Madou Diallo, un sémillant Ségal à l’Assemblée Nationale

Premier jeune cadre à  occuper ce prestigieux poste à  l’Assemblée nationale, le Docteur Madou Diallo a une compétence et une intégrité reconnues pour accomplir sa future mission avec brio. Conseiller des Affaires étrangères, chargé de cours à  l’Université de Bamako, la nomination de Madou Diallo par le Président de l’Assemblée Nationale, Younoussi Touré au poste stratégique de Secrétaire général de l’Assemblée Nationale est la récompense du mérite d’un jeune cadre qui s’est vite imposé par sa capacité intellectuelle et sa compétence professionnelle sur la scène politique malienne. «Â Rien n’est grand, n’est beau que de servir ton pays sans relâche », aime dire ce jeune à  ces collègues pour les motiver à  travailler avec ardeur. Parcours académique Féru de lecture, Madou Diallo est un ancien élève du Lycée Askia Mohamed o๠il a décroché son baccalauréat en série Sciences Humaines. Le Dr Diallo est titulaire de plusieurs diplômes. Après une Maà®trise en diplomatie, obtenue à  l’Ecole nationale d’administration (Ena) d’Alger, il s’envole pour la France. Dans l’hexagone, ses études sont couronnées par un DEA/Master en Droit international et Relations internationales obtenu à  l’université Lyon 3 et un Doctorat en droit public à  l’université Descartes Paris 5 avec mention très honorables sans oublier les félicitations du jury d’honneur. A 25 ans, il devient l’un des plus jeunes chargés d’enseignement de l’Université Jean Moulin Lyon 3 et Chercheur au Centre de recherche en Droit International (CDI) de Lyon. Il devient également Chercheur au Centre d’Etudes et de recherches en Droit International, Européen et Comparé (CEDIEC) de Paris. Après son séjour parisien couronné par une nouvelle distinction au Centre des études diplomatiques et stratégiques, ce fut le début d’une riche carrière pour ce jeune cadre. Conseiller des Affaires Etrangères de profession, il fut plusieurs années l’une des pièces maitresses du ministère des relations avec les institutions en sa qualité de conseiller technique. C’’est un habitué des couloirs de l’Assemblée Nationale o๠il accompagnait fréquemment ces ministres au cours des travaux de présidents de commission. Un sens élevé du travail Dans le monde des médias, le Dr Diallo n’est plus à  se présenter et pour cause, sa disponibilité à  répondre aux sollicitations de la presse parlée, écrite et audiovisuelle sur les questions nationales et internationales. Madou DIALLO est depuis plusieurs années Chargé de Cours à  la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Bamako o๠il dispense des Cours en droit public et en relations internationales. Il est aussi connu pour ses contributions dans les organes de presse visant à  enrichir le débat démocratique. Il a effectué de nombreuses missions à  l’Etranger. En 2007, il participe au Programme des Nations Unies pour le désarmement qui le conduit successivement en Suisse, aux Pays-Bas, en Autriche, en Allemagne, en Chine, au Japon, avant de rencontrer le SG de l’ONU S.E. Ban Ki-Moon à  New York (Etats-Unis). Il était jusqu’à  sa nomination à  l’Assemblée Nationale, Directeur adjoint des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Couleur politique Le Dr Madou Diallo mène une vie politique très intense en militant à  l’Adema, l’ancien parti au pouvoir. De 1998 à  2002, il est Secrétaire général de la Section Parti de l’ADEMA/PASJ d’Algérie. Actuellement, il est président du mouvement des jeunes de l’Union pour la République et la Démocratie (Urd). Son sens très élevé du travail, son énergie, son intelligence, son intégrité, sa sociabilité sont autant d’atouts qui font de lui, un cadre de référence. Comme on le dit souvent «Â personne n’est indispensable, mais il est des personnes irremplaçables ».

Kary Bogoba Coulibaly, l’homme orchestre de la comédie malienne

Fils du célèbre percussionniste ségovien Bogoba Coulibaly, Kary est issu d’une famille de musiciens. Dès l’âge de 5 ans, il apprend à  jouer au balafon grâce à  son frère ainé Arouna. Il accompagnait ce dernier dans les soirées culturelles et concerts en plein air. Lors des biennales artistiques et culturelles des années 70, il accompagnait les musiciens et jouait dans des pièces de théâtre. En 1982, Kary entre à  l’institut national des arts (INA) et obtient son diplôme d’art dramatique en 1986. A l’INA, il fera la rencontre de plusieurs comédiens avec qui il formera en fin 86, la troupe gnôgôlon. Bien qu’étudiant dramaturge, il se perfectionnera auprès de ses ainés musiciens de l’INA. Il apprend la guitare électrique et la guitare traditionnelle, le cora, le piano, la batterie. C’’est cette polyvalence dans les instruments musicaux qui va lui valoir ce surnom de ‘l’homme orchestre’.Son entrée à  l’INA, coà¯ncide avec la sortie du célèbre musicien et chanteur Habib Koité. Il enregistrera d’ailleurs un morceau sur le 1er album d’Habib o๠il joue la guitare et la batterie. Le responsable de la section musique de l’époque lui offrira sa 1ere guitare en 1983. Kary interprète de nombreux rôles dans des théâtres amateurs montés à  l’institut avec ses amis. Son 1er grand rôle dans une pièce de théâtre sera dans la pièce ‘moi seul’ de l’écrivain ivoirien Bernard. B. Dadié. Kary met en place un groupe musical dénommé ‘tobodji’ en 1997. Ce nom est issu d’une chanson qu’il a interprété avec le musicien Toumani Diabaté en 1996. Ils se produiront lors de concerts et cérémonies de baptême, mariage et autres. Naissance d’une troupe ‘gnôgôlon’ A sa sortie de l’INA, Kary s’associe avec ses promotionnaires pour créer l’une premieres troupes théâtrales du Mali ‘gnôgôlon’ en 1986. Cette troupe est crée suite aux conseils du dramaturge français Philipe Dossier. Parmi les initiateurs, on peut citer Kary Coulibaly, Malick Dramé, Salim Sylla, et Tènèma Sanogo, piliers de la troupe. Kary se fera ainsi connaà®tre du grand public à  travers le gnôgôlon et ses productions dans les quatrre coins du pays. En 1998, il se fait remarquer par le cinéaste burkinabé Sotigui Kouyaté, grâce à  son rôle dans le rêve du python de Dani Kouyaté. Sotigui Kouyaté, Habib Dembélé et Alioune Ifra N’diaye créent ‘le mandéka théâtre’. Ils avaient besoin d’un acteur réunissant un certain nombre de critères : Chanteur, comédien et musicien à  la fois. Et, Kary réunissait tous ces critères. C’est le debut d’une carrière internationale. Grâce au mandéka théâtre, Kary se fait connaà®tre de Dakar à  Ouagadougou, en passant par Abidjan et plus tard, le monde entier. La comédie et aussi la production… A cause de ses multiples déplacements en dehors du pays, Kary se fera remplacer dans la troupe gnôgôlon. En 1997, il élargie son groupe musical tobodji à  une troupe artistique et culturelle. Il recrutera les jeunes talents de la comédie et de la musique. Il organise des comédies musicales avec sa troupe et passe même à  la production d’artiste. Kary devient manager et producteur de la diva du wassoulou, Salimata Sidibé pour qui il compose des chansons. Musicien compositeur, arrangeur, l’homme touche à  tous les domaines de l’art en général. Cependant, sa plus grande passion reste le théâtre. En Février 2008, il initie ‘le comédie club de Bamako’. C’’est une première du genre qui se tient tout les 1ers vendredi du mois à  l’espace culturel Bouna. Ce ‘comédie club’ met en scène tous les grand humoristes maliens et les comédiens en herbes. l’enfant de Ségou tourne dans des films comme : Sanoudjè de Boubacar Sidibé, Yèlèma de Mamou Cissé d’o๠il hérite son surnom ‘Madou Wôlô’, La Genèse de Cheick Oumar Sissoko, Sia le rêve du python de Dani Kouyaté… Il interprète le rôle de Djanguinè le musicien du bar, dans le site com ‘Grin’ qui passe une fois par semaine sur la chaine nationale. Kary Coulibaly est marié et père de plusieurs enfants comme il le dit. Préférant se taire sur le nombre d’enfants qu’il possède. Son prochain spectacle est prévu pour le mois de septembre prochain au centre culturel français de Bamako.