Médias : sur la ligne de front ou derrière la ligne de front ?

Au lendemain de l’opération Serval, l’office de radiodiffusion et de télévision du Mali (ORTM) a initié un programme dénommé « Sur la ligne de front ». Pour nous faire vivre, en direct le déroulement des opérations depuis les zones de conflits. C’’est aussi une des missions de l’organe d’information national car l’information doit être accessible à  tous et surtout au grand public. Alors que nos amis de la DIRPA (Direction des relations Presse de l’armée) nous convoquait il y a peu, pour préciser aux journalistes, que plus rien ne serait caché au peuple, il y de quoi s’interroger… Après le journal télévisé de 20h donc, J’attendais impatiemment de voir des plateaux en situation, des journalistes faire le direct, des images inédites, des témoignages d’habitants, des récits, des scoops, les coulisses des batailles, des chiffres sur les affrontements, le bilan des deux côtés des forces, l‘information à  chaud. Bref, être au courant des derniers développements sur le théâtre des opérations. « Accès à  l’information réduit » Mais, en lieu et place, un présentateur, au demeurant sympathique, mais qui reçoit sur son plateau des personnalités de Bamako, des politiques, des colonels de l‘armée ou des chargés de communication de la DIRPA. A écouter leurs propos, on ne peut réellement se faire une idée claire de l’avancée des troupes françaises ou maliennes sur le terrain des opérations. Encore moins de comprendre les enjeux réels ou les derniers développements de la force africaine (MISMA) sur le terrain. O๠en est donc ce déploiement des forces africaines ? Plutôt verra -on des reprises d’éléments du journal télévisé ou des journaux de la journée. En clair, nous ne sommes pas vraiment sur la ligne de front mais dans un studio télé avec un générique choc « l’heure de la mobilisation a sonné ! », qui laisse croire le contraire. De son côté, la DIRPA affirme qu’on ne peut tout dévoiler, tout dire, au risque de favoriser l’ennemi, mais n’est-ce pas une question de moyens finalement et d’accès à  l’information ? Les journalistes maliens dans les rédactions, ont-il tout le loisir de se rendre sur le théâtre des opérations pour comprendre ce qui se passe…? Existe-t-il au Mali de vrais reporters de guerre ou « Grand reporters » ? Plutôt se rabat-on sur l’institutionnel pour masquer le vide de contenus en termes d’information de guerre.  » Primeur aux médias internationaux  » Car finalement, C’’est toujours les chaà®nes internationales qui ont les moyens et sont les premières à  nous informer sur le déroulement des opérations au nord Mali. Il suffit pour cela d’ouvrir une radio mondiale fort bien connue. Avec les scoops et les exclusivités sur les prises d’otages ou même la mort d’un soldat français, les dernières déclarations des Etats majors français etc… Les grandes agences comme l’AFP, Reuters ou même AP, ont la primeur des annonces sur l’opération Serval menée au Mali et que reprendront ensuite nos amis de la ligne de front, fort occupés à  couvrir l’institutionnel, le ballet diplomatique de Bamako ou les audiences du chef de l’Etat. Rarement, verra-t-on quelques images de l’armée malienne entrain de ratisser les villes libérées par la France, comme à  Diabaly, après une rude bataille avec les jihadistes… Un vide se dessine aussi sur la troisième phase de l’opération Serval, dénommée Panthère. Aussi, se retrouve t-on à  la phase 4 de cette opération, qui a vu mourir un deuxième soldat français… En fin de compte, l’émission Sur la ligne de front», si elle a le mérite d’exister, s’attelle plus à  véhiculer ou en tout cas à  essayer de restaurer la fibre patriotique sérieusement entamée des Maliens, qu’à  donner des informations, claires, précises et fiables sur le front des opérations. Peut mieux faire…

Les forces djihadistes ont repris la route vers le sud du Mali

Des convois de pick-up transportant des groupes d’islamistes fortement armés ont fait mouvement lundi vers le sud du Mali, non loin de positions tenues par le gouvernement, a-t-on appris de sources militaires. Ces colonnes sont signalées dans la région de Mopti, à  environ 500 kilomètres au nord-est de Bamako. « Les insurgés avancent et ont été repérés en plusieurs endroits (…) Nous les attendons. S’ils nous attaquent, nous riposterons », indique un responsable militaire malien. Les islamistes auraient atteint la zone de Bourei, à  25 kilomètres du dernier poste tenu par les forces maliennes. « L’armée malienne a effectué lundi et dans la nuit de lundi à  mardi vers Kona des tirs de sommation face à  l’ennemi, qui a reculé », a déclaré une source militaire malienne, Kona étant une localité de la région de Mopti, dont une partie est contrôlée par les forces gouvernementales et l’autre par des islamistes armés. Des rebelles touareg, soutenus par des islamistes radicaux parfois alliés à  Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), se sont emparés en avril des deux tiers du pays en profitant de la désorganisation de l’armée et du vide politique créé par un coup d’Etat militaire à  Bamako. Ansar Eddine, l’un des groupes rebelles qui a renoncé au cessez-le-feu proposé en décembre au gouvernement, a refusé de dire s’il déplaçait ses troupes ou préparait un assaut. « Pour des raisons stratégiques, nous ne disons pas o๠se trouvent nos combattants. Le gouvernement malien est responsable de ses propos, quels qu’ils soient, sur des mouvements de troupes », a déclaré le porte-parole d’Ansar Eddine, Sanda Ould Boumama. Le ministre de la défense, le colonel Yamoussa Camara, a déclaré pour sa part au micro de RFI que des « groupes djihadistes » s’étaient déployés en plusieurs endroits de la ligne de la démarcation séparant le Nord, aux mains des insurgés, du Sud, contrôlé par le gouvernement. En décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé des plans visant à  déployer un contingent de troupes ouest-africaines dans le Nord pour en chasser les groupes djihadistes liés à  AQMI, mais l’opération ne devrait pas être lancée avant septembre.

Ingrid Alice Ngounou présente « Internet et la presse en ligne au Cameroun »

l’œuvre présentée au grand public Vendredi 25 juin dernier l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) a servi de cadre à  la cérémonie de dédicace du livre Internet et la presse en ligne au Cameroun: Naissance, évolution et usages. l’ouvrage peut être considéré comme un achèvement, mais de part sa nature scientifique il ne sera certainement qu’un début. Ingrid Alice Ngounou, l’auteure, n’en est pas à  son premier essai dans le domaine. Avant celui-ci et dans un contexte plus académique, elle a abordé des problématiques en rapport avec la gestion de l’information à  travers les nouvelles technologies de la communication. Tout d’abord, il y a eu une analyse de la presse écrite camerounaise à  l’épreuve de la convergence numérique. Puis à  un niveau supérieur, une réflexion sur l’influence de la presse en ligne dans la démarche d’information des étudiants immigrés camerounais de France. Vu sous le prisme de ces deux premières thématiques, on comprend que son tout premier ouvrage édité aux éditions l’Harmattan participe d’une production murie par une longue période d’études et d’analyse des questions relatives à  la gestion de l’information par le moyen du réseau des réseau. Une réflexion profonde sur les métiers de la cyber-information l’ouvrage s’étend sur cinq chapitres qui pourraient constituer des conclusions des états généraux de la presse en ligne au Cameroun. On apprend qu’à  ses débuts, la presse électronique au Cameroun a suivi le pas engagé aux Etats–Unis. De nombreux journaux camerounais ont pris conscience des avantages du support et se sont mis à  la création de leurs sites Internet. Avec plus ou moins de difficultés, notamment en ce qui concerne la production des contenus. Le livre pose aussi le problème du contexte d’émergence de la presse en ligne au Cameroun. Un contexte marqué par la suspicion et la méfiance, notamment des autorités qui ont moins de possibilités d’y appliquer la question fortement subjective d’ordre publique. Pourtant le document montre que le cyberjournalisme est une profession qui, à  plusieurs égards, constitue « l’avenir » du journalisme. Dans la mesure o๠il ouvre un monde des possibles et décante de ce fait un environnement professionnel saturé: C’est une nouvelle profession qui nécessite des connaissances et compétences spécifiques en terme de technique, de déontologie et de maà®trise du public. Une recommandation qui est valable tant pour les autorités que pour les producteurs de contenus. Cela passe par l’exigence d’une formation. l’auteure pose par ailleurs les problèmes de la presse en ligne au Cameroun: Accès limité aux réseaux, faiblesse des connexions, ordinateurs à  puissance faible… Toutes choses qui ne favorisent pas l’évolution rapide d’une presse en ligne camerounaise qui pourtant ne demande qu’à  s’exprimer. Un mot sur l’auteure l’ouvrage produit par Ingrid Alice Ngounou est renforcé par une expérience dans la production des contenus web. Pas encore trentenaire, elle est à  la tête d’un des sites émergents du Cameroun. Pourtant rien ne la prédestinait à  cette spécialisation. Ingrid Alice Ngounou rentre à  l’ESSTIC pour devenir journaliste, un métier qu’elle aime à  cause de son coté relations humaines. La jeune camerounaise est de celles qui s’épanouissent dans un environnement d’échanges d’idées et de points de vue. Diplômée et major de la 32ème promotion de l’école de journalisme de Yaoundé au Cameroun, Ingrid Alice Ngounou poursuit des études à  l’Institut français de presse de l’université Panthéon Assas à  Paris. Elle en sort nantie d’un Master en sciences politiques et sociales option médias et multimédias. Lorsque commence son aventure avec les médias de la place parisienne, elle est déjà  administratrice du site noiraufeminin.com, un site dévolu aux femmes de couleurs. Elle n’a de cesse de parfaire ses connaissances dans ce domaine en constante évolution. Et C’’est tout naturellement que dans son cheminement, l’ambition de l’auteur est de parvenir à  la reconnaissance du cyberjournalisme comme un métier à  part, dans l’univers de la gestion de l’information au Cameroun. Réputée très exigeante, elle n’a de cesse de rappeler que c’est la condition si ne qua non pour réussir.

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JournalduMali.com, ou JDM, a pour ambition d’être un véritable journal en ligne. En phase avec le Mali d’aujourd’hui, il présente l’actualité du pays en continu. A la fois reflet de notre société, révélateur de talent, mais aussi initiateur de débats et lieu d’échange, ce nouveau site a pour ambition de vous servir une information claire, objective, fiable et variée sur le Mali. Le Mali est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique les plus prometteurs en matière de développement socio-économique. Future puissance agricole, le pays réalise de grandes infrastructures, prochainement, la construction du troisième pont, parmi d’autres projets… Bamako est une ville pleine de promesses, qui s’étend davantage et sera demain l’un des carrefours de l’Afrique de l’Ouest, à  l’instar d’Abidjan, de Dakar ou encore d’Accra au Ghana. La capitale malienne abrite aujourd’hui de grandes entreprises internationales, et de nombreuses ONG. Elle se fait l’hôte de nombreuses conférences, au centre international de conférence, o๠s’est tenu dernièrement le premier salon International des transports en Afrique de l’Ouest, ou encore le Forum de Bamako chaque année. l’intérieur regorge également de richesses et de sites extraordinaires, du Nord au Sud, et d’Est en Ouest. Mais la richesse la plus importante du Mali se trouve sans doute ailleurs. Elle se trouve dans ses hommes et femmes, anonymes ou célébrités, qui construisent chaque jour l’avenir du pays. Pour toutes ces raisons, notre pays mérite une vitrine sur le Net, un outil d’information qui s’adresse à  tous, maliens de l’intérieur, diasporas, étudiants, cadres, employés, décideurs politiques ou économiques, membres du corps diplomatique, et représentants d’institutions internationales. Pour satisfaire ce public divers et exigeant, Journal du Mali s’appuie sur une équipe de journalistes expérimentés, motivés et impliqués, pour vous offrir tout le Mali en un clic ! Découvrez un site riche de rubriques, offrant des angles d’analyse différents, et un rapport plus ou moins distancié avec l’actualité : Dans A la Une, vous retrouvez chaque jour des articles de fonds sur l’actualité économique, sociétale, politique, sportive, culturelle, panafricaine etc. Les Instantanés du Mali, d’Afrique et du Monde vous livrent des informations de dernière minute grâce à  des dépêches régulièrement actualisées. Pour vos loisirs et sorties, le Guide du JDM met à  votre disposition toutes les informations souhaitées, et tout ce qu’il faut savoir sur le Mali… Chaque semaine, nous vous proposerons le Portrait d’une personnalité malienne au C’œur de l’actualité, ou qui force notre estime par son action et son engagement. La Grande Interview effectuée par notre rédaction donnera tous les mois la vision d’un homme ou d’une femme sur sa propre actualité et son environnement. Dans les autres médias, vous aurez accès à  une revue de presse, véritable condensé de l’actualité vue par nos confrères et amis de la presse écrite en ligne. Mais le JournalduMali.com serait incomplet sans une section multimédia, et nous proposerons très bientôt des Galeries photos plus complètes, avec de nombreuses images du Mali, insolites et quotidiennes, ainsi que d’authentiques reportages vidéo. En outre, vous pourrez prochainement visionner le journal télévisé de l’ORTM sur notre site. L’interactivité est aussi au coeur de JDM, qui vous permet de réagir et commenter des articles publiés. Nous espérons ainsi vous faire voir le Mali autrement, en un clic ! Le JournalduMali.com se veut ambitieux et humble. A ce titre, nous revendiquons votre indulgence, et votre participation pour nous aider à  améliorer quotidiennement ce site, et en faire notre site à  tous. Bonne visite sur JDM, et n’hésitez pas à  le faire découvrir à  vos ami(e)s en cliquant sur le lien ci-dessous ! Mame Diarra DIOP Rédactrice en chef Mahamadou CAMARA Directeur de publication