente Ibrahima N’Diaye, candidat aux partielles de Kati

A 60 ans, le natif de Kasso (Kayes) s’estime être le porte-flambeau d’un véritable développement du cercle de Kati. l’homme a consacré une bonne partie de son existence à  la politique. Le revoilà  candidat au poste de député dans la circonscription électorale de Kati. L’échéance du 27 Septembre Le 27 septembre prochain, les populations de Kati éliront un nouveau député en remplacement du député URD Alou Bathily, décédé en juin dernier. C’’est ainsi qu’Ibrahima N’Diaye dit « Vieux » s’est porté candidat au poste de député de la dite circonscription. Sa vision est le développement du cercle de Kati. Résidant dans le cercle de Kati depuis l’avènement de la démocratie (1991), le candidat du Congrès national pour l’initiative démocratique (CNID) a à  coeur de la préoccupation des populations. Président de la sous section de Moribabugou, «Vieux » est aussi le 5è vice président du comité directeur du CNID.Avec une riche et longue expérience en politique, M. N’Diaye a été député à  l’Assemblée nationale, de 2002 à  2007. C’’est l’un des rares députés à  avoir entamé des démarches auprès des partenaires au développement pour faire bénéficier son cercle de nombreux investissements. A son actif, l’ancien député a été à  la base de la coopération décentralisée entre plusieurs communes du cercle de Kati et certains pays de l’Europe, tels que la France et la Hongrie. Coopération décentralisée l’ancien député croit que la coopération décentralisée est un concept qui peut être profitable aux communes du Mali. La preuve ? « Quand J’étais député, J’ai pu faire profité la commune de Bossofala (derrière Kati) d’un partenariat avec une commune de Brest (en France). Cette dernière offre chaque année, à  la commune de Bossofala, la somme de 5 Millions pour le développement local. Il en est de même pour les commune de Kati et de Ouélessébougou ». Au niveau de la commune de Sangarébougou, M. N’Diaye veut nouer des partenariats qui feront bénéficier aux populations de réalisations tels que les forages, les écoles, les structures socio-sanitaires. « Afin de pouvoir poursuivre les mêmes objectifs, je demande à  nouveau le suffrage des populations ». Il dit parler le même langage avec la population de Kati. « Je suis en très bon terme avec les jeunesse, pour l’avoir doté en équipements sportifs ». Ainsi, le 5è vice-président du Comité Directeur du CNID a la ferme conviction qu’il est véritablement le candidat du consensus. Sa candidature a été surtout motivée par la demande des populations katoises. En effet, les populations de Kati, notamment, celle des communes, n’ont jamais réussi à  taire les nombreux actions de développement amorcé par celui qu’ils ont appelée le « Bâtisseur ». l’ancien député CNID indique qu’il ne se servira pas de l’argent pour gagner son électorat, mais que l’argent joue tout de même un rôle éminemment important dans les campagnes électorales. « Je miserai sur le climat de confiance qui s’est installé entre les populations et moi ». [c Vieux Ndiaye ] J’invite les populations à  venir accomplir leur devoir civique en votant pour moi. Ainsi, ils me donneront la chance de venir à  l’Assemblée Nationale pour poursuivre mes objectifs de développement. [c/] Il dit ne pas lésiner sur les moyens pour se faire être élire. C’’est pourquoi il lance un vibrant appel aux populations, afin qu’elles sortent pour le plébisciter à  nouveau. Son statut d’ancien élu (ayant posé des actes palpables) constitue un atout non négligeable qui pourrait militer en sa faveur.

Mme Traoré Oumou Traoré, candidate aux élections partielles de Kati

C’’est avec beaucoup de détermination et d’abnégation que Mme Traoré Oumou Traoré entend se lancer à  la conquête du siège vacant du défunt député de Kati, l’honorable Alou Bathily décédé le 20 juin dernier. Avant de nous entretenir, elle a humblement rendu hommage au défunt. Une député deux fois élue A en croire, une source proche du Conseil de Cercle de Kati, la candidate était souvent sur le terrain et proche des populations. Avec sa riche expérience dans le domaine parlementaire, la joker des tisserands est sans nul doute, en terrain connu, pour avoir servi deux mandats durant le cercle de Kati. En effet, la gestionnaire a été député de 1997 à  2002 et a rempilé de 2002 à  2007. Avec sa casquette de gestionnaire, Mme Traoré entend apporter sa pierre au développement de la circonscription de Kati. Elle déplore le poids de l’argent qui a gâché la politique, les électeurs qui se se font acheter. Nombreux sont-ils dans les communes qui approuvent la candidate du RPM. Mme Traoré a laissé entendre qu’elle avait bénéficié de la riche expérience de député pendant 10 ans dans la circonscription de Kati. Elle a été pendant 9 ans membre du comité interparlementaire de l’UEMOA, et à  l’Assemblée nationale pendant 9 ans. Ainsi, la candidate confie qu’elle n’a pas terminé sa mission. « Beaucoup reste à  faire dans le cercle de Kati ». Etre à  l’écoute des populations La candidate des tisserands précise que la fonction du député devra être largement profitable aux populations. Ainsi, elle pense que l’élu de la nation se doit d’« être à  l’écoute des populations pour mieux prendre en compte leurs préoccupations dans l’élaboration des textes de loi ». Face à  des secteurs tel que la santé, l’éducation, Mme Oumou Traoré compte en faire des priorités si elle était élue. Elle entend s’appuyer sur ces différents partenaires au développement et même des particuliers pour booster le changement dans le cercle de Kati. Une femme déterminée dans un monde d’hommes Né le 13 mai 1961 à  Neguela, Mme Traoré Oumou Traoré est gestionnaire de formation et l’épouse d’un éminent économiste malien, et ancien ministre, Bakary Konimba Traoré, dit Bakary Pionnier ou « Bikotè ». « Les différents partenariats que J’entretiens avec certains particuliers et des ONG, pourront, à  coup sur, aider le cercle de Kati à  aller de l’avant. Je ferai en sorte que la première préoccupation des jeunes, l’emploi, soit prise en compte. Mon appui ne manquera pas auprès des jeunes ». Tout en lançant un vibrant appel aux 3 électeurs inscrits de Kati, celle qui semble avoir marqué le C’œur des populations lors des 2ème et 3ème législatures, estime que les 331 électeurs inscrits peuvent lui faire confiance. Une femme au parcours noble A travers la candidature de Mme Traoré Oumou Traoré au poste de député dans la circonscription de Kati, nombreux sont ceux ces nostalgiques qui voient un éventuel triomphe du RPM. Et pour cause estiment certains, cette dame, en 10 ans, a incarné la transparence et la probité dans la défense des intérêts de Kati à  l’Assemblée nationale. Sa renommée dans les 37 communes milite certainement en sa faveur.De ce fait, elle en appelle à  la solidarité des autres partis politiques qui partagent la même vision politique du RPM. Des pratiques tels que l’achat de consciences, l’arrogance politique, le détournement des voix, sont des manquements graves à  l’honneur de notre jeune démocratie, encensée à  longueur de discours par les Etats du monde. Ces pratiques, aux dires de Mme Traoré,pendant longtemps, n’ont cessé de ternir les rapports entre les candidats et leurs électeurs. A cet effet, la candidate se déclare porte-drapeau d’une rééducation des consciences citoyennes.

Absence de l’Adema aux Partielles de Kati : un calcul politicien

Les raisons de l’absence de l’Adema Si l’on se rappelle lors des élections législatives de 2007, l’ADEMA et l’URD sont allés sur la même liste dans la circonscription électorale de Kati à  la conquête des 7 députés de ladite localité. La tête de liste de cette commune était défendue par l’ADEMA qui a inscrit 4 noms contre 3 pour l’URD. Quinze listes de candidature dont 10 partis politiques et 5 indépendants ont pris part à  cette joute. Le 2ème tour du scrutin, s’est joué entre la coalition : RPM/PARENA contre celle de l’ADEMA/URD qui l’a remporté. Malheureusement, l’un des trois députés URD de Kati, en la personne de Alou Bathily, est décédé le 20 juin 2009. Lorsqu’il s’est agi de le remplacer conformément à  la loi électorale, l’URD rapprocha son allié ADEMA et lui aurait demandé de l’aider à  reconquérir son siège resté vacant suite à  cette disparition. l’ADEMA, touché par la démarche de l’URD a par la suite décidé de pas présenter un candidat contre son allié. Cinq candidats pour un siège Pour les élections partielles d’un député dans la circonscription électorale de Kati, cinq candidats dont quatre hommes et une femme ont déposé leurs dossiers le 12 août dernier chez le préfet pour la succession de feu Alou Bathily. Ce sont : Modibo Doumbia au nom de l’URD, Ibrahima N’Diaye dit Vieux du CNID, Mme Traoré Oumou Traoré du RPM, Hamé Traoré du BARICA et Soumaà¯la Traoré du parti Bolen Mali Demè-Ton. Le premier tour du scrutin étant fixé au 27 septembre, la campagne électorale s’ouvre le 6 septembre à  minuit. Les 361 777 électeurs inscrits de la circonscription électorale de Kati sont convoqués aux urnes le 27 septembre 2009 pour choisir celui ou celle qui succédera à  feu Alou Bathily, député URD décédé le 20 juin 2009. l’URD serait le grand favori des Partielles de Kati Selon le calcul politicien l’URD raflerait tout à  Kati lors de ces élections partielles. l’Adema, la première force politique dans cette circonscription a cédé la place à  l’URD.Ce qui explique la surprise des observateurs de la scène politique malienne, qui constatent que l’ADEMA n’a pas présenté de candidats aux législatives partiels du 27 septembre prochain à  Kati. C’’est pour dire qu’avec l’absence de l’ADEMA-PASJ, l’URD apparaà®t comme le grand favori. Mais le parti de la poignée de main ne doit pas dormir sur ses lauriers, au risque de se réveiller brutalement car aucune élection n’est gagnée d’avance !

Modibo Doumbia, candidat URD aux législatives partielles de Kati

Du haut de ses 35 ans, Modibo Doumbia est l’un des rares jeunes ayant accepté de se lancer à  la conquête du siège vacant laissé par son défunt camarade Alou Bathily de l’URD. Né vers 1974, à  Sinsina (cercle de Kati) il estime connaà®tre les principaux problèmes de développement auxquels sont confrontés les populations des 36 communes qui constituent le cercle de Kati. Des plus rassuré, le candidat de l’URD estime avoir à  son compteur tous les critères de son éligibilité. Surtout que sa candidature se trouve appuyée. Se targuant de sa qualité d’enseignant, Modibo Doumbia entend mettre tout son poids dans la balance pour voler au secours des populations du cercle de Kati à  travers un plaidoyer plus soutenu auprès des plus hautes autorités. Celui vers qui les populations de Sanankoroba n’ont jamais tari d’éloges, compte œuvrer afin de mériter l’estime placée en lui. Un militant actif Parallèlement à  son métier d’enseignant au centre El Khourafi (une structure scolaire relevant de l’Agence des musulmans d’Afrique), le mandant du parti est un collaborateur très actif du SNV (une ONG néerlandaise de plaidoyer pour la décentralisation territoriale) dans le cadre des transferts des compétences auprès des collectivités territoriales du Mali. Il dira que le choix porté en sa modeste personne pour représenter le parti est du au fait qu’il a été pendant 4 ans (de 2004 à  2009), maire délégué en charge du jumelage et de la coopération, dans la commune de Sanankoroba (Kati), avant de devenir délégué au conseil de cercle de Kati. Parlant de sa désignation par son parti, M. Doumbia a déduit que cela signifie à  plus d’un titre, le degré de maturité qui prévaut au sein de l’URD. « C’’est une concrétisation des principes démocratiques visant à  attribuer une marge de manœuvre aux jeunes ». « Il est grand temps que les populations fassent confiance aux jeunes. Je lance un vibrant appel à  tous les jeunes afin qu’ils soutiennent ma candidature, qu’ils ne se laissent plus manipuler, qu’ils me fassent confiance ». Le candidat de l’URD a un chapelet de priorités dans son projet social. s’agissant du problème d’emploi, dont souffrent principalement les jeunes, il pense y apporter sa touche à  travers des propositions pertinentes qu’il soumettra à  l’Assemblée Nationale. Une fois élu, le porte drapeau du parti n’entend pas cacher ses ambitions de lobbying auprès des plus hautes autorités en matière d’insertion socio-économique des jeunes. « En décriant le problème d’emploi, on peut résorber le problème de chômage des jeunes », juge t-il. Un projet social à  coeur Sur le plan sanitaire, Modibo Doumbia, une fois élu, compte faire un plaidoyer, pour que les centres socio-sanitaires de sa circonscription, soient dotés d’au moins un médecin. Car dit-il, nombres de centres de santé n’ont que des infirmiers, ce qui est déplorable. Détenteur d’un diplôme de maà®trise en Géographie, (option développement), Modibo Doumbia s’estime armé pour reconquérir le siège du défunt député, Alou Bathily. Surtout avec le soutien de l’Adema, premier parti du pays.

Election partielle à Kati : cinq candidats lancés dans la course !

C’’est le 27 septembre prochain que se déroulera du scrutin de l’élection législative partielle à  Kati. La campagne électorale s’ouvre le 6 septembre à  minuit. Pour être candidat, tout électeur doit faire acte de candidature en déposant ses dossiers au plus tard, le 12 août 2009 à  minuit chez le préfet du cercle de Kati. Dans ce délai prescrit par la loi électorale, ils sont cinq candidats dont quatre hommes et une femme à  se lancer dans la course pour la succession de feu Alou Bathily. Ce sont : Mme Traoré Oumou Traoré du RPM, Hamé Traoré du BARICA, Modibo Doumbia au nom de l’URD, Ibrahima N’Diaye dit Vieux du CNID, et Soumaà¯la Traoré du parti Bolen Mali Demè-Ton à  déposer leurs dossiers de candidature aux législatives. Dans la circonscription électorale de Kati 361 777 électeurs inscrits sur la liste sont convoqués dans les urnes le 27 septembre 2009 pour choisir celui ou celle qui succédera à  feu Alou Bathily, député URD décédé le 20 juin 2009. Définition d’une élection partielle de député par loi Suite au décès du député Alou Bathily, survenu le 20 juin 2009, l’organisation d’une élection partielle de députés à  Kati a été fixée. Conformément à  l’article 42, section 3 de la Constitution du 25 février 1992 qui parle d’élection partielle en cas de décès ou d’empêchement définitif d’un député. Dans l’un des cas, C’’est le président de l’Assemblée Nationale qui saisit la Cour Constitutionnelle qui, par arrêt, constate et déclare la vacance du siège. C’’est ce qui a été fait et la Cour Constitutionnelle du Mali l’a confirmé par un arrêt en date du 7 juillet 2009. La loi prévoit qu’en cas de vacance de siège, il y a lieu de procéder à  une élection partielle dans un délai de trois mois afin de pourvoir le siège, sauf si la vacance intervient dans les douze derniers mois précédant le renouvellement général des mandats des députés. Ce qui n’est pas le cas ici puisque Alou Bathily a été élu en 2007, tandis que le renouvellement général des mandats des députés est prévu pour 2012. Si aucun des candidats n’a pas obtenu la majorité des suffrages requis, un second tour aura donclieu le 18 octobre 2009. l’Adema absent de ce scrutin En conséquence, le gouvernement, lors du conseil des ministres du mercredi 22 juillet dernier, a pris un projet de décret pour l’exécution du premier tour de l’élection législative partielle dans la circonscription de Kati, conformément aux articles 9 et 10 de la Loi N°02-010 du 05 mars 2002 portant loi organique, qui prévoit les conditions de remplacement des députés en cas de vacance de siège. A signaler l’absence à  cette élection de la première force politique du Mali : l’Adema et qui a surpris les observateurs politiques.