Louis Michel : « Les résultats ne pourront pas être contestés »

Dès lors, en cas de victoire au premier de l’un ou l’autre des candidats; la contestation est-elle possible ? Pour le chef de la mission d’observation de l’UE, au regard de l’observation du scrutin de dimanche par les observateurs déployés par l’Union européenne, la conclusion est évidente : le scrutin a été plus que transparent. On suppute alors qu’aucun des candidats que Louis Michel dit bien connaà®tre et avoir rencontré, ne fera de contestations, en cas de proclamation de victoire de l’un d’entre eux. Malgré tout, les inquiétudes demeurent, au vu des tendances qui agitent la capitale.  » L’Union européenne, devra en tout cas s’assurer du respect des résultats », précise Louis Michel. A cause de cette transparence constatée, les résultats ne pourront pas être contestés ». Un taux de participation à  la hausse De sa longue expérience de député européen, mais surtout d’observateur électoral sur d’autres pays, Louis Michel ajoute n’avoir jamais senti une telle fierté de voter : « Le Mali a connu une journée électorale historique, on a senti la fierté du peuple malien, la sérénité et le calme à  part quelques incidents mineurs ». Référence faite à  une petite manifestation à  Kidal o๠il s’est rendu dimanche dans la matinée pour observer le vote. Et même si beaucoup d’électeurs ne se sont pas rendus aux urnes dans cette région sensible du Nord Mali, le taux de participation, réitère, le chef de la mission UE a tourné autour de 50% en certains endroits et pour d’autres bureaux, il pouvait atteindre plus de 60%… Pari réussi donc ! La mission se félicite de ce premier tour. Les observateurs UE il faut le rappeler ont été déployés sur tout le territoire, sauf au nord pour des raisons de sécurité. la visite éclair de Louis Michel à  Kidal, visait donc à  créer une symbolique. Du reste, si nos amis européens, se félicitent de l’engouement des Maliens à  aller voter, une chose est de choisir son président, une autre est de proclamer le vainqueur du scrutin.  » La centralisation des résultats apparaà®t homogène sur toute l’étendue du territoire malien », ajoute Louis Michel. On espère que l’optimisme des membres de la mission d’observation de l’UE, est le même que celui partagé par les candidats : « Ils connaissent tous les conditions du scrutin auquel ils ont participé », conclut Louis Michel.

Louis Michel, Chef observateur UE : « Pas d’incident majeur pour ce premier tour »

Interrogé sur sa présence à  Kidal, pour ce jour de vote, Louis Michel a affirmé qu’aucune tension n’ était perceptible dans le fief des rebelles du MNLA : « Nous n’avons pas constaté d’incidents majeurs, sauf peut être une petite manifestation de jeunes PRO MNLA, qui ont tenté de dissuader les citoyens. C’était mineur. » Sur le vote, Louis Michel a précisé que le taux de participation a été plutôt faible dans le nord du Mali. Il y a eu au total 12700 cartes retirés, et 20 000 réfugiés qui n’ont pas eu leur carte.  » Il n’y en pas tellement qui sont venus voter avant midi », a constaté le chef des observateurs européens sur place. A Bamako, la participation a été beaucoup plus forte. L’ambiance était plutôt sereine. D’après les observateurs répartis à  Bamako, le srcutin s’est globalement bien passé. Il faut plus de temps pour se rendre compte. Je pense que le scrutin était transparent mais je serai beaucoup précis lorsque les observateurs m’auront fait leur compte rendu », a déclaré Louis Michel face à  la presse La satisfaction était là  pour les votants, ont constaté la plupart des observateurs de l’Union européenne qui vont maintenant faire le point de cette première journée. D’ici là , le dépouillement a commencé sous l’œil vigilant des observateurs.

Il s’appelle Georges!

Fin du suspense. Le petit prince britannique né le lundi 22 juillet à  Londres a enfin un prénom. Kate et William ont choisi de l’appeler George Alexander Louis, a annoncé le palais de Kensington. Le prénom du « royal baby » tant attendu avait fait l’objet de nombreux paris. Les bookmakers piaffaient d’impatience dans l’attente de l’annonce et affichaient mercredi leur préférence pour George à  2 contre 1 suivi de James (4 contre 1) puis Alexander (9 contre 1). La loi britannique accorde aux parents 42 jours après la naissance pour déclarer l’identité de leur enfant. Il avait ainsi fallu une semaine pour connaà®tre le prénom de William, né en 1982, et même un mois pour apprendre celui de son père, le prince Charles, né en 1948. Son premier nom, George, était favori chez les bookmakers anglais. Alexander et Louis étaient aussi dans le top 5. C’est un prénom royal assez traditionnel et qui devrait inspirer de futurs parents dans le royaume et dans le Commonwealth. Lorsqu’il accèdera au trône, le futur roi deviendra le septième George à  porter la couronne de la Grande-Bretagne depuis George 1er en 1714. Le dernier était son arrière-arrière grand-père, George VI, le père de la reine Elizabeth II. La reine a enfin vu son petit-fils «Le bébé sera connu sous le nom de son Altesse Royale le Prince George de Cambridge»,a indiqué le Palais dans un communiqué. Il est le troisième dans l’ordre de succession au trône. Dès la naissance, les jeunes parents ont reçu une avalanche de félicitations, venues des quatres coins de la planète tant d’officiels que d’anonymes. Après avoir présenté mardi soir au monde leur fils, Kate et William sont rentrés au palais londonien de Kensington, o๠la reine s’est rendu mercredi matin pour rencontrer son arrière-petit-fils. Peu après 11 heures, la reine a fait le bref déplacement entre le palais de Buckingham et celui de Kensington pour rencontrer le bébé royal, troisième dans l’ordre de succession à  son trône. Cette visite historique d’une demi-heure est la première en 120 ans qui voit un monarque en fonction rencontrer celui qui sera le troisième à  lui succéder. La dernière du genre, en 1894, réunissait la reine Victoria et son arrière-petit-fils, futur Edward VIII.

Déplacés du nord: OPEN Mali solidaire

Depuis le début de la crise qui sévit au nord Mali, avec son lot de déplacés et de réfugiés, plusieurs actions ont été menées. Avec pour objectif de soulager la détresse de ces milliers de maliens qui se retrouvent loin de chez eux, dépourvus de l’essentiel. l’association Oui Pour une Enfance Noble a apporté sa pierre à  l’édifice de solidarité en remettant ce matin des vivres et des produits de première nécessité. Un convoi contentant ces dons s’est ébranlé du terrain de football de la commune 5 du district de Bamako. Destination Mopti o๠ils seront distribués à  20 000 personnes. Cette première édition du convoi humanitaire est pilotée par Louis Cheick Sissoko, président de l’association. Avec l’espoir d’en faire plus Le président de l’OPEN, Louis Cheick Sissoko a indiqué que ces dons sont composés de 200 sachets pour 100Kg de vitablé, 2500 kg de riz, 10001 litre d’huile, 1000kg du sucre, 1200 unités de l’eau de javel et 1600 d’unités de savons. «Ce convoi était à  l’origine destiné aux régions occupées, mais après avoir pris les renseignements nous avons su que toutes les conditions sécuritaires ne sont pas réunies. C’’est pour cette raison que nous avons décidé d’amener ces vivres à  Mopti pour les déplacés. C’’est la première édition et l’espoir est permis d’élargir nos actions vers les villes occupées » dira-t-t-il. OPEN MALI est une association composée à  100 % d’élèves et d’étudiants. Elle œuvre dans le domaine humanitaire. Elle organisé entre autres des ateliers de sensibilisation de lutte contre le sida, des dons de fournitures scolaires. Son activité phare est le parrainage de plus de 500 enfants démunis qui ont, grâce à  OPEN Mali, retrouver le chemin de l’école.

La Caravane à Saint-Louis du Sénégal : une journée dans la 1ère capitale de l’Afrique occidentale française (AOF)

Autrefois reconnu comme la capitale du pays de la teranga, Saint Louis fut la 1ère capitale de l’Afrique Occidentale Française. Ce mercredi, la ville a reçu la visite des caravaniers de l’intégration africaine. Débout depuis 7heures, les caravaniers ont entamé la longue route de Saint Louis. En effet, 3h et demi auront suffi pour que les caravaniers ont atterrissent à  l’hotel Ile de Saint. Nous avons été accueillis, à  l’entrée de la plus vieille ville africaine, par les autorités municipales. Mais avant, nous nous sommes rassurés que Saint Louis est sans conteste l’une des plus grandes villes africaines. Aujourd’hui les participants à  la caravane avaient visiblement l’air détendus. En tout cas, pas comme au départ, ou la caravane avait eu du mal à  démarrer eu égard à  des couacs organisationnels. Petit à  petit, les choses semblent se mettre en place. « Je suis sure que tout finira par rentrer dans l’ordre. Il faut être optimiste », m’a dit mon confrère journaliste nigérien, Laouali Aboubacar. Nous avons traversé en 4mn le village natal de Abdou Diouf, ancien président du Sénégal avant de s’immobiliser devant l’hôtel Coumba Bang, le génie protecteur de la ville de Saint Louis. Ici, ils ont été reçus par les autorités municipales de Saint Louis, avec à  leur tête le maire, Cheikh Mamadou Abdoulaye Dieye. Première capitale de l’Afrique occidentale française (AOF), la ville n’a rien à  envier à  Dakar au regard de sa belle architecture. Située au nord du pays, la ville de Saint Louis s’tend sur une distance de . Elle est distante de Thiès de plus de 300 Km. Après s’être gavés de thiéboudjein sénégalais (riz au poisson), les caravaniers se sont séparés à  la Maison de l’Ile. Les journalistes eux ont pris la direction de l’hôtel de ville. La mer forme une ceinture autour de la magnifique ville. Le maire Ndieye a reçu les journalistes dans les locaux d’une mairie construite depuis 1887. Mais la ville de Saint Louis, créée en 1859, a été érigée en commune de plein exercice en 1872. Capitale du Sénégal depuis l’indépendance, Saint Louis est une carrefour et cosmopolite o๠cohabitent des Wolof, des Maures, des Toucouleurs, des Sérères, des Lébous, des Arabo Syriens, et des occidentaux. Elle est ainsi le berceau de la culture sénégalaise. C’’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le maire promet d’en faire d’ici à  2011 la capitale culturelle de l’Afrique. Dans le mouvement de transfert de la capitale vers Dakar, Saint Louis s’est dépeuplée. Crée depuis 1657, Saint Louis avec ses 250 000 habitants s’étend sur une superficie de 4800 hectares. Le pont Faidherbe qui est un lieu hautement historique est entrain d’être reconstitué. Car cela fait partie intégrante des préoccupations de la population. « Nous sommes en concurrence avec toutes les villes africaines » a indiqué le maire avec l’idéal de bâtir une ville très active. Notre passage a coà¯ncidé avec la présence dans la ville de 85 artistes venus pour la biennale des arts. Pour le maire de Saint Louis, les autorités d’antan ont jugé de transférer la capitale à  Dakar pour tout simplement un besoin de centralité. Ce député maire, non moins Ingénieur de travaux publics, a commencé par présenter les énormes potentialités de sa villes, avant d’égrainer le long chapelets d’obstacles qui freinent le développement de Saint Louis. Ainsi, dira-t-il, Saint Louis est une ville légendaire du Sénégal (vieille de 350 ans) qui est entrain de renaitre de ses cendres. Ville très poissonneuse par excellence Saint Louis été érigée patrimoine mondiale de l’humanité eu égard à  sa forte potentialité touristique. l’ancienne capitale qui a vu passer autant d’érudits, que d’intellectuels, a été par la suite abandonnée. Et depuis l’accession du Sénégal à  l’indépendance en 1960. Saint-Louis a également accueilli des personnalités historiques telle que Samory Touré du Mali. Aujourd’hui l’une des problèmes dont souffre la population est le récurent dérèglement climatique qui frappe la ville, causant souvent des graves inondations et bien d’autres cataclysmes. Toute chose qui a fait que les autorités municipales se sont assigné de relever ce défi. Par ailleurs, « nous travaillerons à  amorcer notre décollage avec la redynamisation de l’économie locale, en passant par l’ordonnément des établissements humains. Nous ambitionnons de faire de Saint- Louis la capitale culturelle de l’Afrique », a indiqué le maire. Pour les autorités municipales, les acquis de Saint Louis, en tant qu’ancienne capitale sénégalaise, ne doivent nullement être absorbés. En outre, il convient de noter que Saint Louis est une ville universitaire, doublée de ses 4 historiques lycée. Des établissements qui ont formé de grands intellectuels à  travers le monde. Depuis maintenant 30 ans Saint Louis est dans la dynamique d’une coopération décentralisée avec plusieurs villes européennes dont Lyle (en France). Elle a noué également une coopération avec le japon. Mais toute fois, le grand obstacle au développement demeure la difficultés d’acquisition des ressources. En raison de sa forte potentialité, les autorités sénégalaises ont décidé à  ce qu’une partie de la biennale nationale se déroule à  Saint Louis. Mieux, les autorités se sont battues pour l’érection de la ville en Patrimoine mondiale de l’humanité. Par rapport au budget de sa commune, le maire a indiqué qu’il a passé de 1 000 400 000 F CFA à  2 milliards 80 000 F CFA. « Nous entendons faire de Saint Louis une ville internationale » A la fin de la conférence, le maire a proclamé « Citoyen de Saint Louis », tous les participants de la caravane. Demain la caravane vous montrera bien d’autres merveilles du pays de la Teranga.