Crise dans le Golfe : les mesures prises contre le Qatar

L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rompu lundi avec le Qatar, accusé de « soutien au terrorisme », et pris un train de mesures visant à l’isoler:

– Rupture immédiate des relations diplomatiques avec le Qatar, Bahreïn et les Emirats ordonnant à leurs diplomates de quitter Doha dans les 48 heures. En 2014, les trois pays avaient rappelé leurs ambassadeurs à Doha pour protester contre le soutien du Qatar aux Frères musulmans.

– Fermeture des espaces aériens des trois pays aux vols de la compagnie aérienne du Qatar, suspension des liaisons aériennes et maritimes avec ce pays dans les 24 heures.

Les compagnies Etihad, Emirates et flydubai des Emirats arabes unis ont suspendu les vols sur Doha à partir de mardi matin. Qatar Airways a pour sa part suspendu ses liaisons avec l’Arabie saoudite, dont la compagnie nationale Saudia a pris une mesure similaire.

– Fermeture de la frontière terrestre de l’Arabie saoudite avec le Qatar, ce qui bloque les importations de biens par voie terrestre du Qatar à travers l’Arabie saoudite.

– Interdiction pour les ressortissants des trois pays de se rendre au Qatar.

– Il a été demandé aux ressortissants du Qatar, visiteurs ou résidents permanents dans les trois pays, de partir dans un délai de 14 jours. Cette mesure contredit un accord sur la libre circulation au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG: Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar).

– Seuls les pèlerins du Qatar peuvent se rendre sur les lieux saints musulmans en Arabie saoudite.

Six cités africaines dans le Top 20 des villes les plus chères du monde

Agence Ecofin) – Six cités africaines figurent dans le Top 20 des villes les plus chères du monde, selon le baromètre annuel du coût de la vie pour les expatriés publié le 10 juin 2014 par le cabinet de consulting ECA International. Luanda arrive en 3ème position à  l’échelle mondiale juste derrière Caracas (Venezuela) et Oslo (Norvège). La capitale angolaise recule, cependant, d’un rang par rapport à  2013. Juba, la capitale du Soudan du Sud, recule elle aussi de cinq places par rapport à  l’an passé mais reste dans le top 10. Juba arrive, en effet, au 9ème rang au classement général, juste derrière deux villes suisses (Bâle et Berne). Selon ECA International, les rangs de Luanda et Juba s’expliquent par les «coûts élevés» de leurs importations. En effet, la plupart des produits de consommation courante prisés des expatriés doivent être importés, ce qui rend leur accès difficile et donc plus cher. Dans le classement, Brazzaville (Congo) arrive en 2ème position. Libreville (Gabon) occupe le 14ème rang, suivie de près par la deuxième ville du Congo Pointe-Noire (15ème) et Kinshasa (RC Congo) qui arrive à  la 19ème place. Le classement établi par ECA International se base sur un panier de biens et services couramment utilisés par les expatriés. Ce panier comprend les dépenses liées aux produits alimentaires ainsi que des dépenses basiques comme l’alcool ou le tabac, et les dépenses «générales» (habillement, appareils électriques, dà®ner en ville, etc.). Certains coûts ne sont pas pris en compte par l’étude, comme le logement ou les frais de scolarité. ECA International fournit ainsi chaque année une base de données à  quelque 1500 entreprises pour les aider à  déterminer les primes relatives au coût de la vie qu’elles versent à  leurs salariés expatriés.

L’UNASAM dit non à la violence dans les stades

Au centre des échanges, naturellement la présentation des vœux, mais aussi la problématique de la violence enregistrée dans nos stades. Membre de l’Union Africaine des Supporteurs, l’UNASAM devait abriter un congrès de cette organisation en début 2012. Cela n’ayant pas eu lieu suite à  la crise sécuritaire que la Mali a connue, les supporteurs du Mali envisagent d’organiser un forum international sur le thème : «La lutte contre la violence dans les stades». Pour le président de l’UNASAM, M. Souleymane Diabaté, «la violence n’a pas sa place dans le sport, particulièrement dans les stades de football». C’’est pourquoi, par ce forum, les supporteurs entendent servir de porte-étendard de cette lutte. Cela d’autant plus que «les actes de violence commencent à  prendre de l’ampleur dans nos stades et à  ternir l’image du pays», ajoute M. Diabaté. Pour l’occasion, il est prévu des conférences débats, des sketches de sensibilisation visant à  redonner au sport, précisément au football, son image d’antan, à  savoir le Fair-play, la paix, la fraternité, l’union des C’œurs et des esprits. Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Me Mamadou Gaoussou Diarra, s’est naturellement réjouit de cette initiative et a réitéré à  ses interlocuteurs l’engagement de son Département à  soutenir l’UNASAM dans cette noble tâche. «Acteurs incontournables de l’activité sportive, les supporteurs occupent le premier rang dans la promotion du civisme en milieu sportif», a rappelé Me Diarra. Pour le Ministre, «cette lutte contre le fléau de la violence dans les stades ne peut être gagnée que s’il y a un véritable retour à  l’éducation citoyenne, à  la notion de discipline… à  tous les niveaux». Les supporteurs, les sportifs, les encadreurs techniques, dirigeants… sont ainsi tous interpellés pour faire face au hooliganisme dans notre pays. Le premier responsable du Département de la Jeunesse et des Sports a donc invité l’UNASAM à  élargir l’Union dans toutes les communes en impliquant le maximum de jeunes supporteurs et animateurs bien formés pour que «l’amour du sport puisse prendre le dessus et stopper le phénomène». l’autre point soulevé lors de la rencontre, C’’est la mésentente entre les dirigeants qui ne fait que ternir l’image du football malien. A ce propos, Mamadou Gaoussou Diarra leur a prodigué des conseils. «Cette tâche de réconcilier tous les acteurs de notre football, voire de notre sport, ne doit pas revenir uniquement au Ministre de la Jeunesse et des Sports. Elle est l’affaire de tous. A commencer par les sportifs d’une même équipe. Nous devons être tous conscients que C’’est dans l’union qu’on peut s’attendre à  de bons résultats et gagner un combat», a insisté le Ministre Diarra !

Mali: 5è édition des Journées minières et pétrolières

Malgré un contexte socio-politique mouvementé, l’industrie minière du Mali se porte plutôt bien. Les mines d’or ont été largement épargnées par les turbulences récentes, avec 98 % des opérations situées dans le sud du pays. La production d’or a atteint 50 tonnes en 2012, contre 46 tonnes l’année précédente. Un plan pour soutenir les petites entreprises à  entrer en production devrait accroà®tre la production à  100 tonnes dans les cinq prochaines années. Récemment, un accord de 58 Million $ USD a été signé afin de créer la première raffinerie d’or du Mali. Le projet Kankou Moussa pourra potentiellement traiter 106 tonnes d’or par an. Par ailleurs, le Mali compte diversifier son industrie minière afin d’inclure la bauxite, l’uranium et les potentialités de minerai de fer. Pour cela, une ligne de chemin de fer en Guinée facilitant l’expédition des produits miniers est en cours de finalisation. Pour cette 5è édition, il est prévu des conférences, des expositions minières et pétrolières. Le dernier jour, des visites techniques seront organisées pour les participants sur les principales opérations minières du Mali. Organisé par le ministère de l’industrie et des mines en collaboration avec AME Trade Ltd

Journées de Solidarité entre les peuples de lutte: Du politique et du social

Réunis à  Bamako les 21 et 22 janvier derniers au siège du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI), les représentants des partis et mouvements de Gauche des pays de l’Afrique, de l’Amérique Latine et des Caraà¯bes ont célébré pour la quatrième fois consécutive les «Journées de Solidarité entre les peuples de lutte ». Leur objectif était de réfléchir à  un « projet commun permettant de jeter les bases d’une fusion politique contre l’impérialisme et néocolonialisme ». Organisées sous la houlette du parti SADI, ces journées se tiennent en partenariat l’AMAPALC (Association d’Amitié avec les peuples d’Amérique Latine et des Caraà¯bes), du Groupe Parlementaire d’Amitié Mali-Cuba-Venezuela-Haà¯ti et du Réseau de communication « Kayira ». Dans un contexte de crise La rencontre de Bamako intervient au moment o๠notre pays est durement frappé par la crise aigue de l’école et la situation au Nord. Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du parti SADI a insisté sur la nécessité pour le gouvernement de parvenir à  une solution durable. Cela, explique Oumar Mariko, en initiant « un dialogue franc et responsable » entre les acteurs de l’école. Aussi, ajoute-t-il, il est important que l’Etat soit pleinement souverain dans la résolution de la question. s’agissant de la situation au nord, les participants ont, à  travers le discours du secrétaire général du parti SADI, exprimé leur regret et leur compassion après la perte de vie de nos soldats. Appelant le gouvernement à  « prendre ses responsabilités face à  la nécessité de sauvegarder l’intégrité du territoire », les forces de lutte d’Afrique et d’Amérique latine ont vivement souhaité un retour rapide à  la normale. « l’accès gratuit aux soins est bien possible pour les Maliens » Pendant deux jours, marqués par des espaces d’échanges, les participants ont débattu des questions comme les privatisations (notamment celle des Aéroports du Mali), « la crise du système éducatif : Quelles alternatives ? Regard proposé sur les exemples de Cuba et de Venezuela », « Quelles alternatives au système de financement des secteurs stratégiques de notre pays, tels que la santé et l’éducation : proposition du parti SADI », etc. l’un des temps forts des journées de Bamako a été surtout l’organisation de consultations médicales et de distributions gratuites de médicaments en faveur de plusieurs couches défavorisées. Ces consultations, qui sont devenues l’une des activités phares de ces journées, ont concerné les domaines de la médecine générale, de la dermatologie, la gynécologie, le paludisme, l’ophtalmologie, etc. Au total 736 personnes ont bénéficié de ces consultations gratuites grâce au partenariat avec la Brigade médicale cubaine. Pour Oumar Mariko, il s’agit d’une initiative qui s’inscrit en droite ligne de l’orientation du parti SADI. Qui veut que tous les Maliens aient accès gratuitement aux soins de santé. « En une journée, ceci est la contribution de notre parti malgré ses modestes ressources. Le Mali avec ses potentialités économiques, peut bien assurer la couverture de santé à  ses populations », pense Oumar Mariko, sur un ton aux allures de campagne présidentielle.

Le téléfilm  » Les Concessions » bientôt sur écran

Initiative du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM), «Â Les concessions » est une saga de 52 épisodes de 26 mn, imaginée par un collectif d’auteurs du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Togo. Le scénario du film a été écrit par Idi Nouhou, Oumar Wiguizié Sinenta, Mahamadou Tindano, Ingrid Agbo et Sitou Ayité sous l’encadrement de Bernard Skira du CIFAP. Le coup d’envoi de la réalisation de cet important projet cinématographique a été donné le 2 mars dernier à  Ouagadougou, dans la capitale burkinabé en marge des projections de la 22ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Synopsis Ouaga 2000, dans une villa située à  quelques mètres des magasins de la Présidence du Faso, artistes comédiens, techniciens et administrateurs du cinéma, venus du Mali, du Burkina Faso et dans une moindre mesure du Niger et du Togo, s’étaient donnés rendez-vous, ce 2 mars 2011, pour participer au premier coup de clap du tournage des 8 premiers épisodes de la série télévisée. l’action se passe principalement à  Bamako, Ouagadougou, Niamey et Lomé. Après le premier coup de clap suivi de l’enregistrement de  29 épisodes sur les 39 qui doivent être réalisés au Mali, la 22ème édition du FESPACO avait été mis à  profit les initiateurs pour lancer le démarrage du tournage des 8 épisodes à  réaliser en deux semaines au Burkina Faso. Cela, en attendant la phase de réalisation des trois épisodes du Niger et les deux épisodes du Togo. Six mois après, le projet se concrétise avec la fin des tournages le mois dernier. La diffusion de cette fera bientôt, sans doute, l’attraction des amateurs des écrans noirs. Pour Moussa Ouane, directeur général du CNCM, l’initiative malienne a pour but de répondre au souci fondamental de donner la chance aux jeunes d’embrasser les métiers de cinéma. Cette initiative, dira-t-il, a été voulue comme un moyen de raffermissement des liens de collaboration entre un certain nombre de professionnels de la sous région. l’intégration à  travers les écrans «Â Les Concessions » est un film produit au Mali par Moussa Ouane en sa qualité de Directeur général du CNCM, au Burkina par Gervais Kwéné, producteur et administrateur de «Â Artistes production » et au Togo par «Â Grâce universal production ». La réussite du projet doit à  l’intérêt accordé par les artistes. Qui, au nom de «Â Artistes production », avait invité à  travers Gervais Kwéné, les autorités à  suivre cette initiative du CNCM. Pour sa part, le professeur Elikia Mbokolo, qui était l’invité d’honneur du 22ème FESPACO, avait constaté qu’après toutes les grandes gloires du cinéma africain, la grande question que tout le monde se pose, est de savoir ce qui est fait en faveur de la jeunesse pour qu’elle embrasse ce secteur si nécessaire pour le développement du continent. «Â Je suis content de voir tous les jeunes qui sont-là Â », avait-il déclaré. Avant de les inviter à  avoir le courage de «Â monter sur les épaules des anciens pour voir plus loin et pour aller plus loin ». «Â Votre initiative me rassure qu’au delà  des discours politiques qu’il y a des initiatives qui poussent à  l’intégration en Afrique », avait conclu l’invité d’honneur de la 22ème édition FESPACO.

Pluies diluviennes sur Goundam : les inquiétudes Mme le maire

Si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, les dégâts matériels sont considérables avec des maisons d’habitation et salles de classes détruites. Au niveau de la mairie, une commission de veille a été mise en place. Elle est composée d’élus, de partenaires et de membres de la société civile. Face à  l’ampleur des dégâts, la maire de la commune urbaine, Mme Seck Oumou Sall, a lancé un appel au gouvernement, aux partenaires ainsi qu’aux personnes de bonne volonté pour venir en aide aux populations sinistrées. Le mercredi dernier, elle était l’invitée du journal de la radio nationale. Bonjour Mme Seck ! Vous êtes le maire de Goundam. La ville est sous l’eau depuis. Qu’est-ce qui C’’est réellement passé ? Dans la nuit du samedi au dimanche matin (ndrl 16 au 17 juillet), nous avons reçu 68 mm de pluie. Pour des maisons en banco, C’’est une première grande pluie. Il y a eu beaucoup de dégâts au niveau des écoles. Des maisons d’habitation se sont écroulées. Il y a des flaques d’eau un peu partout. Le matin, la route Tombouctou-Goundam était inondée. Heureusement, il n’y a pas eu de pertes en vie humaines, mais les dégâts matériels sont considérables. l’ampleur des dégâts… Nous avons aujourd’hui des personnes sans abri qui ont été obligés de quitter leurs domiciles. Comme C’’est un début d’hivernage, J’ai beaucoup d’inquiétude. Nous avons vécu une mauvaise expérience en 2002 avec 200 mm de pluie. Nous avions perdu alors plus de 1000 concessions. Si aujourd’hui en ce début d’hivernage, nous constatons les dégâts, nous nous inquiétons pour l’avenir. Les dégâts sont là . Ce sont en général des personnes démunies qui n’ont pas les moyens de reconstruire tout de suite. Nous nous inquiétons aussi pour nos écoles. On a une école qui a perdu toute sa direction et quatre classes. D’autres écoles ont perdu quelques classes. C’’est énorme. Nous nous demandons comment nous ferons face aux dégâts, surtout connaissant les revenus de notre commune. De quoi vous avez besoin pour la reconstruction ? Nous avons besoin de reconstruire les écoles. Sinon, nous n’aurons pas de classes pour les élèves à  la rentrée. Heureusement que ce sont les vacances. Nous avons besoin de soutenir les personnes qui ont perdu tout, sinon une partie de leur domicile. Nous avons besoin d’assainir, de construire des canaux d’évacuation d’eau, parce que le problème aujourd’hui, C’’est bien cela. Goundam est une grande ville. Nous avons des difficultés pour évacuer l’eau. Nous avons besoin de soutien pour reconstruire ces écoles, ces maisons, appuyer les personnes démunies… Nous demandons l’implication de l’Etat, des partenaires et de toutes les bonnes volontés. Concrètement, comment comptez-vous secourir les victimes ? Nous avons déjà  pris contact avec quelques partenaires, très rares ici. l’Etat est informé. J’ai informé mon gouverneur. La croix rouge est informée. Nous continuons à  les informer. Pour le moment, nous sommes face à  ces dégâts sans aucun moyen pour reconstruire tout cela tout de suite, et prendre des dispositions, au cas o๠il y avait une autre grande pluie, afin d’éviter le maximum de dégâts. Nous comptons sur vous, la presse, pour faire entendre notre voix afin que nous puissions être vraiment aidés. Au-delà  de ces signaux de détresse, on remarque que les inondations sont récurrentes au Mali. Est-ce dû à  l’absence d’un schéma d’aménagement ? Bien sûr. Dans le cas de Goundam, notre schéma d’urbanisation nous défavorise même. Je ne sais pas quel problème qu’il y a eu à  la conception de ce schéma. Dans ce schéma, il est dit que Goundam n’a pas besoin d’un plan d’assainissement. Ce qui n’est pas réel. On constate des dégâts énormes chaque fois qu’il y a 60 mm de pluie… Aujourd’hui, je pense que l’urgence est pour les collectivités locales et l’Etat est de doter toutes les villes du Mali d’un plan d’assainissement.

Initiative Dubaï Cares: 20 milliards pour les écoles du Mali

Les enfants du Mali, au coeur des préoccupations Duba௠Cares est un organisme international de développement créé il y a juste 3 ans. Aujourd’hui, il est présent dans une vingtaine de pays en voie de développement. Au Mali, Duba௠Cares compte développer à  large échelle un programme en faveur de l’éducation de base. La cérémonie de lancement de ce programme dénommé « Initiative Duba௠Cares pour les écoles du Mali », a été présidée hier par le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, Salikou Sanogo à  l’hôtel Laico Amitié. Etaient également de la fête, son homologue de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Diarra, de responsables en charge des questions d’hygiène, d’eau, de santé et du premier directeur général de l’organisation internationale Duba௠Cares, Tariq Al Gurg, des Emirats arabes unis, et enfin le représentant résident de l’Unicef au Mali, Marcel Rudasingwa était aussi présent. En relation avec les institutions impliquées des secteurs de l’Education, de la Santé, de l’Eau et de l’Assainissement, et sous l’impulsion de Duba௠Cares, cinq organisations internationales (CARE International, OXFAM UK, Save the Children US, UNICEF et WaterAid) ont établi un partenariat développer l’Initiative Dubai Cares pour l’Eau Hygiène et Assainissement (EHA) dans les écoles au Mali. Eau Hygiène Assainissement (EHA), une formule gagnante Ce programme portera sur l’équipement d’écoles en infrastructures EHA adéquates, sur les mesures d’accompagnement pour la promotion de l’hygiène et le renforcement de la gouvernance locale et de la gestion de l’hygiène et de l’assainissement. Un des axes principaux sera également la mise en place d’un cadre de suivi-évaluation performant qui permettra de suivre avec les résultats atteints et les impacts du programme et de documenter les expériences les plus probantes en vue de leur réplication au Mali et dans d’autres pays en voie de développement. Au total, ce sont plus de 700 écoles ciblées d’ici à  fin 2013 par ces interventions pour un budget de seize millions de dollars US. Ce budget sera complété avec les fonds propres des différentes agences partenaires pour atteindre un total d’environ vingt millions de dollars US. Au-delà  des aspects opérationnels liés à  l’équipement des écoles et à  la promotion de l’hygiène, il est important de souligner que ce programme a aussi pour vocation de renforcer les systèmes de suivi-évaluation des programmes EHA dans les écoles au Mali et dans d’autres pays engagés sur des programmes similaires de façon à  rendre compte des résultats en impacts, à  identifier et répliquer les approches les plus probantes en enfin de façon à  engager d’autres partenaires sur des programmes. Parlant de l’impact de ce programme, Salikou Sanogo a souligné que les points d’eau qui seront créés vont permettre aux enfants et à  leurs familles de préserver leur santé et de changer de comportement. Il a relevé à  ce propos que les maladies liées à  l’eau comme la diarrhée, le paludisme et les infections parasitaires, sont très fréquentes chez les enfants et ont souvent une incidence directe sur leur assiduité et leurs performances scolaire. « Le risque des maladies liées à  l’eau peut être réduit par une hygiène appropriée et de bonnes pratiques de santé », a confirmé Tariq Al Gurg. Pour de meilleurs résultats scolaires et la santé au Mali Plusieurs études réalisées par les instituts de recherche tels que l’IRC, les agences des Nations Unies comme l’UNICEF, et les universités démontrent qu’un meilleur accès aux installations E.H.A dans les écoles conduit à  la création d’un environnement propice à  l’amélioration de l’éducation et de la santé. En outre, les maladies liées à  l’eau comme la diarrhée, le paludisme et les infections parasitaires sont très fréquentes chez les enfants et souvent ont une incidence directe sur leur assiduité et leurs performances scolaires. Le risque de ces maladies liées à  l’eau peut être réduit par une hygiène appropriée et de bonnes pratiques de santé. Par ailleurs, les écoles jouent un rôle important dans l’introduction de changements comportementaux et la promotion d’une meilleure santé. De meilleures pratiques d’hygiène sont essentielles pour réduire les taux de transmission de maladies d’origine hydrique. Lorsque ces conditions sont crées, les enfants apprennent mieux et peuvent apporter à  leurs familles des concepts et des pratiques en matière d’assainissement et d’hygiène. Pour ces raisons, l’initiative d’EHA dans les écoles constitue un investissement rentable et rationnel. Au Mali, selon les statistiques nationales, environ 45% des écoles ont un point d’eau et 56% disposent de latrines. Toutefois, même lorsque ces installations existent elles sont souvent en mauvais état manquent d’éléments complémentaires essentiels tels que les dispositifs de lavage des mains. Très peu d’écoles sont ainsi conformes aux normes minimum d’EHA préconisées dans les écoles et la majorité ne répond pas par exemple aux critères de blocs de latrines séparés pour garçons et filles, d’installations de lavage des mains, de points d’eau qui fonctionnent et d’un club hygiène/assainissement pour les enfants afin de promouvoir l’hygiène. Les enfants ont tendance à  avoir des habitudes d’hygiène très limitées, ils ne bénéficient et peu ou pas d’une éducation sanitaire et évoluent dans un environnement scolaire souvent peu hygiénique.

Production cinématographique au Mali : « Les rois de Ségou » sur orbite

Le premier coup de clap de ce grand chef d’œuvre cinématographique a été donné samedi dernier par le directeur général de l’Ortm, Sidiki N’Fa Konaté. La scène s’est produite à  Tienfala, en présence du réalisateur Boubacar Sidibé et de nombreux comédiens. A travers cette co production de l’Ortm, Brico-films et Sarama films, les initiateurs veulent sensibiliser et faire connaà®tre la tradition malienne à  travers le Royaume bambara de Ségou. Le tournage du film qui avait commencé il y a quelques semaines se poursuivra dans la forêt classée de Tienfala (route de Koulikoro), puis à  Ségou et à  N’Guana, dans les semaines qui suivent. Selon le réalisateur Boubacar Sidibé, cette série décriera l’univers et la vie des rois de Ségou, ainsi que les hommes et les femmes qui ont écrit une page glorieuse de l’histoire africaine. Cela, à  travers une mise en scène instructive et mémorable. Ainsi, signale-t-il, la production « les rois de Ségou » est partie d’un constat. En effet, dit-il, la télévision dans sa forme actuelle, est confrontée à  une forte demande de téléspectateurs. « Les téléspectateurs s’attendent beaucoup à  des feuilletons ou série sur les réalités maliennes. Nous avons mission donc, de nous donner la main afin de relever ce grand défi ». Toutefois, le célèbre réalisateur pense avoir réuni tous les éléments (archives…) lui permettant de faire face au vaste chantier à  lui confié. « Pendant des mois, J’ai rencontré et écouté plusieurs griots et traditionalistes qui chantent et racontent l’épopée de Ségou ainsi que des historiens et chercheurs du Royaume bambara de Ségou, afin de partager et de faire découvrir à  d’autres cette saga qui a duré pendant plus d’un siècle. J’en suis arrivé au choi d’une série de 40 épisodes de 26 minutes en deux saisons ». Par ailleurs, dira M Traoré, « un thème central de la série concerne le goût du risque, les actes de bravoure, les faits d’armes. Dans certains épisodes, l’amour propre d’un prince déclenche un conflit, un drame, un complot, une guerre. l’orgueil est valorisé même s’il entraà®ne des catastrophes. l’insulte ne se guérit que dans le sang. Le défi se relève même s’il est déraisonnable… ». A noter que cette série de fiction mobilisera une centaine de comédiens pour un budget de 220 millions de F CFA. Rien que le matériel de tournage coûtera 35 millions de F CFA. Déjà  les nombreux cinéphiles « salivent », et piaffent d’impatience de savourer cette immense production qui, une fois de plus, fera revivre les temps forts de l’histoire du royaume Bambara de Ségou. A rappeler que la télévision malienne a fait ses preuves dans la diffusion de films maliens, dont « Dou » (45 épisodes de 26 minutes), « les aventures de Séko » (5 épisodes de 26 minutes), «Walaha » (20 épisodes de 26 minutes). Chacune de ces séries a été remarquablement appréciée du public. Dans la réalisation cinématographique, Boubacar Sidibé a derrière lui un impressionnant talent. A son actif, l’homme a plus d’une vingtaine de réalisations, au nombre desquelles, « Le pacte social » (1999), « N’Tronkelen » (2000), « Bajènè » (2009)… etc…