Sir Alex Ferguson, entraîneur légendaire de Manchester, opéré du cerveau

L’opération s’est bien déroulée, mais l’icône du club de foot britannique reste en soins intensifs pour optimiser son rétablissement.

L’entraîneur légendaire de Manchester United, Sir Alex Ferguson, a été « opéré du cerveau à la suite d’une hémorragie cérébrale », a indiqué samedi 5 mai au soir son ancien club. « Tout s’est très bien passé » mais Ferguson, 76 ans, « a besoin de passer un moment en soins intensifs pour optimiser son rétablissement », indique Manchester United dans un communiqué, tout en demandant de respecter « l’intimité de sa famille ».

D’abord transporté en ambulance dans le petit hôpital de Macclesfield, proche de son domicile de Cheadle, en début de journée, Ferguson a ensuite été transféré au Salford Royal de Manchester, sous escorte policière.

Le fils de Sir Alex, Darren, actuellement en charge du club de Doncaster (D3 anglaise), avait raté samedi le match contre Wigan « pour raisons familiales », selon un communiqué du club.

A Old Trafford dimanche dernier            

Retraité depuis juin 2013, Ferguson a fait l’essentiel de sa carrière d’entraîneur à Manchester United où il est resté aux commandes pendant 27 ans entre 1986 et 2013. Vainqueur de 38 trophées, dont 13 titres de champion d’Angleterre, et de deux Ligue des champions (1999, 2008), le natif de Glasgow est le technicien britannique le plus titré de l’histoire de MU et par conséquent une légende vivante du club du Nord de l’Angleterre. Il était de retour la semaine dernière à Old Trafford pour offrir symboliquement un vase à Arsène Wenger, le manager français d’Arsenal, qui a longtemps été son grand rival et va prendre sa retraite en fin de saison. En 2003, Sir Alex, grand amateur de vin français et de courses de chevaux, avait fait un séjour à l’hôpital en raison d’un problème cardiaque.

Une avalanche de messages de soutiens

Un flot de messages de sympathie a commencé à inonder les réseaux sociaux, samedi. Sam Allardyce, le manager d’Everton, a « compris que c’était extrêmement sérieux en apprenant que son fils Darren n’avait pas assisté au match de son club, Doncaster ».

Everton a joué samedi contre Southampton dont le manager, Mark Hughes, s’était fait connaitre à Old Trafford, comme attaquant, au début de l’ère Ferguson: « J’avais entendu un truc, j’espérais que ce n’était pas vrai. Je souhaite qu’il se rétablisse le mieux possible », a dit le Gallois.

D’autres joueurs de United se sont exprimés: « Je suis effondré. Nos pensées et nos prières vont vers vous et votre famille, Boss », a réagi l’actuel défenseur Ashley Young.

« Sois fort », a ajouté Peter Schmeichel, le gardien historique des Red Devils champions d’Europe en 1999. Même conseil de la part du capitaine de Manchester City, Vincent Kompany: « Tiens le coup, Sir Alex. Nous pensons à ta famille et à tes proches ».

De l’ex-attaquant de l’Angleterre, Gary Lineker, devenu présentateur du football pour la BBC, à Nicola Sturgeon, la Première ministre écossaise, lui souhaitant « un rétablissement rapide », la santé de Ferguson est devenue, instantanément, le fil rouge du week-end au Royaume-Uni.
Enfin, David Beckham, l’un des joueurs les plus populaire  que Sir Alex ait dirigé, lui a envoyé un vibrant, « Continuez à vous battre, boss », sur Instagram avec une photo de lui, jeune, au côté d’Alex Ferguson. « Guérissez vite, boss », a également écrit Wayne Rooney, un autre ex-Red Devils.

La cité légendaire d’Hamdallahi attaquée

La profanation des sites du patrimoine national du Mali n’est plus étrangère aux Maliens depuis la sombre période des mausolées de Tombouctou détruits et saccagés lors des évènements de 2012. C’’est à  seulement quelques jours du pèlerinage d’Hamdallahi et à  cette période difficile pour la nation malienne o๠le gouvernement tente inexorablement de trouver un consensus avec les groupes armés du nord que l’un des sites du patrimoine national du Mali a fait l’objet d’une attaque terroriste. Dans les faits, le mausolée de Sekou Amadou à  Hamdallaye situé à  32 km au sud-est de la ville de Mopti a été attaqué par des terroristes qui jusque-ici ne sont pas encore identifiés. La question qui sur toutes les lèvres, C’’est de savoir qui a pu s’adonner à  une telle bassesse. Un seul nom, Hamadoun Kouffa, le pêcheur à  succès de la région de Mopti et imam de Konna lors de la prise de la ville par les djihadistes. Vite, Hamdoun Kouffa est déchu de ses fonctions avec la reprise de la ville par l’opération serval et traqué. Il rejoint Ansardine et se rapproche d’Iyad ag Ali. Sa femme qui restée à  Konna l’a rejoint il y a peu. Il ne fait aucun doute donc que les yeux soient rivés sur ce pêcheur devenu djihadiste. Aucune perte en vie humaine n’est à  déplorer, cependant, la cité historique d’Hamdallahi qui fait partie des richesses culturelles du patrimoine malien a été réduite en poussière. Hamdallahi, cité en architecture de terre Naguère cité pieuse, Hamdallahi est aujourd’hui reconnu comme un site historique classé dans le patrimoine national. Elle tient son nom de la formule islamique « Al-Hamdou Lillahi », louange à  Allah, le bienfaiteur, le miséricordieux. La fondation d’Hamdallahi, qui remonte aux années 1819-1821, est attribuée à  Sékou Amadou, qui en fait la Capitale de l’empire peul du Macina, Etat théocratique. Au sens du Décret N°07-283/P-RM du 8 août 2007, portant classement de la Cité historique de Hamdallahi dans le patrimoine national, le site couvre une superficie de 246 hectares pouvant contenir jusqu’à  3.000 fidèles.

Steve Jobs, la légende

« Apple vient de perdre un visionnaire et un génie créatif. Et le monde, un être humain d’exception. Ceux d’entre nous qui ont eu la chance de connaà®tre Steve et de travailler avec lui ont perdu un ami cher un mentor qui fut pour tous une source d’inspiration. Steve laisse derrière lui une entreprise qu’il était le seul à  pouvoir bâtir. Son esprit restera à  jamais celui d’Apple. » C’est avec ces mots que le site internet d’Apple rend aujourd’hui hommage à  Steve Jobs, décédé mercredi soir, à  l’âge de 56 ans, des suites d’un cancer du pancréas détecté en 2003. Un doux rêveur qui en voulait… l’histoire commence à  San Francisco, le 24 février 1955. La date de naissance de Steve Jobs, dont les parents biologiques sont Abdulfattah Jandali, un professeur en Sciences politiques et Joanne Carole Schieble. Trop jeunes pour garder l’enfant , ils le mettent à  l’adoption, tout comme plus tard sa sœur l’écrivain Mona Simpson. Steve sera alors élevé par Clara Jobs, sa mère adoptive, expert-comptable, et Paul Jobs, machiniste. Après des études en dents de scie, C’’est dans le garage familial que nait Apple en 1976, o๠s’invente le premier ordinateur de la marque. Et dès 1980, la Pomme entre en Bourse, faisant de Steve Jobs et des cofondateurs, Steve Wozniak et Ron Wayne, des millionnaires. En 1982, le jeune prodige entre dans le classement mondial des fortunes les plus riches, le Fortune 400, à  seulement 27 ans. La légende est en train de se créer. Mais en 1985, Steve Jobs est évincé de sa propre société. Ce n’est qu’en 1997 qu’il retrouvera une place au siège d’Apple. Et il inventera des outils qui ont révolutionné le quotidien de millions d’utilisateurs en lançant l’Ipod en 2001, l’Iphone en 2007 et l’Ipad en 2010. Il a rendu indispensable ce dont on n’avait pas besoin Co-fondateur d’Apple en 1976 avec Steve Wozniack, Jobs est aujourd’hui connu pour avoir révolutionné notre manière d’utiliser la technologie. En 1983, il dévoile sa première innovation devenue aujourd’hui indispensable: la souris pour ordinateur. Inventeur des icônes, il est aussi et surtout le créateur du Macintosh, le premier ordinateur destiné au grand public (1984), de l’iPod (2001), de l’iPhone (2007) et de l’iPad (2010). En clair, Steve Jobs a rendu incontournable des objets dont on n’avait pas besoin. Charismatique, perfectionniste, mais aussi qualifié d’implacable, voire dictatorial, Steve Jobs possédait une personnalité exceptionnelle. Ce rêveur pouvait aussi être très dur en affaires. «Steve Jobs est le patron qui a le mieux réussi aux Etats-Unis ces 25 dernières années», a résumé le président de Google Eric Schmidt, qui siégea un temps au conseil d’administration d’Apple. «C’’est un mélange unique, une touche d’artiste et la vision d’un ingénieur qui a bâti une société exceptionnelle, parmi les plus grandes de l’histoire des Etats-Unis.» Hommages Pour Meg Whitman, ex-directrice générale d’eBay , Steve Jobs était le «génie en affaires de notre génération». Bill Gates, cofondateur de Microsoft , le décrivait pour sa part comme l’individu le plus stimulant de la profession, tandis que le président américain Barack Obama voyait en lui l’incarnation du «rêve américain». G.S. Choi, le patron de Samsung, l’un des grands concurrents d’Apple, a expliqué dans un communiqué : « Le président Steve Jobs a introduit de nombreux changements révolutionnaires dans le secteur des technologies de l’information, et était un grand entrepreneur ». Le PDG de Microsoft, Bill Gates, s’est dit « profondément attristé » par la mort de Jobs : « Le monde voit rarement des gens qui ont une influence aussi importante que celle que Steve a eue. Ses effets se feront encore ressentir pendant plusieurs générations ». Barack Obama a lui qualifié Steve Jobs de « visionnaire », ajoutant : « Steve était l’un des plus grands inventeurs américains, assez courageux pour penser différemment, assez audacieux pour croire qu’il pouvait changer le monde et assez talentueux pour le faire (…) il a transformé nos vies, redéfini des secteurs économiques tout entiers et est parvenu à  l’un des aboutissements les plus rares dans l’histoire humaine : il a changé la façon dont chacun d’entre nous voit le monde. » Il a terminé son hommage par une phrase résumant à  elle seule la réussite de Steve Jobs : « Il n’y a pas de meilleur hommage au succès de Steve que le fait que la majorité du monde a appris son décès sur une machine qu’il a inventée ». RIP, boss Jobs!

Bob Marley, 30 ans après, la légende demeure

La date est devenue un symbole pour le mouvement rasta du monde entier. Trente ans après sa disparition, Bob Marley reste l’une des principales icônes du monde contemporain. Sa musique n’a pas vieilli et passe toujours sur les ondes du monde entier, réussissant le pari de séduire les spécialistes du reggae et du dancehall, et les amateurs de bonne musique. Né le 6 février 1945 à  Saint Ann (Jamaà¯que), Robert de Nesta Marley (de son vrai) est d’une mère jamaà¯caine et d’un père anglais capitaine dans la marine. Ce père, Bob Marley ne l’a jamais connu. Il grandit dans le milieu pauvre du ghetto de Trenchtown à  Kingston en Jamaique, o๠il s’intéresse très tôt à  la musique. En 1961, il enregistre son premier titre qui ne rencontre aucun succès, mais Bob Marley continue à  y croire et à  répéter. «Â Il est un bourreau de travail. Il use les musiciens par ses répétitions incessantes et son caractère perfectionniste», explique l’un de ses fans l’ayant suivi sur les scènes de spectacles dans les années 1970. La légende Rasta Sa voix hors du commun, douce et tranquille s’inspirant du rastafarisme en fait le principal ambassadeur du reggae. Il est connu pour des tubes tels que «Â No woman no cry », «Â I shot the sheriff », etc. En 1964, il fonde avec Peter Tosh et Bunny Wailer, le groupe qui sera connu plus tard sous le nom de « The Wailers ». Le groupe signe un contrat avec une maison de production et commence à  produire des morceaux, mais Bob Marley, qui a besoin d’argent, part travailler aux Etats-Unis o๠il suit des cours de théologie. En 1968, il retourne en Jamaà¯que, plus décidé que jamais et commence à  acquérir une certaine réputation grâce à  son charisme, sa voix tendue et expressive, et ses textes engagés. Le groupe signe avec le label Island et sort ses premiers albums au début des années 70, «Â Catch a Fire » et «Â Burnin’ »Â  en 1973. Rapidement, Bob Marley le principal compositeur du groupe se fait remarquer, et en 1974 il enregistre son premier album solo «Â Natty Dread » et même si la pochette de l’album mentionne toujours  les Wailers, force est de reconnaà®tre que la formation à  énormément changé avec notamment le départ de Tosh et Wailer. Le succès est au rendez-vous, Bob n’enregistrera plus qu’en solo, devenant le porte-parole du reggae qu’il a fait connaà®tre dans le monde entier. Les albums s’enchaà®nent «Â Rastaman Vibration » en 1976, «Â Exodus » en 1977, Kaya en 1978…) et le succès ne se dément pas. Mais en 1978, Bob Marley apprend qu’il est atteint d’un cancer. Il supporte sa maladie pendant trois ans sans trop s’en soucier et continue à  se produire en concerts et à  enregistrer des titres qui composent ses deux derniers albums «Â Survival » (1979) et «Â Uprisin » (1980). Sur ce dernier des titres comme «Â Forever Loving Jah » et «Â Redemption Song » constituent des chants d’adieu de Bob à  son public. C’’est donc en pleine carrière musicale, que Bob Marley a été arraché à  l’affection des siens. Le 11 mai 1981 il s’éteint à  Miami. Depuis la légende entamée de son vivant se perpétue et gagne de nouveaux publics. Au Mali, comme dans le monde entier, nombreux sont ceux regrettent sa mort. Très en avance sur son temps, sa vie a été marquée par son combat contre l’injustice.

Bob Marley : 29 ans après sa mort, la légende demeure

Le petit soudeur de Kingston Bob Marley est né le 6 février 1945 à  Nine Miles à  la paroisse de St / Ann en Jamaà¯que. Il était le fils d’une jeune jamaà¯caine noire, Cedella Malcolm, issue d’un milieu modeste et d’un officier Britannique blanc, le capitaine Norval Sinclair Marley de la marine britannique. Bob n’a jamais été accepté et reconnu par sa famille paternelle qui déshéritera d’ailleurs son père. Ses parents vivront ensemble quelques années avant de se séparer. Cedella et son fils vivront avec son grand père maternel. Ce dernier, Omeriah Malcom, lui apprendra l’importance de la cellule familiale. Alors qu’il n’avait que 5 ans, Bob sera kidnappé par son père qui l’amènera à  Kingston. Il le confiera à  une vielle dame pour qui le petit fera les courses. Cedella décide alors d’aller à  la recherche de son fils dans la capitale. Elle le retrouve des mois plus tard entrain d’errer dans la rue. La mère de du petit le ramène à  la campagne et l’inscrit à  l’école. Il y passera dix années avant de décider à  tout abandonner un beau matin. Et dira à  sa mère un jour « si je continue de partir à  l’école, je deviendrai un pauvre imbécile parce qu’on ne nous y apprend que des recettes de cuisine. » Il lui remettra ainsi toutes ses affaires d’école pour qu’elle les donne à  quelques à  qui, cela pourrait mieux servir. Ainsi il alla s’essayer dans le métier de soudeur mais pas pour longtemps. En effet, un jour alors qu’il travaillait, un fragment de métal en fusion le toucha à  l’œil et ce fut la fin de sa carrière de soudeur. Il expliqua à  sa mère qu’il se sentait plutôt soulagé, parce qu’il allait pouvoir se concentrer sur sa carrière musicale. Cependant, cette dernière lui conseilla plus tôt de trouver un autre boulot o๠il pourrait gagner de l’argent. Cela n’empêchera pas Bob de s’adonner à  la musique même si à  côté, il devient soudeur. La vie privée de l’artiste En 1966, Bob Marley se marie avec la choriste Rita Anderson. Ils auront trois enfants ensemble et une 4e qu’ils adopteront. Mais, Bob Marley a reconnu 12 enfants au total, issus de ses nombreuses liaisons hors mariage. Parmi eux, il y Ziggy, Damian, Cedella, Ki-Mani, Stephen, Rohan… La plupart de ses enfants ont suivi ses traces et font partie des plus artistes du milieu reggae en Jamaà¯que et partout ailleurs. Bob Marley and the wailers En 1962, Bob Marley quitta la campagne o๠il a toujours vécu avec sa mère pour rejoindre Trenchtown à  Kingston. Il commença des séances de répétitions avec le chanteur jamaà¯cain Joe Higgs. Ce dernier apprenait l’harmonie musicale aux jeunes du ghetto. C’’est d’ailleurs là  bas qu’il fera une rencontre mémorable avec Peter Tosh et Bunny Wailer. C’’est avec ces deux artistes que Bob Marley formera les Wailers (les gémisseurs). Mais avant cette rencontre, l’artiste avait déjà  enregistré des titres tels « Judge Note » « One cup of coffee » et « terroir ». Avec Tosh et Bunny Wailer, ils enregistrent « Simmer down » en 1964 chez sir Coxsonne Dodd du studio ‘One’. Les Wailers ont travaillé dans beaucoup de studio Jamaà¯cains avant de signer chez Island Records de Chris Blackwell en 1972. Le patron de Islands Records fut rapidement convaincu par les nouvelles compositions des Wailers au point de leur offrir mille (1000) livres d’avance sur leur premier album « Catch a Fire » en 1972 et plus tard « Burnin » en 1973, « Natty Dread » 1974. En 1975 le groupe se sépare et adopte un nouveau concept. Celui notamment de travailler certes ensemble parfois, mais chacun gardant son autonomie. Ils s’appelleront désormais, Bob Marley and the Wailers. Ils Sortiront ainsi « Rastaman Vibration » en 1976, « Exodus » 1977, « Babylon By Bus » 1978, « Kaya » 1978, « Survival » 1979, « Uprising » 1980. Le pelé du reggae en Afrique Bob qui a tant chanté l’Afrique et les Africains a toujours nourri l’ambition de faire un pèlerinage sur le continent. Il visita l’Ethiopie en 1978, le Gabon et le Zimbabwe 1980 pour les festivités marquant la célébration de la proclamation de l’indépendance de le dernier cité. Pour l’occasion Bob affréta un bœing 707 pour transporter une sono de trente cinq mille watts (35.000w), douze (12) techniciens. Au total vingt et une tonnes (21) de matériels pour un budget d’un quart de million de dollars américain. Avant cet évènement, l’association luttant contre l’apartheid le sollicita pour un concert en Afrique du sud. Bob accepta et versa les recettes au compte de l’association. Avant sa mort, l’artiste a reçu une médaille à  New York au nom de l’ensemble de la délégation des pays du tiers monde aux Nations Unies. Une récompense pour son combat en faveur des peuples opprimés. En Jamaà¯que il a été distingué de la médaille de l’ordre du mérite, l’une des plus hautes distinctions du pays. Aussi, de nouveaux billets de banque sortiront bientôt avec son effigie là -dessus en Jamaà¯que. Son buste orne plusieurs rues des villes de la Jamaà¯que. Bob a toujours eu cette passion pour l’Afrique. A un journaliste le surnommant le « Pape du reggae », Bob lui répondait qu’il préférait « le Pélé du Reggae », marquant ainsi l’emprunte africaine de son talent. Pélé étant reconnu le roi africain du football à  travers le monde entier. Le MOURASMA, pas en marge de l’évènement à  Bamako Comme chaque année, le mouvement rasta du Mali(MOURASMA), se retrouve ce mardi 11 mai à  l’espace culturel EXODUS (sise au champ hippique) pour un mini festival de commémoration. Au menu : Conférence débat – projection vidéo – concert live avec Koko Dembélé Aziz Wonder, Jahman Eselem Sista mam, Dread Lam falou, Ousmane Maà¯, Hakilima Root etc.