Iba One et Vieux Farka Touré en croisade contre l’insécurité alimentaire

Tout comme plusieurs autres pays de la région du Sahel, le Mali est touché par l’insécurité alimentaire. Cette situation est accentuée par une crise politique et militaire ainsi que par des prix anormalement élevés, facteurs qui affectent les populations les plus vulnérables. Pour se mettre au parfum de la proportion atteinte par la crise les artistes Vieux Farka Touré et Iba One ont visité, du 16 au 18 juillet 2012, Mello (à  Kayes, une région o๠plus d’un million de personnes ne mangent pas à  leur faim, selon le bulletin du Système d’alerte précoce (SAP) en date du 31 juillet 2012). Pour faire le point de cette tournée, l’Organisation internationale Oxfam a organisé ce lundi, dans un hôtel de Bamako, une Conférence de presse animée par les musiciens Vieux Farka Touré et Iba One. l’appel d’Oxfam Après Baaba Mal du Sénégal, l’organisation a jeté son dévolu sur des artistes chanteurs maliens. Sensibles à  la détresse des populations rencontrées, les musiciens maliens Vieux Farka Touré et Iba One, ont répondu favorablement à  l’appel de solidarité entre Africains lancé par Oxfam. Né à  Nianfunké (au Mali) en 1981, le premier est le fils du légendaire guitariste malien Ali Farka Touré. Vieux Farka est connu pour être très proche du monde rural. Il dit avoir répondu à  l’appel d’Oxfam, car pour lui, «Â la situation que vit le Mali est grave et inadmissible. «Â Nous devons tous aider les communautés touchées par la crise alimentaire et le conflit au nord », lance-t-il. Sur le terrain, dit-il, «Â J’ai été émerveillé par le sourire retrouvé des populations, grâce aux bons d’achat d’Oxfam ». Le second, Iba One, qui fait figure de Star montante du hip hop malien. Tous affirment s’être engagés avec Oxfam pour non seulement soutenir les communautés vulnérables et les paysans, mais aussi pour le public et les dirigeants africains à  l’action. C’est-à -dire mobilier des fonds pour sauver le Mali. Ainsi, ont-ils lancé un appel du village de Mello (Kayes) qui se vidait petit à  petit de ses habitants, pour aider Oxfam à  mobiliser des fonds afin de donner de la nourriture, de l’eau, améliorer les conditions d’hygiène des plus vulnérables et protéger les populations déplacées. Mobilisation de fonds : 33 000 F CFA par mois pour les ménages Dans le but d’impulser une réponse alimentaire Oxfam a entamé un programme de distribution mensuelle de bons d’achat à  1 400 ménages dans deux communes du cercle de Kayes, pour leur permettre de se procurer des aliments et autres articles essentiels. D’une valeur pécuniaire de 33 000 F CFA, les bons d’achats distribués par Oxfam sont destinés aux populations les plus vulnérables. En août, le nombre de bénéficiaires a été revu à  la hausse avec 1 250 nouveaux ménages venus s’ajouter aux premiers dans le cadre d’un projet de transfert monétaire direct. Pour atteindre son objectif d’aider les populations à  juguler la crise alimentaire, Oxfam voit l’impérieuse nécessité de mobiliser des fonds. C’’est pourquoi elle se fait accompagner par des artistes pour porter le message au plus haut niveau. En même temps qu’elle intervient sur le terrain pour aider les populations, l’Organisation mobilise des célébrités africaines et internationales pour rendre visibles cette crise et ces populations oubliées par les leaders du monde. Notons que, dans le cadre de son travail de plaidoyer contre la faim dans la région du Sahel, Oxfam a travaillé avec des footballeurs tels que Seydou Keà¯ta, Demba Bâ, Charles Kaboré et des chanteurs tels que Baaba Maal, 2face Ibadi…

Une « marche pour la paix » en 52 jours

Comme annoncé, il y a deux semaines, la marche du flambeau de la paix est officiellement lancée depuis ce mercredi 22 août dans la Cité des rails. La place publique de Kayes qui a abrité ce départ de l’athlète Mamadou Camara a refusé du monde. La population «Â kayésienne » ne voulait visiblement pas se faire raconter ce départ historique du marathon du flambeau de la paix et de la solidarité. Pendant deux mois de trajet, l’athlète de l’«Â AS Police » fera la jonction Kayes-Kidal en 52 jours sur une distance de plus de 2155 km. l’objectif visé par ce marathon est de sensibiliser les populations des localités traversées sur la situation difficile mais pas insurmontable que connait le Mali et lancer un appel pressant pour l’union sacrée de tous les maliens pour une sortie honorable de la crise. Génération consciente En procédant au lancement de la marche, le gouverneur de la capitale des rails, Mahamadou Maà¯ga a félicité la GEMACO pour cette belle initiative noble qui rentre dans le cadre de la consolidation de la paix et de la solidarité et l’athlète Mamadou Camara pour son courage et sens élevé de patriotisme. Il a, par ailleurs, invité les populations des villes et villages traversés des cercles de Kayes, Nioro et Diéma à  sortir massivement pour accueillir et pour accompagner l’athlète à  l’entrée et à  la sortie des localités. Le flambeau de la paix et de la solidarité est une initiative de la Génération malienne consciente (GEMACO), une initiative mise en place par Mme Traoré Coumba Ba. Elle regroupe tous les jeunes maliennes et maliens épris d’idéaux de justice, de liberté, d’égalité de chances et d’engagement citoyen pour participer aux efforts du gouvernement dans la préservation de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale. l’initiatrice de la GEMACO, Mme Traoré Coumba Ba indique que l’initiative vise à  véhiculer un message de paix, d’entente, de sympathie, de solidarité, de compassion et surtout d’Amour entre toutes les populations maliennes. « Plus particulièrement la Jeunesse, représentant plus de la moitié de la population, et donc le Mali de demain », ajoute-t-elle. Aussi « cette marche C’’est le symbole d’un appui fort adressé à  nos frères et sœurs déplacés et sous occupation pour leur démontrer que nous partageons les mêmes idéaux de Liberté, de Justice et de dignité ». Notons que l’initiative a bénéficié de l’accompagnement de Sotelma-Malitel, qui a tenu la promesse de soutenir toutes les actions de solidarité en faveur des populations du nord pour la recherche d’une paix durable.

Au « quartier latin » de Kayes, chacun son candidat…

Modibo Timbo ne voit en cet après-midi du 20 mars qu’un seul vainqueur possible à  l’élection présidentielle du 20 mars : Dioncounda Trapré de l’ADEMA. Rien de très suprenant de la part du président du Conseil de cercle de Kayes, élu du même parti. Si l’ADEMA demeure la première force politique de la localité avec trois députés sur les cinq que compte la région à  l’Assemblée nationale, Modibo Timbo reconnait d’ailleurs «Â la popularité » et le «Â caractère d’homme d’Etat » du candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Keà¯ta, tout en étant convaincu que la capacité de mobilisation de l’ADEMA fera la différence le jour de la présidentielle. Un raisonnement loin d’être partagé ailleurs. Au C’œur du quartier « Khasso », un « grin » est connu de tous. Certains l’appellent « le quartier latin » car depuis 20 ans on y discute de tout, tous les soirs, entre enseignants à  la retraite et « déçus de la politique ». Ce soir, les débatteurs spéculent sur les chances des candidats. Ici, on accorde peu de chances à  Dioncounda Traoré de l’ADEMA. On lui préfère IBK. « La faillite de l’autorité de l’Etat, le laxisme dans la gestion de la question du Nord rendent nécessaire l’arrivée d’un président de la carrure d’IBK », estime un membre du « grin ». Modibo Sidibé, l’ex-flic qui va sauver le Nord Son voisin ne partage pas son avis. IBK a été aux affaires pendant six ans en tant que Premier ministre, souligne «Â l’anti-IBK », comme l’appellent ses amis. Il reproche notamment à  l’ancien chef du gouvernement d’Alpha Oumar Konaré d’avoir «Â imposé en 1998 aux Kaysiens de payer le droit de la traversée du nouveau pont reliant Kayes-ndi à  Kayes-ba, organisé les élections bâclées en 1997 et embastillé l’opposition en violation de la liberté d’opinio ». Bref, «Â IBK n’est pas un démocrate », conclut-il. Son choix ? Modibo Sidibé. L’ancien Premier ministre d’Amadou Toumani Touré a selon lui « une parfaite connaissance du fonctionnement de l’Etat, du territoire malien, a de bonnes relations avec les partenaires du Mali ». Enfin « son statut de policier peut constituer un élément déterminant dans sa capacité à  faire face à  la crise du Nord », explique le partisan de Modibo Sidibé. Il conclue qu’ « il faut désormais faire confiance aux candidats indépendants ». A Kayes il y a aussi des candidats que l’on juge «Â bons » mais dont on ne donne pas cher de leur peau. Leur orientation politique serait, selon les habitants interrogés, incompatible avec le contexte actuel. Parmi ces candidats qui suscitent la sympathie, Oumar Mariko, candidat du parti SADI, et Soumana Sacko, porte-drapeau de la CNAS.

Festival de Kayes sur le fleuve Sénégal : Une première…

Du 30 mars au 1er Avril 2012 la cité des rails ouvrira ses portes au monde entier. En effet, la première région administrative réserve pour la première fois un festival sur le fleuve. Pour qui connaà®t Kayes, elle est limitée au Nord par la Mauritanie, au Sud par la Guinée, à  l’Ouest par le Sénégal et à  l’Est par la région de Koulikoro. Organisé par l’association Mouvement pour le développement et l’éveil de conscience des jeunes de Kayes avec l’appui technique de Korè Production, initiateur du festival sur le Niger, ce festival se veut un cadre de promotion de la culture et de l’art dans la région de Kayes. Pour cette première édition, les organiseurs entendent mettre en valeur les sites touristiques de la région tels que les chutes de felou et de Gouina, les forts de Médine et de Koniakary entre autres… Ce sera aussi l’occasion pour les populations de la région composées de Khassonkés, Soninkés, Malinkés ; peulhs, Maures et Bambara d’offrir ses connaissances et hospitalités aux milliers de visiteurs attendus. Au delà  des sites touristiques, le festival de Kayes sur le fleuve ouvrira des forums sur différents thèmes dont «Â Identité culturelle et Immigration ». Il y aura des concerts géants animés par des sommités de la musique. Il s’agit de Alioune Mbaye N’Der du Sénégal, Salif Keita, Boubacar Traoré dit Kar Kar, Habib Koité pour ne citer que ceux là . Les plus jeunes n’ont pas été omis car la musique urbaine sera exprimée par les battles, jam sessions, slam et hip hop atrs… Les hommes de culture misent sur le succès de ce festival à  travers la présence de Korè Production qui apportera toute son expertise pour que le coup d’essai soit un coup de maà®tre. La ville de Kayes regorge d’infrastructures d’hébergement pour une telle rencontre. Elle n’aura pas de soucis à  accueillir les 10 000 festivaliers attendus pour 72 heures d’activités. On peut déjà  estimer un apport économique considérable au niveau local. Ce festival renforcera aussi le brassage entre les différentes cultures des pays voisins. Il sera l’occasion pour les occidentaux déconseillés de séjourner dans le nord de découvrir cette partie stable du Mali.

Modibo Sidibé pour 2012: Ce qu’en pensent les kayésiens

Broulaye Traoré, notabilité à  Wassala, village natal de Modibo Sidibé: Notre fils nous revient. Mais, cette fois ci, ce n’est pas comme il le fait d’habitude. Il est venu se confier à  nous et nous ne le décevrons jamais. Toutes les voix du village sont à  lui. Et, nos bénédictions l’accompagnent à  jamais. Djantou Damba, présidente des femmes de Diéma: Nous allons soutenir Modibo Sidibé car nous sommes conscientes de ce qu’il peut apporter aux femmes rurales. Il nous a signifié sa ferme volonté d’aider les femmes à  travers l’Education des enfants, et les activités génératrices de revenus. Demba Sylla, opérateur économique à  Kayes: Le choix de Modibo Sidibé par les maliens sera judicieux et profitable pour notre pays. Pour la simple raison que l’homme a un parcours sans pareil dans l’administration d’Etat. Il connait les leviers du développement, il l’a prouvé par le passé à  travers les portefeuilles ministériels qu’il a occupé. Je crois que les maliens devront lui faire confiance. Hamet Niang, notabilité de Kayes: Modibo Sidibé est celui dont J’encourage fermement la candidature à  l’élection présidentielle prochaine. Nos bénédictions et nos bulletins de vote sont pour lui. Ibrahim Siby, conseiller municipal à  Yelimané: l’expérience, la capacité intellectuelle et morale de Modibo Sidibé sont des valeurs que les maliens se devront de positiver en votant pour lui à  l’élection de 2012. J’ai commencé à  mobiliser mes militants pour lui. Alou Keà¯ta, coordinateur régional des Associations et clubs de soutiens à  Modibo Sidibé: Nous travaillerons à  ce que tout Kayes donne sa voix à  Modibo Sidibé. C’’est le candidat le plus méritant. l’Abbé Adrien Diarra, Curé de la paroisse de Kita: Nous prierons non seulement pour le candidat, mais aussi et surtout pour notre pays, afin qu’il connaisse une élection transparente et paisible. Que sa candidature soit un facteur de cohésion et de paix sociale.

Région de Kayes : Modibo Sidibé, digne fils du terroir

De Kayes à  Kita en passant par Yelimané, Diamou, Selenkegni, Bafoulabé, Mahina, Wassala et Manantali, les populations sont sorties massivement pour accueillir un enfant du terroir, à  savoir Modibo Sidibé. En mobilisant des milliers de militants et de sympathisants en l’honneur du candidat Modibo Sidibé, la ville de Kayes a sans doute gagné le pari de la mobilisation. En effet, Modibo Sidibé à  été accueilli dans la plus grande ferveur à  l’entrée de la ville et escorté par une flopée de motos et d’automobiles, toutes drapées aux couleurs du futur candidat. Une grande festivité attendait la délégation sur la place de l’indépendance de Kayes. Là , griots, confréries des chasseurs, Associations, Clubs de soutien…tous rivalisaient d’ardeur pour réserver au futur candidat un accueil triomphal. En effet, Modibo Sidibé est en terrain connu. Au nombre des interventions, figurait en bonne place celle de l’ami de toutes les couches sociales de Kayes. Hamèye Niang, puisque C’’est de lui qu’il s’agit, (personnalité très influente à  Kayes), n’est pas passé par quatre chemins pour rassurer Modibo Sidibé de tout son soutien. «Â Nos énergies et nos bulletins sont à  toi », a-t-il laissé entendre. Prenant la parole, Modibo Sidibé a tout simplement remercié le public venu très nombreux tout en l’assurant de sa volonté de briguer la magistrature suprême en réponse à  la demande des Associations et Clubs de soutien constitués en son nom. Après la cérémonie de bienvenue, Modibo Sidibé et sa suite ont rendu une visite de courtoisie chez les Imams et chefs de quartiers de la ville de Kayes. Et le lendemain, ce fut la descente dans les cercles, communes et villages. Sous la direction du président des Associations et clubs de soutien de Kayes, Alou Keà¯ta, la délégation a rencontré les notabilités de plusieurs villages dans l’ensemble des 6 cercles que compte la région de Kayes. De Kayes à  Yelimané en passant par Djandumbéra, Sero, Arguetta, Dokofry, Diafounou, Diongaga, Gory… Ensuite de Kayes à  Kita en passant par Diamou, Selenkegni, Bafoulabé, Mahina, Wassala et Manantali, Keniéba… Partout o๠la délégation est passée, la population est sortie massivement pour l’accueillir en liesse et réclamer sa candidature. A l’allure o๠vont les choses, la déclaration de candidature de Modibo Sidibé ne saurait tarder. Des sources proches de lui, annoncent que se sera probablement d’ici fin janvier. En tout cas, le rang de ses fans ne fait que grossir. Et ces derniers piaffent d’impatience.

Modibo Sidibé reçoit l’onction du grand chérif de Nioro

Le clou de cette étape a été la rencontre avec le grand chérif de Nioro, Bouye Haà¯dara, lequel n’a pas manqué de formuler des bénédictions à  l’endroit du candidat. Sur toute l’étendue du territoire national, les clubs et associations de soutien à  Modibo Sidibé ont atteint leur vitesse de croisière. Les scènes de mobilisations à  la dimension d’un homme qui, croient-ils en toute fermeté, saura assurer la continuité des grands chantiers de développement du Mali. Pour répondre à  l’appel à  candidature de ses nombreux fans, Modibo Sidibé a enclenché, depuis le 12 décembre dernier, une vaste offensive sur le terrain. l’objectif en est de signifier son acceptation à  se positionner candidat à  l’élection présidentielle de 2012. l’étape de la région de Kayes à  débuté ce lundi 02 janvier 2012. A Nioro, C’’est une marrée humaine qui a accueilli Modibo Sidibé à  10 km de la ville. Autorités locales, élus municipaux, militants, sympathisants, tous étaient là  pour témoigner de leur soutien au candidat. La Maison du peuple, qui a abrité la cérémonie de bienvenue, était bourrée de monde. l’on pouvait à  peine de frayer un chemin. Accédant à  la salle sous les you you des griots et autres éloges des militants, le candidat a été émerveillé par la grande mobilisation faite en son honneur. En effet, les membres et sympathisants des clubs de soutien sont venus très nombreux de par tout le cercle. La rencontre avec le grand Chérif Venue pour la noble cause de requérir des bénédictions afin de remporter l’élection, la délégation de Modibo Sidibé n’a pas ménagé sa patience pour attendre le grand chérif de Nioro du Sahel, Bouyé Haà¯dara. Arrivé dans les cours de 21 heures, et accueilli en toute humilité par l’ancien Premier ministre et sa suite, l’érudit s’est dirigé dans la salle d’audience de son QG. Après avoir souhaité la bienvenue à  ses visiteurs, l’illustre personnalité a livré, une heure durant, un discours aussi sévère que véridique. Bref, il a parlé des maux qui minent la politique malienne avant de dire son mécontentement vis-à -vis des plus hautes autorités, lesquelles, dit-il, ne font rien pour l’épanouissement de sa religion, l’Islam. Visiblement très remonté contre les plus hautes autorités dans l’affaire du code, le grand Chérif signale que ce code ne devait cependant pas passer à  l’Assemblée nationale. Il a par ailleurs, demandé à  ce que la liberté des musulmans (quelques soient leur bornes) soit respectée par rapport à  la célébration des fêtes musulmanes. Le porte-parole du candidat Modibo, M. Konaté, dit avoir pris bonne notes des recommandations du Grand Chérif. Ces recommandations, dit-il, seront prises en compte dans le programme de société du candidat Modibo. Tout d’abord avant de prendre la parole, l’érudit a dit avoir reporté un voyage vu le grand intérêt que suscite la présence de Modibo Sidibé dans sa localité. Jamais, nous ont assuré son entourage, un candidat n’a été autant accueilli par le Chérif. Très satisfait, des échanges, le Chérif a formulé des bénédictions à  l’endroit de son hôte. Auparavant, l’ancien Premier ministre et sa suite avaient visité la ville de Diema o๠ils ont été accueillis par une foule de militants à  l’entrée de la ville. Et C’’est au siège du club de soutien qu’a eu lieu une petite cérémonie de bienvenu. Ensuite, ce fut la visite chez les notabilités de Diéma, à  savoir, le chef de village, et l’Imam de Diéma.

Kayes : les institutions en débats

Après Sikasso, Ségou, Koutiala, Mopti, Koulikoro, le ministère chargé des relations avec les institutions a posé ses valises ce samedi 24 décembre à  Kayes dans le cadre de sa série de conférences débats sur la connaissance et une meilleure compréhension des institutions de la République en vue du portage des réformes institutionnelles, du référendum et des élections générales de 2012. Pour cette rencontre dans la «Â Capitale des rails », la salle conférence du gouvernorat a réuni toute la crème du monde administratif, politique, et de la société civile de la région, sans oublier la délégation des Maliens de l’extérieur conduite par M. Diadié Soumaré. Elus, chefs de services régionaux, représentants des organisations de la société civile (tels le Haut Conseil islamique, les chefs traditionnels et religieux), ont effectué le déplacement. Rencontre entre démocratie participative et représentative En l’absence du gouverneur (en tournée), C’’est son représentant qui se charge de planter le décor. Dans son mot de bienvenue, le Conseillers aux affaires administratives et juridiques du gouverneur, a expliqué que la présente rencontre se tient au moment o๠notre pays s’apprête à  organiser les élections présidentielles, référendaires et législatives de 2012. l’enjeu, explique M. Adama Kansaye, est de taille pour notre pays face à  l’urgence d’élections libres et apaisées. D’entrée de jeu de son intervention, le ministre chargé des relations avec les institutions a précisé que cette conférence se veut la rencontre de la démocratie représentative avec la démocratie participative. «Â Connaitre et comprendre les institutions, C’’est, assurément connaitre et comprendre la société démocratique dans laquelle nous vivons depuis le 26 mars 1991 avec comme fondation la garantie des libertés publiques », a déclaré le Dr Abdoulaye Sall. Dans ce contexte nouveau et porteur d’espérances pour notre pays, ajoute-t-il, il est utile de s’interroger, d’échanger et de partager sur les fondamentaux, tels que le sens la démocratie, son processus et les procédures d’enracinement, ses principes, ses valeurs, etc. Dans un exercice, plutôt pédagogique, mais qui se veut d’échanges, le ministre a expliqué le rôle des institutions constitutionnelles, tout en rappelant qu’en dehors de celles-ci, il y a les autres institutions du pays, telles que la famille, l’école, la collectivité, etc. Continuité de l’Etat l’un des temps des débats à  Kayes, C’’est surtout les réformes constitutionnelles initiées par le chef de l’Etat. Le sujet s’est invité dans les discussions et a donné lieu à  des échanges fructueux entre les participants. A la question de savoir si un président de la République en fin de mandat a-t-il le droit d’initier une révision constitutionnelle, le ministre Abdoulaye Sall est formel : « la Constitution de notre pays lui donne le plein droit. Dans une démocratie, le président de la République a un mandat de représentation du peuple. Il constitue, de ce fait, en lui seul une institution, qu’il ne faut confondre avec l’individu. Dans les pays, les présidents passent à  la fin de leur mandat, mais l’Etat reste, car il est une continuité », a déclaré le ministre des relations avec les institutions. Qui précise que «Â dire qu’un chef de l’Etat n’a pas le droit d’engager des réformes sous prétexte qu’il est en fin de mandat, C’’est lui demander aussi de ne pas engager la construction de routes, de ponts et autres infrastructures, dont les chantiers prendront fin plusieurs années après son mandat ». En clair, si l’on croit Dr Abdoulaye Sall, les présentes réformes s’inscrivent dans la dynamique de la continuité de l’Etat. Car pour lui, il faut l’inscrire en deux volets : le président de la République en tant qu’institution, mais aussi le chef de l’Etat en tant que garant de la continuité de l’Etat. Les débats au cours de cette conférence ont permis aux participants d’apporter leurs contributions sur certaines thématiques, notamment le souhait d’élections apaisées dans notre pays, la transformation du Haut Conseil des collectivités en Sénat au Mali (prévue dans la future Constitution), le chevauchement des mandats électifs, etc. Les Maliens de la diaspora, notamment de France, eux, ont souhaité pour leur part l’instauration d’un débat du genre par le département des relations avec les institutions. Le ministre Abdoulaye Sall, qui a pris bonne note de cette doléance, a promis de l’inscrire dans les prochains chantiers du département.

Jeunesse URD : La tournée continue à Kayes et Bafoulabé

Les populations de ses deux localités sont sorties massivement pour accueillir la jeunesse du parti URD. Le premier cercle du Mali a ainsi reçu la délégation en provenance de Keniéba mercredi tard dans la nuit. C’’est vers 1 heure du matin à  Mahina, à  6 km de Bafoulabé que les jeunes filles et garçons formèrent la haie d’honneur pour réserver un accueil chaleureux au président de la jeunesse URD, le Dr Madou Diallo et aux autres membres du bureau national des jeunes. Après avoir rendu visite aux autorités administratives et traditionnelles, une conférence de section a eu lieu dans un centre d’animation au C’œur de la ville. Cette conférence de section des jeunes a donné lieu à  un rappel des objectifs de la mission qui s’articulent autour de trois points : Echanger avec les structures du parti, recenser les problèmes et propositions de solution et enfin appeler les jeunes à  payer la caution du candidat Soumaila Cissé. Le président des jeunes, Boubacar Magassa dans la traditionnelle adresse de bienvenue a indiqué que le parti se portait bien dans leur localité. Il a ajouté que les préparatifs de la campagne étaient à  pied d’œuvre. « Nous avons un seul objectif , assurer une victoire éclatante au candidat Soumaila Cissé avant de souligner les problèmes financiers et les moyens de transports qui les handicapent dans leurs activités. La délégation de son coté a rassuré les jeunes avant de les appeler à  aller au-delà  des conflits internes pour se donner la main . « Nous avons été émus de voir ces jeunes à  1 heure du matin nous accueillir à  Bafoulabé ici, votre détermination pour le parti est sans limite ». Kayes, la démonstration de force Dans l’après midi , la délégation poursuivit sa mission dans la cité des rails. C’’est une véritable démonstration de force que les jeunes de la première région ont montré à  la délégation. Un long cortège des motos et véhicules a accompagné la délégation jusqu’au carrefour des jeunes après un tour de la ville. Sur les banderoles et les t-shirt on pouvait lire «Soumaila Cissé, la jeunesse s’engage avec vous ! ». Dans une salle riche en couleurs , les membres de la délégation , une fois de plus ont été présentés aux jeunes militants du parti de la poignée de main. Le président de la section des jeunes de Kayes a galvanisé les jeunes à  se démarquer de la politique du thé et des t-shirt, pour une politique qui donne l’espoir à  la jeunesse. Cet espoir n’est autre que l’enfant de Nianfunké. Sous le coup de l’émotion, le président de la jeunesse de Kayes, a affirmé qu’ils se battront corps et âmes pour les présidentielles à  venir. La vice présidente du mouvement des femmes Saran Koné a encouragé les jeunes à  s’engager pour payer la caution du candidat Soumaila Cissé. Pour eux, la jeunesse constitue le peuple dans sa majorité. Et avec un tel engagement à  soutenir Soumaila, rien ne pourra plus l’arrêter pour atteindre le point culminant de Bamako (Koulouba). « Nous avons été accueillis avec tous les honneurs dans la cité des rails. Nous avons quitté chez nous , et ici à  Kayes nous avons senti que nous sommes chez nous. Nous sommes réconfortés pour cet accueil triomphal » a rappelé le chef de délégation. Le président du bureau national des jeunes revient sur les objectifs de la mission(voir ci-dessus). Le choix de Kayes n’est pas fortuit, car cette région a eu le mérite d’être choisie en première position. Ensuite il appela les jeunes à  redoubler d’ardeur pour une victoire éclatante de Soumi en 2012 avant d’ajouter que la candidature de Soumi a été réclamée par la jeunesse pour servir son pays après un loyal service rendu à  la tête de l’UEMOA . Des séries de témoignages des jeunes ont porté sur le chômage et la faillite de l’école . En définitive la délégation a enregistré pendant son passage à  Kayes l’adhésion de Boubacar Keita du Cnid à  l’URD . Le jeune employé du commerce dans la commune rurale de Falémé a plié ses bagages avec ses camarades pour le parti de l’unité.. la mission se poursuit à  Yelimané et Nioro du Sahel.

Le face à face Guindo / Mara

Le front politique malien sera particulièrement riche en couleurs ce week-end, et prévoit de chaudes empoignades, notamment entre le parti YELEMA, dirigé par maire de la commune IV, Moussa Marra et la CODEM du député de Sikasso, Housseyni Amion Guindo. Le premier sera à  Kayes pour son investiture officielle ce samedi par ses militants comme candidat à  l’élection présidentielle d’avril 2012. A Kayes, nous apprend-on, il est prévu «Â une forte mobilisation à  laquelle prendront part les délégués des structures de base de YELEMA. Ils présenteront de manière officielle leur porte-drapeau, Moussa Mara, dans la course pour la succession au président sortant Amadou Toumani Touré. Au cours de cette investiture, Moussa Mara devrait également tenir son premier discours public en tant que candidat. Déjà , nous apprend-on, la profession de foi du jeune prétendant au fauteuil de Koulouba devrait s’articuler autour des priorités comme l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté, l’emploi des jeunes, la souveraineté du pays, etc. Il n’y a pas de doute, le maire de la commune IV (non moins candidat malheureux aux législatives de 2007 contre IBK) se positionne désormais comme un prétendant sérieux à  la course pour la magistrature suprême. Guindo bat campagne à  Koutiala A plus de 1.000 kilomètres de là , son ancien allié du PUR (Partis Unis pour la République), tiendra son « grand meeting populaire », organisé par les associations, clubs et regroupements d’action et de soutien en son nom. Housseyni Guindo, qui a été officiellement choisi par les 15 partis du PUR, sur les 17 (excepté YELEMA et la COPP), sera face aux électeurs de Koutiala le samedi au stade municipal de la localité. Déjà , nous apprend-on dans l’entourage du député Guindo, une forte délégation du bureau national de la Convergence pour le Développement du Mali, (CODEM) va quitter Bamako ce vendredi matin. Selon la cellule de communication du député, la tribune de Koutiala enregistrera la présence de tous les présidents des 15 partis du PUR ayant porté leur choix sur Housseyni Guindo. Le président de la CODEM et candidat du PUR mettra à  profit sa rencontre avec l’électorat de Koutiala, pour exprimer ses remerciements aux partis et aux militants qui ont porté leur choix sur sa personne pour les prochaines élections présidentielles. D’o๠l’avis d’un membre du bureau de son parti, que « le meeting de Koutiala est véritablement une manifestation de grande envergure ». Alliés d’hier, adversaires aujourd’hui Ce meeting populaire des « amis » de Housseyni Guindo à  Koutiala, et l’investiture officielle de Moussa Mara interviennent au moment o๠les commentaires vont bon train quant aux divisions intervenues ces derniers temps au sein du PUR à  propos du choix du candidat à  la prochaine présidentielle. Le député de Sikasso tente de minimiser l’impact. Au cours d’une interview accordée récemment à  votre site d’informations « JournalduMali.Com », il est formel : « la coalition ressemble à  un train. Il y a des passagers qui descendent, et y en a qui montent. Ce n’est pas parce qu’un tel est sorti ou qu’un tel est rentré que « Pur » va disparaà®tre. Le bateau sera mené à  bon port. Inchallah ! C’’est de façon responsable que nous avons créés cette coalition ». « A travers mon choix, ajoute-t-il, les partis du PUR ont voulu lancer un message fort au peuple malien. Celui d’un tournant générationnel, autrement dit, le rajeunissement du leadership politique malien. C’’est cet esprit qui a prévalu chez les partis qui composent notre regroupement. Je suis très fier d’avoir été désigné, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mériter cette marque de confiance », annonçait le candidat du PUR au cours de son interview. Sans doute Moussa Mara et Housseyni Guindo qui étaient des alliés d’hier, sont devenus aujourd’hui adversaires politiques déclarés. Et dans le discours de l’un à  Kayes et de l’autre à  Koutiala, il faut s’attendre, sans doute, à  des attaques. Un match avant le match qui donnera du sens à  l’actualité politique de notre pays.

Kayes-Sandaré : Le calvaire des transporteurs

Dès le poste de péage à  la sortie de Kayes, la couleur est annoncée. La chaussée qui passe devant la cabine du percepteur ressemble plus à  une piste de VTT qu’à  une route bitumée. Et C’’est parti pour quelques 90km à  pas de tortue, de slaloms, bref, de souffrance pour des conducteurs qui doivent faire preuve de patience et de vigilance. 90km parcourus en quelques trois voire quatre heures par les gros porteurs qui sont obligés de rouler très lentement s’ils ne veulent pas se retrouver très vite les quatre fers à  l’air, leur cargaison avec. C’’est d’ailleurs ce triste spectacle qu’offre cette route. Sur cette distance somme toute pas si importante que cela, près d’une trentaine de camions stationnent sur le bas coté : en panne. En règle générale, ce sont les amortisseurs qui ont lâché, à  force d’être malmenés par des nids de poule qui font plusieurs dizaines de centimètres de profondeur. Et là , C’’est le moindre mal. Les pneus, eux, déjà  fort malmenés il est vrai, éclatent sans crier gare et les chauffeurs s’accrochent à  leur volant pour ne pas se retrouver dans le ravin. S F. vient de Thiès au Sénégal et transporte la cargaison d’un commerçant malien. Il ne décolère pas depuis qu’il a été obligé de s’arrêter pour réparer, il y a 12 heures de cela. « Moi, J’ai des délais à  respecter. Le patron, ce n’est pas son problème si la route est gâtée. Je suis là  depuis des heures parce qu’il n’y a pas moyen d’éviter les crevasses sur la route, même avec toute ta bonne volonté, tu vas avoir une panne » se plaint-il. A ses cotés, son collègue malien, lui, prend son mal en patience. Il est plutôt calme « qu’est ce que je peux faire ? Si l’Etat nous prend de l’argent et ne répare pas les routes ? On est obligés de subir, puisqu’il n’y a pas d’autre chemin pour rentrer ! ». Il est vrai que la question peut être posée. A quoi sert l’argent collecté chaque jour aux centaines voire milliers de véhicules qui passent chaque jour par les postes de péage sur nos routes ? Cet argent n’est-il pas censé servir à  leur entretien ? Si oui, comment comprendre alors qu’on puisse laisser ces mêmes routes pour lesquelles des centaines de millions sont payés par les transporteurs à  l’Autorité Routière du Mali pour la gestion des infrastructures routières (C’’est du moins ce qui est inscrit sur les tickets de péage) dans un tel état de délabrement ? Entretenir une route coûte cher, nous dira-t-on. Certes, mais raison de plus alors faire face aux dégradations dès qu’elles sont minimes plutôt que de laisser la chaussée se parer de belles crevasses avant de venir les combler avec du gravier comme on le voit sur l’axe Kayes-Sandaré. Le transport routier inter-pays est essentiel à  la vitalité de notre économie. Le Mali reçoit une part non négligeable de son approvisionnement en produits divers à  partir du Port de Dakar. Il est indispensable d’offrir des conditions de circulation, au minimum, correctes, à  ceux, transporteurs comme autres usagers, qui empruntent la route nationale n°1 et qui payent un pécule substantiel pour justement avoir le droit de rouler. Ceci est d’ailleurs valable pour toutes nos routes nationales.

La Sonavie s’invite à Kayes

Pourquoi des représentations dans les capitales régionales ? D’après le Directeur Général de la compagnie, Mamadou Touré,C’’est dans un souci de rapprocher les prestations de la société des prospects assurés et bénéficiaires de contrats que la décision a été prise par la compagnie d’ouvrir des représentations. La sonavie est actuellement à  Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti. Elle a ouvert en Janvier 2009 un bureau direct dans le grand marché de Bamako. Quant au choix de la ville de Kayes, la Sonavie a décidé de construire un immeuble à  Kayes parce que la représentation de Kayes est la deuxième en termes de chiffre d’affaires d’une part, et d’autre part, à  cause du dynamisme de l’économie régionale. Cette initiative vient à  point nommé, car l’accès à  la présente agence est difficile et même décourageant pour les clients. En plus de ce constat, l’agence n’est pas située aux abords d’une artère passante. La parcelle se trouve dans le quartier commercial du coté de la corniche. Le bâtiment qui sortira de terres sous peu sera haut de trois étages et contiendra entre autres : un parking au sous-sol, une agence bancaire, des appartements modulables en bureaux. Le sous-sol et l’ascenseur vont être des attractions, car premiers du genre en construction. Ce bijou architectural coutera environ 600 millions de francs cfa pour un délai d’exécution de douze mois. Nous souhaitons bon vent à  l’agence Sonavie Kayes ainsi qu’à  son immeuble qui ravira plus d’un client désireux de se familiariser avec le monde des assurances.

2012 : Kayes réclame la candidature de Soumana Sacko

l’ancien Premier ministre malien sous la transition, Soumana Sacko, vient de boucler une visite de deux jours en première région. Cette visite s’inscrivait dans le cadre du lancement officiel des activités de la Convention nationale des associations de soutien en son nom à  Kayes (CNAS). C’’est donc dans une atmosphère de liesse populaire que le président d’honneur a été reçu par ses fans à  l’entrée de Kayes. Après le tour de la ville, le cortège s’est rendu à  la «Â Place de l’Indépendance » o๠Soumana Sacko a tenu un meeting. D’entrée de jeu, le président la Convention nationale des associations de soutien à  Soumana Sacko à  Kayes, a affirmé que l’ancien Premier ministre «Â incarne la statue de cadre intègre dévoué au travail, et les valeurs de notre société ». Selon Ousmane Demba Diallo, ces vertus font de lui «Â l’homme de situation en 2012 ». «Â Votre ambition d’assurer le développement socio-économique de notre pays, à  travers les secteurs comme la formation et l’emploi, l’accès à  l’éducation, à  la santé, au logement et à  l’égalité pour tous, constitue pour nous un espoir en 2012 », a déclaré le président de la CNAS de Kayes. Avant d’ajouter que l’exemple de Soumana Sacko doit inspirer la jeune génération. Elève brillant, du primaire au supérieur, Sacko a montré, selon Ousmane Demba Diallo, la preuve de sa gestion rigoureuse des affaires publiques. Ministre des finances sous Moussa Traoré en 1987, il avait su donner un nouvel élan à  l’économie d’un Mali plongé dans une crise financière très profonde. La régularisation des salaires des fonctionnaires est, dit-il, la preuve des résultats positifs de cette expérience. Aussi, poursuit les amis de Soumana Sacko, son passage à  la Primature de 1991-1992 (sous la transition) ont laissé des traces indélébiles de sa bonne gestion. La bonne conduite de la transition et l’organisation (pour la première fois dans l’histoire du Mali indépendant), d’élections libres et transparentes, sont autant d’éléments qui créditent Soumana Sacko de la stature d’homme d’Etat. C’’est pourquoi les populations de Kayes, à  travers la CNAS, ont sollicité sa candidature pour briguer la magistrature suprême en 2012. «Â Nous réclamons fortement votre candidature. Vous êtes un espoir pour nous ! » a-t-il déclaré. Les chantiers de Soumana Sacko Soumana Sacko a profité de tribune pour attirer l’attention sur les maux qui freinent le développement du pays. En première ligne, il citera la crise scolaire. Qui, dit-il, interpelle tout le monde. Pour lui, un pays sans école, est un pays qui ne se développe pas. La nécessité de redynamiser le barrage de Manantali a également attiré l’attention de l’ancien Premier ministre. Pour Soumana Sacko, le potentiel hydro-électrique que représente cet investissement, est inexploité. l’un des sujets abordés par le président d’honneur de la CNAS, est aussi, l’exploitation minière dans plusieurs localités du pays. Selon l’ancien Premier ministre d’ATT, les richesses de cette exploitation ne profitent nullement au peuple malien. Elle contribuent à  enrichir d’autres nations et d’autres groupes de personnes. Face à  cette situation, dira M. Sacko, la nécessité s’impose de réviser les termes des contrats d’exploitation de toutes les mines du pays. « C’’est une ambition forte que je compte mettre en œuvre. Et je le ferai sans ménagement », a déclaré le président d’honneur de la CNAS. Qui, appelant à  l’unité nationale, a béni « un Mali stable et prospère ». Après le meeting, Soumana Sacko a rendu visite à  l’imam de la grande mosquée de Kayes, et certaines notabilités de la ville de Kayes avant se rendre dans la famille de l’ancien président du Mali, Alpha Oumar Konaré. Après Kayes, la délégation conduite par Soumana Sacko s’est rendue à  Diboli, à  90 kilomètres de Kayes. Au programme de cette étape, les salutations auprès des notabilités du village et l’imam de la mosquée. Le président d’honneur de la CNAS a aussi mis à  profit sa visite pour rendre visite à  la communauté des Maliens de l’extérieur vivant à  Kidira en territoire sénégalais. Le meeting tenu devant la mairie de la commune, a rassemblé autour de l’ancien Premier ministre, de nombreuses populations. A cette tribune, le président d’honneur de la CNAS a également réitéré sa « volonté de bâtir un Mali uni et prospère avec l’accompagnement des jeunes et des femmes ». Vecteur de tout développement, M. Sacko, a indiqué que la promotion de cette couche est inscrite au centre de ses préoccupations. ».

Festival International Soninké à Kayes : Rendez-vous du 15 au 19 février.

Une grande mobilisation La cité des rails accueille ainsi du 15 au 19 Février 2011 des soninkés du Mali, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Gambie et de la forte diaspora venue des quatre coins du monde pour vivre le «sooninkaaxu » sous ses différentes facettes. A cet effet , les organisateurs invitent tous les soninkés à  participer à  cette grande première afin qu’elle réussisse. Au programme de cette rencontre pour la promotion de la langue et de la culture soninké, des expositions sur les publications, sur l’artisanat, des conférences sur l’histoire du peuple soninké, bâtisseur du premier empire de l’Afrique de l’ouest : le Wagadou, mais aussi sur le rôle de la diaspora dans le développement socio-économique des pays africains. Le talent des artistes soninkés aussi bien du continent que de l’extérieur, sera mis à  contribution au regard des efforts consentis pour une meilleure diffusion de la langue et de la culture soninké. un budget provisoire de 70 millions de francs cfa Selon Diadié Soumaré, ce premier festival sera l’occasion de montrer au monde entier toute la richesse du patrimoine culturel soninké à  travers chants, danses, cérémonies et rites traditionnels. C’’est aussi l’opportunité de magnifier le savoir faire de ce peuple bâtisseur du continent africain avec des démonstrations diverses d’artisans (forgerons, cordonniers, etc.). Ce rendez-vous se veut un tournant dans les quatre pays car pour la première fois, les associations soninkées du monde entier se sont unies, en dépit de la barrière des frontières, pour organiser, ensemble, un évènement culturel soninké à  dimension internationale. Un tel événement demande un cout, et aux dires des organisateurs, l’enveloppe budgétaire prévue est estimée à  70 millions.

Le tourisme, outil de lutte contre la pauvreté

Le principal thème de la 7e édition du festival Kayes-Médine-Tambacounda concernait le tourisme sous régional qui est un créneau à  développer. Les conférences ont été animées notamment par le conservateur du fort de Médine, la directrice du festival, le représentant du ministre sénégalais du tourisme et un consultant du tourisme au Sénégal. Il y avait une importante participation d’élèves qui pour la plupart, ne connaissaient rien de l’histoire du fort de Médine et en ignoraient même l’existence. Préserver son patrimoine culturel Médine a été fondé par un chef guerrier du Khasso, Hawa Demba Diallo. A l’arrivée des occidentaux, il a été l’un des rares autochtones à  les accueillir à  bras ouverts. Il a même donné sa fille Sadioba en mariage à  l’un d’eux, Fernand Duranton, ce qui constituera le premier mariage mixte au Mali. Ils auront trois enfants dont la dernière Marie fut enterrée à  l’intérieur du fort de Médine. Le conservateur du fort, Gaoussou Fofana fit un bref rappel de l’histoire de ce fort créé en 1855 par le général Faidherbe. La construction aurait duré deux mois, du 15 septembre au 5 octobre 1855. Mr Fofana explique que le général français est venu avec des maçons indochinois et sénégalais pour la réalisation du fort. Ils furent aidés dans leur tâche par la main d’œuvre locale. Le fort fut construit pour défendre les intérêts commerciaux français. En effet, « des bateaux quittaient le Sénégal pour Médine avec des marchandises. Celles-ci étaient ensuite échangées contre des esclaves ou autres denrées de la région. Le fort a servit de tremplin à  la pénétration coloniale au Mali. Parce que C’’est à  partir de Médine, que les français ont réussis à  s’installer progressivement dans le pays. Aujourd’hui, le fort est peu connu, même des maliens. Il enregistre à  peine 5000 visites par an. Faire de Médine, un pôle d’attraction Le conservateur du fort, Gaoussou Fofana explique que le patrimoine et le tourisme sont deux choses intimement liées. Le meilleur moyen selon lui de valoriser la culture, C’’est de la vendre, aux touristes en particulier. Le fort de Médine est un patrimoine historique, une richesse aussi bien culturelle qu’économique. Mr Fofana estime que le tourisme peut grandement contribuer à  la lutte contre la pauvreté. Le secrétaire permanent du syndicat patronal de l’industrie hôtelière du Sénégal, Moustapha Kane, a donné l’exemple de son pays. Le Sénégal a réussit à  s’imposer dans le domaine du tourisme et reçoit annuellement plus de 800 000 touristes. l’à®le de Gorée est le principal pôle d’attraction touristique pour ce pays. Un ancien administrateur civil de Kayes explique que le fort de Médine avait exactement les mêmes fonctions que l’à®le de Gorée. « Par conséquent, je trouve dommage que nos autorités ne profitent pas de patrimoine pour faire du Mali, un pays incontournable en matière de tourisme. Prenons exemple sur le Sénégal voisin qui a su faire de Gorée, le principal lieu de pèlerinage pour tous les descendants d’esclavages vivants sur d’autres continents. Il suffit de savoir mener une meilleure politique», a-t-il ajouté. Pape Abdoul Niang, consultant en tourisme au Sénégal, explique que le tourisme est une école. Il cite un grand acteur du tourisme qui disait : « le tourisme est un métier de contact, le contact crée la rencontre, la rencontre la confiance et la confiance crée le partenariat. » Il ajoute que la culture est un élément d’influence et de domination et que miser sur le tourisme culturel, C’’est mettre le Mali en valeur. Pour ce qui de la promotion du tourisme sous régional, il suggère la mise en place d’un bureau d’information touristique au niveau de toutes les frontières africaines. Cela permettra, selon lui, de mieux vendre les destinations inter-Etats. Il lui semble également important de lever les contraintes douanières qui n’aident aucunement à  la facilitation du développement du tourisme sous régional. Le tourisme, a indiqué le conservateur du fort de Médine, est la meilleure arme pour lutter contre la pauvreté dans nos pays. « Qu’il soit remis en valeur, pris à  bras le corps par tout un chacun » a-t-il conclu.

Emeutes à Kayes : ce qui s’est réellement passé

Que s’est-il passé? C’’est en fait un énième litige foncier qui est la cause de toute l’agitation qu’a connue hier la capitale des rails. Promoteur d’école de son état, le sieur Modibo Kane Doumbia possède un terrain à  Kayes dont il détient d’ailleurs le titre foncier. Il y a peu, il fat clôturer sa parcelle. Le hic, C’’est que le terrain est occupé par une autre personne qui en revendique aussi la propriété. Le litige avait d’ailleurs déjà  été porté devant le juge déjà  sous le mandat du maire sortant, Hamidou Koné, actuellement conseiller municipal de la Codem. Hier dans la matinée, Modibo Kane Doumbia est revenu pour demander à  l’occupant du terrain clôturé, un marabout, de quitter les lieux. Ce dernier, bien entendu, refusa. Mais C’’est surtout auprès des riverains du terrain que la requête de Doumbia eu du mal à  passer. Des jeunes investirent le terrain et entreprirent de démolir la clôture. . De plus en plus nombreux et excités, ils en sont même venus à  brutaliser des passants. Le sieur Doumbia saisit alors la police qui se rend sur les lieux pour procéder à  l’interpellation du meneur de la casse, le propriétaire de la maison d’à  côté. A l’arrivée des policiers, les jeunes leur jettent des pierres et brûlent des pneus. Les forces de l’ordre finirent par utiliser des grenades lacrymogènes pour les disperser. Chassés des abords de la parcelle, C’’est dans les rues de la ville que les jeunes allèrent déverser leur colère. Route barrée, circulation complètement bloquée à  travers la ville, C’’est le spectacle qu’offrait Kayes pendant une partie de la journée. Ils ont même failli s’en prendre physiquement au maire de la localité.Le calme n’est revenu qu’aux environs de 16 heures. La seule motivation des jeunes : « faire comprendre aux riches qu’ils ne peuvent pas déposséder les pauvres impunément. Cela ne se passera pas comme ça, cette fois-ci », disaient-il très remontés. Il faut rappeler que, depuis quelques années, Kayes, comme de nombreuses autres localités à  travers le Mali, est confrontée à  de litiges récurrents autour du foncier. Cet épisode vécu dans la cité des rails vient rallonger la liste des situations difficiles causées par la gestion chaotique du foncier au Mali. A quoi auront servi tous ces forums, assises nationales, colloques, tenus en grande pompe par les plus hautes autorités?

Caravane du cinquantenaire : un voyage au fil des rails

C’est une initiative de M’Bolon Event et TransRail pour faire découvrir la première région administrative appelée capitale du rail par les hommes de médias du Mali et du Sénégal. Les caravaniers vont procéder à  des œuvres humanitaires M’Bolen Event est un magasine événementiel composée de communicateurs et journalistes et ce voyage en train durant 5 jours va permettre aux hommes de médias de découvrir la capitale du Rail. Selon le confrère Djibril Sacko, le choix de Kayes pour sa première édition n’est pas fortuit : « Kayes est la porte d’entrée du colonisateur français et la première cité administrative du pays. Région riche en histoire, nous comptons au cours du voyage aller Bamako à  Kayes et faire des escales dans trois localités qui sont Toukoto, Djoubéba, Mahina ou des conférences et animations seront organisées. Cette caravane entre dans le cadre du cinquantenaire des deux pays qui ont partagé la société TransRail à  savoir le Mali et le Sénégal. Le choix des localités s’explique par leur situation géographique, lieux de formation des premiers cheminots, Djoubeba o๠se trouve le cachot de Samory Almamy Touré avant d’être déporté au Gabon et Mahina, porte d’entrée du premier cercle du Soudan, qui est Bafoulabé, seront visités par les journalistes. Faire découvrir les merveilles tout long du rail par des journalistes, telle est la mission de M’Bolon Event. Au cours de ce voyage, les journalistes et les participants vont procéder à  des œuvres humanitaires dans les différentes localités. Ils participeront à  des séances de sensibilisation sur le VIH Sida, le planning familial, la sécurité routière et autres. Des conférences débats seront organisées dans chaque localité jusqu’à  Kayes ou sera bouclé la boucle par un show public précédé d’un exposé de presse. Le rail a bâti la fierté de la gloire du Dakar-Bamako Le rôle que les rails ont joué dans le développement de ses deux pays de l’Afrique de l’ouest et particulièrement le Mali sont prépondérants, selon l’intervention du secrétaire général des syndicats. Le premier train arriva à  Bamako le 13 mai 1904 à  13 heures, tandis que l’ensemble de la ligne était mise en exploitation le 10 décembre 1904, jusqu’au terminus de Koulikoro qui reçut son premier train le 20 décembre de la même année. Pour lui, des milliers de personnes se sont battues corps et âmes pour la régie du chemin de fer du Mali. « Une occasion d’honorer les mémoires de tous ce qui ont perdu la vie pour les travaux du chemin de fer ». Le directeur de la Gare, Monsieur Diaye a remercié les initiateurs et fait des bénédictions tout en récitant la sourate de la « Fatiha » du Coran pour la réussite de cette caravane qui se veut historique dans l’histoire du chemin de fer au Mali.

Températures : Kayes sous une forte canicule

Comme d’ailleurs, beaucoup d’autres localités du pays, Kayes situé au sud du pays, vit sous forte canicule. Selon le quotidien national (Essor). « Il fait chaud ! », est la phrase qui revient dans toutes les bouches à  Kayes. Un quotidien difficile A Kayes, en cette période de canicule, les kayésiens dans la majorité, évitent de circuler entre 12 et 16 heures au risque d’être exposés à  un soleil brûlant. C’’est pourquoi dans cette intervalle de temps, les activités tournent au ralenti. Partout dans la ville, on voit des gens torse nu et munis d’éventails sous les hangars et devant les boutiques. Mamoutou Sissoko commerçant de son état se plaint d’avoir peu de clients durant la pause. Et explique que bon nombre de chefs de familles interdissent à  leurs proches de s’exposer au soleil. Amadou Guirou est un « pousse-pousse man » qui se plaint de maux de têtes constants. A 14 heures, un soleil de plomb dans la cité des rails A cette heure, à  cette heure, les rues sont désertées et le vent brûlant et sec balaie la ville. Toutes les activités sont paralysées. Il n’est pas rare de rencontrer des personnes d’un certain âge qui se promènent peu vêtues. En général, les activités ne reprennent qu’aux environs de 16h, lorsque les températures sont moins tenables. Cette canicule étouffante a commencé vers le début du mois d’avril. Climatiseurs, ventilateurs, frigidaires, T-shirts, casquettes, éventails, entre autres, sont devenus des marchandises très prisées. « Le malheur des uns, faisant le bonheur des autres », les vendeurs de glace, de sachets d’eau fraà®che et autres jus de fruit se frottent les mains. Ils sont assaillis à  longueur de journée par une clientèle qui veut étancher sa soif inextinguible. Les vendeurs de glace, d’eau fraà®che voient ainsi leurs revenus tripler. La canicule rend les Kayesiens noctambules Les moyens manquent pour dormir sous le climatiseur et l’écrasante majorité de la population de Kayes transforme les cours de leurs maisons en vastes dortoirs. Actuellement, il est impossible de dormir dans les chambres, C’’est pourquoi les gens s’attardent dans les rues jusqu’à  des heures très avancées de la nuit, avant de regagner leurs domiciles. Là  bas aussi, les gens dorment à  ciel ouvert sur les nattes, les matelas, on dirait un camp de réfugiés. Autre caractéristique locale : la canicule s’empare de Kayes dès les premières heures du matin. Le citoyen « lambda » se douche deux à  trois fois par jour, mouille ses habits, arrose les lieux de causerie, la cour de la maison pour essayer de réduire l’effet de la chaleur ou se donner une trompeuse impression de fraà®cheur. Des agents des services publics se retranchent dans leurs bureaux o๠ils restent souvent longtemps après les heures de travail. Tout simplement à  cause de la climatisation. Le fleuve Sénégal est actuellement l’endroit le plus fréquenté par les Kayésiens. Hommes, femmes et jeunes se baignent tous dans ce petit paradis à  Kayes.

Festival international des Rails (FIRKA), facteur de développement local

Le FIRKA s’annonce à  grands pas. Il est une occasion non seulement de s’ouvrir au monde mais aussi une manière de soutenir les efforts des autorités. Pour donner un cachet particulier à  l’événement, des personnalités sont attendues à  cette 4è édition. Au nombre desquels, on peut citer les ministres de l’Equipement et des transports Ahmed Diané Séméga, de la Culture, de l’Artisanat et du tourisme, de la Jeunesse et des sports, des responsables de Transrail. Et s’y ajoutera, le Directeur du port autonome de Dakar, Bara Sady, parrain officiel des activités pour la 2è année consécutive. Les temps forts de l’événement Au menu de cette quatrième édition du festival international des rails, il est prévu des manifestations traditionnelles, des conférences-débats, des expositions de produits artisanaux, des visites touristiques, des compétitions de lutte traditionnelle, temps forts de cet événement. Ce festival réunira des groupes de danse traditionnelle des localités traversées par le chemin de fer au Mali et au Sénégal. Le train des festivaliers Pour mieux gérer le temps, le train spécial dénommé « Train des festivaliers » quittera Bamako pour Kayes le 2 juin. Placé sous le signe du cinquantenaire, ce festival va faire vibrer les populations riveraines des rails pendant trois jours. Les efforts d’ATT Conscient des efforts déployés par le président ATT à  la mesure de son ambition pour ces populations, les organisateurs veulent soutenir ses efforts à  travers le festival. Pour plus détail, Djénéba Sow , présidente du comité d’organisation de cette 4è édition, explique que l’objectif visé par cet événement est de favoriser le développement socio-économique des localités traversées par le chemin de fer Dakar- Niger. Selon elle, au-delà , de son aspect intégrateur, touristique et culturel, le festival est aussi un acte de reconnaissance aux différents efforts fournis par le président ATT aux populations riveraines des rails. « Le président de la République n’a jamais caché sa ferme intention de s’engager non seulement pour la promotion du transport ferroviaire mais aussi pour le bien être des populations riveraines des rails. Il a lui même fait le déplacement pour remettre aux populations de la première région un train voyageur au moment o๠l’on attendait de moins. Ce geste, nous ne pouvons pas l’oublier de sitôt. Donc, avec ce festival, nous voudrions aussi lui dire merci et lui affirmer notre reconnaissance pour tout ce qu’il a fait pour les populations installées le long des rails » a souligné Djénéba Sow ,la présidente du comité d’organisation. Ensemble à  bord de train des festivaliers du 3 au 6 juin pour découvrir Kayes et la richesse culturelle et touristique de ses environs.

FIRKA 2010 : Kayes lance la 4è édition du Festival International des Rails

La ville de Kayes, au Mali abritera la 4è édition de son festival International des Rails 2010 du 4 au 6 juin prochain. Crée en 2007 par le collectif des Associations Culturelles de Kayes, le FIRKA, est une manifestation culturelle, artistique et sportive qui vise à  réunir les populations du Mali, vivant le long de l’axe ferroviaire Dakar Bamako. Le programme de la 4è édition, a été dévoilé, lors d’une conférence de presse, ce samedi à  la Chambre de Commerce de Bamako. Kayes, la cité des Rails La ville de Kayes est intimement liée au Chemin de Fer, fruit de l’administration coloniale de l’époque, et destiné à  relier le port Maritime de Dakar, capitale de l ex Afrique Occidentale Française à  toutes les principales villes de l’arrière pays, dont Kayes, à  la frontière entre le Mali et le Sénégal. Aussi, ce festival organisé autour des rails, entend rappeler l’histoire de la cité, mais aussi promouvoir la paix, l’entente entre deux pays Mali et Sénégal, « qui ont des valeurs communes, des destins liés, c’est un espace de dialogue entre acteurs économiques de Kayes et opérateurs du Port de Dakar, », explique le réprésentant de Bara Sady, DG du Port Autonome de Dakar, l’un des sponsors principal de l’évènement.  » Le festival des Rails de Kayes, entend ainsi lutter contre la pauvreté, promouvoir l’intégration régionale, l’ecotourisme, la promotion des oeuvres artistiques, l’éducation des filles, émanciper les femmes etc… », ajoute Mr Coulibaly de l’organisation. Avec Transrail, la compagnie ferroviaire Malienne, Nyésigiso, la caisse de crédit, le Port Autonome de Dakar, comme sponsors, le festival a aussi l’appui du Ministère des Transports et de l’équipement et de la Culture, qui ont promis d’accompagner l’évènement qui en est à  sa 4è édition cette année. Il se place aussi sous le signe de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance du Mali.  » L’indépendance du Mali, c’est aussi les Rails ! », clame Mr Coulibaly. « Nous avons la volonté d’accompagner ce festival afin qu’il soit une belle réussite et un vecteur de développement socio-économique ! », a ajouté Djibril Naman Keita, représentant de Transrail à  la conférence. Toute chose saluée par le Maire de Kayes, également présent. Au programme des Rails, 4è édition Le festival réunira des troupes de danse locales, reliées par le chemin de fer sur l’axe Bamako Dakar, et venant des villages bambaras, peulhs, khassonkhés, malinkés, wolofs et les concerts seront animés par des artistes internationaux qui viendront se produire, à  citer, Babani Koné, Youssou Ndour ou encore Boubacar Traoré dit Karr. Parallèlement aux activités culturelles, l’aménagement de stands d’expositions de produits artisanaux est prévu cette année et gratuitement. Il y aura aussi des combats de lutteurs traditionnels, des excursions touristiques dans la région,dont la visite du célèbre Fort de Médine, et des conférences, ou foras sur plusieurs thèmes et cela pendant 3 jours intenses. Le thème retenu cette année est: « Le rôle du Chemin de fer Dakar-Niger dans l’histoire du Mali » 2 trains spéciaux pour le festival Installé depuis 4 ans maintenant, le Festival International des Rails de Kayes, grandit et prend ses marques dans la sous-région. Il se veut un vecteur économique, un pôle d’attraction touristique, un facteur de rapprochement et d’intégration entre populations maliennes et sénégalaises. Et afin d’attirer plus de monde à  la manifestation, notamment les jeunes, l’organisation a prévu 2 trains spéciaux, Bamako-Kayes-Bamako pour transporter les festivaliers jusqu’ au festival. Un package « hébergement et restauration plus transport » est même proposé à  25 000 francs environ pour les amoureux du festival. Voilà  une belle promotion pour faire du festival de Kayes une réussite! « Il faut voyager en train, c’est merveilleux, et pas en car ! » ajoute Mr Coulibaly. L’on attend avec impatience les 4, 5 et 6 juin pour vivre l’histoire des Rails de Kayes. En Musique!

Kayes : Le ministre Ndiaye Bah rencontre les opérateurs touristiques

Au cours d’une rencontre d’échanges entre les opérateurs politiques et professionnels du tourisme de la région de Kayes, et le ministère de tutelle, plusieurs thèmes ont été abordés. Promouvoir le tourisme dans la cité des rails Cette rencontre a été initiée dans le souci de dégager les différents aspects devant contribuer à  faire de la cité des rails, un lieu stratégique de tourisme. En effet, les atouts touristiques de cette partie du Mali ne sont pas assez exploités. Hors, elle regorge d’énormes potentialités artistiques, architecturales et touristiques. Le ministère en charge du tourisme et de l’artisanat, a donc jugé nécessaire et impératif, de faire de Kayes, un pôle attractif comme le sont Tombouctou, le pays dogon, Gao, et tous les autres lieux touristiques du pays.Le président du syndicat d’initiative de Kayes créé en 2008, Mr Namonon Sanogo estime qu’il est impératif pour de promouvoir le tourisme de Kayes, au-delà  des frontières du pays. Un secteur qui évolue lentement Le ministre de l’artisanat et du tourisme, Mr N’diaye Bah, estime que le secteur touristique de la cité des rails a connu une évolution remarquable au cours de ces dernières années grâce à  la combinaison de nombreux facteurs. Il cite entre autres l’ouverture du bureau régional de l’office malien du tourisme et de l’hôtellerie à  Kayes ; La présence de nombreux investisseurs dans la région, matérialisée par l’augmentation du parc hôtelier ; Le désenclavement des sites ; l’implication des autorités administratives et des populations à  la formulation d’initiatives de développement touristique ; La mise en œuvre des projets de développement du PARAD ; etc. Un lieu à  valoriser Kayes regorge d’immenses potentialités qui restent à  exploiter. Le célèbre fort de Médine, à  l’image de l’à®le de Gorée a besoin d’être valorisé. En effet, ce fort a servi de lieu d’esclavage pendant l’époque coloniale. Il a même été construit vers la fin du 19e siècle par les français, en servant d’enceinte miliaire et théâtre de nombreux épisodes douloureux de l’histoire de notre pays. Par ailleurs, il existe de nombreux autres lieux touristiques de Kayes qui restent à  découvrir. Le festival Kayes-Médine –Tamba en est à  sa 6e édition, et a beaucoup contribué à  la valorisation de cette région. Il a également permis un désenclavement certain et un boosté l’économie de la ville et ses environnants. Il est donc nécessaire de préserver ce vaste atout touristique afin de remettre Kayes sur les rails.

Sites touristiques du Mali : les merveilles de la région de Kayes

Le Fort de Médine Haut lieu de l’histoire de la pénétration coloniale française, le Fort de Médine, occupe les hauteurs de la ville de Médine, à  12 Km de Kayes, sur la route de Diamou. Beau village Khassonké situé au bord du fleuve Sénégal, Médine, construite en 1810 par Hawa Demba Diallo, fut la capitale du royaume du Khasso Dembaya. Selon nos sources, en 1855, C’’est Faidherbe lui-même qui aurait choisi le Fort de Médine afin de protéger le village des attaques d’El Hadj Oumar, l’homme qui tenta d’islamiser le royaume bambara du Mali. Aujourd’hui le Fort tombe en ruine mais la visite de Médine est constante. Et pour cause, le village qui domine le fleuve Sénégal est l’un des plus beaux sites de la région. Qu’à  cela ne tienne, le site demeure un haut lieu de pèlerinage touristique. Des festivals y sont organisés pendant tous les moments de l’année. Félou, ses chutes et son barrage à  venir Les chutes de Felou se trouvent à  hauteur du village de lontou, à  4 km de Médine. Ici, les français avaient construit une centrale électrique qui alimentait la ville de Kayes depuis 1926. l’intérêt touristique réside dans la beauté naturelle du site. Le paysage fabuleux est à  visiter de préférence en période sèche pour apprécier le scintillement des masses rocheuses sur l’eau. Sur ce site, le touriste peut décrypter un monument qui indique la date d’arrivée des colonisateurs en septembre 1855. Les Chutes de Gouina sont quant à  elles situées à  une centaine de kilomètres au Sud-Est de Kayes. Selon certains touristes, les Chutes de Gouina sont encore plus spectaculaires que celles de Félou. Bafoulabé et environs En bambara, Bafoulabé signifie « rencontre de deux fleuves ». à€ 90 km, sur le Bafing, se trouve le barrage hydroélectrique de Manantali. Le réseau hydrographique comprend également des rivières, des marigots et des mares. La zone est favorable aux excursions en pirogues, les plages aux sables fins accueillent le visiteur, la corniche sauvage et les rapides de Kolé à  25 km, puis les chutes de Billy. Les deux rivières Bafing et Bakoye se rejoignent ainsi pour former le fleuve Sénégal. Le climat est de type sahélien avec une alternance saison froide de novembre à  février, et saison chaude de la mi-février à  la mi-juin et une saison des pluies (hivernage) de juin en octobre. La pluviométrie moyenne annuelle est de 900 mm. Comme attraits touristiques de la région de Kayes, il faut également citer le Tata d’El Hadj Oumar Tall à  Koniakary, la réserve du Bafing, le Barrage hydroélectrique de Manantali etc… De nombreux lieux qui font toute la beauté touristique mais aussi historique de la région de Kayes. A découvrir d’urgence ! Investissements économiques Ils sont légions et sont l’œuvre des pouvoirs public, opérateurs privés et partenaires au développement. A coté des investissements privés, la cité touristique de Kayes constitue aujourd’hui le théâtre d’opérations ou convergent des projets de développement tels que la restauration de monuments historiques, le renforcement des capacités des acteurs locaux intervenant dans le tourisme, le commerce, les échanges de marchandises. La rénovation du Pont de Kayes et l’aménagement du barrage hydro-électrique de Félou est l’un de ces projets d’envergure auquel le gouvernement du Mali s’est engagé. Tout récemment a eu lieu la pose de la première pierre du barrage en présence de nombreux chefs d’états. Kayes est sans nul doute un pôle stratégique du développement économique du Mali.

Apport des migrants à la région de Kayes

Nous sommes à  Kayes au mois d’octobre, dans la ville comme au village, on remarque des écoles bien tapées, de belles mosquées, des villas inhabitées construites par les migrants dans le but d’exprimer leur réussite. l’émigration à  Kayes est un symbole de réussite dans la première région administrative. Elle constitue même une richesse autant pour le migrant que son pays d’origine. L’apport des migrants participe ainsi à  la construction des projets de développement. Selon un chiffre de la Banque Mondiale plus 230 milliards de francs d’euros constituent l’apport des migrants au développement du Mali. l’extrême pauvreté, cause d’émigration Dans les pays en voie de développement, l’extrême pauvreté pousse une bonne frange de la population à  émigrer vers le nord en quête d’eldorado. Milles chemins sont possibles pour ces candidats à  l’émigration, que ce soit par voie terrestre, aérienne ou fluviale. Les raisons de cette émigration s’expliquaient auparavant par la rareté de la pluie, la récession économique qui pousse la population à  développer une stratégie de survie. l’émigration devient aujourd’hui une alternative pour maintenir la continuité de la famille. Migration et développement, un projet financé par le PNUD et l’Union Européenne Mettre en route un projet économique viable pour le maintien et la consolidation des liens sociaux, c’est l’objectif du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), des projets financés dans le cadre de l’initiative conjointe CE-NU pour la migration et le développement. Ce projet a pour objectif d’aider les organisations de la société civile et les autorités locales à  renforcer le lien entre la migration et le développement. Dans ce domaine, l’initiative conjointe vise également à  mettre en place et consolider les réseaux de personnes et organisations actives, à  identifier les bonnes pratiques et à  partager les informations au niveau local et international, et à  enrichir l’élaboration de politiques en matière de migrations et développement. Apport des migrants à  Kayes Pour ce projet, quatre secteurs prioritaires d’activités ont été retenus : il s’agit entre autres des transferts de fonds des migrants, les communautés migrantes ; les capacités des migrants, les droits des migrants. Dans la région de Kayes le transfert de fonds par an s’élèvent à  230 millions d’euros par an selon une étude de la banque mondiale. Un chiffre supérieur à  l’aide publique au développement. Depuis 2001, des actions spécifiques dédiées aux migrants sont déployées et prennent de plus à  plus de l’ampleur. Il s’agit entre autres des programmes d’appui aux initiatives du développement local qui intervient au Mali dans une vingtaine de cercles.

OMVS: le Mali va bénéficier d’un nouveau barrage

Le coup est parti et plus rien ne pourra freiner le processus de développement engagé par les quatre pays qui ont en partage le fleuve Sénégal. Elevage, agriculture, maraichage, et autres activités seront développées dans la commune rurale de Hawa Dembaya o๠sera construit le nouveau barrage hydroélectrique. Vers l’autosuffisance énergétique Dans 38 mois seront produits les premiers mégawatts d’électricité. Le barrage hydroélectrique de Félou dans la région de Kayes aura une capacité de 59 mégawatts. La Guinée Conakry qui vient de rejoindre l’organisation, est plus ou moins autosuffisante, voire moins gourmande. l’électricité qui sera produite à  Félou contribuera à  combler un vide. La clé de répartition de l’électricité produite est en faveur du Mali qui consommera 45%. La Mauritanie aura 30% et le Sénégal 25%. Le maire de la commune rurale a fondé un grand espoir sur ce projet qui non seulement permettra d’électrifier sa commune mais aussi de générer plusieurs emplois pour les jeunes. La chine maitre d’ouvrage Le nouveau barrage hydroélectrique de Félou sera construit par Sino hydro – corporation, une société chinoise, comme pour retourner l’ascenseur à  la république populaire de Chine qui appuie la plupart des pays membres de l’OMNS. Le chef des travaux a assuré les différents chefs d’Etats quand au respect du délai d’exécution du contrat. La Chine a réaffirmé sa disponibilité à  accompagner le Mali dans son élan de développement. Les travaux coûteront 120 milliards de FCFA financés par la Banque mondiale et Banque européenne d’Investissements. La nécessité de protéger les berges Les chefs d’Etat ont aussi, lancé le programme de restauration des berges du fleuve Sénégal à  Kayes. Dans un premier temps, près de 3km de berges seront aménagées pour un coût de trois milliards de francs CFA. Dans un deuxième temps, il concernera le long Kayes- Bafoulabé au Mali. Les travaux seront étendus aux berges du Bafing en Guinée et la basse vallée du fleuve Sénégal en Mauritanie et au Sénégal. Il s’agit non seulement d’empêcher l’effritement des berges mais aussi de mener une lutte intensive contre les plantes « aquatiques nuisibles ». Selon Amadou Toumani Touré, « toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre de deux chantiers majeurs en cours d’exécution par l’OMVS. « Il s’agit du projet de gestion des ressources en eau et de l’Environnement du Bassin du Sénégal », a- t-il souligné. Ce sont près de 400 millions qui seront mobilisés dans le cadre de cette phase du programme.

L’OMVS assure la santé de 22000 villages au Mali

La population riveraine exposée à  des maladies hydriques La situation sanitaire des barrages de Diama et Manatali a considérablement modifié l’écologie dans le bassin du fleuve Sénégal. La présence permanente de l’eau douce a favorisé la prolifération de végétaux aquatiques nuisibles (typha Australie et salvia moleste) dans les affluents du fleuve et les canaux d’irrigation, créant ainsi des conditions propices à  la prolifération des moustiques, vecteur du paludisme et des mollusques vecteurs de la bilharziose. Ces maladies d’origine hydriques ont connu une expansion progressive dans le bassin, devenant un réel problème de santé publique qui affecte la productivité économique. Les cas graves du paludisme sont la principale cause de décès chez les enfants âgés de moins de cinq ans. l’éclosion de la bilharziose intestinale, auparavant inconnue dans le bassin, affecte jusqu’à  80% de la population (voire 100¨% des enfants) dans certaines zones. Dans le même temps, la couverture des interventions de lutte contre le paludisme et la schistosomiase dans les quatre Etats riverains et dans le bassin du fleuve compte parmi les plus faibles au monde. l’OMVS mobilise 25 milliards pour la santé Avec le soutien de banque mondiale et de l’agence France de développement, l’OMVS a mobilisé 51 millions de dollars US près de 25 milliards et formulé une stratégie sur 5 ans visant à  atténuer l’impact des ouvrages hydrauliques sur la santé des populations en luttant contre la morbidité et le mortalité liées aux maladies hydriques dans le bassin.. C’’est l’objet de la sous composante santé du programme de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usagers à  buts multiples de l’OMVS. l’engagement de l’OMVS en faveur de la santé exprime l’importance grandissante de l’investissement social dans ses projets et programmes. Déjà  dans le cadre du projet d’Atténuation des impacts Environnement (PASIE) et du projet GEF cofinancement du royaume des pays Bas, l’OMVS avait conduit des projets pilotes de santé et mis en place des réseaux d’eau potables dans quelques sites du bassin pour lutter avec méthodes contre la bilharziose. l’intervention de projet est d’impulser une approche transfrontalière à  la lutte engagée contre les maladies hydriques pour maximiser les chances de réussites. Egalement , d’améliorer la santé dans le basin pour permettre aux populations de profiter des opportunités de développement. A signaler que lors de la cérémonie de la pose de la première pierre de ce barrage ,les moustiquaires imprégnées ont été distribuées aux femmes et leurs enfants par les chefs d’états membres de l’omvs Abdoulaye Wade, Amadou Toumani Touré, Ould Abdou Aziz de la Mauritanie et le premier ministre guinéen.

Programme de logements sociaux à Kayes : 60 nouveaux bénéficiaires

La population du cercle de Kayes a réservé un accueil chaleureux (danses traditionnelles) à  la délégation du président, Amadou Toumani Touré qui venait inaugurer les nouveaux logements sociaux et la Maison de la femme et de l’enfant. Le maire de la commune rurale de Khouloun venait ainsi de recevoir, dans son fief, la première personnalité de notre pays. Visiblement ému par la hauteur du geste, le Maire de la localité n’a pas manqué de remercier le Chef de l’Etat pour les nombreuses réalisations. 60 heureux bénéficiaires Après la remise des clés de 76 logements sociaux en septembre 2006, voilà  encore 60 logements sociaux, attribués à  des nécessiteux à  Kayes qui constituent la première tranche du programme de construction de 200 logements sociaux dans la région de Kayes pour la période 2007 – 2011. Au total, cette région a bénéficié de 136 logements sociaux de 2006 à  2009. Selon Mme Gakou Salamata Fofana, le coût de réalisation pour 60 logements s’élève à  906 309 631 Francs CFA, dont le financement a été assuré par le budget national de l’Office Malien de l’Habitat (OMH). Réalisés sur des terrains de 344 à  361,2 m², la viabilisation de ces espaces est légèrement au dessus du niveau (III) défini par la Stratégie nationale de logement de notre pays. Les maisons sont de deux types : F3a et F3b. Le premier est couvert en dalle pour une superficie bâtie de 69,68 m2. Il comprend : un bâtiment principal réparti en un salon, deux chambres, une toilette moderne intérieure et deux terrasses. Quant au deuxième type, il est couvert en tôle pour une superficie bâtie de 62 ,95 m2 et comprend : un bâtiment principal reparti en un salon, deux chambres, un magasin, une terrasse et une toilette extérieure. Engouement suscité dans la région des rails. Ces logements ne cessent de susciter de l’engouement de la population de Kayes. Selon le Président de la Commission d’attribution, 226 foyers ont postulé pour les 60 logements de cette année contre seulement 159 pour les 76 logements sociaux de 2006. « Ces chiffres permettent d’apprécier à  sa juste valeur la délicatesse des tâches confiées à  la commission d’attribution », selon Monsieur Ibrahim Cissé, Président de la Commission d’attribution. Il a souligné qu’une attention toute particulière doit être accordée à  la ville de Kayes pour les futures tranches du programme. Les heureux bénéficiaires aux anges Certains de ces heureux bénéficiaires qui ont reçu des mains du Président de la République, leur clé, n’ont pu s’empêcher de fondre en larme, en pleine cérémonie. « Je manque les mots pour remercier, le Chef de l’Etat pour ce geste qui me parait transcendantal. Car, C’’est la fin de mon calvaire de location », a déclaré une dame bénéficiaire qui était accompagnée de ses enfants. Selon le porte-parole des bénéficiaires, certains d’entre eux resteront médusés car, leur rêve est devenu une réalité. « Habiter cette jolie maison constitue une chance inédite, nous devons rendre grâce au tout puissant Allah et à  ATT, initiateur de ce beau projet », s’est-il réjoui. Il a pris l’engagement de respecter les termes du contrat pour permettre la pérennité du programme au bénéfice de nombreux autres nécessiteux. Amadou Toumani Touré a rappelé que la réalisation de ces logements était un engagement du Gouvernement du Mali. « Ces logements sociaux sont le fruit de la solidarité de tous les Maliens à  l’endroit de vous les heureux élus », a-t-il laissé entendre. ATT, comme l’appellent affectueusement les Maliens a invité au paiement régulier des locations pour la continuité du programme. Il a salué Madame Gakou Salamata, la Ministre et son équipe pour leur persévérance. Toutes choses ayant fait de ce rêve gouvernemental une réalité. « Si je suis le père des logements sociaux, Mme Gakou Salamata est certainement la maman, la Ministre, Aboubacar Sidiki TOURE (initiateur du programme de logement sociaux) en est le grand-père », a lancé le Président, ATT.

Kayes, la cité des Rails prépare son festival

Pour rehausser l’éclat de cet événement culturel, Hamed Diane Semega, ministre de l’équipement et des transports présidera la 3 ème édition en compagnie des partenaires clés de l’événement notamment Bara Sady, Directeur du port autonome de Dakar, Pierre Eifer? le PDG de Transrail sans oublier le député de la localité Mahamadou Cissé Les objectifs du festival Initié par l’association culturelle de Kayes, cet événement culturel a pour objectif d’ouvrir non seulement la région de Kayes au monde culturel mais aussi DE donner un coup de fouet au développement économique, culturel touristique et social dans la dite localité. Alou Coulibaly, Coordinateur de la manifestation a laissé entendre que le festival a été institué pour mettre en exergue les potentialités culturelles et touristiques de la cite des rails, afin d’en faire un levier de développement économique et social de la localité. Valoriser le développement local l’organisation de ce festival aide aussi à  renforcer l’esprit de solidarité, de fraternité et d’entente entre les peuples des villes et des pays participants par l’élargissement de ce volet économique aux secteurs de la culture et touristique afin de permettre un brassage entre les riverains des rails. Ainsi cette volonté politique est renforcée à  travers le dialogue des cultures et la valorisation des éléments du patrimoine artistique, culturel et touristique. Il sera aussi mis à  profit par les opérateurs économiques maliens aussi bien que sénégalais? de débattre Des opportunités des rails dans le développement économique des deux pays mais surtout de la ville de Kayes. Surtout que le nouveau pont de Kayes vient d’être réouvert après rénovation. La diversité culturelle de Kayes Il s’agit de donner à  Kayes sa valeur d’antan. Première région administrative du Mali, la région du rail sombre économiquement mais regorge d’une potentialité culturelle. Toute chose qui explique ce patrimoine important que possède la porte d’entrée des colonisateurs au Mandé (actuel Mali) et pouvant servir de levier à  un développement humain durable et la lutte contre la pauvreté. Ce qui fait dire Alou Coulibaly que :  » ce patrimoine culturel mérite d’être revalorisé, car il constitue une part essentielle de la mémoire collective dans sa diversité et qu’il faut nécessairement préserver ». [b « Beaucoup de sites se trouvent concentrés dans les villes riverains des rails notamment : le fort de Médine, la Gare d’embarquement de Samory Touré une figure légendaire à  la pénétration coloniale ensuite on peut citer le Tata de Kouniakary, les zones d’exploitation aurifères, les sites naturels comme les chutes de Grouina et de Felou. Donc, il s’agira de mettre en exergues ces différentes potentialités », ajoute t-il. Trois jours de fête Durant trois jours, le festival sera marqué par des rencontres culturelles, des concerts, des animations dans les quartiers populaires, des symposiums et des conférences débats. Trois conférences débats, seront animées par les parrains de l’événement à  savoir le Directeur du port autonome de Dakar Bara Sady, le PDG de Transrail, et le député de la localité Mahamadou cisse. A noter que les ministres de l’artisanat et du tourisme et celui de la culture font partie des invités d’honneur. Les populations de la cité des rails ont montré à  suffisance leur engouement pour ce rendez-vous culturel lors des deux premières éditions.

La mine d’or de Loulo attaquée par des jeunes sans emploi

Les premières attaquent ont eu lieu à  la mine d’or de Loulo, dans la région de Kayes. Les jeunes chômeurs du village réclamaient depuis plus d’un mois le départ des employés de la société sud-africaine Anglogold Ashanti, qui exploite le site, exigeants d’être engagés à  la place de ceux-ci. Les responsables de la mine leurs ont fait savoir que les travailleurs devaient avoir un certain nombre de connaissances fondamentales pour l’exécution d’un travail minier. Or, il s’avère qu’aucun des protagonistes n’a été à  l’école… Impossible donc de les embaucher. C’’est donc suite au refus des responsables de la mine que les jeunes se sont révoltés. Au nombre d’une trentaine, munis de gourdins et d’armes blanches, ils attaquèrent le jeudi 9 juillet la mine de Morila, et le lendemain d’autres celle de Tabakoto et de Loulo (région de Kayes). Les autorités ont du déployer des gendarmes pour une intervention musclée, ce qui a permis d’épargner les installations minières. Au total, C’’est plus de 4 villages de la région de Kayes : Loulouni, Dindjon, Tabakoto et Kéniéba, qui ont participé aux affrontements, Tabakoto étant le village qui a connu les plus gros dégâts, et dont les révoltés sont pour la plupart des travailleurs de la mine licenciés. « Ces jeunes gens ont été licenciés suite à  la négligence qu’ils accordaient au travail. Les retards quotidiens, la consommation d’alcool et d’excitants illicites. Ils n’avaient pas non plus les compétences requises. Nous avons même voulu les former sur les différentes techniques de gestion, mais cela n’a pas aboutit car ils ne savaient ni lire, ni écrire », explique un responsable de la mine. Sept villas incendiées par les assaillants Quatre jours après les événements, la tension est toujours vive entre les habitants de Tabakoto et les responsables de la mine. Des conseillers du ministère de tutelle sont actuellement en pourparler avec les villageois afin de trouver très rapidement une solution. Selon l’officier de gendarmerie Bakary Diané, « nous sommes arrivés immédiatement après que les responsables de la mine nous aient appelés, nous avons donc eu le temps d’empêcher les assaillants de pénétrer à  l’intérieur de la mine. Ils étaient tous armés de machettes, pierres, lances, gourdins, couteaux… Ils réclamaient le départ des ingénieurs blancs d’AngloGold Ashanti, qu’ils considèrent comme responsables de la situation de chômage dans laquelle ils se trouvent. Ils ont néanmoins réussi à  brûler un de nos véhicules de patrouille en plus de 7 villas dans lesquelles résidaient les employés de la mine. » Certains des chefs de village encouragent les jeunes dans leurs actes de barbaries. Ils estiment que les fils du village ont le droit de travailler. « Ils ont les mêmes droit que tout le monde, on ne peut pas comprendre que des étrangers viennent nous commander chez nous. Nous ne pouvons pas accepter cela», clame l’un d’eux sous couvert de l’anonymat. Les négociations entre les autorités de la région et le ministère des mines vont bon train, et chacun espère qu’elles aboutiront à  des résultats concluants. Dans le même temps, les forces de l’ordre sont toujours déployées autour des mines de Morila et Kénieba afin d’assurer la sécurité des lieux et des travailleurs.