Mali – Aigles : la Covid complique tout

Les Aigles joueront leurs deux derniers matchs de qualification pour la prochaine CAN la semaine prochaine. Le 24 mars à Conakry, face à la Guinée, pour la 1ère place du groupe, et le 28 contre le Tchad. Même si, pour l’instant, des doutes subsistent sur la tenue de cette rencontre, après que la ministre des Sports ait retiré à la fédération sa délégation de pouvoir. Le sélectionneur devra faire sans de nombreux joueurs, dont les deux jeunes talents Sékou Koita et Mohamed Camara, suspendus trois mois par l’UEFA en février pour la prise d’un produit jugé illicite. Amadou Haidara et Diadié Samassekou, piliers du milieu de terrain, pourraient également manquer à l’appel car les clubs allemands refuseraient de libérer leurs joueurs pour cette fenêtre FIFA. En cause, les restrictions en cours, qui les priveraient d’eux pendant 14 jours au moins. En France, le FC Metz de Mamadou Fofana et de Boubacar Kouyate a aussi affiché la même volonté.

Mali : une liste élargie avec Adama Traoré et Abdoulaye Doucouré

Le sélectionneur national Mohamed Magassouba a dévoilé ce lundi 28 septembre une pré-liste de 31 joueurs pour les rencontres amicales contre le Ghana le 9 octobre et l’Iran le 13 octobre. Deux énormes surprises dans cette liste, les convocations d’Adama Diarra Traoré et d’Abdoulaye Doucouré.

 

Alors qu’on le pensait perdu après sa convocation avec l’Espagne, Adama Diarra Traoré n’a pas encore disputé la moindre minute avec la Roja. Le sélectionneur des Aigles Mohamed Magassouba tente donc un coup de poker avec le musculeux et virevoltant ailier de Wolverhampton. Un joueur convoité de longue date, tout comme Abdoulaye Doucouré, également présélectionné. Magassouba a toutefois reconnu ne pas être sûr de la présence des deux joueurs pour le rassemblement. Après avoir manqué plusieurs matchs, Yves Bissouma, lui fait son retour au milieu de terrain. Le gardien Mamadou Samassa fait aussi son come-back dans le nid des Aigles après avoir décliné sa convocation pour disputer la CAN 2019.

« Nous sommes une jeune équipe, notre philosophie c’est de renforcer notre équipe nationale pour de grandes compétitions. Nous avons besoin d’expérience, pour cela il nous faut jouer contre les grandes équipes afin d’apprendre de nos erreurs.» a justifié Magassouba.

 

La liste des 31

 

Gardiens de but : Djigui Diarra , Ibrahim Mounkoro, Mamadou Samassa du Sivasspor et Adama Keita

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Défenseurs : Hamari Traoré, Falaye Sacko, Massadio Haidara, Charles Traoré, Molla Wagué, Mamadou Fofanat, Aboubacar Kouyaté, Sikou  Niakaté.

 

Milieux de terrain : Dadié Samassekou, Cheick Doucouré, Amadou Haidara, Lassana Coulibaly, Mohamed Camara, Adama Traoré ‘’Noss’’, Yves Bissouma, Adoulaye Doucouré

 

Attaquants : Moussa Djenepo, Adama Traoré,  Moussa Doumbia, Abdoulaye Diaby, Kalifa Coulibaly, Sékou Koïta, El Bilal Touré, Moussa Marega, Adama Traoré,  Hadi Sacko, Kevin Zohi.

 

 

 

AN : liste complète des membres du bureau et des commissions

La liste complète du bureau parlementaire Issaka Sidibé : président (RPM) 1-Mamadou Tounkara (RPM) 2-Amadou Thiam(APM) 3-Amadou Cissé(VRD) 4-Amadou Sounkouna (Adema) 5-Aiché Belco Maiga (RPM) 6-Bajan Ag Hamatou (RPM) 7-Guediouma Sanogo (FARE SADI) 8-Ali Hady Niangadou(APM) Les questeurs 1-Mamadou Diarrassouba 1er questeur(RPM) 2-Belco Bah(RPM) Secrétaires parlementaires 1-Moussa Timbiné (RPM) 2-Amadou Maiga (VRD) 3–Aziza Mohamed (Adema) 4-Rokia Traoré (RPM) 5-Cheick Nimaga(APM) 6-Maimouna Dramé(RPM) 7-Sory Kouriba (RPM) 8-Mohamed Ould Mohamed (RPM) Bureaux des Commissions de l’Assemblée nationale Commission de l’économie, des finances, du plan et de la promotion du secteur privé 1-Président Dramane GOITA (ADEMA – PASJ) 2-Vice-président Lassana KONE (APM) 3-Rapporteur général Abdine KOUMARE (RPM) Commission du développement rural et de l’environnement 1-Président Salia TOGOLA (RPM) 2-Vice-président Dédéou TRAORE (VRD) Commission du travail, de l’emploi, de la promotion de la femme, de la jeunesse des sports et de la protection de l’enfant 1-Président Schadrac KEITA (APM) 2-Vice-président Moussa DIARRA (RPM) Commission des travaux publics, de l’habitat et des transports 1-Président Yacouba TRAORE (RPM) 2-Vice-président Tiassé COULIBALY (ADEMA PASJ) Commission des affaires étrangères, des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine 1-Président Mme DIALLO Aissata TOURE (RPM) 2-Vice-président Niamé KEITA (RPM) Commission de la santé, du développement socila et de la solidarité 1-Président Kalilou OUATTARA (RPM) 2-Vice-président Boubacar Dianguiné SISSOKO (RPM) Commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice et des institutions de la République 1-Président Idrissa SANGARE (APM) 2-Vice-président Drissa TANGARA (RPM) Commission Défense nationale, de la sécurité et de la protection civile 1-Président Karim KEITA (RPM) 2-Vice-président Aguissa Seydou TOURE (RPM) Commission de l’eau, l’énergie, des industries, des mines, de l’artisanat, du tourisme et des technologies 1-Président Bakary FOMBA (VRD) 2-Vice-président Oumar TRAORE (RPM) Commission de l’administration territoriale et de la décentralisation 1-Président Amadou Araba DOUMBIA (FARE-SADI) 2-Vice-président Souleymane SOUMANO (RPM) Commission de l’éducation, de la culture et de la communication 1-Président Mme HAIDARA Aissata HAIDARA (RPM) 2-Vice-président Bréhima BERIDOGO (VRD) Commission contrôle 1-Président Abdoul Malick DIALLO (VRD) 2-Vice-président Oumou Simbo KEITA (RPM) 3-Rapporteur Souleymane DIARRA (FARE-SADI)

Liste des 147 députés validée par la Cour Constitutionnelle

1. Mamadou DIARRASSOUBA 2. Yiri KEITA 3. Bakary FOMBA 4. Daouda COULIBALY 5. Sékou Fantamadi TRAORE 6. Mody N’DIAYE 7. Sidi FOMBA 8. Adama KANE 9. Amadou DIEPKILE 10.Bocari SAGARA 11.Yagama TEMBELY 12.Soumaà¯la CISSE 13.Dédéou TRAORE 14. Bajan Ag HAMATOU 15.Aà¯chata Alassane CISSE 16.Mohamed Ould MATALY 17. Ahmoudene Ag IKNASS 18. Ahmada Ag BIBI 19. Aà¯cha Belco MAIGA 20. Mohamed Ag INTALLA 21. Mahamadou CISSE 22. Moussa CISSE 23. Cheick Oumar KONATE 24. Modibo SOGORE 25. Bakary MACALOU 26. Boubacar dit Djankina SISSOKO 27. Kissima KEITA 28.Makan Oulé TRAORE 29.Mody FOFANA 30.Dioncounda SACKO 31.Aà¯ssata HAIDARA 32. Boubacar SISSOKO 33.Ousmane BATHILY 34.Cheick Tahara NIMAGA 35.Mamadou Alpha DIALLO 36.Modibo Kane CISSE 37.Mamadou TOUNKARA 38.Drissa NOMOKO 39.Mohamed TOUNKARA 40. Mahamadou GASSAMA 41. Ahamadou SOUKOUNA 42.Issaka SIDIBE 43. Labasse KANE 44.Mamadou dit N’Fa SIMPARA 45.Mahamadou Lamine WAGUE 46. Mahamadou KEITA 47.Soiba COULIBALY 48. Mamadou CISSE 49. Souleymane SOUMANO 50.Bourama Tidiane TRAORE 51.Toumany DIARRA 52.Tiassé COULIBALY 53.Seydou COULIBALY 54.Yaya KONARE 55.Ousmane KOUYATE 56.Sériba DIARRA 57.Niamé KEITA 58.Babba Hama KANE 59.Moussa BADIAGA 60.Rokia TRAORE 61.Seydou TRAORE 62.Bakary DIARRA 63.Salia TOGOLA 64.Mahamadou Habib DIALLO 65.Guédiouma SANOGO 66.Yacouba Michel KONE 67.Zoumana N’Tji DOUMBIA 68.Siaka SANGARE 69.Seydou DIAWARA 70.Bakary DOUMBIA 71.Bréhima BERIDOGO 72.Souleymane OUATTARA 73.Oumar MARIKO 74.Bafermé SANGARE 75.Souleymane DIARRA 76.Nanko Amadou MARIKO 77.Abdoulaye DEMBELE 78.Bakary KONE 79.Dotian TRAORE 80.Abdou AGOUZER 81.Mamedi SIDIBE 82.Yaya SANGARE 83.Dramane GOITA 84.Samuel CISSE 85.Maà¯mouna DRAME 86.Seydou DEMBELE 87.Abdine KOUMARE 88.Yacouba TRAORE 89.Abdoul Galil Mansour HAIDARA 90.Youssouf MAIGA 91.Abdoulaye FOFANA 92.Drissa TANGARA 93.Alassane TANGARA 94.Harouna TRAORE 95.Aboubacar BA 96.Lahassana KONE 97.Sory Ibrahima KOURIBA 98.Belco BAH 99.Amadou Araba DOUMBIA 100.Adama COULIBALY 101.Fatimata NIAMBALI 102.Aminata TRAORE 103.Lamine THERA 104.Abdias THERA 105.Schadrac KEITA 106.Abdoulaye DEMBELE 107.Belco SAMASSEKOU 108.Samba YATTASSAYE 109.Hamadoun dit Dioro YARANANGORE 110.Idrissa SANKARE 111.Adama Paul DAMANGO 112.Karim YOSSI 113.Habibou SOFARA 114.Sékou Abdoul Quadri CISSE 115.Amadou MAIGA 116.Ilias GORO 117.Issa TOGO 118.Youssouf AYA 119.Djibril DIARRA 120.Hamadoun NIAGALY 121.Abderhamane NIANG 122.Amadou CISSE 123. Aà¯ssata TOURE 124.Aziza Mint MOHAMED 125.Alkaà¯di Mamoudou TOURE 126.Oumar TRAORE 127.Mohamed Ould Sidy MOHAMED 128. Boubacar MAIGA 129.Ibrahim AHMADOU 130.Aguissa Seydou TOURE 131.Alhousna Malick TOURE 132.Abdoul Malick Seydou DIALLO 133.Halidou BONZEYE 134. Abdoul Kassoum Touré 135. Fatoumata dit Ténin Simpara 136.Mamadou DOUMBIA 137.Karim KEITA 138.Hadi NIANGADOU 139. Kalilou OUATTARA 140.Moussa DIARRA 141.N’Doula THIAM 142. Moussa TIMBINE 143.Oumou Simbo KEITA 144.Amadou THIAM 145. Bafotigui Diallo 146. Mahamadou Lamine DJIGUINE 147.Moussa COULIBALY

Le PM Oumar Tatam Ly a dévoilé la liste de son équipe

1 – Ministre de la Justice, garde des sceaux : Mohamed Aly Bathily 2 – Ministre de la Défense et des anciens combattants : Soumeylou Boubèye Maà¯ga 3 – Ministre de la réconciliation nationale et du développement des régions du Nord : Cheick Oumar Diarra 4 – Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale: Zahabi Sidi Ould Mohamed 5 – Ministre de l’économie et des finances : Mme Bouaré Fily Sissoko 6 – Ministre de la sécurité : Col. Sada Samaké 7 – Ministre du développement rural : Dr Bocary Téréta 8 – Ministre de l’administration territoriale : Gal Moussa Sinko Coulibaly 9 – Ministre du plan et de la prospective : Cheickna Seà¯dy Diawara 10 – Ministre des domaines de l’Etat et des affaires foncières: Tiéman Hubert Coulibaly 11 – Ministre du commerce : Abdel Karim Konaté 12 – Ministre de la fonction publique : Bocar Moussa Diarra 13 – Ministre de l’environnement et de l’assainissement : Ousmane Ag Rhissa 14 – Ministre de l’équipement et des transports : Col. Abdoulaye Koumaré 15 – Ministre du travail et des affaires sociales et humanitaires: Hamadoun Konaté 16 – Ministre du logement: Mohamed Diarra 17 – Ministre de l’urbanisme et de la politique de la ville: Moussa Mara 18 – Ministre de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant: Mme Sangaré Oumou Bah 19 – Ministre de l’éducation nationale : Mme Togola Jacqueline Nana 20 – Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Moustapha Dicko 21 – Ministre de la santé et de l’hygiène publique : Ousmane Koné 22 – Ministre de l’énergie et de l’hydraulique : Mohamed Frankaly Keà¯ta 23 – Ministre de la culture: Bruno Maà¯ga 24 – Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle: Mahamane Baby 25 – Ministre de l’artisanat et du tourisme: Mme Berthé Aà¯ssata Bengaly 26 – Ministre de l’industrie et des mines: Dr Boubou Cissé 27 – Ministre des Maliens de l’extérieur: Dr Abdrahamane Sylla 28 – Ministre de la communication et des nouvelles technologies de l’information: Jean-Marie Sangaré 29 – Ministre de la jeunesse et des sports: Me Mamadou Gaoussou Diarra 30 – Ministre délégué auprès du Ministre de l’administration territoriale, chargé de la décentralisation: Malick Alhousseini 31 – Ministre délégué auprès du Ministre du développement rural, chargé de l’élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire: Nango Dembélé 32 – Ministre délégué auprès du Ministre de l’administration territoriale, chargé des affaires religieuses et du culte: Thierno Oumar Hasse Diallo 33 – Ministre délégué auprès du Ministre de l’économie et des finances chargé du budget: Madani Touré 34 – Ministre délégué auprès du Ministre de l’économie et des finances chargé de la promotion des investissements et de l’initiative privée: Moustapha Ben Barka

Présidentielle 2013 : la Cour constitutionnelle valide 28 candidatures

Parmi les 36 candidats qui ont déposé leurs dossiers entre le 28 mai et le 28 juin, seuls 28 ont été retenus par les neuf sages de la Cour. Il s’agit de Soumaà¯la Cissé, Ibrahim Boubacar Kéita, Jeamille Bittar, Houseini Guindo, Moussa Mara, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, Mamadou Sangaré dit Blaise, Modibo Sidibé, Dramane Dembélé, Oumar Bouri Touré, Mme Haà¯dara Aà¯chata Alassane Cissé, Oumar Mariko, Alhousseini Maà¯ga, Youssouf Cissé, Mountaga Tall, Siaka Diarra, Choguel Kokalla Maà¯ga, Cheick Boucadry Traoré, Soumana Sako, Cheick Kéita, Hamed Sow, Sibiry Coumaré, Oumar Ibrahim Touré, Racine Seydou Thiam, Niankoro Yeah Samaké, Konimba Sidibé, Tiébilé Dramé et Ousmane Ben Fana Traoré. 8 candidatures rejetées Le Cour constitutionnelle a rejeté les dossiers de 8 candidats pour non respect à  la loi. Madani Tall et Mme Sidibé Aminata Diallo qui était pourtant candidate en 2007 ont été calés pour non paiement du cautionnement qui s’élève à  10 millions de Fcfa. Quant à  Tidiani Guindo, Mamadou Sidibé, Mamadou Djigué dit Djaff, Gaoussou Abdrahamane Fofana, Boubacar N’Tio Traoré, à‰tienne Goà¯ta, ils ont été mis à  la touche parce qu’ils n’ont ni payé le cautionnement, ni obtenu le parrainage exigé par la loi. Le président de la Cour constitutionnelle, Amadi Tamba Camara, a rappelé que les constations éventuelles dirigées contre les candidatures retenues doivent être déférées à  la Cour constitutionnelle dans les 24 heures qui suivent la proclamation de la liste, C’’est à  dire aujourd’hui mercredi 3 juillet à  16 heures. Passé ce délai, aucune réclamation n’est valable.

Pré-sélection CAN 2013 : l’énigmatique liste de Carteron…

Devant le doute et l’hésitation à  propos de certains joueurs dont l’état de santé est encore précaire, Patrice Carteron n’a pas eu le choix en publiant une liste pléthorique de 28 joueurs, au lieu de 23. Toujours est-il que le sélectionneur devra établir une liste définitive de 23 joueurs comme le prévoient les textes. La liste de Carteron, publié ce matin à  la Fédération malienne de football, revêt bien des particularités. Si d’une part elle marque le retour de vieux briscards comme Mahamadou Diarra (Djilla), elle disqualifie cependant certaines figures de la génération montante comme le sociétaire du Milan AC Bekaye Traoré. C’’est sur la base d’une appréhension, d’abord personnelle, mais surtout collective, que le français a opéré ses choix. Sélection serrée Sur la liste des 28, le sélectionneur français fera le difficile choix entre Soumaà¯la Diakité du «Â Stade Malien », Mamadou Samassa de «Â E.A Guingamp », Aly Yirango du «Â Djoliba A.C’ » et Germain Berthé du «Â 11 créateurs ». Le technicien français s’est, par ailleurs, taillé une belle brochette de défenseurs. Outre Ousmane Coulibaly (Stade Brestois 29), Adama Coulibaly (A.J Auxerre), Mahamadou N’Diaye (Victoria Guimares), Idrissa Coulibaly (Lekhwiya SC), Salif Coulibaly (Djoliba AC), Adama Tamboura (Randers FC), il faut signaler Molla Wague (SM Caen) et Fousseyni Diawara (A.C Ajaccio). Le milieu de terrain sera animé par Seydou Keà¯ta (Dalian Aerbin), Samba Sow (RC Lens), Samba Diakité (Queens Park Rangers), Tongo A Doumbia (Wolverhampton), Sambou Yatabare (SC Bastia), Kalilou Mohamed Traoré (FC Sochaux), Mahamadou Diarra (FC Fulham), Mohamed Lamine Sissoko (Paris Saint Germain) et Sigamary Diarra (A.C Ajaccio). Abdou Traoré (Girondins de Bordeaux), El Hadj Mahamane Traoré (O.G.C Nice), Cheick Fanta Mady Diarra (Stade Rennais FC), Modibo Maà¯ga (West Ham United), Cheick Tidiane Diabaté (Girondins de Bordeaux), Mahamadou Samassa (Chievo Verone), Mustapha Yatabare (E.A Guingamp) se départageront le milieu offensif. Préparation physique en Afrique du Sud Selon Patrice, le rassemblement des joueurs devra être effectif ce week-end avant l’envol de l’équipe le 9 janvier prochain pour l’Afrique du Sud. Sur place, les Aigles devront disputer le 15 janvier un match amical soit avec le Zimbabwé ou une sélection locale. Histoire de se préparer physiquement pour mieux aborder le premier match contre le Niger. De nombreux confrères de la presse nationale emettent des réserves quant à  la liste de Carteron qui fait appel à  4 joueurs évoluant dans le championnat local : Soumaà¯la Diakité, Aly Yirango, Germain Berthé, Salif Coulibaly. Ils sont nombreux à  déplorer le retour de certains fantômes dans le rang de la sélection nationale. A savoir, Fousseni Diawara, Mahamadou Diarra et Mohamed lamine Sissoko. Force est de noter que le premier ne jouait plus au sein de la sélection depuis la CAN 2002 au Mali. Quant aux deux derniers, ils n’ont pas joué les dernières CAN. Aussi, plusieurs journalistes se disent préoccupés par les 4 blessés figurant sur la liste de Carteron. Il s’agit de Mahamadou Samassa, Abdou Traoré, Kalilou Mohamed Traoré, et Mahamadou Diarra dit Djilla

Révision des listes électorales : Lancement le 1er octobre !

La révision de la liste électorale, une étape charnière dans l’organisation et le bon déroulement des élections débutera le 1er octobre prochain. «Â La révision des listes électorales doit commencer impérativement à  cette date sur toute l’étendue du territoire national, et dans les ambassades du Mali à  l’étranger pour s’achever le 31 décembre 2011 », a déclaré lundi le Directeur national de l’intérieur Bassidiki Coulibaly. Pour que cette opération soit couronnée de succès afin de pallier à  la fraude, des instructions fermes ont été données par le ministre de l’administration territoriale et des collectivités aux gouverneurs de région et du District de Bamako, ainsi qu’aux ambassadeurs du Mali, aux préfets de cercles. De ce fait, ces autorités ont la lourde tâche d’élaborer la liste des électeurs qui n’ont pas retiré leurs cartes lors des élections communales de 2009. Les ambassadeurs quant à  eux, doivent établir la liste des cartes non récupérées lors du scrutin présidentiel de 2007. Les listes électorales, a précisé Bassidiki Coulibaly, devront ensuite être affichées au niveau des mairies des communes, des villages et des quartiers. Il restera ensuite à  déterminer les lieux de vote. Le temps presse ! Ousmane Berthé

Mali : Un nouveau gouvernement d’ouverture

La nouvelle est tombée ce mercredi 6 avril à  18 heures 38. Une semaine, jour pour jour, après la démission du gouvernement Modibo Sidibé, et trois jours après la nomination au poste de Premier ministre, de Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé, le nouveau gouvernement a été mis en place. C’’est le secrétaire général de la présidence, M. Django Sissoko, qui a rendu publique la liste tant attendue. Ceux qui restent Dans ce nouveau gouvernement, on note la présence de ceux qui ont été reconduits à  leurs postes : C’’est le cas de Tiémogo Sangaré qui conserve le ministère de l’environnement et de l’assainissement, le Département du travail et de la Fonction publique est resté à  Abdoul Wahab Berthé, tandis que le ministère de l’équipement et les transports reste aux mains de Ahmed Diane Séméga. Au nombre des ministres reconduits, figurent aussi le Général Kafougouna Koné (ministre de l’administration territoriale et des collectivités locales), le Pr. Salikou Sanogo (ministre de l’éducation de base, de l’alphabétisation et des langues nationales), Agatam Ag Allassane (ministre de l’agriculture), Général Sadio Gassama (ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile), Marahafa Traoré (ministre de la justice, Garde des sceaux), Nathié Pléah (ministre de la défense et des anciens combattants), Badra Alou Macalou (ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine), Abou Sow (ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du développement intégré de la zone Office du Niger). Il y a également ceux qui restent, mais qui changent de postes : Parmi ceux-ci on notera Hamane Niang transféré au ministère de la culture à  la place de Mohamed El Moctar. Lequel hérite de l’artisanat et du tourisme. Lassine Bouaré, précédemment ministre délégué chargé du budget, aura en charge le Département de l’économie et des finances. Tant dis que Mme Diallo Madeleine Ba s’occupe désormais du ministère de la santé au lieu de l’élevage et de la pêche. Les nouveaux entrants Le gouvernement Mariam Kaà¯dama Sidibé C’’est aussi l’entrée de nouvelles têtes. Il s’agit notamment de Soumeylou Boubèye Maà¯ga (ADEMA). Précédemment président du Conseil d’administration de l’APEJ (Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes), et ancien ministre sous Alpha Oumar Konaré, il s’occupe du très important portefeuille des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Quant au secrétaire général du RPM, Dr Bocary Téréta, il est nommé ministre de l’élevage et de la pêche. Le ministre du logement, des affaires foncières et de l’urbanisme a été confié Yacouba Diallo, ex patron de l’ACI. Au même moment, le président du PIDS, Daba Diawara, détient le nouveau ministère de la Réforme de l’Etat. Cette nomination de l’ancien président de la Commission chargée de la réforme constitutionnelle, était déjà  annoncée par plusieurs observateurs. Quant à  Modibo Kadjogué, précédemment directeur de l’APEJ, il remplace Iba N’Diaye au ministère de l’emploi et de la formation professionnelle. Le Directeur général de l’ORTM, Sidiki Nfa Konaté, devient ministre de la communication, et porte-parole du gouvernement. A la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, le Dr Konaré Mariam Kalapo, remplace Mme Maà¯ga Sina Demba. Au même moment, on assiste à  l’arrivé de David Sagara au portefeuille du ministère délégué auprès de l’administration territoriale, et des collectivités locales, chargé de la décentralisation, un nouveau ministère. s’agissant de Sambou Wagué, il hérite du ministère délégué auprès du ministre des finances chargé du budget), et enfin Harouna Cissé débarque au ministère du développement social, de la solidarité et des personnes. Le secrétaire général du PARENA, Djiguiba Keà¯ta dit «Â P.P.R » devient ministre de la jeunesse et des sports. Amadou Cissé, quant à  lui, dirigera le ministère des mines, Habib Ouane sera à  l’énergie et à  l’eau, Modibo Ibrahim Touré lui devient ministre des postes et des nouvelles technologies, Abdoulaye Sall (président de CRI 2002) écope du ministère des relations avec les institutions. Les sortants Il y a donc parmi eux, Mme Maiga Sina Damba, du ministère de la Promotion féminine, Moctar Ouane, ex ministre des Affaires étrangères, Sanoussi Touré, ex Economie et finances, Ahmadou Abdoulaye Diallo, ex ministre de l’Industrie et du Commerce ou encore Sékou Diakité, ancien ministre de la Solidarité et du Développement social. Mariam Flantiè Diallo, a elle laissé sa place à  Sidiki Nfa Konaté à  la Communication. De même que Fatoumata Guindo, aux Relations avec les Institutions. Et Iba Ndiaye à  l’Emploi et à  la Formation professionnelle. Ndiaye Bah cède aussi le portefeuille du Tourisme, de même Mme Gakou Salamata Fofana, désiste au Ministère du Logement et des affaires foncières. Composé de 33 membres, dont 3 ministères délégués, ce nouveau gouvernement est une équipe de mission. Elle aura la responsabilité de continuer la mise en œuvre du Programme de développement économique et social (PDES) du président Amadou Toumani Touré, l’organisation des prochaines élections générales au Mali et la réforme de l’état. On comprend pourquoi le chef de l’Etat a renouvelé son choix au général Kafougouna Koné. Au travail Mesdames et Messieurs les ministres !

Laurent Gbagbo : « Nous sommes au bout de nos peines ! « 

Entre pessimisme et optimisme, les Ivoiriens se demandent encore si les élections présidentielles se tiendront bien le 31 octobre 2010 après la signature de la liste électorale définitive signée par le président Laurent Gbagbo, le 9 septembre, condition sine qua none d’un processus électoral qui n’ a eu de cesse d’être reporté pour de multiples raisons. Cette fois,  » Nous sommes au bout de nos peines, a affirmé devant les citoyens, le président Gbagbo, et cela pour la tenue d’une élection apaisée, a t-il pousuivi, le sourire en coin, » enfin que Dieu Bénisse la Côte d’Ivoire », a t-il conclu. Parole de sage ou parole de vieux singe rusé ? Le temps seul nous dira si Laurent Gbagbo par crainte de perdre une élection aura plus d’un tour dans son sac. Celui qu’on appelle en Côte d’Ivoire, le « boulanger », pourrait encore avori à  rouler ses adversaires qui lui courrent après pour espérer atteindre la magistrature suprême. Liste définitive, élection sûre ? Une liste de 5 725 720 inscrits qui a été expurgée d’environ 50 000 cas encore à  vérifier. « Nous sommes à  la fin de nos peines », a dit le chef de l’Etat lors de la cérémonie solennelle de signature au palais présidentiel d’Abidjan. Mais si les plus gros obstacles du processus électoral sont désormais aplanis, d’autres écueils demeurent avant le premier tour de la présidentielle.Avec la liste électorale définitive, la voie des élections est certes ouverte, mais le diable est dans les détails. Si la fabrication des cartes d’identité et d’électeurs a déjà  commencé, leur distribution dans tout le pays est un défi logistique de taille. l’impression des documents électoraux en est un autre. Pour l’acheminement des cartes, l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire mettra la main à  la pâte. Mais, au niveau local, l’administration devra sans délai mobiliser et former ses personnels pour recueillir les documents et les remettre à  5 725 720 personnes. Pour les bulletins de vote et les professions de foi des candidats, l’imprimerie nationale doit légalement s’en charger. Mais ses capacités techniques sont insuffisantes. Elle devra donc sous-traiter. Quand au volet sécuritaire du processus, il bute encore sur le désarmement des milices, qui reste à  faire.Autant d’objections qui incitent toujours à  la prudence. Pour capitale qu’elle soit, la liste ne saurait mettre le processus électoral définitivement à  l’abri d’une surprise. La Côte d’Ivoire en a vu d’autres.

Présidentielle en Côte d’Ivoire : 14 candidats en lice dont une femme

Cependant, les ivoiriens se disent satisfaits à  cause de certaines particularités. Par exemple, l’éligibilité du candidat du rassemblement des républicains (R, Alassane Dramane Ouattara (ADO); En plus de celle de l’humoriste Adama Dahico, qui est d’origine malienne. C’’est une première qui montre que les considérations de types ethniques commencent à  bouger. La xénophobie qui est l’un des principaux facteurs de la guerre civile ivoirienne est désormais loin derrière. Enfin, espérons-le. l’ancien président Henry Konan Bédié, avait lui aussi été recalé lors du dernier scrutin de 2000 qui a amené Laurent Gbagbo à  la tête du pays. Et pour cause, il avait passé sa visite médicale obligatoire en France au lieu de la côte d’Ivoire comme l’exige la loi. C’’est bien la première fois que le président RDR pourra mener une campagne comme il faut, et être certain que ses partisans iront voter pour lui avec ses bulletins dans les bureaux de votes. Un rêve devenu réalité pour eux. Il est évident que la prochaine élection sera vraiment pimentée à  la sauce ivoirienne. Parce que, Gbagbo, Bédié et ADO, feront chacun de leur côté, l’impossible pour conquérir et/ou reconquérir le fauteuil présidentiel. L’humouriste Dahico en piste Le célèbre humoriste ivoirien Adama Dahico, de son vrai nom Adama Dolo, est éligible, selon la Cour constitutionnelle. Né au Mali, il bénéficie d’une dérogation de la part du président sortant Laurent Gbagbo. Cependant, la loi stipule que, si un naturalisé peut être éligible, il lui faut d’abord obtenir son certificat de nationalité depuis au moins 5 ans. Or, cela n’est pas le cas avec Dahico qui n’est naturalisé que depuis 4 ans. Alors, peut être qu’un compromis sera trouvé qui sait ? Une femme à  la tête du pays ? Pour la première fois, dans l’histoire de la vie politique ivoirienne, une femme est en lice pour la présidentielle. Jacqueline Oblé est seule face aux 13 « loups. » Elle devra s’armer de beaucoup de courage et d’abnégation pour contrer tous les pièges sur son chemin. En effet, il est clair que les hommes ne se laisseront pas marcher sur les pieds. Néanmoins, Mme Oblé, peut se réjouir car elle vient de signer son nom dans les pages de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Les dés sont jetés. La bataille s’annonce palpitante avec 14 candidats pour un seul fauteuil. Espérons que cette fois soit la bonne et amène le pays d’HOuphouet Boigny, à  retrouver sa stabilité d’antan.

Moussa Mara, un maire pas comme les autres

Né dans la capitale, Moussa MARA a grandi entre Dar-Salam et Bamako- Coura, avant de fréquenter le prestigieux lycée Askia Mohamed. Féru de littérature et d’ histoire, c’est d’ abord vers les Sciences Economiques, qu’il oriente son choix, avant d’obtenir un Brevet d’orientation Technique en Comptabilité. La politique est venue un peu plus tard. Après des années de militantisme et de travail sur le terrain. En 2004, il engageait ses équipes dans les Municipales, mais sans succès. En 2007, il concourt aux Législatives et fait vaciller IBK ( RPM) au premier tour, mais perd finalement au second tour avec un score honorable de 48,5%. Aujourd’hui, Moussa Mara se dit « Non Partisan » et a conduit sa liste Indépendante à  la victoire des Communales 2009, en remportant 14 des 41 sièges de la Commune IV de Bamako, face à  l’ADEMA (6) et le RPM (11).Cette fois, c’est à  Issa Guindo, Maire sortant RPM, qu’il a pris son fauteuil. Grâce à  une campagne de communication efficace, il a aussi su rallier la majorité des voix locales : « C’’est un travail de longue de haleine, je suis avant tout un militant en politique et qui a soutenu d’autres candidats, avant de me lancer moi-même dans la course électorale ». Pour certains observateurs de la classe politique malienne, c’est un battant qui finira par s’imposer, mais dans la durée. D’autres le jugent efficace à  petite échelle. De là  à  envisager les Présidentielles, il y a encore du boulot ! En attendant, le nouveau maire élu de la Commune IV, a fait alliance avec le MPR et l’URD et constitué son équipe municipale : Au programme : un conseil public, une charte des usagers, l’interpellation démocratique entre élus et citoyens… Il faut réconcilier ces derniers avec la population », martèle Moussa Mara, fier de son succès, mais déterminé à  obtenir des résultats pour sa commune. Entretien : JDM : Quelle a été la force de «l’Indépendant Moussa Mara » pour remporter la victoire ? Moussa MARA : Je vous le dis tout de suite, ce n’est pas seulement le fait d’être indépendant ! Il n’est pas donné à  toutes les listes indépendantes de notre pays de parvenir à  s’imposer lors d’une élection. Je préfère d’ ailleurs le terme « Non Partisan ». Sur la trentaine de listes, il y avait environ dix listes indépendantes, mais ce qui a compté, C’’est notre présence dans la commune. Nous avons plusieurs fois participé aux consultations électorales et en 2004, nous étions candidats aux municipales… En 2007, J’ étais aux législatives, ça a donné ce que ça a donné, mais aujourd’hui, nous avons une certaine présence dans l’ esprit de la population JDM : Vous avez fait alliance avec l’URD et le MPR, deux partis bien positionnés dans ces communales 2009 ? Moussa MARA : Oui ! C’’est justement ce que J’entends par être « Non Partisan ». Bien sûr, nous n’ avons pas la même vision que tous les partis politiques, mais dès qu’ il y a une convergence de vues pour travailler ensemble, alors, nous devons nous mettre ensemble. On a aujourd’hui un programme pour les jeunes, leur emploi et C’’est autour de ces axes que l’ on se rassemble. Nous voulons simplement que la commune avance et ceux qui sont disposés à  nous accompagner, nous les accueillons à  bras ouverts. Il faut maintenant que ces alliances fonctionnent pour le développement de notre commune. JDM : Quel a été votre parcours en politique ? Moussa MARA : C’’est en 2004 que J’ ai véritablement commencé à  faire de la politique au sens électoral du terme. Mais en tant que militant, soucieux du développement, les années ne se comptent plus, cela fait au moins une vingtaine d’années que je suis sur le terrain . Vous savez avant de se lancer en politique, il faut avoir une expérience, un parcours, une activité. La politique, ce sont des périodes, des mandats, une charge temporaire et à  côté de ces mandats, il faut bien vivre, combler ! Voilà  pourquoi je suis expert-comptable de formation et je travaille dans un cabinet de Bamako. A mon avis, Il est crucial d’avoir un bon socle professionnel avant de pouvoir prétendre à  des responsabilités politiques. Pour donner aux autres, il faut en avoir… C’’est ainsi que je vois les choses. JDM : Comment avez-vous financé votre campagne en tant qu’indépendant quant on sait le poids de l’argent pour être Tête de liste ? Moussa MARA : Est-ce que vous voulez-dire que si J’étais dans un parti, J’aurai eu plus de mal à  être tête de liste qu’en tant qu’ Indépendant ? C’’est simple, la liste portait mon nom et vu mon parcours et les gens me connaissant, je n’ai eu aucun mal à  m’imposer dans ma commune. Bien sûr, pour avoir la tête de la force, il faut avoir les moyens de sa politique. Dans notre cas, il fallait 7 millions pour être en tête de liste, quant au budget total de campagne, il était de 26 millions. On prétend à  des responsabilités et payer pour être tête liste est tout à  fait légitime, mais C’’est faire de l’argent le seul critère d’éligibilité qui est injuste ! JDM : Vous avez aussi mis le paquet en terme d’image et de communication ? Moussa MARA : Le message est important. Et il faut qu’il parvienne aux destinataires. D’ailleurs cela représente beaucoup d’argent. Il faut aujourd’hui utiliser tous les canaux modernes de communication pour réussir. JDM : Les communales sont-elles un bon tremplin pour 2012 et les présidentielles ? Moussa MARA : Ces deux élections sont tellement éloignées qu’on risque le vertige rien qu’à  y penser ! Si je vous dis que gouverner l’état, présider ce pays ne m’ intéresse, alors, je suis un menteur. Tout individu qui a des compétences et certaines convictions doit avoir l’ambition de gouverner la nation. JDM : Il n’est donc pas exclu pour vous de briguer un jour la fonction suprême ? Moussa MARA : Encore une fois, penser « J’ y suis, je vais arriver », parce que je viens d’ être élu Maire, ce serait me donner le vertige. Cette ambition se concrétisera si J’arrive à  bien gérer la Commune IV. Et je progresserai tout doucement jusqu’ au sommet. JDM : Quel est votre programme pour la commune IV ? Moussa MARA : La première chose qui m’intéresse aujourd’hui, C’’est de restaurer la confiance dans la commune. Un élu qui se promène aujourd’hui dans la commune est fustigé. Il est vu comme un profiteur, corrompu, qui fait du népotisme, du clientélisme et J’en passe. Il ne s’agit pas juste de construire des routes, des stades, tout ceci peut s’écrouler du jour au lendemain, mais il faut qu’ on arrive à  rapprocher la population des élus. Pour ça, je prévois une autre forme de gouvernance o๠l’élu sera exclusivement au service de la population. Nous allons rendre le conseil municipal public, cela est déjà  prévu par la loi, mais pas suffisamment pratiqué. On va aussi lancer un journal communal o๠l’on détaillera notre action, les réussites comme les échecs. Il faudra aussi établir une charte des Usagers pour les démarches administratives de toutes sortes…afin que chacun sache quel temps est nécessaire pour les faire … JDM : Vous cultivez donc la proximité Moussa MARA ? Moussa MARA : Oui ! Grâce à  un espace d’interpellation démocratique tel que ça se fait au niveau du gouvernement. Aujourd’hui je veux bâtir un autre destin pour le Mali. Mais je reste humble aussi car la tâche qui m’attend moi et mon équipe municipale est immense. La commune IV est dans une situation difficile il faut le reconnaà®tre. Enfin, je profite de l’occasion qui m’ est donnée pour vous remercier de l’attention que vous m’ accordez… www.moussamara.com