NYF for Africa 2ème édition à Libreville

Des personnalités du monde entier participent depuis ce vendredi à  la deuxième édition New York forum Africa. La rencontre qui regroupe le gratin du monde économique du continent et leurs partenaires s’est ouverte à  Libreville par des communications dont celles de l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine et du chef de la diplomatie du Rwanda, Louise Mushikiwabo. Une croissance constante mais encore faible Mme Mushikiwabo a vanté dans son allocution le modèle économique de son pays d’ailleurs cité en exemple sur le continent, soulignant notamment que son « pays a pris conscience du développement des infrastructures et du capital humain. Certainement que cette prise de conscience a été déclenchée après que nous ayons touché le fond ». Pour sa part, M. Védrine a indiqué le continent africain pris dans son ensemble connaà®t un léger développement, mais a toutefois relativisé car pour lui, l’Afrique n’est pas uniforme et que chaque pays à  ses propres réalités. Ce New York forum Africa, le deuxième du genre, organisé de manière consécutive au Gabon, enregistre la participation de plus de 700 délégués venus du monde entier et doit voir la participation de sept chefs d’Etat. Sont attendus dans la capitale gabonaise les six chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui tiennent également un sommet extraordinaire ce vendredi dans la capitale gabonaise consacré à  la crise en République centrafricaine, et le président sénégalais, Macky Sall. A l’initiative de Richard Atthias, le New York Forum Africa se veut être le plus grand rassemblement annuel de toutes les générations de décideurs et d’experts appelés à  collaborer à  l’émergence d’une Afrique gagnante, innovante, prospère, autonome, stable, qui jouerait un rôle de premier plan dans le nouvel ordre économique mondial. En 2012, le Gabon avait déjà  accueilli ce forum qui réunit des dirigeants d’entreprises, des responsables politiques, des diplomates ainsi que des intellectuels et des journalistes pour discuter des opportunités d’affaires entre le nord et le sud. Par ailleurs, un contre forum est organisé à  Libreville par l’activiste Marc Ona, par ailleurs président de ‘’Publiez ce que vous payez (PCQP) » pour dénoncer selon lui la dilapidation de l’argent du contribuable gabonais pour l’organisation de ce forum.

CAN 2012 : Et de un pour les Panthères du Gabon

Pour leur première sortie dans la compétition, les gabonais ont autant, voire mieux fait que les Equato-guinéens, avec qu’ils coorganisent cette 28ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Et si l’on est passé à  deux doigts des trois buts à  zéro, C’’est sur un score de 2-0 que va se clôturer cette rencontre face aux Mena du Niger au Stade de l’Amitié de Libreville. Dans un stade plein à  craquer, le premier match de la Can 2012 au Gabon fut un vrai régal, empreint d’un esprit de fair-play. Passé le protocole avec l’exécution des hymnes et les encouragements personnels du Chef de l’Etat gabonais à  ses joueurs et au staff technique. 17h12. Place au spectacle. Si Daniel Cousin, l’ex-capitaine des Panthères, ne fait pas parti du onze entrant, Eric Mouloungui, Mandinda et Pierre Aubaméyang, eux, le sont. La première opportunité de but gabonaise va apparaà®tre à  la 8ème minute de jeu. Durant un quart d’heure, les deux équipes très offensives vont se neutraliser. Soutenus par son public, les Panthères se créent des occoasions de but, seulement la défense nigérienne reste vigilante. Une vigilance qui montre ses limites à  la 31ème de jeu. Sur une parfaite action collective, Pierre Aubaméyang sur un coup de tête, ouvre le score en faveur du Gabon. Les nigériens s’énervent et perdent le contrôle du match. Les gabonais en profite et à  la 45ème minutes, à  quelques secondes de la mi-temps, Stéphane Nguéma Ondo, le passeur décisif du première but, marque à  son tour. Explosion de joie dans les tribunes. Les supporters jubilent à  l’image du couple présidentiel qui ne peut retenir un baiser. De retour des vestiaires, les gabonais tentent des percées, mais la défense nigérienne reste hermétique. Les nigériens vont être parfaitement transparent tout au long de la rencontre, malgré les belles occasions de but qu’ils vont s’offrir. Un match difficile comme le pressentait le sélectionneur du Mena. En effet, Harouna Doula redoutait avant le match, que son équipe, soit victime de la pression d’une première sortie dans un match de poule des phases finales de la CAN. Une opération qui toutefois semblait bien difficile pour l’équipe nigérienne qui pendant les éliminatoires de cette compétition n’ont gagné aucun match en extérieur. 83ème minutes. Daniel Cousin fait son entrée dans le stade en prenant la place de Pierre Aubaméyang. Dans la tribune C’’est déjà  la « hola » ; le Président Bongo, de son siège concentré, courbé, les mains croisées, retient son souffle. Il n’est pas question de prendre un but avant la fin des les dernières minutes de jeu. Dans les trois minutes temps additionnels, les Panthères font leur dernière tentative, puis survient les trois coups de sifflet de la délivrance. Le stade exulte. Dans les tribunes, les officiels tout sourire, se congratulent. Les Panthères s’imposent ainsi sous le regard de Samuel Eto’o Fils, la star camerounaise, dont les photos sur des affiches inondent les artères de la capitale gabonaise dans le cadre de la campagne « Can sans Sida ». Fait également remarquable de cette partie, la victoire des gabonais s’est faite en présence des équipes marocaines et tunisiennes ; furent adversaires des Panthères lors ces matchs de poules.

Ali Ben Bongo : le nouvel homme fort du Gabon

Ali Bongo est né à  Brazzaville (Congo) le 9 février 1959. Il est le premier fils de ses parents, le défunt président Oumar Bongo Ondimba et la célèbre chanteuse gabonaise Patience Dabany. Il est marié et père de quatre enfants. Ali s’est converti à  la religion musulmane en 1973. Il étudiera au collège protestant des Cévennes, puis à  l’école Sainte-Croix de Neuilly-sur-Scène (France), avant d’entrer à  l’université de la Sorbonne à  Paris, o๠il étudiera le droit. Premiers pas en politique Bongo fils fera ses premiers pas en politique en 1981 en intégrant le parti de son père, le parti démocratique gabonais (PDG). En 1983, il sera élu au comité central du parti et en 1984, il adhère au bureau politique du PDG, en tant que représentant personnel de son père. Au fur et à  mesure, Bongo père initie son dauphin à  la vie politique. Il se verra ainsi, nommé Haut représentant du chef de l’Etat, avant de devenir à  29 ans, ministre des Affaires Etrangères. Il ne restera que deux ans à  ce poste. En 1999, il est nommé ministre de la Défense nationale. Poste qu’il occupera jusqu’à  sa récente démission pour se consacrer aux élections présidentielles du 30 Août dernier et qu’il remportera donc. La communauté gabonaise du Mali satisfaite Le président des ressortissants gabonais résidents au Mali, M. Jean Claude Simepoungou, estime que qu’il n’y a pas lieu de faire polémique autour de la victoire d’Ali Ben Bongo à  la tête du pays. Signalons qu’une vague de révolte et de contestation a suivi la proclamation des résultats. « En Afrique, on est plus content de gagner une élection, mais lorsqu’on a perdu, on conteste. Et la contestation déborde parfois, en oubliant et laissant derrière nous, le sens patriotique. Le patrimoine que nous détruisons est le notre. Nous devrions plutôt penser à  améliorer ce qui existe déjà , pas l’inverse ». M.Simepoungou estime qu’ « au vu des carences constatées pendant la deuxième république, Ali va tirer avantage de ce qui a été bien fait dans cette république. Et retransformer ce qui a été oublié d’une autre manière. » Nouvelle politique gabonaise Tout porte à  croire que la nouvelle politique du Gabon ne connaà®tra pas un si grand changement. Selon nos sources, Ali Bongo aurait rencontré en 1986, l’ancien président français Jacques Chirac, lui signifiant qu’il souhaiterait un jour prendre la succession de son père à  la tête du pays. Ce dernier bénéficierait donc de l’aide de la France depuis cette époque. Il a été bien encadré, préparé et soutenu par la France. Nul n’ignore les rapports qui liaient le président Oumar Bongo à  la France. C’’est d’ailleurs lui qui était le doyen de la politique pendant des années. Bongo junior a donc bien appris ses cours de politique tant intérieure qu’extérieure. Il appliquera certes les leçons apprises aux côtés de son paternel, mais cela ne signifie pas pour autant, que l’homme manque de charisme. Sinon, il ne serait probablement pas à  la tête de son pays aujourd’hui. L’avenir du Gabon : un enjeu de taille Cependant, l’enjeu est de taille. Le Gabon regorge d’un grand nombre d’étrangers sur ses terres. Le vieux Bongo était un homme très ouvert sur ce plan là . Il donnait l’opportunité à  tous les étrangers de se sentir comme chez eux. Les gabonais sont donc habitués à  la vie en commun avec les autres nationalités, à  la cohabitation mutuelle. Surtout que « nul ne peut prétendre développer son économie, sans penser à  faire participer des forces et des mains œuvres extérieurs», affirme encore M.Simepoungou. Le nouvel homme fort du pays, essaiera même de redynamiser les relations avec les étrangers vivant au Gabon. Une économie à  booster, des relations géopolitiques à  redéfinir Le Gabon est le 4e producteur de pétrole en Afrique. Ce domaine espérons le, sera plus exploité par la nouvelle administration Bongo. Par ailleurs, la politique France-Afrique semble toujours d’actualité. On se souvient de la fameuse phrase d’Oumar Bongo qui disait « l’Afrique sans la France, C’’est comme une voiture sans chauffeur et la France sans l’Afrique, C’’est comme une voiture sans carburant. » Malgré les différentes déclarations du président français Nicolas Sarkozy qui ne cessait d’affirmer que cette politique ne sera plus d’actualité. Deux années après, aucun changement n’a été constaté à  l’Elysée. Alors quelle sera la première visite officielle d’Ali Bongo à  l’étranger ?

Présidentielle gabonaise : l’annonce des résultats sème le trouble

La voix des urnes était attendue depuis mercredi soir. Des milliers de personnes s’étaient d’ailleurs rassemblées devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), o๠ils ont passé toute la nuit sans obtenir aucun résultat. Parmi eux figuraient l’opposant Pierre Mamboundou, candidat de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), élu avec 25,22% des suffrages et André Mba Obame, candidat de l’Alliance pour le Changement et la Restauration (ACR), élu avec 25,88% des suffrages. Libreville et Port-Gentil sous haute tension Après la proclamation des résultats ce jeudi, des mécontents se sont révoltés en menant des casses un peu partout dans la capitale, avec des dégradations de voitures, des barrages dressés ça et là . Non loin de là , à  150 km, le Consulat de France à  Port-Gentil a été brûlé et la prison centrale attaquée, entraà®nant la fuite de plusieurs détenus. Signalons que Port Gentil est le fief de l’opposant Pierre Mamboundou qui a d’ailleurs été grièvement blessé après avoir reçu un coup de crosse sur le visage, pendant que les policiers essayaient de disperser les manifestants. Le Secrétaire d’Etat à  la coopération de la France, Alain Joyandet, appelle au calme et assure que tous les ressortissants de France au Gabon, seront protégés. Il leur recommande de rester chez eux. Au lendemain des élections, les trois favoris s’étaient tous autoproclamés Président de la République. Ces déclarations n’ont pas arrangéles choses. Il fallait donc s’attendre à  ces troubles. C’’est d’ailleurs après ces déclarations que la présidente par intérim, Rose Francine Rogambé a demandé à  tous les candidats qui ne seraient pas élus, d’être de bons perdants. Certains s’accordent à  dire que le retard pris pour la sortie des résultats, est fait sciemment, dans le but de truquer les résultats en faveur du candidat du parti au pouvoir le PDG d’Ali Ben Bongo. Le parcours d’un homme Alain Bernard Bongo est devenu Ali Ben Bongo en 1973, après sa conversion à  l’Islam. Premier fils de son père et de la célèbre musicienne gabonaise Patience Dabani, il est né le 9 février 1959 à  Brazzaville (Congo). Après des études secondaires à  Neuilly-Sur-Seine (France), il a suivi des études supérieures à  l’Université de la Sorbonne (Paris). Ali intègre le PDG en 1981 et devient à  29 ans, Ministre des Affaires Etrangères du Gabon en 1988. l’année suivante, il est élu député de Bongoville, une province du pays. En 1999, il revient au gouvernement en tant que Ministre de la Défense jusqu’à  sa récente démission du Gouvernement pour se présenter aux élections de dimanche dernier. Après la proclamation des résultats, l’heureux élu a déclaré : « Je serai le Président de tous les Gabonais et je respecte mes concurrents car ils ont contribué à  l’expression de la démocratie ». Par ailleurs, les partisans de Pierre Mamboundou et André Mba Obame affirment que Bongo fils n’a pas gagné à  la régulière. Ils n’ont pas caché leur mécontentement.

Samair : Bamako-Libreville, c’est le bleu d’un même ciel…

Le ciel gabonais n’a plus de secret pour le Boeing 737 de la Samair qui va désormais desservir cette ligne tous les jeudis et samedis. Jeudi, ils étaient nombreux à  apprécier le vol d’ouverture. Ce n’est pas mal pour un départ affirme Jean Claude Simepoungou, Directeur général Adjoint de la compagnie. « Pour ce premier vol, nous avons enregistré plus de 40 passagers. C’’est une chose qui n’arrive pas souvent », s’est félicité le Directeur général Adjoint de la compagnie. M. Simépougou a aussi fait allusion à  la forte communauté malienne au Gabon et vice versa. Si l’on s’en tient aux mouvements de ces communautés dans les deux sens, on peut sans nul doute affirmer que la Ligne Bamako- Libreville se justifie. Le vol Bamako Libreville, était prévu pour la semaine dernière, mais le décès du Président Bongo, avait repoussé l’ échéance. C’’est chose faite à  présent. Quant au bleu du ciel, il est le même partout. De petits soucis ? Le vol d’ouverture sur la capitale gabonaise, n’a pas échappé aux lourdeurs administratives dans les pays africains. Malgré l’agrément avec le Bénin et le Gabon, le Boeing est resté cloué au sol pendant quelques minutes à  Cotonou et à  Libreville. Les raisons sont d’ordre organisationnelles. « Nous allons corriger les erreurs pendant les prochains vols », ont rassuré les membres d’équipages. www.samaereo.com