Conseil des Ministres du 9 Décembre 2009

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de textes ; – entendu diverses communications et – procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : 1°) Sur présentation du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la loi organique du 16 décembre 1996 fixant l’organisation, les règles de fonctionnement de la Cour Suprême et la procédure suivie devant elle. La loi organique du 16 décembre 1996 relative à  l’organisation, au fonctionnement de la Cour Suprême dispose que la Cour Suprême ne peut comprendre, outre les Présidents de section, de plus de 39 conseillers. Ce plafonnement des effectifs constitue pour l’Institution un handicap dans l’exercice de sa mission de contrôle de la légalité des décisions de justice et de contrôle des comptes. Par ailleurs, la mise en œuvre de la nouvelle carte judiciaire qui prévoit la création des Cours Administratives d’Appel et une augmentation du nombre de juridictions va se traduire par l’accroissement des procédures et du nombre de recours devant la Cour. Le présent projet de loi est adopté pour faire face à  cette situation : il prévoit une répartition des compétences entre la Section Administrative et les Cours Administratives d’Appel ; il ouvre les possibilités d’une augmentation des effectifs de la Cour Suprême ; 2°) Sur présentation du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création de l’Université de Ségou En vue d’améliorer la qualité de l’enseignement universitaire dans notre pays et de faciliter son accès au plus grand nombre, le Gouvernement a décidé, conformément aux recommandations du Forum National sur l’Education, la création des universités à  l’intérieur du pays. La création de l’Université de Ségou s’inscrit dans ce cadre. Elle aura une vocation nationale et sous régionale. l’Université de Ségou est un établissement public à  caractère scientifique, technologique et culturel qui a pour mission de contribuer à  la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Elle comportera plusieurs structures de formation et de recherche : – la Faculté des Sciences Sociales (FASSO) ; – la Faculté d’Agronomie et de Médecine Animale (FAMA) ; – la Faculté du Génie et des Sciences (FAGES) ; – la Faculté des Sciences de la Santé (FASS) ; – l’Institut Universitaire de Formation Professionnelle (IUFP). l’ouverture de l’Université de Ségou permettra le désengorgement de l’Université de Bamako qui comptait au cours de l’année universitaire 2008 – 2009 plus de 80. 000 étudiants. 3°) Sur présentation du Ministre chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant le Gouvernement à  prendre des mesures par ordonnances. l’article 74 de la Constitution prévoit que le Gouvernement peut, pour l’exécution de son programme, demander à  l’Assemblée Nationale l’autorisation de prendre par ordonnances des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. Le présent projet de loi est adopté dans ce cadre et permettra au Gouvernement, dans la période comprise entre la clôture de la session ordinaire ouverte le 05 octobre 2009 et l’ouverture de la session ordinaire d’avril 2010, de prendre certaines mesures par ordonnances concernant : – la création, l’organisation et le contrôle des services et organismes publics ; – les statuts du personnel ; – les traités et accords internationaux ; – l’organisation de la production. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS : Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret instituant la redevance pour services rendus par l’Agence Nationale de la Sécurité Routière. Dans le cadre du renforcement de la sécurité routière, le Gouvernement a mis en œuvre un programme d’actions multisectoriel de lutte contre l’insécurité routière et créé en février 2008, l’Agence Nationale de la Sécurité Routière. Il a aussi prévu la mise en place d’un mécanisme de financement des activités de cette Agence par l’institution d’une redevance pour services rendus. Le présent projet de décret est pris pour instituer la redevance qui sera perçue à  l’occasion de la délivrance des permis et autorisations de conduire, des certificats d’immatriculation, la confection des plaques d’immatriculation et le contrôle technique des véhicules. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS : Le Conseil des Ministres a adopté : I- Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de : 1. la Direction Nationale des Sports et de l’Education Physique ; 2. la Direction Nationale de la Jeunesse. l’adoption de ces projets de décrets vise la réorganisation desdites Directions par : – la création de bureaux pour l’accueil et l’orientation des usagers ; – la création de bureaux des archives et de la documentation ; – la restructuration de divisions pour leur permettre d’assurer le suivi, la supervision des compétitions scolaires, la coordination du mouvement associatif scolaire et universitaire et l’élaboration de la règlementation applicable aux structures d’encadrement dans les domaines des sports et de l’éducation physique ; – la création d’une nouvelle division pour développer la médecine du sport et lutter contre le dopage ; – la création d’un bureau du Sport de Haut Niveau pour une meilleure gestion du sport d’élite. Les modalités de fonctionnement des différentes directions sont revues et leurs moyens humains renforcés pour leur permettre d’accomplir plus efficacement leurs missions. Ces différents aménagements s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues de l’audit organisationnel effectué par le Commissariat au Développement Institutionnel. II- Des projets de décrets relatifs à  la création et aux cadres organiques des Directions Régionales et des services subrégionaux de la Jeunesse et des Sports. Le regroupement des services régionaux et subrégionaux de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Physique, des Arts et de la Culture a été, dans la pratique, à  l’origine de nombreux disfonctionnements qui ont rendu nécessaire leur séparation. l’audit organisationnel du Commissariat au Développement Institutionnel a révélé en particulier des problèmes de coordination, de suivi et d’évaluation des activités desdits services. Les présents projets de décrets sont adoptés pour créer les services régionaux et subrégionaux de la Jeunesse et des Sports et les doter de moyens humains nécessaires à  leur fonctionnement. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : * AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS : Conseiller Technique : Monsieur Amadou Aldiouma TOURE, Ingénieur des Constructions Civiles ; Inspecteur en Chef de l’Equipement et des Transports : Monsieur Mahamadou DIALLO, Ingénieur des Constructions Civiles. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE : Conseiller Technique : Monsieur Andogoly GUINDO, Magistrat. * AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS : Conseiller Technique : Monsieur Moriké Moussa TRAORE, Professeur d’Enseignement Supérieur. * AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU : Conseiller Technique : Monsieur Oumar M. TOURE, Ingénieur des Constructions Civiles ; Inspecteur en Chef de l’Energie et de l’Eau : Monsieur Ousmane KANOUTE, Ingénieur des Constructions Civiles ; Inspecteur en Chef Adjoint de l’Energie et de l’Eau : Monsieur Amadou GUINDO, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Inspecteurs : Monsieur Modibo KEITA, Professeur d’Enseignement Secondaire ; Monsieur Souleymane SOW, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Monsieur Mahamadou Dallo MAIGA, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; * AU TITRE DU SECRETAIRE D’ETAT AUPRES DU PREMIER MINISTRE, CHARGE DU DEVELOPPEMENT INTEGRE DE LA ZONE OFFICE DU NIGER : Président Directeur Général de l’Office du Niger : Monsieur Kassoum DENON, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : * AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au document de politique de développement des ressources humaines pour la santé et le plan stratégique national de développement des ressources humaines pour la Santé 2009 – 2015. l’un des obstacles majeurs à  l’efficacité de notre système sanitaire réside dans la pénurie de ressources humaines compétentes et motivées pour la santé. Afin de remédier à  cette situation, le Ministère de la Santé a élaboré un document de politique de développement des ressources humaines pour la santé avec comme objectifs, entre autres, de rendre disponible le personnel de santé en qualité et en nombre suffisant au sein des établissements sanitaires à  tous les niveaux, d’assurer un développement harmonieux du personnel durant sa carrière tout en remplissant les besoins du système de santé, de développer un système cohérent de motivation des ressources humaines pour la santé. Pour atteindre ces objectifs, la politique est articulée autour de cinq axes stratégiques à  savoir, l’organisation de la fonction de gestion, le renforcement des capacités des personnels par la formation , la gestion des recrutements, des affectations et des carrières, la motivation. Le document de politique est assorti d’un plan stratégique de développement des ressources humaines pour la santé couvrant la période 2009 – 2015. La mise en œuvre des éléments de la politique de développement des ressources humaines pour la santé va permettre à  notre pays de se doter de ressources humaines compétentes et motivées et des capacités institutionnelles nécessaires au développement de la santé. Koulouba, le 09 décembre 2009 Le Sécrétaire Général du Gouvernement Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 2 décembre 2009

[i Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a  adopté des projets de textes et entendu diverses communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : Sur présentation du Ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant modification de la loi du 29 décembre 2008 portant Loi de Finances pour l’exercice 2009. Le budget d’Etat 2009 avait été arrêté en recettes à  1 001 milliards 800 millions de francs CFA et en dépenses à  1 129 milliards 104 millions de francs CFA pour un taux de croissance prévisionnel de 7,8 %. Cependant, des mesures intervenues au cours de l’année budgétaire 2009 ont rendu nécessaire la modification de la Loi de Finances initiale de 2009. Ainsi la présente loi de finances rectificative également appelée collectif budgétaire vise à  prendre en compte : – une partie des nouvelles recettes générées par la privatisation de la SOTELMA et les ressources d’Appui budgétaire sectoriel, d’une part, – les nouvelles dépenses occasionnées par la gestion du plan social de la SOTELMA, le financement complémentaire de l’Hôpital de Sikasso, les dépenses sur les appuis budgétaires sectoriels et le paiement des montants dus aux producteurs de coton, d’autre part. Le budget d’Etat 2009 rectifié est arrêté comme suit : – en recettes à  1 027 milliards 509 millions 903 mille francs CFA contre 1 001 milliards 800 millions de francs CFA dans le budget initial 2009, soit une augmentation de 2,57 % ; – en dépenses à  1 154 milliards 813 millions 824 mille francs CFA contre 1 129 milliards 104 millions de francs CFA dans la loi de finances initiale, soit un taux de progression de 2,28 %. Le budget d’Etat rectifié présente le même niveau de déficit de 127 milliards 304 millions de francs de CFA que dans la loi de finances initiale. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES  AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : Le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret portant déclaration d’utilité publique les travaux de construction des postes de transformation électrique haute tension de Markala et Niono, d’extension du poste de transformation électrique haute tension de Ségou et de réalisation de la ligne de transport d’électricité haute tension de Ségou – Markala – Niono. Pour la mise en œuvre de sa politique d’amélioration de la fourniture en électricité des milieux urbains et semi urbains du pays et d’accès des populations à  l’électricité de façon durable, le Gouvernement envisage la réalisation d’une ligne de transport d’électricité haute tension de Ségou – Markala – Niono, sur une longueur de 107 km. Les travaux à  exécuter dans ce cadre comprennent aussi la construction de deux nouveaux postes de transformation électrique au Point A à  Markala et à  Niono, l’extension du poste de transformation électrique haute tension de Ségou et la réalisation d’une ligne aérienne d’une emprise de 20 mètres de Ségou à  Niono en passant par Markala. Le présent projet de décret, qui déclare d’utilité publique ces travaux, est adopté pour constater l’intérêt public de l’opération et pour permettre l’expropriation des biens immeubles atteints par lesdits travaux, conformément à  la réglementation en vigueur. 2°) Un projet de décret portant affectation d’un immeuble au Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées. Par ce décret, l’immeuble objet du titre foncier n°58 du Cercle de Bandiagara sis dans la Commune Urbaine de Bandiagara est affecté au Ministère du Développement Social, de la Solidarité, et des Personnes Agées. D’une superficie de 8 ares 0 centiare, ledit immeuble abrite les bureaux du Centre des paiements de la Caisse des Retraites de Bandiagara. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Le Conseil des Ministres a examiné : 1°) Une communication relative aux conclusions du 2ème Sommet sur la Coopération Afrique – Amérique du Sud, tenu à  l’Ile de Margarita (Vénézuela), du 26 au 27 septembre 2009. Le 2ème Sommet sur la Coopération Afrique – Amérique du Sud auquel a pris part le Président de la République s’est tenu autour du thème central de la solidarité et du partenariat pour un avenir commun. Il avait pour objectif d’approfondir la réflexion sur les voies et moyens de renforcer la coopération entre l’Afrique et l’Amérique latine. A l’issue de la rencontre, les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains et sud-américains ont adopté la Déclaration de l’Ile de Margarita et le Plan d’Actions de mise en œuvre de ladite Déclaration. La Déclaration de l’Ile de Margarita, est un document d’orientation politique qui définit et analyse les principes et axes majeurs des actions qui sous-tendent le partenariat entre le continent africain et les pays de l’Amérique du Sud. Ainsi, ce partenariat sera guidé par le respect de la Charte des Nations Unies, l’Acte constitutif de l’Union Africaine, les principes de la coexistence pacifique et d’autres principes universellement reconnus et régissant les relations entre les Etats. La Déclaration s’articule autour des thèmes relatifs notamment à  l’agriculture et à  la sécurité alimentaire, à  l’économie et au commerce, à  l’énergie et aux mines, à  l’éducation et au sport entre Africains et Sud-américains. l’un des grands acquis du sommet a été la création d’une banque commune à  l’Afrique et à  l’Amérique du Sud appelée «Â  Banque du Sud ». Pour assurer la mise en œuvre des programmes et des politiques convenus, il a été décidé de renforcer le mécanisme de suivi Amérique Latine – Afrique mis en place lors du premier sommet tenu en 2006 à  Abuja. En marge de ce 2ème Sommet sur la Coopération Afrique – Amérique du Sud, le Président de la République a eu des entretiens avec son homologue vénézuélien Hugo Chavez Frias qui a réaffirmé la volonté de son pays d’investir en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Mali. 2°) Une communication relative à  la visite officielle du Président de la République à  Cuba, du 28 septembre au 3 octobre 2009. Le Président de la République, Chef de l’Etat, a effectué du 28 septembre au 3 octobre 2009, une visite Officielle à  Cuba qui. visait à  redynamiser la coopération bilatérale entre les deux pays. Au cours de cette visite, il a été convenu entre les deux parties de : – renforcer la coopération dans les domaines prioritaires de la santé, de l’agriculture, de l’énergie et de l’eau et – l’élargir à  des secteurs non couverts tels que l’élevage, l’énergie solaire et la chirurgie cardio-vasculaire. Les deux pays ont également souhaité le développement d’une coopération triangulaire Mali – Cuba – Vénézuela dans les domaines prioritaires de développement. KOULOUBA, LE 02 DECEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 26 Novembre 2009

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et entendu diverses communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : 1 – Sur présentation du Ministre de l’Energie et de l’Eau, le Conseil des Ministres a adopté: a) Un projet de loi portant création de l’ Autorité pour l’ Aménagement de Taoussa (AA T). l’Autorité pour l’ Aménagement de Taoussa a été créée en 1998 sous forme de service rattaché en vue de contribuer à  la gestion des ressources en eau du fleuve Niger et d’œuvrer à  la réalisation de l’aménagement de la vallée du Taoussa. Les conditions difficiles dans lesquelles elle a évolué en termes de moyens humains et financiers, l’imminence du démarrage des travaux d’exécution du barrage de Taoussa, ont rendu nécessaire sa restructuration. Le projet de loi adopté dans ce cadre, dote l’Autorité pour l’ Aménagement de Taoussa du statut d’établissement public à  caractère administratif pour lui permettre d’accomplir de manière efficace ses missions. b) Un projet de loi relative à  la Direction Nationale de I’Hydraulique. La Direction Nationale de I’Hydraulique a été créée en 1999 pour élaborer et mettre en œuvre la politique nationale en matière d’hydraulique. L’adoption de ce projet de loi vise à  élargir sa mission en lui confiant : l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de mobilisation et de gestion des ressources en eau ; l’élaboration et l’application des normes régissant le secteur de I’ eau ; La planification et le développement du service public de I’ eau. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE INTERIEURE ET DE LA PROTECTION CIVILE : Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant création du Comité Interministériel de Coordination de la Lutte contre la Drogue (CILD). Le trafic illicite des stupéfiants se classe aujourd’hui dans le peloton de tête de la criminalité transnationale et la consommation abusive de drogue plonge de nombreux jeunes dans la déchéance physique et mentale. Aucune nation n’est désormais à  l’abri du phénomène, qui nécessite une action coordonnée et efficace non seulement ai’ échelle internationale mais aussi à  l’intérieur des Etats. La création d’un Comite Interministériel de Coordination de la Lutte contre la Drogue, en application de la loi du 18 juillet 2001 relative au contrôle de la drogue, s’inscrit dans ce cadre. Le Comité Interministériel de Coordination de la Lutte contre la Drogue a notamment pour mission, de participer à  l’élaboration de la politique nationale de lutte contre la drogue, d’oeuvrer a la coordination des actions des différents services de l’Etat en matière de stupéfiants et de substances psychotropes, de centraliser tous les renseignements, d’émettre des avis sur les actions et mesures envisagées par le Gouvernement. Il doit présenter, chaque année, au Gouvernement, un rapport sur la situation de la lutte contre la drogue dans notre pays. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION, DE L’ALPHABETISATION ET DES LANGUES NATIONALES : Le Conseil des Ministres a adopté : Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique : 1. de la Direction Nationale de l’Enseignement Secondaire Général; 2. de la Direction Nationale de l’Enseignement Technique et Professionnel ; 3. du Centre National des Examens et Concours de l’Education. L’adoption de ces projets de décrets vise la réorganisation desdites Directions par : – la création de bureaux pour l’accueil et l’orientation des usagers ; – la création de bureaux des archives et de la documentation ; – le renforcement de divisions pour la production et le traitement des statistiques, le suivi, la coordination et le contrôle des activités des Académies d’Enseignement dans les domaines des Enseignements Secondaire Général, Technique et Professionnel ; – le renforcement de divisions pour assurer le suivi de l’insertion professionnelle des diplômes de l’Enseignement Technique et Professionnel. Les modalités de fonctionnement des différentes directions sont revues et leurs moyens humains renforcés pour leur permettre d’accomplir plus efficacement leurs missions. Ces différents aménagements s’inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations issues de l’audit organisationnel effectue par le Commissariat au Développement Institutionnel. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS: AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE : Le Conseil des Ministres a entendu une communication relative a l’inscription de biens culturels du Mali sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le Ministre de la Culture a informé le Conseil des Ministres de la décision du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO d’inscrire: – la « Charte du Manden proclamée à  Kouroukanfouga » et – la « Cérémonie septennale de réfection du Kamabulon, Case sacrée de Kangaba »sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ; – le « Sanké mon, rite de pêche collective dans la mare Sanké »sur la Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. Ces trois nouvelles inscriptions, ajoutées à  «1’Espace culturel du Yaaral et du Degal », portent à  quatre (4) le nombre des biens maliens figurant sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. KOULOUBA, LE 26 NOVEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT MIne DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conquête de Koulouba : les autres candidats à l’élection présidentielle de 2012 (2)

Dr Oumar Mariko, Secrétaire général du parti SADI, opposant radical Malgré sa position inconfortable, le SADI demeure un parti qui a su garder le cap de sa création à  nos jours. C’est un parti de gauche au Mali même si avec le calcul politicien, il forme un groupe parlement Sadi-Parena. Figure emblématique de l’opposition, ce parti présentera un candidat aux présidentielles de 2012. Ce qui est sur, le candidat sera Oumar Mariko ,le défenseur des ruraux et des pauvres. Né le 4 février 1959 à  Bafoulabé, le Dr Oumar Mariko a été leader estudiantin (AEEM), avant de devenir député de Kolondieba. Il est aujourd’hui l’homme politique qui défend le plus les intérêts des défavorisés. Il milite activement en faveur de la lutte contre la pauvreté et la délinquance financière. Habitué des élections, Mariko, constitue une candidature crédible aux élections présidentielles prochaines. Modibo Sidibé, dauphin naturel d’ATT Aux yeux de certains, Modibo Sidibé serait le dauphin du président ATT à  cause des relations qui les lient. Cet inspecteur général de police est l’actuel Premier ministre du Mali. Il est né le 7 novembre 1952 à  Bamako. C’est un administrateur confirmé qui a occupé tous les postes juteux de ce pays. Beaucoup voit en lui, le probable dauphin d’ATT, dont il dirige le gouvernement. Sa candidature est vivement attendue par ses supporters et certains militants de grands partis. Housseini Amion Guindo dit le jeune Poulo Cet enfant de Sikasso et actuel député à  l’Assemblée Nationale a crééE la surprise, en seulement 10 mois depuis la création de son parti, CODEM ( Convergence pour le développement du Mali) et a enlevé près de 445 conseillers communaux aux dernières joutes électorales. Auparavent, il avait réussi a formé à  l’assemblée Nationale, un groupe parlementaire de 5 députés. Ce qui laisse une bonne perspective pour les élections de 2012. Sa candidature ne sera pas une surprise dans la course présidentielle en 2012. Par ailleurs, Amion Guindo cherche activement le soutien des chefs d’états Africains, notamment lors d’une récente tournée en Côte d’Ivoire. Iba N’Diaye probable candidat du parti des Abeilles l’Adema, la première force politique a perdu beaucoup de ses repères depuis les élections de 2002. Il manque de candidats charismatiques. Déjà , certains hauts responsables de ce parti ont déjà  levé le voile sur leur intention. On peut citer Lancéni Balla Keà¯ta, Iba N’Diaye, Dioncounda Traoré, Soumeylou Boubèye Maà¯ga entre autres. Au regard de leur passé, tous ces cadres n’ont pas assez de crédibilité pour réunir la famille ADEMA. Pis, la plupart d’entre eux ont été au moins une fois trempés dans une sale affaire. Leur candidature pourrait diviser le PASJ. C’’est pourquoi d’aucuns avaient souhaité que le parti cherche un candidat indépendant pour le soutenir. Cette idée gêne les barons du parti qui ne voient plus les choses du même oeil que les autres. Parmi ces ténors du Parti, Iba N’Diaye, actuel ministre de l’emploi et de la formation professionnelle et ancien maire du district de Bamako semble avoir gagné la confiance des jeunes, non seulement dans les capitales régionales mais aussi dans les villages à  travers son département pour la formation des jeunes avec l’ANPE

Conseils des ministres du 18 Novembre 2009

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES 1 – Sur présentation du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté : a) Un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Bamako le 25 septembre 2009, entre le Gouvernement de la République du Mali et la Banque d’Investissement et de Développement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BIDC), pour le financement partiel du Projet d’Aménagement et de bitumage de la route Bandiagara-Bankass-Koro-Frontière du Burkina Faso. Par cet Accord, la Banque d’Investissement et de Développement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BIDC) consent au Mali un prêt d’un montant de 3 931 706 Unités de Compte, soit environ 3 milliards de Francs CFA. Ce prêt va contribuer au financement partiel du Projet d’aménagement et de bitumage de la route Bandiagara – Bankass- Koro – Frontière du Burkina Faso qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de désenclavement du pays et d’intégration sous-régionale. b)Un projet de loi autorisant l’adhésion du Mali à  la Convention internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers, adoptée à  Kyoto (Japon) le 18 mai 1973. La Convention internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers a été conclue sous l’égide de l’Organisation Mondiale des Douanes pour promouvoir le développement des échanges internationaux et faciliter l’adaptation progressive des législations nationales en la matière. A cet effet, elle établit un degré d’uniformité dans la législation douanière au plan international et édicte des normes et pratiques qui doivent être respectées par chaque Etat-partie sans toutefois faire obstacle à  l’application des prohibitions et restrictions dérivant de la législation nationale. l’adhésion du Mali à  la Convention internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers permettra de doter nos Administrations douanières d’un ensemble uniforme de normes, de renforcer les contrôles douaniers et de faciliter les échanges douaniers à  travers des régimes simples normalisés et transparents. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant désaffectation partielle et affectation de parcelle de terrain au Ministère de l’Elevage et de la Pêche. Par l’adoption de ce projet de décret, la parcelle de terrain objet du titre foncier N° 7480 de la Commune I du District de Bamako, sise à  Sotuba, d’une superficie de 5 hectares 35 ares 73 centiares, est distraite du titre foncier 5626 de la Commune I du District de Bamako. Ladite parcelle est affectée au Ministère de l’Elevage et de la Pêche en vue de l’extension des infrastructures du Laboratoire Central Vétérinaire de Bamako. Les bénéficiaires des parcelles qui seraient touchées dans le cadre cette opération recevront en compensation de nouvelles parcelles. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Sur le rapport du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget, le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction de voiries urbaines de San. Le marché relatif aux travaux de construction de voies urbaines de San est conclu dans le cadre du Projet de construction de voiries urbaines dans certaines villes principales et secondaires du pays initié par le Gouvernement en vue de contribuer à  la sécurisation de la circulation routière et à  l’assainissement desdites villes. Il porte sur la construction dans la ville de San d’un réseau routier de 5 km environ à  deux voies, la réalisation des ouvrages de drainage des eaux, la réhabilitation des caniveaux et l’élargissement de dalots en bon état. Le marché est attribué, après appel d’offres international, à  l’Entreprise SITAC-SA pour un montant de 1 milliard 128 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 12 mois. Le financement est assuré par la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique à  hauteur de 88,70 % et par le Budget National à  hauteur de 11,30 %. 2°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la fourniture de médicaments antirétroviraux. Ce marché porte sur la fourniture de médicaments antirétroviraux au Projet d’Appui à  la lutte contre le SIDA et vise à  assurer la disponibilité des ARV pour les malades du SIDA et le renforcement des capacités de défense des femmes contre le VIH/SIDA. Il a été attribué, après appel d’offres international, à  la société PHARMAFRIQUE pour un montant de 1 milliard 134 millions de Francs CFA environ et un délai d’exécution de 60 jours. Le financement est assuré à  100% par le Fonds Africain de Développement (FAD). AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil a procédé, au titre de la Primature, aux nominations suivantes : Contrôleurs des Services Publics : – Monsieur Youssouf SAGANOGO, N°MLE 484.51 –H, Inspecteur du Trésor ; – Colonel Adama TRAORE, Expert Comptable ; – Monsieur Adama N’Faly DABO, N°MLE 397.18W, Magistrat ; – Monsieur Amadou dit Abdrahimou DICKO, N°MLE 936-27-R, Magistrat ; – Monsieur Brahima SIDIBE, N°MLE 325.60-T, Inspecteur des Impôts ; – Cheickné KAMISSOKO, N°MLE 735.44-K, Administrateur Civil ; – Monsieur Mohamed Assalia BOCANA, N°MLE 0109.959-M, Ingénieur Informaticien ; – Monsieur Soumaà¯la TRAORE, N°MLE Monsieur Soumaà¯la TRAORE, N°MLE 792.02-M, Inspecteur du Trésor ; – Monsieur Djibril DEMBELE, N°MLE 763.12-Z, Inspecteur des Impôts ; – Monsieur Mama DJENEPO, N°MLE 922.82-D, Administrateur Civil ; – Monsieur Lansiné DOUMBIA, N°MLE 917.27-R, Inspecteur des Services Economiques ; Haut Fonctionnaire de Défense du Secrétariat d’Etat auprès du Premier Ministre chargé du Développement Intégré de la Zone Office du Niger : – Lieutenant-Colonel Hassane AG MEHDI KOULOUBA, LE 18 NOVEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conquête de Koulouba : les candidats potentiels pour succéder à ATT en 2012 (1)

Soumaila Cissé, le challenger d’ATT Il est l’actuel président de l’UEMOA, après avoir disputé Koulouba en 2002 au 2eme tour des élections présidentielles. Soumaila ne nie pas son envie de succéder au président Amadou Toumani Touré. Le moment venu, il se pronocera, indiquait-il dans un entretien sur la chaà®ne Africable. Nul ne doute de sa candidature à  l’élection présidentielle de 2012. Né le 20 décembre 1949 à  Tombouctou, Soumaila Cissé dit Soumi, a été candidat à  l’élection présidentielle de 2002, sous les couleurs de l’Adema, avant de fonder l’URD dont il est aujourd’hui le père spirituel. Cet ingénieur informaticien a été aussi plusieurs fois ministre et super ministre. Sa candidature à  l’élection présidentielle de 2012, ne surprendra personne et l’homme, on le sait, est un rassembleur qui conserve de meilleures chances pour devenir le futur président du Mali. Surtout que son parti est la deuxième force politique au Mali. Ibrahim Boubacar Keita, IBK, sera t-il toujours dans la course ? l’ancien premier ministre en 1994 et par ailleurs ancien président de l’Assemblée nationale, Ibk, son arrivée à  la tête du gouvernement à  cette époque et a évité de faire chavirer le bateau malien dans des émeutes. Ibrahim Boubacar Keita dit IBK est un homme politique charismatique. Né à  Koutiala le 29 janvier 1945, IBK fut premier ministre du Mali, pendant 6 ans. Il fit ses études universitaires aux facultés des lettres de l’université de Dakar, de Paris Sorbonne et à  l’institut d’histoire des relations internationales contemporaines (IHRIC). Actuellement député est aussi le président du RPM, un vieux habitué de la course pour Koulouba. IBK demeure toujours un candidat à  prendre au sérieux, et 2012 pourrait être sa dernière chance pour succéder à  ATT. Surtout quand on sait qu’il s’est distingué par son caractère d’un homme véridique. Son parti n’a pas particulièrement brillé lors des dernières élections communales. Dioucounda Traoré, probable candidat de l’ADEMA Dioucounda Traoré, Président de l’Assemblée nationale est également le président du parti Adema. Il fut plusieurs fois ministre sous Alpha Oumar Konaré. L’homme est parvenu à  stabiliser le parti Adema malgré le fait qu’on le juge souvent non charismatique. Tout plaide pourtant en faveur de ce natif de Kati, né le 23 février 1942. Ressortissant de Nara dont il a été depuis 2007, élu député, Il a obtenu le bac au lycée Terrassons de Fougères à  Bamako en 1961 et  a poursuivi ses études en France. Après avoir décroché un diplôme d’études supérieures et un doctorat en mathématique, il devient Directeur général de l’école nationale d’ingénieurs. l’ADEMA est un grand parti capable de porter n’importe qui au pouvoir. Alors Dioucounda est considéré comme le roi de la ruche aux abeilles du parti. Cela suffira t-il à  succéder ATT ? Tiebilen Dramé, le visionnaire et révolutionnaire de 91 Cet homme est visionnaire pour un Mali puissant. Tiebilen Dramé est le président du Parena, (parti du bélier blanc) un parti de cadre et actuellement l’émissaire des Nations-Unies à  Madagascar. Né le 9 juin 1955 à  Nioro, il est professeur depuis 1997 et aussi ancien ministre et ancien député, il se trouve être aussi le beau fils de l’ancien président de la république, Alpha Oumar Konaré. La candidature de cet ancien de l’Uneem ( l’union nationale des étudiants et élèves du Mali) peut susciter un grand espoir pour les anciens de cette association. C’’est aussi lui qui a lancé en 1992, l’hebdomadaire Le Républicain, aujourd’hui devenu un quotidien de référence. Cheick Modibo Diarra, l’outsider Récemment nommé récemment conseiller spécial de Ali Bongo, même s’il restera à  Johannesburg en Afrique du Sud, o๠il dirige Microsoft Afrique, Cheick Modibo Diarra charme l’opinion Africaine par son intelligentsia dans le domaine des sciences spatiales . De plus en plus, la candidature de cet ancien navigateur interplanétaire de la NASA est évoquée dans les salons feutrés de Bamako. Ce savant de la Nasa (Américaine) est le beau fils de l’ancien président du Mali, le général Moussa Traoré (GMT) et aussi, petit frère de Cheick Sidi Sosso Diarra, le Vérificateur Général du Mali. Des sources proches du MPR ( Mouvement pour la République), affirment que l’homme pourrait être propulsé à  la tête du parti pour être candidat en 2012. Moussa Mara, ou la valeur n’attend point le poids des années Ce jeune loup de la poltique saura t’il se mesurer aux vieux éléphants politiques du Mali ? Après avoir talonné IBK aux élections législatives de 2007, Moussa Mara est élu maire de la commune IV du district de Bamako en 2009. Son ambition est clairement affichée pour prendre part à  la course présidentielle pour Koulouba 2012. l’expert comptable qu’il est, est très soucieux du développement de sa commune, partant du Mali. On le dit aussi très rigoureux en gestion financière. Avec la popularité et l’estime dont, il jouit actuellement à  Bamako, Moussa Mara est vu comme l’Obama Malien en route pour Koulouba. Sa candidature donnera cet espoir aux jeunes qu’on peut dorénavant compter sur eux…

Conseil des Ministres du 11 Novembre 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 11 novembre 2009 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la Présidence de son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et entendu diverses communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES : 1 – Sur présentation du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de la Convention sur les armes à  sous-munitions, adoptée à  Dublin, le 30 mai 2008. La Convention sur les armes à  sous-munitions a été adoptée par la communauté internationale en vue de mettre en place un instrument juridique contraignant destiné à  interdire l’utilisation de ces armes également appelées armes à  dispersion en raison des ravages qu’elles font parmi les populations civiles pendant et après les conflits armés. En effet, de 1940 à  2007, une vingtaine de pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Europe a été confrontée au problème des armes à  sous-munitions qui ont mutilé ou tué plus de 13 000 personnes. La Convention, signée par notre pays le 03 décembre 2008, vise à  renforcer les règles fondamentales du Droit international humanitaire et offre un cadre de référence permettant de s’attaquer aux problèmes d’ordre humanitaire liés aux armes à  sous-munitions. Elle engage notamment, les Etats parties à  ne jamais et en aucune circonstance employer d’armes à  sous munitions, à  coopérer et à  se porter une assistance mutuelle. 2 – Sur présentation du Ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi uniforme relative aux infractions en matière de chèque, de carte bancaire et d’autres instruments et procédés électroniques de paiement. l’adoption du projet de loi uniforme relative aux infractions en matière de chèque, de carte bancaire et d’autres instruments et procédés électroniques de paiement a pour objet de modifier et de compléter certaines dispositions de la loi uniforme relative aux instruments de paiement adoptée par l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) en septembre 1995. Le projet de loi uniforme vise à  adapter la législation applicable dans notre pays au nouveau cadre juridique et institutionnel tracé par le Règlement relatif aux systèmes de paiement dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), en raison des nouveaux enjeux liés à  la vie des affaires. A cet effet, le projet de loi uniforme adopté, introduit un certain nombre d’innovations qui portent, pour l’essentiel, sur les sanctions applicables. Ainsi : – il renforce les sanctions pénales en instaurant la fixité des peines d’emprisonnement assorties d’amendes en cas d’infraction à  la règle ; – il introduit de nouvelles infractions telles la fabrication, l’acquisition, la détention, la cession, ou la mise à  disposition d’équipements, d’instruments, de programme informatique ou de toutes données conçus ou spécialement adaptés pour commettre la contrefaçon, la falsification de chèques et de cartes bancaires. Le projet de loi uniforme organise également la confidentialité des informations centralisées par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au document de politique nationale de Lutte contre le Cancer au Mali. Le cancer constitue un véritable problème de santé publique dans notre pays en raison de l’importance de la morbidité et de la mortalité liées à  cette maladie. Il est l’une des principales causes d’admission et d’hospitalisation dans les hôpitaux de troisième référence (Hôpital du Point G, Hôpital Gabriel TOURE). Ainsi, de 1998 à  2002, il a été recensé 2 144 cas de cancers dont 46,08 % sont des hommes et 53,91 % des femmes. Face à  cette situation, le Gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de santé, a réalisé des actions en matière de lutte contre le cancer et entrepris l’élaboration d’un cadre référentiel en vue de renforcer les acquis, réduire les taux de mortalité et de morbidité liés à  la maladie et de coordonner les différentes interventions dans la lutte contre le cancer. La politique nationale de lutte contre le cancer est élaborée dans ce cadre et tient compte de l’ampleur et de la gravité du problème, des réalités sanitaires locales et des attentes des malades et de leurs familles. Elle sera mise en œuvre à  travers un programme national cohérent dont les axes stratégiques prioritaires seront la prévention, la détection précoce, la prise en charge des cas, la recherche, la gestion et la coordination des interventions. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Rapport de la Revue Budgétaire Conjointe (RBC) 2009 de l’Appui Budgétaire Général (ABG). La Revue Budgétaire Conjointe 2009, tenue du 19 au 22 octobre 2009 à  Bamako, a enregistré la participation de l’ensemble des partenaires techniques et financiers et de la société civile. Elle a permis une appréciation concertée entre le Gouvernement et les partenaires techniques et financiers des performances dans la mise en œuvre des politiques sectorielles, de la politique budgétaire et des appuis budgétaires apportés à  notre pays en soutien à  la mise en œuvre du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP). A l’issue de la revue, les partenaires techniques et financiers ont annoncé une contribution d’un montant de 84 milliards 195 millions de francs CFA d’appui budgétaire général pour l’année 2010. La revue a dégagé une série de mesures à  mettre en œuvre pour renforcer, notamment le contrôle juridictionnel et les capacités statistiques, accroà®tre les ressources en faveur des Collectivités et accélérer le rythme de transfert des ressources à  ces Collectivités. Elle a également formulé des recommandations en vue de consolider les acquis et de prendre en charge les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement. Les partenaires ont félicité le Gouvernement pour la qualité de la revue. KOULOUBA, LE 11 NOVEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 4 Novembre 2009

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu diverses communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES 1 – Sur présentation du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt n°1288 P signé à  Vienne le 16 septembre 2009 entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds de l’OPEP pour le Développement International, pour le financement du Projet de barrage de Taoussa. Par cet Accord, le Fonds de l’OPEP pour le Développement International met à  la disposition de notre pays, un prêt d’un montant de 8 millions de dollars des Etats Unis, soit 4 milliards 150 millions de Francs CFA environ. Cette somme va contribuer au financement du Projet de barrage de Taoussa qui vise à  promouvoir le développement des Régions du Nord du pays à  travers, entre autres, le renforcement de la sécurité alimentaire, la couverture des besoins en énergie, le désenclavement et la restauration de l’écosystème. 2 – Sur présentation du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant création des Centres d’Accès au Droit et à  la Justice (C.A.D.J). La création des Centres d’Accès au Droit et à  la Justice, procède de la volonté du Gouvernement d’assurer l’accès des citoyens au droit et à  la justice par l’institution d’un service public de proximité. Ces Centres seront implantés dans le ressort des Tribunaux de Première Instance, et auront pour mission : – d’assurer l’information du citoyen sur les droits et procédures judiciaires ; – d’orienter le citoyen sur les structures, juridictions et Ordres professionnels ; – d’initier, de façon générale, toute activité de diffusion et de vulgarisation du droit. En permettant le rapprochement de la justice des justiciables, les Centres d’Accès au Droit et à  la Justice qui seront créés sous forme de Services rattachés à  la Direction Nationale de l’Administration de la Justice, contribueront à  la consolidation de l’Etat de droit. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES : Le Conseil des Ministres a adopté : 1 °) Un projet de décret portant approbation du marché relatif à  la construction du siège du Ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile. Le marché de construction des bureaux du Ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile est conclu dans le cadre des actions entreprises par le Gouvernement en vue de moderniser l’Administration et d’assurer de bonnes conditions de travail à  ses agents. Les travaux à  exécuter dans ce cadre comprennent la construction : – d’un bâtiment à  deux niveaux plus le rez-de-chaussée (R+2) ; – d’un bureau des entrées ; – d’une Cantine ; – d’un bloc de toilettes extérieures hommes ; – d’un bloc de toilettes extérieures femmes ; – d’un local pour transformateur ; – d’un local pour groupe électrogène – des VRD (aménagement de la cour et de la devanture) ; – des murs de clôture. Le marché est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise ECONI pour un montant de 1 milliard 624 millions de Francs CFA environ. Le délai d’exécution prévu est de 24 mois. Le financement est assuré par le Budget National. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE : Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant acquisition de la nationalité malienne par voie de naturalisation. Par le présent projet de décret, la nationalité malienne par voie de naturalisation est accordée aux personnes ci-après : – Monsieur Auguste Basile DUPLESSIS, né à  Lomé, République du Togo, – Monsieur Bruno BLANC, né à  Limoges, République Française, – Madame Elisabeth Yvonne GERMAINE, née à  Limoges, République Française ; – Monsieur Mounir BEJJANI, né à  Taalahaya, République du Liban ; – Madame Rita Gaera BEJJANI, née à  Ghazi – Beyrouth République du Liban ; – Monsieur Georges DAOU, né à  Dakar, République du Sénégal ; – Madame DAOU Afifi Skairik, née à  Dakar, République du Sénégal, – Monsieur Ali NAZZAL, né à  Srifa, République du Liban ; – Monsieur Hussein Ali NAZZAL, né à  Srifa, République du Liban ; – Monsieur Hassan Ali NAZZAL, né à  Srifa, République du Liban ; – Madame GASARABWE Umuhire Alice, née à  Kinshasa, République Démocratique du Congo ; – Monsieur Jean Isidore Togni AMEGANKPOE, né à  Porto-Novo, République du Bénin ; – Madame AMEGANKPOE née Svetlana Igorievna Frolova, née à  Moscou, République Fédérale de Russie ; – Monsieur Christophe COURTET, né à  Hennebont (Monbihan), République Française ; – Monsieur Chinedou MUOKA, né à  Orsa, République Fédérale du Nigéria, – Monsieur MUWULA Lupeya, né à  Mater Congo, République Démocratique du Congo ; – Monsieur Ali RAAD, né à  Dakar, République du Sénégal ; – Monsieur Wilford Philippe Michel Marcel, né à  Montpellier (France). AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : Consul Général du Mali à  Khartoum : – Monsieur Alhamdou Ag ILIYENE, Administrateur Civil. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DES COLLECTIVITES LOCALES : Gouverneur de la Région de Ségou : – Monsieur Boureima SEIBA, Administrateur Civil ; Gouverneur de la Région de Kidal : – Monsieur Yaya DOLO, Administrateur Civil. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS : AU TITRE DU MINISTERE DE l’EDUCATION, DE l’ALPHABETISATION ET DES LANGUES NATIONALES : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la politique nationale de l’alimentation scolaire. Dans le cadre de la poursuite des objectifs de scolarisation universelle, le Gouvernement a initié, avec ses partenaires, de nombreux projets et programmes, au nombre desquels, des projets pilotes de cantine scolaire dans certaines zones à  vulnérabilité alimentaire du pays. Ces cantines scolaires ont permis, dans les écoles o๠elles étaient ouvertes, de stimuler la scolarisation, d’assurer l’assiduité des élèves et de réduire l’abandon scolaire. Face aux résultats encourageants enregistrés, le Gouvernement s’est engagé à  renforcer et à  étendre cette stratégie de l’alimentation à  l’école. La politique nationale de l’alimentation scolaire, soumise à  l’adoption du Gouvernement, a été élaborée dans ce cadre. Elle vise, notamment, à  créer les conditions de la pérennisation de la stratégie des cantines afin que la faim ne soit pas un obstacle à  l’accès et au maintien des enfants à  l’école. Pour atteindre cet objectif, le document propose un plan d’actions qui couvre la période 2009-2013. Il prévoit, entre autres, la création et l’ouverture de cantines sur une période de cinq ans. Il sera financé par l’Etat, les Collectivités Territoriales et les partenaires techniques et financiers. Il est prévu également une contribution des communautés bénéficiaires à  la réalisation des infrastructures, au fonctionnement et à  la gestion des cantines. La mise en œuvre de ladite politique devra permettre de renforcer la scolarisation, de maintenir les enfants à  l’école, de leur éviter de longs allers et retours (maison – école), d’allonger le temps scolaire, de créer des emplois entre autres. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au projet de réalisation en BOOT du Complexe Ecologique et Energétique de Bamako (BEEC). Le projet de construction d’une centrale de production d’électricité à  partir des déchets domestiques des villes de Bamako et de Koulikoro, dénommée Complexe Ecologique et Energétique de Bamako, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique énergétique nationale et vise à  promouvoir l’économie nationale à  travers le développement du secteur de l’énergie. Il sera réalisé, en BOOT (Built, Operate, Own and Transfert), par la société américaine VICA Technologies LLC. Le Complexe Ecologique et Energétique de Bamako sera implanté sur le site de la décharge de Noumoubougou sur la route de Koulikoro et une capacité de traitement de près de 800 tonnes/jours de déchets. Il produira du compost, des blocs de béton, des métaux recyclés, de l’électricité ainsi que de la chaleur qui sera utilisée pour les besoins du procédé. La réalisation du projet du Complexe Ecologique et Energétique de Bamako contribuera à  l’assainissement des villes de Bamako et de Koulikoro, à  l’accroissement de l’offre d’énergie électrique du réseau national interconnecté, à  la réduction de la facture pétrolière liée à  l’électricité, à  la protection de l’environnement et à  la création d’emplois. KOULOUBA, LE 04 NOVEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 28 Octobre 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 28 octobre 2009 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la Présidence de son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et entendu diverses communications . AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATlVES : 1 – Sur présentation du Ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant Statut des Fonctionnaires de la Police: Les fonctionnaires de la Police Nationale sont actuellement régis par la Loi n002-056 du 16 décembre 2002 qui, a la pratique, a révélé des insuffisances dans la protection du fonctionnaire de police dans l’exercice de ses fonctions, des lacunes préjudiciables au déroulement normal de la carrière du fonctionnaire de police. L’adoption de ce projet de loi permet : • d’une part, d’assurer une meilleure protection du fonctionnaire de police dans l’exercice de ses fonctions; • et d’autre part, de corriger les insuffisances et combler les lacunes préjudiciables au déroulement normal de la carrière du fonctionnaire de police. A cet effet, il introduit des innovations dont les principales concernent : – l’extension de la couverture des risques professionnels a travers, notamment, la gratuite des soins médicaux en cas de blessures en service ou a l’ occasion du service, la réparation des préjudices matériels subis dans les mêmes conditions et l’octroi d’une indemnité spéciale aux ayant droits des fonctionnaires de police tues en service; – le relèvement de l’ age de recrutement pour les détenteurs de doctorat ; – l’adoption de deux paliers d’intégration dans les corps des Commissaires de Police au lieu d’un seul actuellement et la hiérarchisation du grade d’Inspecteur Général de la Police; – la modification des critères de classement des fonctionnaires de police au tableau d’avancement, en vue de privilégier le mérite ; – les promotions à  titre exceptionnel pour récompenser des actions d’eclat et des services exceptionnels ; – un réaménagement de la grille indiciaire. 2 – Sur présentation du Ministre de l’Agriculture, le Conseil des Ministres a adopté : a) Un projet de loi portant statut des exploitations et des exploitants agricoles : Dans le souci de valoriser l’activité agricole et de promouvoir le secteur de l’agriculture, le Gouvernement a adopté en 2006, la loi d’Orientation agricole qui a consacre la reconnaissance formelle des métiers agricoles et la définition des exploitations et des exploitants agricoles. L’adoption du projet de loi portant statut des exploitations et des exploitants agricoles vise à  préciser les différentes formes juridiques que peut revêtir l’exploitation agricole familiale, à  définir ses caractéristiques et ses conditions d’administration et de gestion. L’exploitation agricole familiale peut être à  responsabilité personnelle, à  responsabilité limitée ou prendre la forme d’un groupement d’exploitation en commun. L’exploitation agricole familiale à  responsabilité limitée ou le groupement agricole d’exploitation en commun sont des sociétés civiles. Le projet de loi précise également le régime juridique de l’entreprise agricole en la soumettant aux règles applicables aux sociétés commerciales et aux groupements d’intérêt économique. b). Un projet de loi portant création de l’ Agence de Développement Rural de la Vallée du Fleuve Sénégal (ADRS) : L’ Agence de Développement Rural de la Vallée du fleuve Sénégal est un établissement public à  caractère administratif qui a pour mission de promouvoir la réalisation des aménagements hydro agricoles et la mise en valeur des terres dans les Cercles de Bafoulabé, Kayes, Kenieba, Kita et Yélimané. Elle va coordonner les interventions des ONG et des autres acteurs et assurer la continuité des projets de développement agricole en cours d’exécution dans sa zone d’intervention notamment le Projet de Développement Rural Intégré en Aval du Barrage de Manantali (PDIAM), le Projet de Développement Rural Intégré de Kita (PDRIK) et le Programme d’ Appui au Développement Durable de Yélimané (PADDY). Par la création de l’ ADRS, le Gouvernement souscrit à  ses engagements vis-a.-vis de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal en se dotant d’un outil institutionnel qui aura la charge d’animer, de coordonner les activités de développement dans la vallée du fleuve Sénégal, de mobiliser les ressources nécessaires à  cet effet et d’adapter les différentes prestations aux attentes et aux besoins des populations de la zone concernée. L’ Agence de Développement Rural de la vallée du Fleuve Sénégal contribuera à  la réalisation du programme de développement hydro agricole dans le bassin du fleuve Sénégal. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE INTERIEURE ET DE LA PROTECTION CIVILE: Le Conseil des Ministres a adopte un projet de décret portant Code de Déontologie des Fonctionnaires de la Police Nationale. L’adoption du présent projet de décret a pour objet de fixer les normes de comportements en termes d’obligations ou d’interdictions en conformité avec les dispositions du Statut des Fonctionnaires de la Police Nationale et les règles de disciplines applicables à  ceux ci. Tout manquement aux devoirs et à  l’honneur de la part du fonctionnaire de la Police Nationale l’expose à  une sanction disciplinaire, sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la loi pénale. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS: AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE : Le Conseil des Ministres a entendu une communication relative it la politigue nationale de transfusion sanguine: La transfusion sanguine est un procédé de traitement qui comporte de nombreux risques parmi lesquels la transmission d’un agent infectieux chez le donneur de produit sanguin au moment du prélèvement du sang, la réaction du malade contre les structures étrangères du sang d’un donneur avec qui il ne partage pas le même patrimoine héréditaire comme les groupes sanguins. Ces risques qui ont pris de l’ampleur avec l’apparition du VIH/SIDA ont amené l’Organisation Mondiale de la Santé COMS) à  engager tous les Etats à  prendre des dispositions appropriées au niveau national, pour assurer et renforcer la sécurité de la transfusion sanguine. La politique nationale de transfusion sanguine élaborée dans ce cadre a pour objectif de contribuer à  l’amélioration de la prise en charge des patients en rendant disponibles et accessibles le sang et les dérivés sanguins de bonne qualité et en quantité suffisante dans les établissements de soins. Pour atteindre cet objectif, il est retenu plusieurs actions et stratégies dont la promotion du don bénévole et volontaire du sang, le développement et le renforcement des capacités de collecte de production et d’analyse du sang et ses dérivés, l’élaboration des normes et procédures en matière de transfusion sanguine, la formation et le développement de la recherche opérationnelle et fondamentale. Le document de politique nationale de transfusion sanguine est assorti d’un plan d’actions dont la mise en oeuvre nécessitera 10 milliards 826 millions de francs CF A environ sur la période 2010-2014. KOULOUBA, LE 28 OCTOBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 21 Octobre 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 octobre 2009 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la Présidence de son Excellence Monsieur Amadou Toumani TOURE, Président de la République. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu diverses communications et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES 1 – Sur présentation du Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Reforme de l’Etat, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du contrôle des services et organismes publics. Après plus d’une décennie d’application, la loi n° 94-009 du 22 mars 1994 portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du contrôle des services et organismes publics a révélé certains problèmes liés notamment à  : – la procédure de création des services centraux et des services rattachés au Secrétariat Général du département ou à  une direction nationale ; – la limitation du champ de compétence des inspections aux seuls services du ministère ; – l’imprécision des critères permettant de déterminer le niveau de rattachement de certains services rattachés. Le projet de loi adopté par le Gouvernement vise à  corriger ces insuffisances en procédant à  : – l’assouplissement de la procédure de création des services centraux qui se fera par décret, le recours à  la loi n’étant pas une exigence de la Constitution ; – l’extension des missions de contrôle, d’évaluation et de conseil des inspections ministérielles à  d’autres acteurs intervenant dans le domaine de compétence du ministère ; – la définition de critères permettant de déterminer les niveaux de rattachement des services. Il introduit en outre, dans les critères de choix des personnes appelées à  diriger les services, un lien entre le grade, le niveau de poste occupé et l’expérience professionnelle. Ainsi il est exigé : – au moins dix ans d’expérience professionnelle pour être directeur national, au moins sept ans pour être directeur adjoint et au moins cinq ans pour être chef de division. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DE l’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Le Conseil des Ministres a adopté : 1°) Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction Nationale de l’Emploi. 2°) Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction Nationale de la Formation Professionnelle. Créées respectivement par les lois n° 02-070 et n° 02-071 du 19 décembre 2002, et organisées par décrets pris en 2003, les Directions Nationales de l’Emploi et de la Formation Professionnelle sont chargées de l’élaboration des éléments de la politique nationale dans les domaines de l’emploi de la formation professionnelle et de la coordination et du contrôle des services et organismes qui concourent à  la mise en œuvre desdites politiques. l’audit organisationnel de ces structures a révélé certaines insuffisances dans leur organisation et leur fonctionnement notamment : – l’absence de prise en charge des fonctions d’accueil et d’orientation des usagers entraà®nant un déficit de communication au niveau des deux directions ; – la prise en charge insuffisante de la fonction « suivi du marché de l’emploi » au niveau de la Direction Nationale de l’Emploi. Au niveau de la Direction Nationale de la Formation Professionnelle, – une organisation structurelle inappropriée ; – l’absence de dispositif permettant de certifier et de valider les acquis de l’expérience ; – l’absence de prise en charge des fonctions de collecte, de traitement et d’analyse des informations permettant le suivi évaluation interne et externe adéquat dans le domaine de la formation professionnelle. 3°) Des projets de décrets relatifs à  la création et au cadre organique des Directions Régionales et des Services subrégionaux de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. La Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle représente depuis 2003, au niveau régional trois directions : la Direction Nationale du Travail, la Direction Nationale de l’Emploi et la Direction Nationale de la Formation Professionnelle. l’audit organisationnel effectué par le Commissariat au Développement Institutionnel a révélé que cette représentation au niveau régional de plusieurs Directions Nationales ne relevant pas du même département ministériel par une seule structure constitue un obstacle au bon fonctionnement du service. Les projets de décrets adoptés par le Gouvernement visent à  corriger cette situation par la création des Directions Régionales et des Services subrégionaux relevant du même département. Ils déterminent un cadre organique adéquat afin de permettre aux Directions Régionales et aux Services Subrégionaux de l’Emploi et de la Formation Professionnelle d’accomplir efficacement leurs missions. AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME Le Conseil des Ministres a adopté : 1 – Un projet de décret portant affectation d’une parcelle de terrain au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. La parcelle, objet du titre foncier n°40884 du Cercle de Kati sise à  Kabala, d’une superficie de 102 hectares 83 ares 89 centiares est affectée au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Elle est destinée à  la construction de la Cité universitaire de Kabala. 2 – Un projet de décret portant autorisation et déclaration d’utilité publique les travaux de construction de la Cité universitaire de Kabala dans la Commune rurale de Kalaban-coro, Cercle de Kati. La construction d’une cité universitaire à  Kabala s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités d’hébergement des étudiants, de l’amélioration de leur performance académique et de l’apaisement du climat social au sein de l’espace universitaire. Le présent projet de décret, qui autorise et déclare d’utilité publique les travaux à  exécuter, est adopté pour constater l’intérêt public lié à  l’opération et pour permettre l’expropriation des biens immeubles atteints par lesdits travaux. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres a, au titre du Ministère de l’Equipement et des Transports, procédé aux nominations suivantes : Chef de Cabinet : – Monsieur Modibo BABO, Professeur d’Enseignement Secondaire Directeur de la Cellule de Planification et de Statistique : – Monsieur Aly DIOP, Planificateur AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la Note conceptuelle sur la réforme des activités opérationnelles du Système des Nations Unies au Mali. En exécution des directives des Chefs d’Etat et de Gouvernement contenues dans le document final du Sommet du Millénaire tenu à  New York en 2005, il a été mis en place un Groupe de travail en vue de réfléchir sur la cohérence des actions du Système des Nations Unies dans les domaines de développement, de l’aide humanitaire et de l’environnement. Le rapport présenté par ce Groupe a recommandé de remodeler radicalement le Système des Nations Unies dans le domaine opérationnel afin d’optimiser ses potentialités et d’aider les pays à  atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Dans le cadre de la mise en œuvre de ces recommandations, notre pays a mené plusieurs activités dont l’élaboration et la validation d’une Note conceptuelle sur la réforme des Nations Unies au Mali, véritable document de référence du processus « One U.N » au Mali. Cette Note formule d’importantes recommandations dont le respect contribuera à  donner une plus grande efficacité du Système des Nations Unies en matière d’assistance pour le développement. KOULOUBA, LE 21 OCTOBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 7 octobre 2009

AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL, DE LA SOLIDARITE ET DES PERSONNES AGEES: Le Conseil des Ministres a adopté : 1 – Des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction Nationale du Développement Social et de la Direction Nationale de la Protection Sociale et de l’Economie Solidaire. 2 – Des projets de décrets relatifs à  la création et au cadre organique des Directions Régionales et des Services Subrégionaux du Développement Social et de l’Economie Solidaire. Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de solidarité et de lutte contre l’exclusion et de protection sociale, le Gouvernement a créé en 2000 la Direction Nationale du Développement Social et la Direction Nationale de la Protection Sociale et de l’Economie Solidaire. Leur organisation et leur modalité de fonctionnement ont été fixées par différents décrets en 2001. Cependant, l’audit organisationnel effectué par le Commissariat au Développement Institutionnel, a révélé certaines insuffisances dans l’organisation et le fonctionnement desdites structures. Il s’agit notamment de l’absence de prise en charge des fonctions de planification et de suivi-évaluation, d’accueil, d’information et d’orientation des usagers. l’adoption des présents projets de décrets a pour objet : – d’une part de prendre en charge les insuffisances constatées par l’audit, de renforcer les moyens humains des deux directions afin de leur permettre d’accomplir efficacement leurs missions, – et d’autre part de créer des Directions Régionales et des Services Subrégionaux du Développement Social et de l’Economie Solidaire et de doter ceux-ci de ressources humaines nécessaires à  leur fonctionnement. AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME : Le Conseil des Ministres a adopté : 1 – Un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme de la ville de Touba et environs. l’adoption de ce présent de décret permet de doter la ville de Touba d’instruments de planification et de gestion de son développement spatial, économique, social, culturel et démographique au cours des vingt prochaines années. La population de la ville de Touba, chef lieu de la commune rurale de Dougouwolowula dans le Cercle de Banamba, qui était de 12 320 habitants en 1998 est passée à  15 925 habitants en 2008. Elle sera de 20 585 habitants en 2018 et 26 609 habitants en 2028. Le présent schéma définit les principes d’organisation de l’agglomération en matière d’habitat, d’activités, de grands équipements, de voirie et réseaux divers et traite des problèmes environnementaux. 2 – Un projet de décret portant affectation de deux immeubles au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Par ce décret, le Gouvernement affecte au Ministère de la Jeunesse et des Sports les immeubles abritant les stades de compétition dénommés « Stade Babemba TRAORE » sis au quartier Médine dans la Commune Urbaine de Sikasso et « Stade Amary DAO » sis au quartier Bagadadji dans la Commune Urbaine de Ségou. l’affectation des stades « Babemba TRAORE » et « Amary DAO », respectivement à  Sikasso et Ségou permettra au Ministère de la Jeunesse et des Sports de mettre en œuvre sa politique de gestion et d’entretien des infrastructures sportives en vue de la promotion du sport dans notre pays. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des Ministres, a au titre du Ministère de la Santé, procédé aux nominations suivantes : Directeur Général de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA) Monsieur Youssouf KONATE, Médecin Directeur du Centre National d’Information, d’Education et de Communication pour la Santé (CNIECS) Monsieur Boubacar Hamidou MAIGA, Administrateur de l’Action Sociale AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES AU TITRE DU MINISTERE DE l’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE: Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Rapport d’Evaluation finale du Programme Emploi Jeunes 2004-2008 (PEJ-I) et à  l’élaboration d’un nouveau programme emploi jeunes (PEJ-II). Le Programme Emploi Jeunes mis en place par le Gouvernement dans le souci d’atténuer la crise de l’emploi que connaà®t notre pays depuis quelques années est arrivé à  terme en 2008. l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) et le Fonds National pour le financement des programmes d’emploi jeune (FNEJ) ont été créés dans ce cadre en 2003. Un Programme Emploi Jeune fut adopté en 2003 et mis en œuvre pour la période 2004-2008, pour un coût de 12 milliards de francs CFA environ. l’évaluation de ce programme a mis en évidence les résultats ci-après : – en matière d’employabilité des jeunes, 6 592 jeunes ont été placés en stage de qualification auprès des entreprises et ont reçu une formation par apprentissage, 4 000 jeunes, placés comme volontaires dans les différents départements ministériels et les collectivités territoriales, ont reçu une formation appréciable et ont contribué à  l’amélioration des performances des structures d’accueil ; – en termes de développement de l’esprit d’entreprise, 5 625 jeunes ont été formés à  l’utilisation d’outils d’entreprenariat et plus de 3 556 plans d’affaires ont été élaborés ; en ce qui concerne la facilitation de l’accès des jeunes au crédit, plus de 1 521 projets ont été financés et garantis, contribuant ainsi à  la création de plusieurs milliers d’emplois. Compte tenu des résultats probants obtenus par le Programme Emploi Jeunes 2004-2008, le Gouvernement qui a fait de l’emploi des jeunes une de ses priorités, a recommandé l’élaboration et la mise en œuvre d’un nouveau Programme Emploi Jeunes. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES: Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative aux résultats provisoires du 4ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) Les résultats provisoires du 4ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat réalisé du 1er au 14 avril 2009 sur toute l’étendue du territoire national, font ressortir qu’au Mali, la population résidente s’élève à  14 517 176 habitants contre 9 810 911 habitants en 1998. La population malienne est répartie dans 2 369 866 ménages. Elle a été multipliée par près de 1,5 depuis 1998, ce qui représente un taux de croissance annuel moyen de 3,6 %. Le Mali compte 7202 744 hommes et 7 314 432 femmes, soit 98 hommes pour 100 femmes. Les femmes représentent 50,4% de la population contre 49,6% pour les hommes. Ces résultats provisoires ne fournissent pas l’ensemble des caractéristiques socioéconomiques et démographiques de la population, mais ils constituent une source précieuse d’information sur le volume global de la population, sa répartition géographique et sa répartition par sexe. l’exploitation de ces résultats permettra d’améliorer la conception des politiques et stratégies de développement en général et l’aménagement du territoire en particulier. Le 4ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat a coûté 4 milliards 311 millions de francs CFA financés en partie par les partenaires techniques et financiers. KOULOUBA, LE 07 OCTOBRE 2009

Conseil des Ministres du 30 Septembre 2009

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 30 Septembre 2009, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la Présidence de son Excellence Monsieur Modibo SIDIBE, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes et entendu diverses communications. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES : AU TITRE DU MINISTERE DE l’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du décret du 3 juin 2002 fixant les conditions d’affectation et d’utilisation des ressources du Fonds pour l’Equipement des Transporteurs Routiers Interurbains et Internationaux. l’adoption de ce projet de décret a pour objet de transférer au Conseil Malien des Transporteurs Routiers la gestion du Fonds pour l’équipement des transporteurs routiers interurbains et internationaux. La gestion de ce Fonds mis en place en 2002 dans le cadre du Programme de Développement du Secteur des Transports, avait été confiée à  la Fédération Nationale des Employeurs du Mali (FNEM) et par la suite au Conseil National du Patronat du Mali (CNPM). Les mutations intervenues dans le secteur des Transports aux plans national, international et sous-régional et la création du Conseil Malien des Transporteurs Routiers (CMTR) en 2004 ont rendu nécessaire la redéfinition des conditions d’affectation et d’utilisation de ce Fonds. Le présent projet de décret est pris à  cet effet. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES Sur le rapport du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances Chargé du Budget, Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif au transport des pèlerins maliens aux Lieux Saints de l’Islam Ce marché, conclu dans le cadre de l’organisation par le Gouvernement du pèlerinage à  la Mecque, porte sur le transport à  l’aller et au retour de 2000 pèlerins. Il a été attribué, après appel d’offres, à  la compagnie aérienne Nouvelair Tunisie pour un montant de 2 milliards 164 millions de francs CFA environ avec un programme de 12 vols à  l’aller à  compter du 06 novembre 2009 et 12 vols au retour à  partir du 02 décembre 2009. Le financement est assuré par le Fonds Spécial de pèlerinage campagne 2009-2010. AU TITRE DU MINISTERE DU LOGEMENT, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE l’URBANISME Le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation de parcelles de terrain au Ministère du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et dans le District de Bamako. Il s’agit des parcelles de terrain objets des titres fonciers : – n° 8949 du Cercle de Kayes, d’une superficie de 11 ares 57 centiares, sise à  Kayes- Khasso ; – n° 805 du Cercle de Koulikoro, d’une superficie de 50 ares 00 centiare, sise à  Souban ; – n° 1818 du Cercle de Sikasso, d’une superficie de 37 ares 53 centiares, sise à  Wayerma au Quartier Administratif ; – n° 317 du Cercle de Ségou, d’une superficie de 40 ares 74 centiares, sise au Quartier Administratif ; – n° 1803 du Cercle de Mopti, d’une superficie de 1 hectare 23 ares 44 centiares, sise à  Sévaré ; – n° 337 du Cercle de Tombouctou, d’une superficie de 39 ares 99 centiares, sise au Quartier Sans Fil ; – n° 1276 du Cercle de Gao, d’une superficie de 49 ares 91 centiares, sise à  Saney (Zone de bureaux) ; – n° 1423 du District de Bamako, d’une superficie de 29 ares 19 centiares, sise au Quartier du Fleuve ; – la parcelle de terrain d’une superficie de 30 ares 39 centiares, sise à  Darsalam, Quartier Administratif à  distraire du titre foncier n°823 du District de Bamako. Les parcelles affectées sont destinées à  la construction des immeubles abritant les locaux de la Direction Nationale des Domaines et du Cadastre à  Bamako et des Directions Régionales des Domaines et du Cadastre de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et du District de Bamako. KOULOUBA, LE 30 SEPTEMBRE 2009 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Conseil des Ministres du 23 Septembre 2009

Le Conseil des ministres s’est réuni en session ordinaire, hier dans sa salle de délibérations, au palais de Koulouba, sous la présidence de Amadou Toumani Touré, président de la République. Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu diverses communications, et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des ministres a adopté : 1°) Le projet de loi portant loi de finances pour l’exercice 2010. Le projet de loi de finances 2010 prévoit et autorise l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat, d’une part et d’autre part établit les priorités de l’action du gouvernement pour l’exercice 2010. Le projet de budget d’Etat élaboré tient compte de la conjoncture internationale, sous-régionale et nationale et des grandes orientations de la politique de développement économique, social et culturel axées sur la lutte contre la pauvreté et la croissance économique. La répartition des crédits par secteurs témoigne de la volonté du gouvernement d’accorder la priorité au développement humain et social. Il se présente ainsi qu’il suit : a) Au niveau des recettes : il est arrêté à  1 072 milliards 721 millions de Fcfa contre 1 001 milliards 800 millions en 2009, soit une augmentation de 7,08 %. b) Au niveau des dépenses : il est arrêté à  1 192 milliards 300 millions de F cfa contre 1 129 milliards 104 millions de Fcfa pour le budget 2009, soit une augmentation de 5,59 % imputable à  l’accroissement des dépenses du budget général. Le projet de budget 2010 dégage un déficit prévisionnel de 119 milliards 579 millions de Fcfa contre 127 milliards 304 millions dans la loi de finances 2009, soit une baisse de 6,07 %. Ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et la mobilisation de l’épargne nationale. 2°) Le projet de loi de règlement du budget d’Etat 2008. Le présent projet de loi rend compte de l’exécution du budget d’Etat 2008 dont le résultat définitif dégage un déficit de 109 milliards 392 millions de Fcfa contre un déficit prévisionnel de 110 milliards 184 millions de Fcfa au titre de la loi de finances initiale et de 119 milliards 472 millions au titre du collectif budgétaire. Ce déficit a été couvert par des emprunts. 3°) Le projet de loi portant création du Fonds d’investissement, de développement et de réinsertion socio-économique des Régions du Nord-Mali. La création du Fonds d’investissement, de développement et de réinsertion socio-économique des Régions du Nord-Mali, objet du présent projet de loi, a pour but de mettre en place le mécanisme de financement des actions de développement des Régions Nord de notre pays, à  savoir Tombouctou, Gao et Kidal sur recommandation du Forum de Kidal tenu les 23 et 24 mars 2007, dans le cadre de l’Accord d’Alger. Les ressources du fonds sont constituées par les subventions de l’Etat, les contributions des partenaires au développement, les dons, subventions et recettes diverses. Quant aux dépenses, elles contribueront au financement des programmes de réinsertion socio-économiques et des programmes d’investissement et de développement des Régions du Nord-Mali. 3°) Deux projets d’ordonnances portant création de la Direction des grandes entreprises et de la Direction des moyennes entreprises. Dans le souci d’améliorer la mobilisation des ressources fiscales intérieures et d’adapter notre système fiscal aux évolutions de l’environnement des affaires et aux normes internationales, le gouvernement a entrepris la restructuration de la Direction générale des impôts. Ainsi, il est proposé de créer, sous forme de services rattachés à  la Direction générale des impôts, une Direction des grandes entreprises et une Direction des moyennes entreprises. Aux termes des présents projets d’ordonnances, chaque direction est chargée de gérer, asseoir, encaisser tous les impôts, droits et taxes intérieurs dus par les entreprises dont le seuil du chiffre d’affaires annuel pour les grandes entreprises ou la fourchette du chiffre d’affaires annuel pour les moyennes entreprises sera déterminé par voie réglementaire. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES Le Conseil des ministres a adopté des projets de décrets relatifs à  l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction générale des Impôts et à  la création et au cadre organique des directions régionales et services subrégionaux des impôts. Les insuffisances constatées dans son organisation et son fonctionnement et l’évolution du contexte fiscal, ont rendu nécessaire la relecture des textes se rapportant à  la Direction générale des impôts notamment les décrets du 6 juin 2005 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement et déterminant le cadre organique de ladite direction. Les présents projets de textes, pris à  cet effet, réorganisent le service au niveau central, créent des directions régionales et des services subrégionaux des Impôts et renforcent leurs moyens en ressources humaines. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES : Le Conseil des ministres a, au titre du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, procédé aux nominations suivantes : Directeur du Génie militaire : Colonel Ousmane Soumaré ; Directeur adjoint du Génie militaire : Colonel Sylvain Somboro. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE Le Conseil des ministres a examiné une communication relative au compte rendu de la mission de la délégation malienne au 11ème Sommet des leader et chefs d’Etat de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), tenu à  Sabrata (Libye) les 29 et 30 mai 2009. Le 11ème Sommet des leader et chefs d’Etat de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), auquel a pris part le président de la République, s’inscrivait dans le cadre de la consolidation et du renforcement des acquis de la communauté. Le sommet a eu, à  cet effet, à  examiner des questions politiques et sécuritaires, économiques et sociales, administratives et budgétaires. Il a pris d’importantes décisions parmi lesquelles l’adoption d’un Code de bonne conduite en matière de lutte conjointe contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre, l’organisation de manœuvres et exercices militaires conjoints des armées des Etats membres de la CEN-SAD. Il a en outre, formulé des recommandations relatives, entre autres, à  la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire, à  la redynamisation du Fonds spécial de solidarité de la CEN-SAD (FSS), au développement rural et à  la gestion des ressources naturelles. Le prochain sommet des leaders et chefs d’Etat de la CEN-SAD se tiendra en 2010 à  N’Djaména. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE ET DES FINANCES Le Conseil des ministres a examiné et approuvé une communication relative au Rapport d’exécution du Budget spécial d’investissement (BSI) 2008. Le BSI 2008 constitue la première tranche annuelle du PTI 2008 – 2010. Il regroupe tous les projets en exécution en 2007 et se poursuivant en 2008 ainsi que les nouveaux projets devant démarrer aux cours de l’exercice 2008. l’enveloppe prévisionnelle initiale du BSI 2008 s’équilibrait à  388 milliards 357 millions de Fcfa ramenés en cours d’année à  la somme de 377 milliards 395 millions de Fcfa, soit une hausse de 6,51 % par rapport à  l’année 2007. Son financement est assuré à  hauteur de 31, 03 % sur ressources internes. Au titre de l’année 2008, les réalisations financières se chiffrent à  la somme de 226 milliards 917 millions de Fcfa dont 272 millions 400 000 Fcfa de participation communautaire. Les réalisations ont concerné le Secteur de l’économie rurale, le Secteur secondaire, le Secteur des infrastructures et celui des ressources humaines.

Visite du Secrétaire d’Etat Français à la coopération au Mali

La visite d’Alain Joyandet au Mali est la deuxième étape d’une série qu’il a entamé depuis hier dans trois pays africains (la Guinée Conakry, le Mali et la Mauritanie). Le secrétaire d’Etat français à  la coopération et à  la francophonie, Alain Joyandet a été reçu par le président de la République Amadou Toumani Touré au Palais de Koulouba. Au menu de cet entretien, les deux hommes ont passé en revue l’état de la coopération. Quarante cinq minutes auront suffit pour échanger sur les différents aspects de la coopération entre la France et le Mali, notamment en matière militaire, une coopération jugée satisfaisante des deux côtés. Ceci en rapport avec le problème du Nord. Par ailleurs la coopération entre les deux pays, touche aussi les secteurs de l’économie, de la culture et de l’artisanat avec l’organisation chaque année des journées du Mali en France. L’arbre qui cache la forêt Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la foret. La coopération entre les deux Etats comporte quelques zones d’ombres. Notamment, sur le plan de l’immigration, la France et le Mali n’arrivent pas à  accorder leurs violons, et ce, malgré les initiatives multiformes posées à  l’actif de la partie Française. Le Mali n’a toujours pas signé l’accord de gestion concertée des flux migratoires. Joyandet est-il un autre émissaire de Sarkozy pour faire bouger la question, après Eric Besson en Mars dernier ? Sur le plan des échanges économiques et commerciaux, signalons l’échec qu’a connu la signature des accords de partenariats économiques (APE). En effet, les autorités maliennes, sous la pression des forces vives de la société civile, n’ont pas parafé les APE. Une coopération fructueuse selon le Secrétaire d’état Malgré tout, ce passage éclair de Alain Joyandet reste utile pour maintenir une dynamique de coopération bilatérale entre la France et le Mali. En dépit des désaccords, la France et le mali restent des partenaires stratégiques à  bien des égards :  » Il n’ y aucun nuage sur la coopération franco-malienne, a ainsi affirmé, Alain Joyandet, notre coopération concerne près de 100 millions de francs et le Mali et la France sont des partenaires stratégiques ». « Le chef de l’état et moi, avons évoqué plusieurs sujets : la coopération française accorde beaucoup d’intérêt à  l’assainissement, source de bien être », a ajouté le secrétaire, en visite dans la commune II du district de Bamako, o๠il a pu observer entre autres le curage des caniveaux. Après la Guinée et le Mali, Alain Joyandet poursuit demain sa visite en Mauritanie o๠il devrait assister à  l’investiture du président mauritanien élu.

Terrorisme au Mali, pourquoi Koulouba n’utilise pas l’armée?

Le 3 juin dernier ce groupe terroriste a exécuté le britannique Edwin Dyer pris en otage depuis le mois janvier. Les échanges entre Londres et Bamako n’ont pas pu éviter la mort du touriste et hier, un officier malien, du nom de Lamana Ould Bou, a été assassiné, par des hommes, soupçonnés d’appartenir à  une branche du groupe Al Qaeda… Le Président malien est sensible à  la question des otages au nord de son pays. « A chaque fois qu’un otage est pris, cela nous fragilise», a lancé Amadou Toumani Touré, le 8 juin. Pour lui la question est plus compliquée qu’on ne l’imagine : « On ne peut pas faire d’actions militaires, parce que personne ne sait o๠se trouvent les otages. Nous n’allons risquer de tuer nos propres otages », a expliqué le chef de l’état. Le pays est donc obligé de passer par d’autres stratégies, stratégies que Koulouba tient à  garder secrètes pour l’ instant. Néanmoins, ATT a affirmé que toute patrouille de l’armée malienne qui rencontre des hommes armés, a pour mission de les arrêter. Les derniers « bandits » arrêtés sont au nombre de quatre, s’est félicité le président. Pourquoi la chasse aux terroristes est-elle si difficile ? La traque aux terroristes reste compliquée parce que les Salafistes ont pour alliés des bandits armés originaires du Mali. Ces bandits capturent des otages et les vendent ensuite aux groupes terroristes. A leur tour, les salafistes, les échanges contre des rançons. l’argent perçu sert à  payer les bandits pour capturer d’autres otages. Ainsi est organisée la collaboration entre le groupe terroriste Al Qaà¯da Maghreb et les auteurs présumés et ravisseurs directs dans le nord du Mali. Malgré les menaces d’exécution des otages, le Mali et ses partenaires refusent de céder au chantage : «Nous ne payerons pas de rançons ! », affirment également la Suisse, le Canada et la Grande-Bretagne : « Nous ne serons pas non plus des porteurs (intermédiaires) de rançon », réaffirment les autorités maliennes à  chaque fois que la question pécuniaire s’est posée. A préciser que l’otage assassiné le 3 juin, Edwin Dyer, faisait partie d’un groupe de quatre touristes européens capturés le 22 janvier au Niger par la branche maghrébine du réseau Al Qaà¯da. C’’était à  la frontière avec le Mali. Ce groupe avait aussi enlevé deux diplomates canadiens, Robert Fowler et Louis Guay. Au bout des efforts consentis par les pays concernés, les deux diplomates et deux des quatre touristes (deux femmes, l’Allemande Marianne Petzold et la Suissesse Gabriella Burco), avaient été libérés au mois d’avril. Les autorités maliennes avaient alors bénéficié des félicitations de la communauté internationale. « Si nous avons utilisé d’autres moyens, je ne vous les dévoilerai pas. En tout cas nous n’avons payé aucune rançon », a rappelé ATT lors de sa traditionnelle conférence de presse du 8 juin 2009.