Haut conseil islamique : Mahmoud Dicko, président du consensus ?

Les rideaux sont tombés sur le 2ème congrès du Haut conseil islamique(HCI) du Mali hier lundi au Centre internationale de conférence de Bamako(CICB). Un happy end après les tensions dont l’ombre a longtemps plané sur le déroulement du congrès. Au finish la responsabilité et le bon sens l’ont emporté sur les antagonismes. Le consensus aura été le maà®tre mot des travaux. La principale information ayant sanctionné les travaux est sans doute la réélection, le dimanche 20 avril 2014, du président sortant, Mahmoud Dicko. l’imam rempile pour un nouveau mandat de cinq à  la tête la puissante association islamique. Il dirigera désormais un bureau consensuel de plus 40 membres qui comporte toutes les tendances. Le candidat malheureux, Thierno Hady Thiam, retrouve son poste de de secrétaire à  l’information et à  la Communication tout comme l’emblématique Ousmane Madani Haidara garde la deuxième vice-présidence. Le choix de l’imam de Badalabougou, en commune V du district de Bamako, est considéré par beaucoup comme la commune musulmane du Mali comme signe de la constance dans le progrès. En effet, il est dépeint comme un grand rassembleur, capable de fédérer les visions des musulmans. Beaucoup de fidèles louent sa capacité à  tenir à  égale distance des différentes tendances et confréries musulmanes du Mali. « Il n’a jamais laissé apparaà®tre une ombre de clivage, tous les musulmans logent à  la même enseigne chez lui », commente un ancien membre de la ligue des élèves et étudiants du Mali. Bien qu’étant d’obédience sunnite, il a participé à  plusieurs fois aux cérémonies religieuses célébrant la naissance et baptême du prophète Mohamed(PSL). Pour atteindre l’idéal de rassemblement, il est capable de se transcender et se faire rigueur. l’homme de Dieu passe l’éponge sur les critiques gratuites et les provocations de certains de ses coreligionnaires. Au nom de l’intérêt et de la cohésion de la religion musulmane. Autre atout du président du HCI, C’’est son charisme doublé de sa capacité de communication et de persuasion. Peu friand des déclarations fracassantes ou à  l’emporte-pièce, il agit avec beaucoup de circonspection face, par exemple, aux questions insidieuses des journalistes occidentaux sur certains sujets sensibles. Ce caractère doux n’enlève pourtant en rien au côté ‘’bagarreur » de ce leader religieux de 60 ans, fin connaisseur du saint coran. En effet, il jouit du préjugé favorable de n’être pas influençable ou corruptible ou de ne pas l’être du tout. Ce qui explique sa détermination et son intransigeance à  défendre les causes de l’islam. Le renvoi par le régime d’ ATT en deuxième lecture du nouveau code des personnes et de la famille en 2009 est un exemple de l’engagement de l’imam à  respecter les valeurs islamiques et sociétales du pays. Pendant la crise multidimensionnelle consécutive au coup d’Etat du 22 mars 2012, Mahmoud Dicko a joué sa partition en s’offrant le rôle de médiateur pour convaincre les forces jihadistes à  abandonner leur funeste dessein. Sous présidence, le Haut conseil islamique est s’est distingué par son activisme souvent même sur le plan politique au point de placer souvent en arrière plan les partis politiques. Résultat : la création d’un Ministère des Affaires religieuse et Culte dont le premier titulaire, sous la transition, était un membre du Haut conseil islamique, Yacouba Traoré comme ministre des Affaires religieuses et du culte. La Commission électorale nationale indépendante(CENI) est dirigée par l’actuel secrétaire générale de du HCI.

HCIM: l’Imam Dicko reconduit

Les travaux du congrès du Haut Conseil Islamique ont pris fin ce dimanche. Ils se sont déroulés au Centre international des conférences de Bamako, sous le haut parrainage du président de la République Ibrahim Boubacar Keà¯ta. Prévu initialement en juillet 2013, ce congrès avait été reporté à  cause de la crise que traversait le pays. Il se sera finalement tenu les 19 et 20 avril sous le signe « Ensemble pour la Paix et la réconciliation nationale ». Y ont pris part les délégués d’associations musulmanes de différentes régions du pays. A l’ouverture des travaux, le président Ibrahim Boubacar Keita, avait rappelé que les musulmans ont pour « mission de prouver que l’Islam est amour, tolérance et consentement, seulement amour tolérance et consentement ». « C’est à  ce prix que sera préservée la convivialité qui nous caractérise, avérée et traduite dans nos mécanismes de régulation sociale  » , a-t-il poursuivi. Il s’est dit convaincu que ce congrès sera autant celui de la maturité, de l’entente et de la victoire de la communauté musulmane sur le démon de la division . Son appel aura été entendu puisque le congrès s’est déroulé sans encombres et c’est le président sortant, l’Imam Mahmoud Dicko qui a été réélu par les délégués à  la tête du Haut Conseil Islamique du Mali. Il a recueilli 59 voix contre 27 pour son unique rival El Hadj Thierno Hady Oumar Thiam. L’imam Dicko est âgé de 60 ans. Originaire de la région de Tombouctou, il avait succédé en 2008 à  Thierno Hady Boubacar Thiam lors du premier congrès national du HCIM.

L’Etat de Palestine est né!

Pour les Palestiniens, c’est une grande victoire. Le chef du gouvernement du Hamas à  Gaza, Ismaà¯l Haniyeh, a salué, vendredi 30 novembre, comme « une victoire diplomatique et politique considérable » le statut d’Etat observateur attribué par l’ONU à  la Palestine, la veille. « Ce qui s’est passé à  l’Assemblée générale de l’ONU est le couronnement de la persévérance, des luttes et des sacrifices du peuple palestinien et confirme la victoire remportée à  Gaza », a-t-il déclaré, en référence à  la confrontation avec l’armée israélienne au mois de novembre. Joie dans les territoires La foule rassemblée à  Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne, a acclamé jeudi soir le vote historique à  l’ONU sur l’accession de la Palestine au rang d’Etat observateur, avec des tirs en l’air et des scènes de liesse populaire, a constaté l’AFP. «Allah Akbar (Dieu est le plus grand)», ont chanté des milliers de Palestiniens réunis au coeur de Ramallah, alors que la Palestine est devenue jeudi Etat observateur aux Nations unies. Le vote de cette résolution, qui fait de «l’entité» palestinienne un «Etat observateur non membre», a été acquis à  une majorité confortable mais pas écrasante de 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions. Pour Israà«l, rien n’a changé De son côté, l’ambassadeur israélien Ron Prosor a affirmé que cette résolution «ne fait pas avancer la paix, elle la fait reculer». Il a qualifié la résolution de «déséquilibrée», car ne tenant pas compte selon lui des impératifs de sécurité de l’Etat hébreu. Il a affirmé qu’elle «ne changera pas la situation sur le terrain», notamment parce que l’Autorité palestinienne «ne contrôle pas Gaza». Ce texte «ne donnera pas un statut d’Etat à  l’Autorité palestinienne», a-t-il affirmé. Pour Israà«l, a-t-il souligné, la résolution «ne fournit pas des termes de référence acceptables» pour une éventuelle reprise des négociations de paix, qui sont au point mort depuis deux ans. Ces négociations directes «constituent la seule manière de parvenir à  la paix par un accord mis au point par les parties concernées, et non par l’intermédiaire de l’ONU», a réaffirmé Ron Prosor.“Les Palestiniens doivent reconnaà®tre l’Etat juif, a réagi le Premier ministre israélien à  Jérusalem ce jeudi. Ils doivent être préparés à  mettre fin au conflit avec Israà«l une bonne fois pour toutes. Aucun des ces intérêts vitaux (…) pour la paix, n’apparaà®t dans la résolution qui sera présentée à  l’Assemblée générale. Sans surprise, les Etats Unis, grand allié d’Isaà«l, ont voté contre le texte.

Mahmoud Dicko:  » Les décisions doivent revenir aux Maliens « 

Le médiateur burkinabè s’est rendu dans la région mardi 7 août. Et, avant lui, le président du Haut Conseil Islamique malien avait fait le déplacement. Quel les sont ses positions pour sortir de la crise ? L’imam Mahmoud Dicko répond aux questions de Charlotte Idrac. Mahmoud Dicko, vous avez fait un déplacement en début de semaine dans le nord du Mali. O๠êtes-vous allé précisément ? Je suis allé à  Gao, o๠J’ai rencontré les notabilités de Gao et puis le bureau régional du Haut Conseil du Mali à  Gao, et certains responsables du Mujao. Quel était le but de cette mission ? C’’est d’abord de nous enquérir de la situation de la population qui est là -bas, et ensuite parler avec les occupants, pour savoir exactement ce qu’ils veulent, et comment eux, ils voient la chose, parce qu’ils ne peuvent pas rester indéfiniment. Donc on y a été, d’abord pour aller les écouter et observer si vraiment on peut aller dans le sens du dialogue, comme on le souhaite. Quelles sont les doléances des occupants ? Qu’est-ce qu’ils vous ont dit ? Je ne peux pas vraiment vous dire exactement ce qui m’a été dit tout de suite. Je crois qu’on le fera au moment opportun. Mais je crois que les gens ont une volonté, quand même, de parler avec nous et de trouver un terrain d’entente. Vous n’avez pas vu Iyad Ag Ghali, le leader d’Ansar Dine ? Iyad, je ne l’ai pas vu. Mais J’ai donné rendez-vous pour qu’on se rencontre prochainement. Je me prépare avec une équipe pour pouvoir le rencontrer, lui et les éléments d’Ansar Dine. Quelle est la différence, pour vous, entre Ansar Dine et le Mujao ? La différence C’’est que les autres s’appellent Mujao, lui il s’appelle Ansar Dine ! Mais dans le fond ? Au-delà  de l’appellation ? Les autres sont organisés et dirigés, certainement par des gens qui sont un danger pour nous, et lui C’’est un compatriote. Il représente un Frère musulman malien, qui est là . Donc C’’est avec Iyad qu’il faudra négocier, et pas avec les étrangers du Mujao ? Nous allons nous intéresser beaucoup à  Iyad, parce que Iyad, quand même, occupe une position centrale dans cette affaire. Il faut dire qu’il est connu de tous les Maliens, sa position est déterminante dans tout ce qui va être décidé. Sur quoi sera-t-il possible de négocier ? On ne peut rien définir tant qu’on n’est pas assis ensemble, pour voir tout les contours de ce qui va être discuté. En tout cas, les groupes islamistes qui contrôlent le Nord ne semblent pas prêts à  négocier quoi que ce soit sur une application stricte de la charia… Tout cela va être déterminé, quand on sera avec eux. Que pensez-vous des destructions des mausolées de Tombouctou, de la lapidation à  mort d’un couple non marié à  Agheloc, ou encore de la tentative d’amputation d’une main d’un homme accusé de vol, à  Gao ? Nous condamnons tous ces actes-là  et nous pensons que eux, ils ne sont pas dans un cadre approprié, pour vraiment se donner le pouvoir d’appliquer la charia. C’’est-à -dire ? La charia s’applique dans des conditions qui ne sont pas remplies par les occupants. Quel doit être, selon vous, l’islam pratiqué au Mali ? l’islam du Mali a toujours été un islam modéré, de tout le temps. Et si les Maliens veulent changer, ce sont eux qui vont décider de ce changement. Ce n’est pas quelqu’un d’autre qui viendra leur imposer le changement. Le médiateur de la Cédéao, le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Djibril Bassolé, est lui aussi allé dans le Nord, mardi. Quel regard vous portez sur cette médiation ouest-africaine ? Les médiations sont de mon point de vue vraiment les bienvenues. Toute action qui est susceptible vraiment d’aller vers la sortie de crise est à  saluer pour nous. Il y a une coordination entre la médiation de la Cédéao et votre entremise ? Non, pas encore. La médiation insiste sur le fait que les mouvements armés doivent se démarquer des terroristes. C’’est ce que vous souhaitez aussi ? Moi, je préfère vraiment parler avec les responsables qui sont des nationaux, qui sont de notre pays. Les autres, il faut trouver un terrain pour qu’ils s’en aillent. Sur les conditions de vie des gens que vous avez rencontrés, qu’est-ce qu’on peut en dire ? Les gens s’accomodent, ils sont en train de s’adapter à  la situation. Il y a eu, ces derniers jours, des manifestations à  Gao. Est-ce qu’on peut vraiment dire que les gens s’accommodent ? s’il y a, en réalité, des gens à  saluer ou à  féliciter, C’’est bien les populations qui sont restées sur place et qui sont en train de se battre pour préserver l’intégrité territoriale du Mali. C’’est vraiment à  eux que je tire le chapeau. Et vous encouragez les mobilisations de la société civile ? Absolument. Pendant ce temps-là , au sud, les discussions continuent pour faire avancer la transition politique. Est-ce que vous êtes prêt à  vous impliquer politiquement à  jouer un rôle ? Je suis président du Haut Conseil islamique du Mali. Je pense que, vraiment, C’’est un rôle qui me suffit. Mais votre nom circule pour le poste de deuxième vice-président du Haut Conseil d’Etat voulu par le président Dioncounda Traoré. On vous l’a proposé ? Je ne peux pas empêcher les gens de faire circuler mon nom. Si C’’est le peuple malien qui me demande de faire quelque chose, je ne peux rien refuser à  ce peuple. Mais ce ne sont pas des individus qui peuvent s’asseoir là -bas et puis me demander de m’impliquer dans des choses qui ne sont pas tout à  fait ma vocation. Est-ce qu’une organisation aussi importante que la vôtre pour tous les Maliens, le Haut Conseil islamique, peut ou doit, se positionner politiquement ? On ne se positionne pas politiquement, mais on se positionne par rapport aux intérêts de notre pays. Nous, nous sommes dans un pays o๠on est à  95 % musulmans. La structure qui représente la totalité de ces musulmans est dirigée par nous. Vous pensez que nous pouvons rester indifférents à  ce qui arrive à  ce peuple ? Nous, nous préférons vraiment que les Maliens se mettent ensemble. Pourvu que notre souveraineté soit respectée et que les Maliens, dans leur sensibilité, se mettent ensemble pour dire que nous sommes d’abord les premiers concernés par cette crise. C’’est à  nous de trouver vraiment une solution.

L’appel à la paix des leaders religieux

Sans exception, toutes les confessions religieuses étaient représentées à  ce meeting qui a rassemblé du monde au Stade Omnisports Modibo Keita de Bamako. La communauté chrétienne était représentée par l’archevêque Jean Zerbo, et protestante par Daniel Coulibaly , le pasteur de la communauté protestante ainsi que Mahmoud Dicko du Haut Conseil islamique du Mali. Malgré un soleil de plomb, des milliers de citoyens maliens ont répondu à  l’appel de leurs leaders religieux parmi lesquels de femmes en burka dans la tribune d’honneur. « Allah Akbar, lahillah illah », scandaient les fidèles musulmans pour accompagner leur leader Mahmoud Dicko. Dialogue et paix Dans une déclaration lue par le secrétaire général Mahamadou Diamoutani, les religieux ont exhorté les maliens et les maliennes, de l’intérieur comme de l’extérieur, à  la retenue, à  la sagesse et au calme pour un apaisement du climat social. Les leaders religieux ont demandé aux Forces vives de la nation de privilégier le dialogue comme outil de négociation et de résolution de la crise. Ils ont invité la classe politique, dans ses différentes configurations, à  mettre l’intérêt supérieur de l’Etat au-dessus de toutes autres considérations et enjeux du pouvoir. Les leaders religieux ont demandé aux pays voisins et aux partenaires du Mali d’accompagner et de soutenir les efforts entrepris par les Forces Vives de la Nation, notamment pour la résolution la crise au nord. Mahmoud Dicko a invité la CEDEAO en particulier et la Communauté Internationale en général à  privilégier la concertation pour une solution négociée de sortie de crise. Et d’exhorter le CNRDRE à  convenir avec l’ensemble des forces vives de la nation d’un programme de transition assorti d’un chronogramme précis de gestion de la crise. L’appel de Mahmoud Dicko à  Iyad Ag Ghaly « La situation du nord est plus préoccupante que l’organisation des élections. Les politiciens doivent nous laisser en paix avec leur histoire d’élection présidentielle », Tierno Hady Thiam, une des figures de proue du meeting… Selon Mahmoud Dicko, il faut aller au delà  de toutes les considérations et prier pour la paix « Je demande solennellement aux musulmans maliens de prier pour la paix. Dans le septentrion malien, les populations sont meurtries dans leur chaires. Et je demainde à  Iyad Ag Agaly d’Ançar Dine de faire preuve de retenue. l’archevêque de la communauté catholique, Monseigneur Jean Zerbo, a rappelé que le Mali est un vieux pays qui a toujours connu la paix . « La paix est devenue un comportement. Je demande à  la communauté chrétienne de prier à  son tour pour préserver notre Mali de tout conflit et de guerre et que Dieu bénisse le Mali ». Modibo Fofana

Nord Mali : Insérer 10000 jeunes à Kidal

l’ADN est un établissement public à  caractère administratif. Elle a été créée en 2005 et a pour mission principale d’impulser le développement socio-économique des régions de Tombouctou, Gao et Kidal par la consolidation et le parachèvement de la mise en oeuvre du pacte national ; l’établissement de la mise en œuvre des projets et programmes de développement interrégional. Les interventions de l’agence sont axées sur des domaines prioritaires : réalisations d’infrastructures socio-économiques de base identifiées par les collectivités territoriales ; promotion de la micro- finance ; organisation de cadre de concertation entre les acteurs du développement, entre autres. Plusieurs domaines d’intervention Ousmane Ag Dalla a expliqué dans sa présentation que l’ADN a réalisée dans chacune des régions du Nord-Mali des infrastructures socio-économiques dans les domaines prioritaires de l’hydraulique, de l’éducation et de la santé animale. Concernant la promotion de la micro finance, l’assistant du DG a fait savoir que l’agence a mis en place 7 caisses d’épargnes et de crédits dans les localités suivantes : Gourma-Rharous, Goundam et Niafunké dans la région de Tombouctou ; Ansongo, Bourem et Ménaka (Gao) et Aguel Hoc (Kidal). Le coût total de réalisation de ces caisses s’élève à  401.537.000 F CFA avec 1.157 adhérents. l’ADN a ainsi organisé six cadres de concertation entre les acteurs du développement des régions de Gao et de Tombouctou. Le coût total de ces rencontres s’est élevé à  48.000.000 F CFA. Sans oublier la mise en place d’une base de données informatique ; d’un répertoire des acteurs du développement ; d’un suivi- évaluation de projets et programmes et d’appui à  des initiatives de sécurité régionale. l’organisation d’un forum interrégional sur la sécurité comptera également. Le développement du Nord Mali reste timide… Répondant aux questions des journalistes, le directeur général de l’ADN, Mohamed Ag Mohmoud a expliqué que le budget alloué à  l’ADN a varié de 1.140.000.000 F CFA en 2007 à  1.200.000.000 F CFA en 2008. Il a en outre, soutenu que l’accompagnement de l’Etat est indéniable dans les régions du Nord –Mali. Avant de reconnaà®tre que malgré les efforts, le développement des régions du Nord reste toujours timide. Il faut mettre davantage en route des projets et programmes structurants à  savoir, les forages, les routes et les barrages. Car développer les régions du Nord, C’’est aussi développer le Mali a déclaré le directeur général de l’ADN. Il a aussi rappelé que, depuis la création de l’ADN, le gouvernement du Mali a consenti beaucoup d’efforts pour le développement du Nord-Mali.