Economie : Khadim Bâ engage des partenariats financiers ambitieux pour le Sénégal

Pour les Sénégalais, Khadim Bâ est une véritable personnalité du monde entrepreneurial. Ses nombreuses actions au service de ses concitoyens lui ont valu une réputation de bienfaiteur.

 Depuis la reprise en main de la société Locafrique spécialisée dans le crédit-bail il y a plus de dix ans, l’homme d’affaire a multiplié les initiatives et les projets de financement. Aujourd’hui, l’entrepreneur souhaite promouvoir l’inclusion financière des industries agricoles.

L’objectif :  prioriser les PME et TPE qui souffrent d’un accès limité au système bancaire traditionnel. Pour Khadim Bâ, « les partenariats financiers engagés récemment doivent permettre « de consolider la position de leader de Locafrique, tout en participant à la transformation durable de l’économie sénégalaise ».

1.1         Le secteur agricole sénégalais face à l’instabilité géopolitique

Le Sénégal vise l’autonomie alimentaire et se donne les moyens d’y parvenir. Toutefois, à l’heure actuelle, le pays importe encore énormément de denrées, notamment en provenance de l’Europe. Problème : la guerre en Ukraine a favorisé une montée brutale des prix des denrées alimentaires en seulement quelques jours, et sur l’ensemble du marché international. Le Sénégal, qui importe la moitié de son blé en provenance de Russie, redoute une augmentation du prix du pain. Même si celui-ci fait actuellement l’objet d’un plafonnement strict par le gouvernement (environ 175 francs CFA soit 0,29 dollars), certains observateurs craignent une augmentation du prix jusqu’à 500 francs CFA (0,84 dollars). C’est en tout cas le scénario qui se dessine, si la crise en Ukraine venait à se prolonger ;

Or, pour Khadim Bâ, la souveraineté alimentaire du pays est une donnée fondamentale qui doit être préservée à tout prix : « Notre pays est historiquement une terre d’agriculture, qui emploie depuis de nombreuses années de nombreux sénégalais. Ce sont eux qui participent à l’indépendance et à la souveraineté alimentaire du pays ». Reste donc à savoir de quelle manière le secteur privé est susceptible d’aider les pouvoirs publics pour maintenir cet équilibre économique fragile.

1.2         Locafrique, une société résolument tournée vers l’inclusion financière

Grâce aux actions financières menées par Khadim Bâ au travers de la société de crédit-bail Locafrique, les pouvoirs publics peuvent mener à bien leur politique de souveraineté alimentaire. Depuis de nombreuses années, l’homme d’affaires est sur le pied de guerre : « Je me bats depuis de nombreuses années pour aider au développement de notre économie. Déjà en, 2013, je nouais un partenariat avec l’initiative Feed the futur, sur une période de 10 ans. A cette époque, il était déjà question de booster l’agriculture et d’accompagner financièrement les producteurs ».

Depuis lors, de nombreux progrès ont été réalisés, notamment dans le domaine de la mécanisation agricole. La société Locafrique est devenue ainsi la première structure privée à investir dans la Vallée du Fleuve Sénégal il y a plusieurs années. Pourtant, les problèmes de financement sont toujours présents dans le pays. D’où l’intérêt de poursuivre des actions ciblées et ambitieuses à destination des entreprises les plus fragiles. Le partenariat Trade Hub/Locafrique engagés au début de l’année 2022 répond efficacement à ces besoins.

Pour Khadim Bâ, il s’agit avant tout de « permettre d’accompagner la transformation durable de l’économie du pays, par l’octroi au secteur agricole d’une somme de 24 millions de dollars (soit 13 milliards des francs CFA ».

1.3         Un partenariat économique unique dans l’histoire de Locafrique

Actuellement, la plupart des organismes bancaires sénégalais rechignent toujours à accroître leur soutien à l’agriculture du pays. La plupart des institutions mettent en avant les notions de « risques perçus ou réels » pour justifier leur positionnement. Le DG de Locafrique confirme ainsi la rareté des prêts bancaires accordés au secteur agricole au Sénégal (moins de 5% de la totalité des secteurs bénéficiant de prêts). Face à cette situation, un partenariat de co-investissement unique a été mis en œuvre entre l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et la société de crédit-bail Locafrique.

Grâce à ce nouveau dispositif de financement, « les entrepreneurs sénégalais ne sont plus livrés à eux-mêmes ». Le partenariat est soutenu d’un côté par le West Africa & Investment Hub (financé par l’USAID) à hauteur de 813 millions de francs CFA (1,5 millions de dollars) et de l’autre côté par des capitaux privés. La société Locafrique s’engage ainsi sur la somme de 12 milliards de francs CFA (22,7 millions de dollars).

 

Khadim Bâ : un Sénégalais désireux de faire avancer son pays

Pour Khadim Bâ, le Sénégal est un territoire au potentiel infini. La richesse de ce pays est immense, et la force des Sénégalais l’est tout autant. Lorsqu’il a terminé ses études au Canada, c’était donc une évidence pour lui de retrouver son pays d’origine et de faire tout son possible pour participer à son développement. Il dit lui-même avoir à cœur de s’investir dans une multitude de projets, du moment qu’il les considère bénéfiques pour la population sénégalaise.

 

Les hydrocarbures, un domaine au potentiel immense 

La découverte de gisements offshore de pétrole et de gaz a permis d’ouvrir le champ des possibles. De toutes nouvelles perspectives d’évolution s’offraient ainsi aux Sénégalais. Selon le FMI, les secteurs pétrolier et gazier devraient rapporter l’équivalent de 6 à 7% de points du PIB pour le Sénégal, sur vingt ans, une prévision qui peut révolutionner le futur du pays.

Le nombre de pétroliers passant par le port de Dakar est colossal. Sa position géographique stratégique peut transformer le port en véritable hub pétrolier. Lors de son retour en 2006, Khadim Bâ n’avait alors qu’une seule idée en tête : Créer la plus grande centrale d’Afrique de l’Ouest, au Sénégal. C’est pourquoi il n’a pas hésité une seconde quand l’opportunité de rejoindre la West African Energy s’est offerte à lui. Aujourd’hui, une centrale de 300 Mégawatts est sur le point de voir le jour, soit la plus puissante d »Afrique de l’Ouest.

C’est un véritable travail d’équipe que de construire une centrale de cette envergure. Grâce à tous les efforts menés par les Sénégalais qui ont réalisé cet exploit, les populations pourront bénéficier d’une baisse du coût de l’électricité de presque 40%. D’autre part, cette baisse des coûts impliquera un avantage concurrentiel majeur par rapport aux autres pays. N’oublions pas que si l’électricité revient moins chère, les coûts de production seront également réduits. Un avantage considérable pour les investisseurs étrangers qui verront le Sénégal comme une terre d’opportunité pour l’implantation d’industries.

 

La volonté de Khadim Bâ de soutenir la population avec Locafrique

Khadim Bâ est devenu directeur de Locafrique en 2011. Locafrique est un établissement de crédit, son rôle est de trouver des financements afin de les mettre à la disposition des clients. Ainsi, Locafrique a d’abord participé à l’avancement de l’agriculture au Sénégal, le secteur agricole employant 60% de la population rurale sénégalaise. L’ambition de Khadim Bâ est ainsi de favoriser l’inclusion des populations éloignées de l’entrepreneuriat. Il n’a alors eu de cesse de vouloir soutenir les projets novateurs. L’accent a été mis sur les secteurs porteurs tels que l’agriculture et la pêche artisanale.

L’année 2012 a marqué un tournant décisif pour Locafrique, ayant financé des promoteurs établis dans les zones centre et sud du Sénégal. Deux ans plus tard, un programme destiné à promouvoir la mécanisation agricole dans la Vallée du Fleuve Sénégal a été mis en place, en développant des schémas de financement axés sur le crédit-bail. Une des plus grandes réussites de Locafrique a été sa contribution pour l’autosuffisance en riz. Près de 40% du matériel agricole dans la région de Saint-Louis a été financé par Locafrique. Aujourd’hui, Locafrique compte plus de 150 salariés, et se trouve être la banque numéro 1 du Crédit-bail au Sénégal.

 

La santé, une nouvelle priorité 

Un autre domaine cher à Khadim Bâ est celui de la santé, et ce particulièrement depuis la pandémie de la covid19. Afin de participer à la lutte contre le covid-19, Khadim Bâ n’a pas hésité à prêter main forte en prenant à son tour des décisions pour venir en aide au peuple sénégalais. Ainsi, début avril 2021, une délégation de Locafrique est venue rendre visite aux gestionnaires de l’hôpital Philippe Maguilène Senghor de Yoff. Cette visite a permis à l’hôpital de bénéficier d’une donation, regroupant du mobilier de bureau, de matériel médical et informatique.  D’autre part, il considère qu’il est crucial, quand on le peut, de faire tout notre possible pour faire progresser les offres de santé. Il a donc naturellement apporté une aide financière pour le fonds de l’Union Africaine destiné à lutter contre le covid-19. De plus, Khadim Bâ a pris part au financement de l’hôpital international de Dakar (HID) à hauteur de 51%, afin que le Sénégal dispose d’un hôpital privé de haut-niveau, qui réponde aux normes de qualité internationales. S’ajoute à ses action son financement pour la rénovation du centre « Keur jaambar Yi », destiné à venir en aide aux mutilés de guerre et invalides.

La plus belle force de notre pays : Notre jeunesse

« Santé, foncier, agriculture, aquaculture, énergie, ces besoins fondamentaux nécessitent d’être comblés afin d’apporter une sérénité d’entreprendre aux jeunes ». C’est pourquoi Khadim Bâ s’attelle à participer à l’avancement de chacun de ces domaines. Comme il l’a répété plusieurs fois, un jeune entrepreneur motivé, talentueux, et avide de connaissances et de savoir peut se révéler être un excellent chef d’entreprise, malgré son jeune âge. La fibre entrepreneuriale séduit de plus en plus de jeunes Sénégalais. La jeunesse construit l’avenir de notre pays. Oser se lancer dans la voie de l’entreprenariat, c’est participer au développement de son propre pays en créant de nouveaux emplois, de nouveaux produits, et de nouveaux services. Rien ne doit arrêter un jeune qui veut contribuer au développement de son pays. Chez Locafrique, le slogan est « vous avez de l’ambition, nous vous donnons des ailes ».

L’entreprise a à cœur d’accompagner des start-ups aux bonnes idées, mais qui éprouvent des difficultés à se faire financer par le secteur bancaire classique.  « Il y a quelque chose de pire dans la vie que de n’avoir pas réussi, c’est de n’avoir pas essayé’. Cette citation de Théodore Roosevelt est indiscutable pour Khadim Bâ, il lui a donc semblé indispensable de s’investir davantage pour ces entrepreneurs en herbe.

D’autre part, pour ceux qui ne souhaitent pas se lancer dans la voie de l’entrepreneuriat, Khadim Bâ a également contribué à la mise en place de Der Mond Academy. Cette école est une filiale de Der Mond Oil & Gas, dont sa soeur Khadija A.Ba est directrice. Cette académie vise à améliorer l’employabilité de la jeunesse en leur proposant des formations HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement), un secteur en pleine expansion. En effet, le Sénégal s’apprête à devenir une destination stratégique dans le domaine de l’énergie. Il est donc important d’anticiper cette position en formant un personnel compétent et qui puisse répondre aux défis de ce nouveau marché.

Les opportunités sont nombreuses, et plusieurs challenges sont à relever. Khadim Bâ s’est engagé dans la résolution de plusieurs d’entre eux. Il a confiance en l’avenir et aux Sénégalais, et n’a aucun doute sur le futur prometteur qui les attend.