Le futur hôtel Sheraton Bamako sort de terre…

Le Président de la république Ibrahim Boubacar Keita, accompagné du Promoteur Cessé Komé, patron du groupe Khoira Investment Hôtel et beaucoup d’autres personnalités de marques ont procédé à  la pose de la première pierre du futur hôtel Sheration de Bamako en partenariat avec la chaà®ne Starwoods International, autant dire que Bamako devrait être doté en fin 2016 d’un hôtel haut standing qui coà¯ncidera avec le Sommet Afrique France. C’’était ce jeudi 25 juin 2015 Dans un an l’hôtel, Sheraton sortira doc de terre pour accueillir les participants du sommet Afrique-France en fin 2016. Il sera bâti sur une superficie de 200 m2 pour un montant 60 millions de dollars soit 40 milliards de Francs CFA. l’hôtel sera de niveau R + 9 et comprendra 200 chambres avec 25 suites présidentielles. D’après le promoteur, Cessé Komé, cet hôtel va créer 600 emplois dans sa phase de construction et 200 emplois permanents pour le fonctionnement de l’hôtel en 2016. l’édifice sera réalisé par une entreprise turque spécialisée dans les réalisations d’hôtels de haut standing dans le monde. L’entreprise Kenza YAPI travaillera avec le cabinet d’études malien de Maadou Kaba pour le suivi de la réalisation. Pour la inistre de la Culture et du Tourisme Mme N’Diaye Ramadoulaye Diallo, C’’est une bonne nouvelle pour le secteur du tourisme et son apport au développement socio-économique n’est plus à  démontrer. En ce mois béni de ramadan, le Mali prend son envol économique, et amorce une belle direction après la signature parachèvement de l’Accord de Paix du 20 juin.

La 3ème licence bloquée par un conflit d’actionnaires

Dix mois après l’attribution de la troisième licence malienne, le conflit entre Cesse Kome et Apollinaire Compaoré, les deux actionnaires du consortium vainqueur, s’envenime. 50 millions d’euros sont bloqués. Rien ne va plus dans le processus d’attribution de la troisième licence téléphonique au Mali. Cesse Kome et Apollinaire Compaoré, les deux actionnaires du consortium désigné vainqueur * en janvier dernier (Alpha Telecom Mali), ont d’abord eu à  souffrir de la crise politique dans le paus, qui a rendu plus compliqué la levée des fonds nécessaires au paiement de la licence (84 millions d’euros). L’à‰tat avait alors logiquement accordé un nouveau délai au consortium pour verser les sommes. Depuis, le conflit ouvert entre le malien Cesse Kome et le burkinabè Apollinaire Compaoré s’est envenimé. « Il y a un niveau d’animosité absolument incroyable entre eux », souligne un proche du dossier. Résultat : le premier versement, de 33 milliards de F CFA (une cinquantaine de millions d’euros), prévu le 15 octobre dernier, a échoué. « En août dernier, devant le conflit actionnarial, l’à‰tat a demandé aux deux actionnaires de payer séparément les sommes dues, à  hauteur de leurs participations dans le consortium, explique un financier. Les deux ont accepté par écrit. » Selon cette règle, Apollinaire Compaoré, détenteur d’environ 60% du capital d’Alpha Telecom Mali, devait verser le 15 octobre une vingtaine de milliards. Cesse Kome amenant le solde. Cesse Kome out ? « Apollinaire Compaoré s’est présenté avec 28 milliards, se rappelle un témoin présent le 15 octobre. Cesse Kome n’a rien apporté du tout. » Une semaine plus tard, l’homme d’affaires burkinabé dont la surface financière est large (il possède notamment Telecel Faso et est actionnaire minoritaire dans MTN Côte d’Ivoire) a apporté les 5 milliards manquants pour atteindre le premier versement de 33 milliards. « Il a du coup réclamé l’attribution de la totalité de la licence », souligne un proche du dossier. « Le gouvernement malien tente d’écarter Cesse Kome, rétorque un proche de ce dernier. « Il était clair pourtant qu’Apollinaire Compaoré devait apporter 33 milliards le 15 octobre et Cesse Kome 22 milliards dans les mois suivants », ajoute-t-il pour expliquer l’absence de versements de Cesse Kome le 15 octobre dernier. Résultat : l’à‰tat malien se retrouve devant une situation très complexe. Soit il attribue la licence uniquement à  Planor, la société d’Apollinaire Compaoré, mais risque d’être attaqué par Cesse Kome. Soit il annule l’ensemble de la procédure d’attribution mais risque d’être mis en cause par les deux parties… « L’à‰tat devrait trancher en faveur de Planor, souligne un financier. Il a apporté les fonds, ce qui n’est pas le cas de Kome. Or, le Mali a besoin de cet argent dans la situation difficile qu’il traverse. » à€ ce jour, l’à‰tat semble toutefois vouloir pousser les deux hommes d’affaires à  trouver un terrain d’entente… Mais jusqu’à  quand ?