Orange passe à la 4G+

La vitesse supérieure, plutôt la vitesse +, le signe additionnel à la côte. Orange Mali a procédé ce vendredi 21 décembre au lancement de sa 4G+, plus d’une année après la 4G. La quatrième génération qui se conjugue désormais au plus. Deux fois plus débit selon Orange qui permettront aux utilisateurs de télécharger plus rapidement des fichiers, de voir des vidéos en HD presque sans décalage et d’afficher des pages Web à la vitesse de la lumière. Rien que ça. « Ce lancement s’inscrit dans le cadre de l’amélioration continu de la qualité de service offerts aux clients. Nous voulons apporter aux Maliens le très haut débit » résume le directeur général adjoint d’Orange-Mali, Brutus Diakité. L’opérateur afin de démontrer que le très haut débit de cette 4G+ n’est pas qu’un argument commercial a effectué des démonstrations. Pour pouvoir jouir de cette énième avancée technologique, une pace 4G et un smartphone compatible sont nécessaires.  16 sites sont pour l’instant couverts avec la 4G+, mais l’opérateur prévoit une plus grande expansion dans le reste du pays, et ce pour très bientôt. Les prévisions de couverture sont de 100 sites pour l’année 2018 et de 53 pour 2019. « Nous ambitionnons d’être l’opérateur multiservice leader de la transformation numérique » confie le DGA de la structure.

Tecno lance le Camon X et le Camon X Pro

 

Tecno Mobile Mali a procédé le samedi 14 avril 2018 au lancement officiel de deux nouveaux téléphones sur le marché. Une soirée à l’hotel de l’Amitié de Bamako a servi de cadre à l’évènement. 

Après les mots de présentation du constructeur chinois Tecno par M. Leon Lai, Directeur de la filiale au Mali qui est revenu sur l’historique de la marque, l’assistance a eu droit à la présentation détaillée des deux nouveaux téléphones Camon X et X Pro. Alors que beaucoup pensaient que la série des Tecno Camon était close avec la sortie l’année dernière du Camon CX, Tecno Mobile revient et veut mener ses clients « au-delà de l’imagination » comme le clame le slogan des Camon X et X Pro.

Véritables joyaux technologiques avec une fiche technique bien remplie, ces nouveaux Smartphones Tecno s’inscrivent dans la politique de qualité des selfies propres aux Camon avec respectivement 20 et 24 méga pixels et une double flash au niveau de l’appareil photo avant. Celui de l’arrière est doté de 16 méga pixels avec un flash annulaire. Equipée d’un processeur Octa-Core de 2.0 GHz, une mémoire de stockage de 64 Go couplée d’une mémoire RAM de 4 Go, le Camon X Pro  offre une rapidité d’exécution des tâches et une grande latitude dans l’installation des applications. Le Camon X quand à lui possède 16 go de mémoire ROM et 3 Go de RAM.

« La politique de Tecno est de répondre aux besoins de toutes les populations. Celui qui ne peut pas s’offrir le téléphone 64 Go peut en revanche s’acheter celui de 16 Go. C’est là où nous servons nos clients par catégorie. Ces deux modèles ont beaucoup de caractéristiques en commun » a expliqué Salif Doumbia, Responsable Communication de Tecno Mobile Mali. Ces deux nouveaux nés des Camon Series arrivent avec beaucoup d’innovation. Munis d’intelligence artificielle et de reconnaissance faciale, Tecno a frappé fort dans le paysage des Smartphones. En plus de tout cela vous avez le système « 4 in One » qui permet de prendre quatre différentes qualités de photos en une seule prise. Pour couronner le tout Camon X et X Pro opèrent sous Android 8.1, la toute dernière version avec une batterie solide de 3750mAh couplée d’un système «  Mediatek Helio » qui prolonge considérablement son autonomie. Ils viennent avec un écran Full HD de 6.0 pouces.

Lors de la soirée, riche en couleurs et en animation, quelques invités de marque ont été gratifiés par l’octoi des nouveaux téléphones ainsi que des personnes de l’assistance qui ont été tirés au hasard. Amion Guindo, célèbre cinéaste et photographe malien étant le tout premier à avoir expérimenter le Camon X Pro a témoigné. « Ce téléphone est équipé d’un robot, c’est carrément une école de photographie. Cela va au delà de l’imagination » s’est t-il émerveillé.

Pour Moussa Maiga, l’un des présentateurs des nouveaux téléphones, « Avec le Tecno Camon X et X Pro, ne vous souciez pas, vous avez tout ce que vous voulez maintenant dans un Smartphone ». Ce qui est sûr, ils sont désormais disponibles sur le marché malien et la clientèle pourra s’en procurer en sa guise.

Orange Bank : La banque en ligne d’Orange

L’opérateur de téléphonie mobile Orange confirme son incursion dans le monde bancaire. Il lance ce 02 novembre 2017 Orange Bank et propose des services bancaires via le mobile. Conscient de la concurrence, l’opérateur propose des services attractifs.
Orange Bank est la filiale bancaire du groupe Orange, née d’un partenariat entre l’opérateur de téléphonie mobile et Groupama. Dans un domaine en pleine évolution, Orange Bank veut faire une offre inédite, avec des services bancaires à travers le mobile à des coûts défiant toute concurrence. Elle propose ainsi une carte internationale gratuite à partir de 3 opérations bancaires par mois. Cette banque qui se veut avant tout mobile, évoluera cependant avec des agences installées dans les boutiques Orange à travers le territoire français, où les clients pourront ouvrir leurs comptes bancaires. Ils pourront également y bloquer ou y débloquer leurs cartes, comme c’est déjà possible chez certaines banques mobiles, et auront accès à un service client en ligne en cas de difficultés…

La banque dans le téléphone
Une autre innovation technologique attendue d’Orange Bank est le paiement sans carte bancaire, à travers des distributeurs automatiques de billets, grâce à une technologie qui permet de connecter le smartphone au distributeur. Mais ce service ne sera disponible qu’à plus long terme. Orange Bank, qui est une institution française, pourra cependant capitaliser son expérience en matière de gestion électronique de monnaie grâce à son établissement de monnaie électronique Orange Money, qui propose des transferts d’argent via mobile et qui rencontre un franc succès au Mali et en Afrique en général.

Ce nouvel acteur élargira très rapidement son réseau, en installant des points Orange Bank au sein des boutiques de son réseau, ce qui est un véritable argument pour ceux que les banques en ligne et leurs procédures totalement dématérialisées intimident. A ce titre, Orange a formé en France 800 de ses conseillers pour leur apprendre à tenir un corner Orange Bank et à faire face aux demandes des futurs clients. Orange investit gros dans Orange Bank (quelque 500 millions sur 4 à 5 ans selon les dernières informations), rachetant notamment 65 % de Groupama Bank pour se lancer.

 

Réconciliation: lancement d’une plateforme pour la paix

l’objectif global de cette plateforme est de soutenir le processus de réconciliation nationale, et la cohésion sociale dans notre pays. Pour gagner ce pari, plusieurs activités sont prévues sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit entre autres, des conférences au sein de nos universités sur le thème l’unicité des peuples du Mali, des concours de dessin et de poésie sur le thème de la paix dans les lycées; la confection d’un livret intitulé : « La Paix vue par les enfants ». Les journalistes membres de la plateforme ont réalisé un micro-trottoir vidéo sur la portée de « Ensemble nous sommes un peuple ». Sans oublier le sport, vecteur de paix et de cohésion sociale à  travers l’organisation des matchs de football, des sketches de sensibilisation et enfin la réalisation d’un album musical sur le dialogue et la cohésion sociale. Selon Coumba Bah, conseillère de ladite plateforme, elle a comme mission de contribuer au dialogue, à  la bonne gouvernance, etc. Au cours de la présentation de la plateforme, Awa Diop et Ngomo Yvette, toutes deux, porte-paroles, ont souligné que depuis 2012, le Mali traverse la plus grande crise sociopolitique et sécuritaire de son histoire. Malgré le retour à  l’ordre constitutionnel, avancent-elles, les conflits persistent et le processus de réconciliation nationale connaà®t beaucoup de difficultés. ‘’Pour soutenir ce processus une trentaine d’organisations de jeunes, issues de la société civile malienne et de la diaspora, se sont réunies autour d’une Plateforme de la Paix, dont l’œuvre majeure est la campagne nationale de sensibilisation intitulée: « Ensemble Nous Sommes un peuple » », ont-elles précisé. Rappelons que cette plateforme a été initiée par le Programme d’Appui à  la Transition au Mali (PAT-Mali) à  travers l’USAID. « Ensemble Nous Sommes un peuple », entend intervenir sur toute l’étendue du territoire national. La première phase de ses activités durera 5 mois (du 03 juin au 30 octobre 2014).

Mali Kura : le rayonnement de la culture en ligne de mire

Fruit d’une mûre et longue réflexion, l’Association Mali Kura a été portée sur les fonts baptismaux en février 2013 par de jeunes maliens soucieux du rayonnement de la culture malienne. Sous le slogan assez évocateur : ‘’le Mali, C’’est nous, parce qu’un autre Mali est possible », Mali Kura ambitionne gros pour la promotion du Mali culturel. C’’est justement pour partager ses objectifs qu’elle a animé un point de presse le samedi 17 mai 2014. Face aux journalistes, Bamby Fall, membre de la commission éthique et réglementation a décliné les objectifs de Mali Kura. Le objectifs, à  l’en croire s’articulent principalement autour de la culture et de l’éducation. Dans le domaine culturel, Mali Kura entend mettre en œuvre plusieurs actions. Il s’agit entre autres, selon Bamby Fall, de la sensibilisation des populations sur l’importance de l’identité culturelle Malienne par le biais de la promotion des valeurs communes à  toutes les ethnies dans la reconnaissance de la spécificité de chacune d’elle. Il s’agit également de l’établissement d’une médiation culturelle, de la promotion de la gastronomie malienne à  l’échelle nationale et internationale, l’établissement d’un partenariat solide et durable avec les différentes couches de la société malienne. Allier le ludique au didactique l’association culturelle entend allier le ludique au didactique. C’’est ainsi qu’elle entend s’investir dans un certain nombre d’actions à  haute portée culturelle. On peut retenir entre autres la création d’un Kan-Sô ou maison des langues ; la réalisation d’un répertoire sur le patrimoine culturel Malien ; l’organisation annuelle d’une semaine culturelle, l’organisation d’excursions culturelles dans les différentes localités du Mali, la création d’une émission radio hebdomadaire sur l’identité culturelle Malienne, la promotion des différentes écritures (Bambara, N’ko, Maseba…). Pour sa part, la secrétaire aux relations extérieures de Mali Kura, Fatoumata Kanouté, a informé les journalistes de l’organisation d’une conférence qui marquera la première activité officielle de la jeune association. Prévue le samedi 24 mai 2014, à  15 heures, au centre Djoliba autour du thème » l’impact de la culture et de l’éducation sur le développement social d’un pays », elle sera animée par Salikou Sanogo, ancien ministre de l’Education de Base, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Abdoulaye Diabaté, artiste musicien et homme de culture, Békaye Sidibé, directeur national adjoint de la Bibliothèque et Madame Dembélé Ouleymatou Sow, présidente de la Fenacof. Quant au président de l’Association Mali Kura, Soumaà¯la Lah, il a assuré que son association ne sera pas une association de plus tout comme elle ne servira pas d’arrière-cour politique. Par rapport aux moyens pour mettre en œuvre les multiples actions, le président assure que Mali Kura a les moyens de sa politique. Pour y parvenir, l ‘association s’appuiera sur ses propres moyens ainsi que le coup de main d’un partenaire basé à  Dakar. Pour éviter toute influence, Mali Kurua, se garde pour le moment, selon lui, de solliciter l’appui financier de certains partenaires financiers locaux.

Mali: l’armée lance l’opération « Hydre » contre les djihadistes

La traque des islamistes armés continue. Dimanche 20 octobre, dans une chaleur étouffante, près de 1500 soldats ont quitté Gao, dans le nord-est du Mali, pour se déployer de part et d’autre de la boucle du fleuve Niger. Cette opération de longue durée, baptisée Hydre, est la première de cette envergure: elle est menée conjointement par les militaires français de la force Serval, les soldats de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) et l’armée malienne (Fama). Cette dernière a engagé pour la première fois les quelque 700 hommes de son deuxième bataillon, Elou, formé au camp de Koulikoro par la mission européenne d’entraà®nement au Mali (EUTM), commandée par un général tricolore. De leur côté, les Français mobilisent environ 600 militaires du groupement tactique interarmée Désert, appuyés par des hélicoptères de combat Tigre et Gazelle du groupe aéromobile. Explorer les réseaux Lors d’une visite aux troupes, sur la base de Gao, le 16 octobre, le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud a rappelé que la « désorganisation des réseaux terroristes » demeurait la priorité des soldats de Serval. « Il reste des zones o๠les groupes terroristes se rassemblent de façon résiduelle, confie un officier. Nous devons les explorer en profondeur afin de réduire leur potentiel logistique en interceptant les flux d’approvisionnement. » Lors d’une opération menée au début de septembre dans le nord de Gao, les patrouilles françaises avaient ainsi permis de découvrir deux pick-up bourrés d’explosifs, des obus et une quantité importante d’armes de poing et d’assaut. Un peu plus tard, lors d’une mission de reconnaissance à  l’est de Bourem, une ville proche, les militaires ont, cette fois, dû engager le feu contre des insurgés. Trois djihadistes ont été fait prisonniers; l’un d’eux est mort de ses blessures. Le 7 octobre, ce sont cinq roquettes de 122 millimètres qui se sont abattues sur Gao, blessant un soldat malien: elles ont été tirées à  plus de 15 kilomètres de la ville, à  partir de lanceurs artisanaux. La mise à  feu a été déclenchée grâce à  la fonction réveil de téléphones portables.

Togo: Emmanuel Adébayor lance officiellement sa Fondation

La confirmation a été donnée samedi 29 juin au cours d’une rencontre avec la presse à  Lomé, avec les artistes présents. Pour faire connaà®tre cette Fondation au grand public, un grand concert est prévu ce dimanche. Plusieurs artistes nationaux et internationaux sont annoncés. Il s’agit entre autres de Fally Ipupa du Congo, Les Patrons et Debordoro de la Côte d’Ivoire, Fuse ODG (l’original azonto du Ghana), King Mensah, le groupe Toofan… du Togo. Des internationaux comme le Ghanéen Michael Essien de Chelsea et l’Ivoirien Kolo Touré, la nouvelle recrue de Liverpool seront de la partie. Les fonds récoltés devront servir à  réaliser des projets de développement en faveur du Togo et du continent africain. « Changing of lives » SEA Fondation, a pour objectif d’améliorer les conditions de vies des déshérités au Togo, en Afrique et partout dans le monde. Elle vise quatre domaines à  savoir la santé, l’éducation, la culture et le sport. Le slogan de la Fondation SEA est « Changing lives ». « C’’est vrai que je ne vais pas changer la vie des gens, mais C’’est de donner une chance, C’’est d’améliorer la vie des gens qui souffrent au pays. En ce moment ça ne va pas chez nous, C’’est à  nous de trouver les mots nécessaires pour pouvoir changer ce qu’on peut changer, même si C’’est 0,1%, il faut le faire » a déclaré le capitaine des Eperviers du Togo. Le 28 juin dernier, l’attaquant de Tottenham Emmanuel Adébayor a été reçu par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé à  qui il a présenté sa Fondation. »C’est très important pour moi de venir voir le chef de l’Etat pour recevoir sa bénédiction. L’entretien s’est bien déroulé. Mon pays m’a beaucoup donné et j’ai créé cette Fondation pour aider mes frères et sœurs dans plusieurs domaines » a indiqué l’international togolais. Il est à  signaler que le lancement de cette fondation intervient un an après celui d’Accra en 2012.

CRAC Mali : « Une association qui apportera un plus »

« Le CRAC ne doit pas être une association de plus, mais celle qui apportera un plus » a déclaré sa présidente, Salimata Togora dans son discours d’ouverture. Pour la présidente, cette association est née suite aux interrogations après le coup d’Etat du 22 mars 2012 à  savoir : comment en est-on arrivé là  ? qui en est responsable ? o๠est-ce que la jeunesse malienne a-t-elle failli ? o๠est-ce que les ainés ont failli ? Que faut-il faire pour sortir de la crise actuelle pour que cela n’arrive plus jamais? « C’’est donc pour agir et répondre à  la question « que pouvons-nous faire ? », que le CRAC-Mali a été créé », a-t-elle poursuivi. Le CRAC a pour principaux objectifs de combattre et de dénoncer toute forme d’injustice sociale et de mauvaise gouvernance, de promouvoir les droits de l’Homme, le civisme et de contribuer à  l’éveil démocratique. Pour le Pr Karamoko Kané, directeur de l’Institut des Hautes Etudes en Management (IHEM) (institut qui a abrité la rencontre, ndlr), « la jeunesse est une richesse qui garantit à  un pays la sécurité. Il faut la valoriser lorsqu’elle se range dans le combat pour le développement. » Le lancement officiel a été suivi d’une conférence débat ayant pour thème « Engagement citoyen des jeunes : leur droit et devoir pour l’avènement d’un Mali nouveau ». Cette conférence qui s’inscrit dans le cadre des activités de cette association a vu la participation des acteurs de la société civile et a été animée par Mme Sy Kadiatou Sow, M. Moussa Alassane Diallo, Baba Arby et Mamadou Fanta Simaga. Au cours de l’année 2013-2014, le CRAC prévoit entre autres de mettre en place des clubs dans toutes les communes de Bamako, de renforcer les capacités des jeunes dans le domaine de la citoyenneté, la démocratie, d’éditer un recueil de poème intitulé « une poésie pour le Mali » et de contribuer à  l’émergence d’un journalisme citoyen. Association à  but non lucratif, « le CRAC Mali n’est pas un parti politique et ne milite pas pour aucun parti politique » affirme ses responsables.

Wetlands international : changer pour sauver les zones humides

La branche africaine de cette organisation s’appelle Wetlands International Africa avec un bureau régional installé à  Dakar, au Sénégal. Ses programmes sont centrés sur les zones humides côtières et de l’intérieur et s’entendent sur l’ensemble du continent. Selon l’estimation de l’ONG, les écosystèmes des zones humides de l’Afrique couvrent plus de 131 millions d’hectares. Ces écosystèmes offrent un large éventail de services naturels qui contribuent au bien-être des populations avec notamment l’apport en nutrition, la purification et l’approvisionnement en eau, la régulation du climat et des informations, la protection du littoral, les sites de nourrissages et de reproduction, les opportunités récréatives et, de plus en plus, le tourisme. Selon Bacary Koné, le coordinateur de cette ONG au Mali, le bureau du Mali existe depuis 1998, avec son siège à  Mopti. Il explique que le choix de Mopti est stratégique dans la mesure o๠la ville se trouve au C’œur du Delta du Niger. « C’’est une zone humide qui doit être conservée. La preuve, les oiseaux de l’Europe fuyant de la neige viennent passer l’été dans cette partie humide au C’œur du Delta du Niger », a-t-il expliqué. « Ces oiseaux des espèces rares ont attirés par les zones humides » ajoute –t-il. Puis, le coordinateur révèle que sa structure a donné au moment de la pandémie de H1N1 donné des informations sur la grippe aviaire par rapport aux oiseaux migrateurs. «Nous avons fourni des informations sur la grippe aviaire tout en affirmant que les oiseaux qui font la transhumance au Mali ne sont pas infectés» dit Bacary Koné. “What if we change” l’organisation non gouvernementale Wetlands International a organisé une conférence de presse la semaine dernière pour annoncer le lancement de son projet « What if we change ». Le coordinateur a souligné que cette initiative une plate forme interactive qui permet de démontrer ce qui arrive aux populations lorsqu’elles transforment leurs terres stériles en superficies à  nouveau fertiles. Ce projet a pour objectif la restauration d’un écosystème dégradé, en impliquant des populations dans le monde entier à  travers des présentations en direct sur internet, des projections de vidéos et de films, etc. l’ONG envisage d’intervenir dans la première région (Kayes), particulièrement le long du fleuve Sénégal.

Festival : Bamako au rythme des arts virtuels

Notre capitale abrite depuis le 4 novembre dernier, les activités marquant la célébration de la 2ème édition du Festival africain d’images virtuelles artistiques (FAIVA). Organisé par le « Centre Soleil d’ Afrique » en collaboration avec le Centre Culturel Kôrè de Ségou, cet évènement culturel se tient en marge des Rencontres photographiques de Bamako. Le lancement officiel des festivités, qui a eu lieu samedi dernier sur la place du « Monument de l’Obélisque » à  Hamdallaye ACI 2000, a enregistré la présence de nombreux artistes vidéastes, plasticiens et d’opérateurs culturels, dont le directeur du Festival sur le Niger. Redynamiser le secteur des arts virtuels Pendant trois semaines la capitale malienne va donc vibrer au rythme de ce festival à  travers de nombreuses manifestations. Pour le directeur du Centre culturel « Soleil d’Afrique », l’initiative part du constat que les nouvelles technologies occupent désormais une place de choix dans nos activités quotidiennes. Le FAIVA vise ainsi, selon lui,, à  redynamiser le secteur des arts visuels, offrir un moyen de diffusion et une certaine visibilité aux vidéastes. En clair, a expliqué Hamma Goro, le FAIVA doit amener la population vers ces œuvres pour ainsi offrir un espace de rencontres et de dialogues autour de la production artistique et des nouvelles technologies. Le Festival africain d’images virtuelles est un programme basé sur l’organisation des conférences débats, projections dans différents espaces publics de la capitale. Il est prévu également, jusqu’au 26 novembre prochain, des ateliers de création vidéo et expositions de vidéo d’art. Le lundi dernier, une table ronde a réuni les participants au Centre Soleil d’Afrique. Le même jour, C’’est une présentation et projection vidéo des artistes suédois qui a été organisée, suivie d’une animation musicale et d’une projection vidéo place. Un autre temps fort a été la conférence débats tenue ce mardi 8 novembre sur le thème : « l’utilisation des TIC dans l’art est-il facteur de développement? », animée par le PR. Chab Touré. « Femme et TIC » C’’est aussi une thématique de débats de ce festival, animée par la réalisatrice ivoirienne Akissi Delta. Dans la dynamique du Festival sur le Niger La 2ème édition du Festival africain d’images virtuelles va aussi consacrer aussi le pré-lancement de l’édition 2012 du Festival sur le Niger. Cette cérémonie, qui aura lieu ce samedi 12 novembre à  Ségou va réunir plusieurs acteurs du tourisme et de l’hôtellerie au Mali. Pour le directeur du Festival sur le Niger, le FAIVA est un évènement majeur, qui mérite d’être encouragé et soutenu. « Faire des projections dans la rue est une initiative innovante. Les activités inscrites au programme de ce festival constituent un levier sûr pour la promotion culturelles dans notre pays » a déclaré Mamou Daffé pour qui le FAIVA est une chance pour le public bamakois. Le représentant du ministre de la culture n’en dira pas moins. Selon M. Bakary Traoré, la promotion des initiatives culturelles reste une des préoccupations majeures du gouvernement. Et la présente, dit-il, est un gage de professionnalisation du secteur des arts virtuels.

Tous à nos balais!

Bamako, 2 millions d’habitants et de sérieux problèmes pour la gestion des ordures et des eaux usées. En ce début d’hivernage, comme chaque année, on voit une exacerbation des conséquences de l’insalubrité de la capitale avec des caniveaux qui débordent et des tas d’ordures trempés dans les eaux de pluies pour permettre aux riverains de sortir de chez eux, plus ou moins à  sec. Cette situation qui n’est l’apanage de Bamako se retrouve dans la plupart des capitales régionales et perdure, malgré toutes les mesures prises et les actions des services concernés. De l’avis de tous, plus que le manque de moyens, C’’est surtout l’incivisme et l’indiscipline des maliens qui sont les causes de cette situation, chacun attendant que ce soit l’autre qui fasse l’effort nécessaire. Il s’agit donc maintenant d’amorcer un véritable «lavage de cerveau », changer les mentalités pour que nous adoptions tous des comportements plus responsables. C’’est l’ambition de la campagne qui a été lancée ce week-end par le gouvernement à  travers le ministère de l’environnement et de l’assainissement. C’’est par un coup de pelle symbolique de Mme le Premier Ministre Cissé Mariam Kaà¯dama a lancé la toute première campagne d’assainissement d’envergure nationale de notre pays. Le public venu nombreux a assisté à  la cérémonie qui s’est déroulée au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba de Bamako. Le Premier Minsitre était entourée du Pr Tiémoko Sangaré ministre de l’environnement et de l’assainissement et de Sidiki N’fa Konaté ministre de la communication porte-parole du gouvernement. Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé a appelé chaque malien à  s’investir dans cette campagne dont le succès « asse par l’adhésion et l’implication de nous tous : Institutions de la République, autorités scolaires, élus (Députés, Maires, Conseillers nationaux, Conseillers Municipaux), Société Civile, Secteur privé, leaders communautaires et religieux, Médias et communicateurs traditionnels, Organisations socioprofessionnelles, Partenaires techniques et financiers ». Beaucoup a déjà  été fait dans ce secteur, a-t-elle rappelé en donnant l’exemple de l’adoption de textes législatifs, réglementaires et normatifs qui a permis entre autres l’élaboration des plans stratégiques d’assainissement(PSA) de 16 villes ; l’équipement des GIE en matériels de pré collecte (mini-tracteurs, charrettes, poubelles, petits matériels d’assainissement, etc.). Il s’agit aussi de l’appui à  la mairie du district de Bamako par l’évacuation de certains gros tas d’ordures qualifiés de montagnes d’ordures à  Sotuba, Hamdallaye, et Baco Djicoroni. « Aucun sacrifice n’est de trop surtout celui concernant la qualité de vie et du mieux-être de la population » dira le Premier Ministre. C’’est pourquoi le gouvernement du Mali investit près de 500 millions de FCFA dans cette campagne qui devra permettre d’organiser des séances de sensibilisation dans les écoles, les marchés, etC’…et de mener des actions d’envergure pour un meilleur cadre de vie. Au terme de cette campagne, le Mali devra avoir un nouveau visage pour offrir aux plus jeunes des conditions de vie et d’épanouissement idoines, ce qui n’est pas hors de portée. Et pour commencer l’incitation à  mieux faire, la cérémonie a servi de cadre à  l’annonce du Concours « Madame Propre ». Du nom d’une habitante de la Commune 5 qui s’est illustrée tout le long de sa vie par son combat pour un environnement propre. Depuis 2004, ce prix récompense, pendant la Quinzaine de l’environnement, les communes de Bamako qui se sont illustrées à  travers des actions concrètes. Cette année, le palmarès a été le suivant : Commune 5 en première position remporte la somme de 300 000 Fcfa, suivie de la commune 2 avec 250 000Fcfa et enfin la commune 1 qui remporte 200 000Fcfa. Toutes les trois communes ont également reçu du matériel d’assainissement.

La plateforme « PUR » lancée : Mara harangue les militants !

Le Cicb a servi de cadre au meeting de lancement, dans la matinée du 2 avril, de la plateforme des Partis unis pour la République (PUR). Le public, composé de militants et sympathisants, est venu nombreux pour s’imprégner de la vision de cette plateforme constituée de 18 partis politiques, dont les plus significatifs sont la CODEM, le MPLUS/RAMATA, Yelema, le PDM, le MADI, le MPJS, le PSD, le MCRM, le PARI, le RCD, le PIDD, le BMDT, l’ANC, le RDP et le PSDM. Fait majeur annoncé lors du meeting, la coalition va s’accorder sur une candidature unique pour l’élection présidentielle de 2012. Ces partis, entrainés par la Codem du député Housseiny Guindo, le parti Yelema de Moussa Mara, maire de la commune IV de Bamako, et le Mplus-Ramata de Abdoulaye Amadou Sy, ont décidé de se mettre ensemble sur une base équitable pour contribuer à  la rénovation du paysage politique et à  l’instauration d’une plus grande confiance entre les populations et la classe politique. Le regroupement, dont les initiateurs sont à  l’œuvre depuis plus de 6 mois a été présenté à  la presse il y a trois semaines à  la Maison de la presse. « Le Pur n’est pas un regroupement de façade, encore moins, un regroupement de circonstance », a signalé son président, Abdoulaye Amadou Sy, président du Mplus/ Ramata. Un programme commun pour 2012 Ainsi, le « Pur » se veut, selon ses responsables, une démarche de changement qui privilégie l’intérêt public. Il est fondé sur une plateforme commune dans laquelle les partis s’engagent à  participer de manière concertée à  toutes les élections. La plateforme précise que les « PUR » vont « s’accorder sur une candidature unique pour l’élection présidentielle à  venir ». Ils vont aussi se mettre d’accord sur des listes communes pour les élections législatives et communales. La coalition a également décidé de « participer de manière concertée à  la gestion des institutions de façon équitable, consensuelle et transparente, dans l’intérêt de la nation sur la base d’un programme commun ». A terme, elle entend réaliser l’unité des partis signataires au sein d’une grande formation politique qui défendra l’intérêt public, le soutien à  la décentralisation et à  la responsabilisation de la base, la récompense du mérite, la transparence, la recherche de l’unité nationale et l’exigence d’élections libres et transparentes. Mara harangue les militants C’est un discours véritablement engagé qu’a prononcé Moussa Mara, 3ème et dernier orateur après Sy et Guindo a prononcé ce matin. Se démarquant de la ligne tracée par les autres intervenants, l’édile récemment réélu à  la tête de la Commune IV de Bamako, a livré un langage de vérité. S’adressant à  une salle comble, majoritairement composée de jeunes acquis à  sa cause, il a dévoilé la vision « nobles » des « Pur ». Un parti qui selon lui n’œuvrera que pour la base. Le président de Yéléma s’est beaucoup appesanti, par ailleurs, sur la transparence des futures élections (présidentielle et législatives) qui devront être précédées de l’élaboration d’un fichier électoral fiable avec la photo de chaque titulaire. Qui pour porter les couleurs du PUR ? Les deux figures qui se dégagent ne sont autres que les jeunes loups Housseyni Guindo, dit « Poulho », 42 ans, député élu dans la région de Sikasso et Moussa Mara, maire de la Commune IV du District de Bamako, âgé de seulement 36 ans. L’un est populaire dans la région de Sikasso, l’autre à  Bamako, les deux plus importants réservoirs de voix au Mali. Tous deux ambitieux, il n’est pas évident de savoir qui s’effacera devant l’autre pour conduire le regroupement à  l’élection présidentielle devant se dans 12 mois. Prime à  l’expérience et l’ancienneté ou à  la fougue et l’audace? Les militants du PUR devront trancher…

Dakar : C’est parti pour la caravane de l’Intégration Africaine !

Au flanc du quartier urbain Ouakam se trouve dressé le pittoresque monument dont la notoriété à  travers le monde n’est plus à  démontrer. C’’est là  ou s’est déroulé la cérémonie de lancement officielle du premier road TV initié par la Chaine du Continent : Africable. En effet, Africable en collaboration avec ses nombreux partenaires n’a pas lésiné sur les moyens pour donner à  l’évènement toute sa splendeur. De nombreuses personnalités africaines ont tenu a être les acteurs pour l’édification d’une Afrique de nos rêves. Radio, presse écrite, presse audiovisuelle, marqueront l’évènement à  travers des émissions grand public fortement accrocheurs. Dans son discours, le PDG de Africable n’a pas manqué de donner toute la signification de cette caravane. Il indiquera que la caravane l’un des objectifs est de renforcement le système de fédération des Etats, et donc de matérialiser l’intégration africaine à  travers le véhicule de l’image, du son, l’écriture. Lors de cette la cérémonie, le président Wade a été « érigé » en véritable père du changement à  l’image de son prestigieux monument dédié à  la renaissance africaine. Selon le président sénégalais, cette l’initiative de cette caravane en tant que véhicule de l’image sera d’un apport important dans l’éveil des consciences.Pour le président Wade, la renaissance africaine passe nécessairement par une remise en cause. Ainsi, dira-t-il, 50 années après les indépendances, l’Afrique se doit de ne pas désespérer… « avec ses nombreux intellectuels, sa brillante et vaillante jeunesse ». « Plus que jamais, la jeunesse doit refuser de rester cloitrée dans son réflexe de migration constante. Elle doit résolument s’engager sur les chantiers d’une Afrique debout depuis maintenant 50 ans », a declaré le président Wade. Par ailleurs, dira-t-il, si l’Afrique veut capitaliser ses atouts, il lui faut impérativement aller vers « les Etats-Unis d’Afrique. Avant de terminer ses propos, le chef de l’Etat sénégalais a adressé ses félicitations au promoteur de la caravane, Ismael Sidibé, auquel il a attribué l’ordre du mérite du Sénégal. Toutefois, dit-il, le choix de Dakar pour abriter le lancement de la caravane est plein de symbole. Avant de se retirer, le président Wade a, conformément à  ses habitudes, pris un bain de foule, tout en serrant la main des associations et regroupements socio-professionnels venus pour le soutenir. La cérémonie a été agrémentée par la prestation d’artistes de grandes renommée tel que la malienne Adja Soumano, la sénégalaise Mariam Sissoko et bien d’autres. Aujourd’hui, la caravane se fera le devoir de sillonner la majestueuse capitale du Sénégal, Dakar, avant s’ébranler demain sur les grandes villes et régions du pays de la Teranga.