Zeyna Magazine devient Zeyna Mag School

Le format n’a pas changé mais les rubriques et leurs contenus sont adaptés au lectorat. On découvre plusieurs rubriques à  savoir les astuces, bon plan, hygiène et santé, blagues, interview, etc. Dès les premières pages, on se régale visuellement et le sommaire incite à  la lecture. 7è numéro, ce bimestriel désormais dédié aux élèves, étudiants et à  leurs parents est parfaitement bien illustré avec des sujets sur l’emploi, la prise de parole en public, la rédaction de CV, les conséquences de l’avortement, etc. Un poster est également offert à  chaque achat. C’est l’occasion pour les adolescents de pouvoir se divertir tout en prenant goût à  la lecture car les articles sont écrits dans un style clair et concis. Sa promotrice est Mme Sidibé Astou Sy propriétaire et directrice de l’agence de communication, Zeyna.com. Titulaire d’un diplôme de marketing, elle a fait ses premiers pas dans le groupe Kledu (Radio, presse et agence de communication), o๠elle fut responsable commerciale.

L’invité de la Rédaction : Avec Emmanuelle Pontié, c’est comment?

Après le journaliste Diomansi Bomboté, la rédaction de votre site d’information en ligne, JournalduMali.com a reçu une grande dame de la presse panafricaine. Emmanuelle Pontié, Directrice générale adjointe du groupe AM International est à  Bamako pour coordonner la réalisation d’un numéro spécial sur le Mali qui paraà®tra au mois d’avril. Six mois après l’arrivée d’Ibrahim Boubacar Kéita à  la tête du Mali, le pays retrouve une certaine normalisation. C’’est justement pour parler de cet autre Mali qui bouge que le mensuel panafricain a décidé de faire un zoom sur notre pays. AM, le mensuel francophone de l’Afrique qui bouge Avec ses confrères de JournalduMali.com, la journaliste a évoqué la ligne éditoriale de son mensuel qui s’efforce de montrer le côté positif de l’Afrique. Pour cette grande voyageuse qui passe difficilement deux semaines en France sans visiter le continent africain, AM attache du prix au traitement rigoureux de l’information pour un lectorat exigeant. Son public plus jeune, compte la nouvelle bourgeoisie et élite intellectuelle du continent d’Abidjan à  Douala, en passant par Libreville ou Kigali. Si le groupe Jeune Afrique auquel AM appartenait, avant d’être autonome en 2006, tend vers une actualité immédiate, AM est un mensuel qui contourne l’actualité avec des interviews, des portraits, des analyses et un regard plus distancié. Le magazine met en avant la vie, les gens, les styles, la mode, la culture et l’évasion par des rubriques variées. Emmanuelle Pontié, africaine avant d’être française Emmanuelle Pontié qui alimente la rubrique «C’’est comment?» o๠elle égratigne les petits travers des Africains, a déjà  parcouru une bonne partie du continent o๠elle a vécu jusqu’à  l’âge de 15 ans. Après des études littéraires, elle se lance vers le journalisme et débute à  « l’évènement du jeudi », puis dirige les éditions Afrique Elite et Elite Madame jusqu’en 1994 avant de déposer le bilan dans la foulée de la dévaluation du Franc CFA. Elle devient alors attaché de presse puis entre au Groupe de Jeune Afrique en proposant un article sur Miss caraà¯bes qui se déroulait à  l’époque à  Saint Martin aux Antilles. « Jeune Afrique cherchait un rédacteur en chef pour Afrique Magazine et ils m’ont tout de suite confié des responsabilités », se souvient Emmanuelle Pontié qui collabore désormais avec Zyad Limam, le beau fils de Béchir Ben Yahmed, devenu le directeur général d’Afrique Magazine. Le magazine vient de fêter ses trente ans d’existence et est devenu indépendant du Groupe Jeune Afrique en 2006 sous l’intitulé AM International. Le groupe poursuit sa diversification avec l’édition d’AM Business depuis 2013 et qui traite du monde des affaires et de l’économie. Regard sur le nouveau pouvoir malien et la presse Sur ce que certains Maliens appellent « la gestion familiale du pouvoir », l’affaire des bérets rouges et la situation à  Kidal, la journaliste s’est voulue plutôt circonspecte et mesurée. Préférant sans doute donner l’occasion aux lecteurs de découvrir les réponses dans le numéro spécial du mois d’avril. Globalement, Emmanuelle Pontié apprécie la presse malienne à  travers les titres qu’elle a eu l’occasion de lire. Pour celle qui compte rester dans la profession un bon bout de temps, la presse africaine est beaucoup trop politisée, au détriment de genres journalistiques comme l’enquête, le reportage, des sujets de société… Une lacune qui pourrait s’expliquer par le manque de moyens et de valorisation de cette profession, tout le contraire de l’Europe o๠un journaliste est plus respecté, mieux payé et protégé. Emmanuelle Pontié confesse qu’il est bien plus facile de traiter de l’actualité panafricaine depuis Paris et dans une plus grande sérénité. Cela permet sans doute de garder cet œil impertinent sur l’Afrique et qui caractérise les articles d’AM, qui donnent un autre regard sur ce continent, riche de possibilités et trop souvent décrit via le prisme des famines, guerres et autres pandémies. Pour Emmanuelle Pontié qui apprécie Bamako comme elle apprécierait Douala ou Kigali, le journalisme est un sacerdoce, une profession qui ouvre toutes les portes y compris celle du petit palais sur la colline… Suivez mon regard.

Saramaya : Le magazine qui parle aux femmes autrement

Il aborde les sujets sous un angle nouveau et offre à  ses lectrices des reportages qui sont au C’œur de leurs préoccupations. Pouvez-vous-nous dire les raisons qui vous ont motivé pour la création de ce magazine? Samaraya magazine a été crée dans le but de sublimer la femme. Ces dernières années, le statut de la femme a beaucoup évolué, que ce soit au sein de son foyer ou dans la société. Nous avons donc jugé important de pouvoir offrir à  la gente féminine un porte voix qui puisse lui permettre de s’exprimer. 2- Saramaya s’adresse à  qui? Rédaction : Saramaya s’adresse principalement aux femmes, toutes catégories confondues. Que propose Saramya aux lecteurs en termes d’innovation? Nous traitons spécialement tous les dossiers qui touchent à  la femme. Nous avons une rubrique santé avec des médecins, professeurs, gynécologues ectC’…qui donnent des conseils aux femmes concernant leur bien être. La rubrique Gongue nous posons un problème que la femme rencontre dans son foyer et nous lui proposons des solutions. Nous avons également des rubriques de beauté, de mode, de culture et de cuisine. Parlez nous de la ligne éditoriale de ce nouveau magazine ? Notre ligne éditoriale consiste à  donner à  la femme la place qu’elle mérite dans la société à  travers nos différentes rubriques. Nous mettons tout en œuvre dans ce magazine afin que la femme puisse avoir confiance en elle et à  ses aptitudes à  évoluer tous les jours un peu plus.

Culture femme : l’Africaine, chic, afro et tendance…

Depuis le mois d’octobre, CultureFemme est disponible dans les kiosques dans un format poche. Dans quelles conditions a été ressuscitée cette version print? Le retour de CultureFemme s’est fait de façon plutôt naturelle, à  savoir que malgré l’arrêt de la version papier en 2007, nous avons toujours été présents sur Internet, car au départ, CultureFemme, C’’est d’abord le site www.culturefemme.com fondé en 2003. De plus, plus de 5 ans après l’arrêt de la version papier, de nombreuses lectrices continuaient de nous écrire pour savoir si nous allions revenir, preuve que le manque laissé par CultureFemme n’avait pas été comblé. Ensuite, comme pour tout projet, une étude a été faite au préalable, qui a montré que la cible à  laquelle s’adresse en priorité CultureFemme (femme afro-antillaise), était toujours en recherche d’un support qui parle autant à  son intellectuel, que son côté plus léger, le tout avec sérieux, et sans a priori, une vraie démarche journalistique couplée à  une notion de «donner du plaisir» en quelque sorte. Le magazine a un format différent de l’ancienne version. Pourquoi? Revenant après une longue absence, il s’agissait, sans perdre en qualité de contenu, de s’adapter aussi à  l’époque. La presse magazine a ses codes et ceux-ci évoluent, ne serait-ce que visuellement parlant. Une mise en page d’il y a 5 ans est dépassée aujourd’hui. Du coup, le défi était de savoir comment garder notre philosophie tout en nous renouvelant ? La réponse a été trouvée avec la nouvelle formule, qui combine nouveau format et nouvelle périodicité car de bimestriel (tous les 2 mois) nous passons à  mensuel. Le côté très pratique du format poche que nous sommes les seuls à  proposer actuellement dans la presse féminine afro, nous permet aussi de répondre vraiment aux exigences de la lectrice CultureFemme et à  notre credo qui est d’allier légèreté et profondeur. Au delà  du format, quelles sont les autres changements ? Notamment au niveau du contenu? Au niveau contenu, le fond reste égal à  notre esprit qui est d’encourager la lectrice à  être elle-même, à  voir ce qu’elle a d’unique et à  le valoriser, sans chercher à  copier quiconque, ni à  contrario, à  s’engager dans des oppositions stériles. Nous croyons en la richesse de la différence, à  savoir pour parler uniquement beauté, C’’est la vérité de celle-ci qui est intéressante. Aussi, CultureFemme va valoriser toutes les beautés noires, idem pour des sujets plus société, nous restons fidèles à  ce qui a fait notre différence et force : les traiter avec profondeur. Le changement vient du fait que nous avons enrichi la palette des rubriques, nous faisons appel à  des experts comme des psychologues, médecins et autres dans nos dossiers pour varier les points de vue. Avez-vous déjà  quelques retours de vos lectrices? Qu’en pensent-elles? Les retours sont très positifs, déjà  parce que CultureFemme pour celles qui ont connu la première version papier, était demandée. Celles-là  sont contentes de nous retrouver. Pour les autres, celles qui découvrent le support, C’’est des encouragements car elles disent apprécier le support en lui-même, c’est à  dire la qualité du papier et le rendu visuel, mais aussi le contenu. Nous attendons maintenant que tout cela se concrétise en chiffres. Pour cela quelles sont vos armes dans la jungle de la presse féminine en France? D’autant plus que les magazines féminins s’intéressent de plus en plus à  tout ce qui est ethnique? Déjà , CultureFemme ne se considère pas comme un magazine dit ethnique, mais comme un magazine féminin, qui comme tout support, a un positionnement assumé, et le nôtre, C’’est que notre C’œur de cible est la femme d’origine afro-antillaise. De ce fait, tout en valorisant cette femme et en lui offrant des pistes d’inspiration, nous nous sentons libres de nous intéresser à  tous types de sujets. Notre principale arme est définitivement notre approche, qui découle de notre philosophie. On peut s’intéresser à  ce qui est ethnique, encore faut-il vraiment le faire en étant motivé par autre chose que l’envie de séduire une clientèle. Nous, quand nous faisons un sujet par exemple sur le couple, de par nos vécus (l’équipe CultureFemme navigue entre France, Afrique et Antilles), nous « savons » de quoi nous parlons, et avons des angles d’analyse que certains n’auront pas. Et enfin, je trouve personnellement positif l’intérêt des autres supports pour la lectrice dite ethnique même si ce mot me paraà®t bien réducteur. Du coup, que ces magazines fassent des articles sur cette femme-là , tout ce que je peux leur souhaiter, C’’est que leurs articles soient faits avec le même sérieux que le reste. Autant CultureFemme est libre de parler si voulu du lectorat de ces magazines, autant l’inverse est vrai. Un mot pour terminer J’encourage tous ceux qui nous liront, à  découvrir ou redécouvrir CultureFemme, car une telle initiative ne vit aussi que si elle est portée par le plus grand nombre. En ce qui me concerne, outre CultureFemme, J’écris toujours et prépare pour 2013 un ouvrage sur le développement personnel, et un autre sur mon expérience de naturelle (cheveux, Ndlr). Merci de m’avoir permis de m’adresser à  vos internautes!

Médias : Forbes lance l’édition Afrique

Avec une distribution dans 23 pays, Forbes Afrique vise les marchés francophones d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. Lancé ce 24 juillet, ce nouveau magazine dédié aux décideurs économiques africains est ambitieux et s’ancre dans une perspective de mondialisation et de croissance économique pour le continent; Pour Lucien Ebata, Président Directeur général de Forbes Afrique « il y a un Momentum fort en faveur de l’Afrique. Alors que le monde est confronté à  une grave crise économique et financière, l’Afrique accélère sa mutation ». Ce qui justifie amplement le lancement de Forbes Afrique. L’Afrique au diapason Chic, sur papier glacé et attractif, le magazine qui comprend un vaste réseau de correspondants dans le monde et des bureaux à  Douala , Paris et New York se veut la voix de l’entreprenariat innovant avec des parcours incarnant la réussite économique de l’Afrique, des profils de hauts dirigeants comme le nigérian Aliko Dangote qui font le dynamisme et la croissance africaine francophone, les classements des meilleures entreprises nouvelles ou établies. Visant un lectorat jeune, mais aussi de grands patrons et de décideurs économiques, Forbes Afrique répond à  une demande forte de modèles : « Nous mettons au C’œur de cette nouvelle édition francophone, les femmes et les hommes qui bâtissent quotidiennement l’Afrique de demain, estime Michel Lobé Ewané, Rédacteur en chef délégué. Forbes Afrique invite surtout à  un voyage sur le continent, pour détecter ce qu’il y a de meilleur à  offrir. Par ailleurs, « l’immense intérêt que suscite l’Afrique pour ses ressources minières, pour le commerce ou l’agriculture, estime Paul Trustfull, rédacteur en chef, ne peut que se renforcer avec des investisseurs d’Europe et d’Amérique qui noueront des partenariats avec des entreprises locales». Forbes Afrique est donc le magazine par excellence des décideurs africains et de tous ceux que l’entreprenariat dynamique en faveur du développement du continent, intéressent. A découvrir d’urgence !

Classement Forbes : Oumou Sangaré 9è femme la plus puissante d’Afrique

Décidément, une première pour une artiste malienne et de la sous région ouest-africaine que le très célèbre magazine américain spécialisé dans le sondage et le classement des célébrités et des puissants hommes dans le monde dans son classement des 40 femmes les plus célèbres et puissantes d’Afrique fait un clin d’œil à  l’artiste du Wassoulou. Pour la première fois, une Malienne est en bonne place dans ce classement en la personne de la diva Oumou Sangaré. Le magazine américain s’est basé sur la carrière musicale de la diva qui a eu le grammy award en 2011 aux Etats Unis dans une collaboration musicale. Malgré son intervention dans le monde des affaires, Oumou Sangaré est restée égale à  elle-même dans le show biz international. De concert en concert, d’été en hiver, de Londres à  Paris, de Québec à  Washington en passant par certaines capitales européennes et asiatiques, l’ambassadrice de la musique du Wassoulou a trainé sa silhouette sur toutes les scènes du monde. Reine du Wassoulou Son répertoire s’inspire de la musique traditionnelle avec des instruments traditionnels et populaires du Wassoulou. Toutes choses qui lui ont permis de se forger une notoriété. Dans sa musique, Oumou fait le combat des femmes, leur protection dans la vie sociale son cheval de bataille. C’’est pourquoi, elle a été désignée ambassadrice des Nations Unies contre la polygamie avant de devenir ambassadrice du programme alimentaire mondial (PAM) en 2003. Oumou Sangaré signe un partenariat en 2006 avec Chinese automobile compagnie pour créer des voitures de marque Oum Sang. Mieux n’eût été la crise actuelle que connaà®t le Mali, Oumou Sangaré allait procéder à  l’ouverture officielle d’une grande surface de montage de la marque japonaise Hundai à  Bamako. Selon l’artiste, l’espace est en cours d’aménagement et les Japonais vont commencer à  travailler en attendant le lancement officiel des activités. Pour la circonstance, Oum Sang transférera à  l’intérieur de l’ACI et Hundai sera à  la place d’Oum Sang. Les plaques et autres signes indicatifs d’Oum Sang ont été enlevés et remplacés par ceux de Hundai. C’’est fort de tous ces efforts consentis par la diva de la musique malienne que le magazine américain Forbes a classé Oumou Sangaré 9ème femme africaine la plus puissante et célèbre. »Je suis fière, C’’est un honneur, ce n’est pas moi qui ai été sacrée 9ème C’’est plutôt mon pays. Malgré tout ce qui se passe actuellement ici, l’Afrique étant aussi très grande, si C’’est une Malienne qui est choisie, C’’est une bonne chose. Je dédie cette place aux braves femmes du Mali à  toutes mes sœurs qui se battent à  longueur de journée, nuit et jour sans repos ». La diva du Wassoulou est très préoccupée par la situation de son pays déclarant que tout le monde doit s’impliquer et penser au Mali. Elle vient d’ailleurs de faire un single sur la paix avec un arrangement du grand Alassane Soumano et Oumar Diallo dit Baroubleni. » Je pars ce mardi 2 juillet pour une tournée européenne qui me conduira en Italie, Suède, Danemark, Hollande, France, Allemagne et Londres. Mais je marcherais en Europe la tête baissée, parce que je ne saurai quoi dire aux journalistes. Moi je suis déçue par la classe politique, je suis déçue par les militaires maliens. Maintenant que ça ne va pas dans notre pays la classe politique devrait être soudée, ce n’était pas encore le moment pour l’armée d’étaler sa division. Vraiment, je suis déçue, l’ennemi est à  notre porte, au sud nous nous entretuons, C’’est dommage. Les uns et les autres doivent savoir que le Mali a un lourd héritage que nous devrons sauvegarder. Chacun doit bien jouer sa partition pour la bonne marche du pays ». Oumou Sangaré a déjà  quitté Bamako pour sa tournée européenne.

Médias : A+ Mag voit le jour

Franck Salin, son rédacteur en chef nous en parle. Comment est née l’idée d’A+ MAG dans un paysage français déjà  très exploité coté presse magazine ? Franck SALIN : L’idée d’A+ Mag a germé en 2004 dans l’esprit de Mme Salha Souleymanou Olympio, notre directrice de publication. Elle était en voyage en Ethiopie o๠elle était arrivée avec les préjugés véhiculés par la presse sur ce pays, y compris sur le continent africain. Or, à  Addis Abeba, elle n’a trouvé ni guerre, ni famine, mais un pays moderne, en pleine effervescence, qui se développait à  toute vitesse. Elle a eu alors l’envie de lancer un magazine haut de gamme qui combattrait les préjugés en mettant en valeur l’Afrique qui réussit et éblouit. Elle a patiemment cherché les moyens et les personnes qui pouvaient mettre sur pied ce projet, et en 2012 A+ Mag est né. A qui s’adresse ce nouveau magazine ? A+ Mag s’adresse aux hommes comme aux femmes, à  tous les amoureux de l’Afrique. Parlez nous du contenu ? De sa réalisation et de l’équipe rédactionnelle ? A+ Mag fait la part belle aux peoples et personnalités du continent africain et de sa diaspora. Il fait connaà®tre ses créateurs, entrepreneurs et inventeurs. Il explore les nouvelles tendances et styles de vie qui apparaissent et se développent sur le continent comme ailleurs. Chaque mois, nous proposons un dossier original à  nos lecteurs. Pour le numéro 1, nous sommes allés à  la rencontre des Africains qui réussissent en Russie. Une aventure incroyable! A+ Mag, c’est aussi un divertissement, donc il y a des pages cuisine, forme, beauté, shopping, jeux… Tout ce qu’il faut pour se détendre. Le siège du magazine est à  Paris, et les journalistes qui produisent le contenu sont en Afrique, en Europe, en Amérique… un peu partout dans le monde. Comment allez-vous pérenniser le projet à  long terme et par rapport à  l’Afrique, largement évoquée ? A+ Mag est distribué en Afrique, en Europe, aux Antilles et en Amérique du nord. Nous comptons lancer une version en langue anglaise qui devrait nous permettre d’étendre notre diffusion. Comme toute publication, il nous faudra relever le défi commercial et convaincre les annonceurs de figurer dans nos pages et sur notre site www.aplusmag.com. A+ Mag est une entreprise privée, née de la volonté de femmes et d’hommes qui aiment l’Afrique et veulent la faire découvrir sous un meilleur jour. Un si beau projet trouvera sur sa route, je crois, les personnes qui l’aideront à  se péréniser et à  se dévellopper.

 » REUSSIR » ou l’art du business sur papier glacé

Depuis 5 ans, le magazine Réussir existe. Il a choisi comme crédo, le secteur économique o๠il s’est imposé en leader dans le paysage médiatique sénégalais. « Réussir » est un magazine business qui accompagne le monde de l’entreprise et des sociétés dans la sous région. Tiré à  cinq mille exemplaires, il est diffusé à  Dakar et dans toutes les villes du Sénégal. Selon Mr Wade, C’’est par l’entreprenariat jeune qu’on peut concevoir et développer un business sur fonds propres, tout en gagnant le pari de la régularité, de la qualité, de l’innovation, de la compétence et de la performance . « Réussir », le mensuel économique de référence pour son public cible, à  savoir des décideurs, managers, entrepreneurs, jeunes cadres et étudiant des écoles de commerce, fait figure de référence : «Aujourd’hui nous avons beaucoup de partenaires qui nous font confiance, ce sont les Banques, assurances, Télécoms, Tic, immobiliers, automobile,…) qui cherchent à  promouvoir leur image ou à  vendre leurs produits et services sur le marché ». Un projet malien «Au Mali, je suis chez moi et quand je nourrissais ce projet, J’ai pris conseil auprès d’un confère malien, Alexis Kalambry, l’actuel directeur du journal Les échos » explique Mr Wade. Après cinq d’existence nous avons décidé de venir sur le marché malien. Comme on le dit souvent, le Mali et le Sénégal sont deux pays frères liés par la même histoire. C’’est une stratégie de développement que nous avons mis en place tout en mettant l’accent pour la première année sur des numéros spéciaux , dont le premier sera consacré au Mali. Dans notre spécial Sénégal Mali, les entreprises maliennes nous pris ont des pages publicitaires, cela veut dire que nous étions connus avant d’être présents au Mali », explique Mr Wade. Selon Abdoulaye Okaya Wane, conseiller spécial du directeur du magazine, Wade a crée un produit qui répond aux attentes. C’’est un leader professionnel qui a pu assurer la régularité du magazine. Les partenaires présents à  la cérémonie de lancement ont tous présenté leurs entreprises à  l‘hôtel Radisson de Bamako.

Afrika Muso, le magazine des Reines d’Afrique en kiosque

Connaissez-vous Afrika Muso, le magazine des Reines d’Afrique ? Un mensuel féminin, dédié aux femmes africaines et fait par une panafricaniste convaincue. Pour Awa Sylla, Directrice de publication, le 22 septembre était l’occasion de magnifier les femmes, en tête Lobbo Touré, la première dame en couverture, avec son époux Amadou Toumani Touré ! Un couple exceptionnel, peut-on lire en Une. Humm, voilà  un hommage laudateur au couple présidentiel, un numéro spécial, il faut le souligner et qui fait dire à  l’auteur :  » Enième 22 septembre vécu et célébré par le couple présidentiel malien ATT-LOBBO, celui de cette année revêt un cachet tout à  fait particulier en ce sens qu’il sera probablement celui de la dernière fête que célèbrera au trône, cet auguste binôme. » Bon, on est d’accord, ATT et LOBBO impressionnent, mais à  tourner la page, on découvre d’autres personnalités illustres, notamment, Mariam Traévélé, épouse de Feu Modibo Keita, première fisrt lady, une vieille dame que l’âge n’a point écorné, toute en humour et sagesse et qui raconte les années d’indépendance. Edifiant, le témoignage des anciens est toujours de valeur. C’est donc elle la Muso du mois ! Découvrons ensuite Mme Zouré Fadimata Maiga, militant politique, vice présidente des femmes du parti Adema et qui entend jouer un rôle de premier plan dans les prochaines présidentielles, car affirme t-elle,  » nous gagnerons en 2012 avec les femmes » ! Au premier plan de ces personnalités, des personnalités comme Mme Haidara Aminata Cissé, député à  l’Assemblée nationale, Mme Sidibé Mariam Kaidama, premier ministre, Mme Sira DIOP de même que l’ancienne ministre de la Promotion de la femme et de l’enfant, Mme MAIGA Sina Damaba, femme politique de conviction, militante du CNID Faso Yiriwaton. Elle s’exprime dans une interview décalée et sans langue de bois. Au fil des pages, le portrait jeune d’Alioune Ifra Ndiaye, promoteur avisé et ingénieux de la célèbre salle de cinéma BLONBA. Ou encore le portrait de Massa Traoré, entrepreneur malien. Mimi Konaté styliste ou encore Fatoumata Doucouré, promotrice du restaurant CRYSTAL à  Bamako. Le portrait de l’avocate Maà®tre SOYATA sans oublier les défis de l’Afrobasket féminin à  Bamako. Dégustez très vite ce numéro d’Afrika Muso disponible en kiosque à  Bamako !

Rencontres de Bamako : la photo de « presse » au diapason

Ils s’appellent Baudoin Mouanda, Erick Christian Ahounou, Nadia Ferroukhi ou Warren Saré. Ils sont photographes et ils vivent leur passion pour le continent grâce à  la photo de presse Les Rencontres de Bamako mettent en avant de nombreuses expositions, pas seulement dédiées à  l’art contemporain, mais aussi à  la photo de presse, une vocation que certains photographes ont choisi de suivre. Celle d’illustrer les pages des magazines avec acuité et originalité, ce qui leur vaut une reconnaissance internationale. « Sans une photo parlante, un article attire moins le lecteur », juge un spectateur. Et Afrique Magazine, le mensuel francophone l’a bien compris.  » Cette projection, c’est aussi pour vous présenter ces photographes qui travaillent depuis des années avec nous. Ils ont du talent, ils sont sur le continent et appréhendent la réalité avec leur sensibilité particulière… », explique Maureen Auriol, responsable Photo à  Afrique Magazine. La projection a mis en avant une série de clichés de couleurs et noirs et blancs : de la photo de rue, à  celle plus intime d’un président comme Abdoulaye Wade, celle d’un crépuscule à  Alger, ou le sourire d’une enfant, toutes les expressions photographiques pour capter l’oeil du lecteur d’AM.  » Pour les magazines, c’est plus pratique d’employer un photographe local au lieu d’envoyer un reporter sur place, ça réduit les coûts’, estime Baudoin Mouanda, jeune photoreporter Gabonais et qui souhaite que les magazines internationaux fassent davantage appel aux talents locaux. « La qualité compte aussi mais les choses sont entrain de changer, juge Olivia Marsaud, journaliste à  Afrique Magazine. » Avant, les photoreporters Africains avaient moins de matériel photo de qualité… » Le photojournalisme, une affaire de réseau Comment s’en sortir et gagner sa vie en tant que photoreporter de presse dans un contexte africain ? : Pour Erick Christian Ahounou, un bon photojournaliste doit avoir le flair et surtout un bon réseau pour défier la concurrence  » Il faut s’armer de relations et éviter la concurrence », raconte ce Béninois installé à  Dakar et pour qui l’aventure sénégalaise a été une expérience enrichissante: « J’ai quitté le Bénin même si financièrement, le Sénégal n’était pas plus avantageux, mais là  bas, je découvre chaque jour de nouvelles sensations « . Dans son pays au Gabon, Baudoin Mouanda, juge la photo comme un art qui nourrit mal son homme, mais avec les magazines internationaux, les choses changent. » Ils paient mieux et si nous pouvons travailler avec plusieurs d’entre eux, alors on gagne bien sa vie. C’est aussi pour donner la parole à  ces artistes de la photographie qu’Afrique Magazine, en collaboration avec Les Rencontres de Bamako, a organisé cette projection o๠l’on découvre des clichés rares, originaux et empreints d’un réalisme saisissant, des clichés qui racontent l’Afrique tout simplement.