Communiqué du Conseil des Ministres du 11 mai 2016

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a adopté des projets de textes, procédé à  des nominations et entendu une communication. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE l’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES : Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, le Conseil des Ministres a adopté : 1. un projet de décret portant affectation au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°13508 du Cercle de Kayes, d’une superficie de 53 ares 93 centiares, sise à  Soutoucoulé, destinée à  abriter les locaux de la Direction Régionale de la Police de Kayes ; 2. un projet de décret portant affectation au Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°3990 du Cercle de Kayes, d’une superficie de 94 ares 97 centiares, sise à  Kayes Plateau, destinée à  abriter les locaux de la Direction Régionale de la Protection Civile de Kayes ; 3. un projet de décret portant affectation au Ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°1276 du Cercle de Gao, d’une superficie de 49 ares 91 centiares, sise à  Gao, destinée à  abriter les locaux de la Direction Régionale des Domaines de l’Etat et du Cadastre de Gao. 4. un projet de décret portant affectation au Ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°201 du Cercle de Kadiolo, d’une superficie de 46 ares 97 centiares, sise à  Kadiolo, destinée à  abriter les locaux du Bureau des Domaines de l’Etat et du Cadastre de Kadiolo. Ces affectations, conformément aux dispositions pertinentes du Décret n°01-040/P-RM du 02 février 2001, modifié, déterminant les formes et conditions d’attribution des terrains du domaine privé de l’Etat s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail du personnel des structures bénéficiaires La mention desdites affectations sera inscrite dans le livre foncier du Bureau des Domaines et du Cadastre compétent au profit des ministères concernés. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DECENTRALISATION ET DE LA REFORME DE l’ETAT : Sur le rapport du ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du Décret n°07-262/P-RM du 2 août 2007 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Centre de Formation des Collectivités Territoriales. Le Centre de Formation des Collectivités Territoriales est un établissement public à  caractère scientifique et technologique créé en 2007 avec pour missions d’assurer la formation et le perfectionnement des fonctionnaires et agents contractuels des collectivités territoriales, le perfectionnement des élus des collectivités territoriales et les études et recherches en matière de décentralisation et de développement local. Le Décret du 2 août 2007 qui fixe l’organisation et les modalités de fonctionnement du Centre détermine la composition du Conseil d’Administration du Centre de Formation des Collectivités Territoriales. Le présent projet de décret vise à  réaménager la composition dudit Conseil en tenant compte de l’évolution du cadre institutionnel de la décentralisation au Mali. Il intègre au sein du Conseil d’Administration du Centre de Formation des Collectivités Territoriales un représentant de l’Association des Régions du Mali (ARM) et un représentant de l’Association des Collectivités Cercles du Mali (ACCM). Il ramène le nombre des représentants du personnel de (2) à  (1) et supprime la représentation des anciens auditeurs du centre. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE MINISTàˆRE DE LA SOLIDARITà‰, DE l’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA RECONSTRUCTION DU NORD : – Directeur Général de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) : Madame DOUCOURE Dougoubarka SYLLA, Inspecteur des Services Economiques AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA Dà‰FENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS – Haut Fonctionnaire de Défense au Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication : Colonel-major Issaka DIALLO AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA Sà‰CURITà‰ ET DE LA PROTECTION CIVILE : – Inspecteurs à  l’Inspection des Services de Sécurité et de Protection Civile : Colonel Oumar Younoussou SY Contrôleur Général SOW Aà¯ssé SAMAKE AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE l’HOMME : – Conseiller technique : Monsieur Mathieu TRAORE, Magistrat AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AGRICULTURE : – Directeur National de l’Agriculture : Monsieur Siaka FOFANA, Ingénieur d’Agriculture et du Génie Rural – Secrétaire Général de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM) : Monsieur Bouréma CISSE, Vétérinaire et Ingénieur de l’Elevage AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ENVIRONNEMENT DE l’ASSAINISSEMENT ET DU Dà‰VELOPPEMENT DURABLE : – Inspecteur de l’Environnement et de l’Assainissement : Monsieur Adikarim TOURE, Ingénieur des Eaux et Forêts AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION : Le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative au rapport de synthèse de l’évaluation des schémas directeurs d’urbanisme des villes de Kéniéba, Kita, Nara, Konobougou, Markala, Yanfolila et Niéna. Les schémas directeurs d’urbanisme des villes de Kéniéba, Kita, Nara, Konobougou, Markala, Yanfolila et Niéna ont été approuvés par le Gouvernement entre 2000 et 2007. Ces schémas visent à  déterminer les orientations fondamentales de développement et de l’aménagement du territoire concernant les villes et de leurs environs à  travers la définition des principes d’organisation de l’agglomération en matière d’habitat, d’activités économiques, de grands équipements, de réseaux de voirie et de réseaux divers. La présente communication a pour objet de faire le point de la mise en œuvre des schémas directeurs d’urbanisme de ces villes et environs. l’évaluation a révélé un taux faible à  moyen des prévisions, des difficultés liées principalement à  la faiblesse des ressources et le non-respect des vocations des espaces. Les acteurs du développement urbain des différentes villes malgré ces résultats, sont unanimes sur la pertinence des schémas directeurs d’urbanisme et sur leur efficacité en tant qu’outil de planification du développement urbain et spatial. La communication écrite a attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de mobiliser des ressources pour la réalisation des actions prioritaires permettant de faciliter la mise en œuvre desdits schémas et de sécuriser les espaces. Ces actions prioritaires sont : – l’élaboration des plans d’urbanisme sectoriel ; – la délimitation, le bornage et l’immatriculation des espaces prévus pour l’habitat, les activités, les équipements et les voies ; – l’intensification de la communication ; – la dissémination et la diffusion des documents des SDU. l’exécution des recommandations et suggestions de la présente communication écrite permettra, entre autres, la facilitation de la mise des schémas directeurs d’urbanisme concernés, la sécurisation des espaces, le suivi-évaluation des actions programmées ainsi que l’actualisation des orientations de développement des différentes localités. La communication écrite dégage pour ces actions prioritaires retenues, une incidence financière de 1 milliard 975 millions de francs CFA dont le financement sera assuré par l’Etat et les Collectivités Territoriales concernées. Bamako, le 11 mai 2016. Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Communiqué du Conseil des Ministres du 04 mai 2016

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil des Ministres a adopté des projets de textes, procédé à  des nominations et entendu une communication. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DE l’INTEGRATION AFRICAINE : Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée par la 23ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, tenue à  Malabo (Guinée Equatoriale), le 27 juin 2014. La Convention de l’Union Africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey) vise à  promouvoir et à  renforcer les relations de bon voisinage entre les communautés frontalières, les collectivités et les administrations territoriales ou autres acteurs concernés relevant de deux ou plusieurs Etats. Elle invite les Etats membres à  s’engagerdans la promotion de la coopération transfrontalière dans les domaines suivants : – la cartographie et l’information géographique, y compris la topographie ; – le développement socio-économique ; – les activités culturelles et sportives ; – la sécurité, la lutte contre la criminalité transfrontalière, le terrorisme, la piraterie et autres formes de criminalités ; – le développement institutionnel. Elle fixe les responsabilités des Etats et détermine les mécanismes de mise en œuvre de la coopération transfrontalière aux niveaux, notamment, des Etats membres et des communautés économiques régionales. La Convention institue enfin un fonds de programme frontalier, géré conformément au règlement financier de l’Union Africaine. Sa ratification permettraà  notre pays de renforcer sa politique de coopération transfrontalière dans le cadre, notamment, de la promotion de la paix et de la stabilité à  travers la prévention des conflits, l’intégration du continent et l’approfondissement de son unité. Elle s’inscrit, en outre, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Frontières de l’Union Africaine, lancé en 2007. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE : Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes au Mali et le plan d’actions 2015-2019. La stratégie nationale pour la réduction des risques de catastrophes au Mali a été examinée par le Conseil des Ministres du 29 décembre 2015 avec le plan d’actions 2015-2019. Elle met en place un cadre institutionnel solide pour la réduction des risques de catastrophes au Mali à  travers la prise en compte du facteur risque dans toutes les politiques et stratégies de développement. l’adoption du présent du décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du décret du 15 février 2016 fixant les modalités d’élaboration, d’approbation et de mise en œuvre des documents de politique. Elle consacre l’approbation définitive de la Stratégie nationale et de son Plan d’action par le Gouvernement et ouvre la voie à  sa mise en œuvre. AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES DE l’ETAT ET DES AFFAIRES FONCIERES : Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret autorisant la cession, à  titre gratuit, des parcelles de terrain, objet des Titres fonciers n°685 et 689 du Cercle de Kadiolo, Région de Sikasso, respectivement d’une superficie de 7 hectares 25 ares 51 centiares et 6 hectares 65 ares 51 centiares, sises à  Zégoua, à  l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Les parcelles de terrain, objet de la présente autorisation de cession, sont destinées à  abriter les postes de contrôle juxtaposés à  la frontière entre le Mali et la Côte d’Ivoire. La cession à  titre gratuit des présentes parcelles de terrain est accordée en application des dispositions pertinentes du Règlement n°15/2009/CM/UEMO du 17 décembre 2009 portant régime juridique des postes de contrôles juxtaposés aux frontières des Etats membres de l’UEMOA. Elle est également conforme aux dispositions du Décret n°01-140/P-RM du 2 février 2001, modifié, déterminant les formes et conditions d’attribution des terrains du domaine privé immobilier de l’Etat. La mention de la cession à  titre gratuit des Titres Fonciers n°685 et 689 du Cercle de Kadiolosera inscrite dans le livre foncier du Bureau des Domaines et du Cadastre du cercle de Kadiolo au profit de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES à‰TRANGàˆRES, DE LA COOPà‰RATION INTERNATIONALE ET DE l’INTà‰GRATION AFRICAINE: – Ambassadeur à  Dakar (Sénégal) : Madame Binta Kane CISSE, Traducteur Interprète – Ambassadeur à  Madrid (Espagne) : Général de Brigade Abdoulaye KOUMARE AU TITRE DU MINISTàˆRE DE LA Dà‰FENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS: – Secrétaire Général : Général de Brigade Salifou KONE AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AGRICULTURE : – Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS : Monsieur Mohamed Makiyou COULIBALY, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’à‰QUIPEMENT, DES TRANSPORTS ET DU Dà‰SENCLAVEMENT : – Inspecteur à  l’Inspection de l’Equipement et des Transports : Monsieur Boubacar DIAKITE, Ingénieur des Constructions Civiles AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS ECRITES AU TITRE DU MINISTERE DE l’ECONOMIE NUMERIQUE ET DE LA COMMUNICATION : Sur le rapport du ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative à  la stratégie de communication gouvernementale et les plans de communication 2015-2018. Dans le cadre de l’amélioration de la communication gouvernementale, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre de l’indépendance à  nos jours. En dépit des résultats appréciables, la communication gouvernementale peine à  atteindre l’efficacité espérée. La présente stratégie de communication gouvernementale vise à  corriger les insuffisances constatées en vue d’impulser une dynamique de communicationet de promouvoir l’action gouvernementale dans les domaines, notamment, politique, économique, social et culturel. Elle est articulée autour des axes stratégiques suivants : – le renforcement des compétences en communication ; – le renforcement des moyens de production et de diffusion ; – l’information et la sensibilisation ; – le renforcement des structures de communication gouvernementale ; – le plaidoyer. La mise en œuvre des activités de la stratégie de communication gouvernementale permettra, entre autres : – l’amélioration de la gouvernance ; – la diffusion adéquate de l’information gouvernementale ; – la prise en compte des attentes des citoyens et des partenaires de l’Etat. La stratégie de communication gouvernementale est assortie de plans de communication 2015-2018 d’une incidence financière de 10 milliards 327 millions 761 mille 800 francs CFA dont le financement sera assuré par l’Etat et les partenaires techniques et financiers. Bamako, le 04 mai 2016. Le Secrétaire général du Gouvernement, Madame DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Convention collective, à quand l’application ?

Cette convention collective devrait en principe régir les rapports de travail entre les employeurs et les travailleurs des entreprises de presse exerçant leurs activités en République du Mali. Elle permet de garantir le droit d’exercice des libertés syndicales au sein des entreprises de presse conformément aux lois et règlements en vigueur. La convention collective a véritablement pour objet de protéger le journaliste dans l’exercice de ses fonctions. Elle traite ainsi d’aspects tel que la prime de risque, l’indemnité de responsabilité, et autres avantages qui permettraient d’améliorer substantiellement la vie des professionnels de la presse. Moins de dix. C’’est le nombre d’organes de presse qui appliquent en partie cette convention. Au Syndicat des journalistes reporters, le SYJOR, on estime que son application urge, car elle permettra aux journalistes de faire face au défi de la précarité, et à  la presse de devenir plus indépendante et professionnelle. Malheureusement, depuis son élaboration et son adoption en 2009, aucun organe de presse ne l’a appliquée en intégralité, déplore l’un des derniers nés des syndicats de journalistes. Pour le président de la maison de la presse, la convention collective n’est pas une fin en soi, le véritable problème demeurant l’assainissement de la profession. « Il faut une vision politique pour assainir ce secteur. l’application de la convention collective doit être l’objet d’une synergie d’action des organisations de la presse. Les journalistes ne sont pas au même niveau dans la bataille pour l’application de cette convention », déclare Aliou Dramane Koné, également promoteur du groupe Renouveau. Birama Fall, président de l’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP) et directeur du Prétoire, n’est pas plus optimiste. Pour lui « elle est mort-née, car son application est quasi impossible au regard de l’état même de la presse et du peu de soutien dont elle bénéficie ». Indexer l’aide à  la presse au budget national lui parait une solution, afin que les patrons de presse puissent « supporter les charges des organes et mettre leur personnel dans les meilleurs conditions ». « Arguties », rétorque un jeune journaliste pour qui, seule cette convention collective peut garantir un minimum de dignité et de respect à  la fonction de journaliste. Ce qui poussent certains à  penser qu’il faudrait conditionner l’aide à  l’application de la convention…

Accord de paix du 15 Mai : une signature presque parfaite…

En lieu et place, C’’est Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun, le représentant de la CPA, un mouvement pro Bamako qui signera pour la coordination en appelant « ses autres frères à  rejoindre sans délai» l’accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Bamako ce 15 Mai, aura été le centre de l’attention, avec l’arrivée dans la matinée d’une quinzaine de chefs d’Etats, parmi lesquels, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Robert Mugabe du Zimbabwe, Faure Gnassingbe du Togo, Ould Abdel Aziz de la Mauritanie ou encore John Dramani Mahama du Ghana et Paul Kagamé du Rwanda. La présence effective de la France, à  travers sa secrétaire d’Etat au développement Annick Girardin, mais aussi Bisa Williams, pour les Etats-Unis, Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, Djibril Bassole pour l’OCI, Hervé Ladsous, représentant de Ban Ki Moon, Michel Révérend de Menthon, pour l’Union Européenne, Pierre Buyoya pour l’Union Africaine, et tous les représentants des communautés du Nord, les notabilités traditionnelles du Nord et le peuple malien. Tous ont assisté, de près ou de loin à  la cérémonie de signature qui aura duré près de 5h. La presse n’était pas en reste et suivait la signature dans une salle du CICB, sur écran. A l’entame de la cérémonie, Abdoulaye DIOP, le ministre malien des Affaires étrangères souhaitera la bienvenue à  tous les amis du Mali, suivi de l’allocution de Ramtane Lamamra, chef de file de la médiation algérienne. D’une voix posée, le médiateur algérien dira toute sa satisfaction de voir le processus de paix arriver enfin à  une issue, avec l’honneur d’avoir conduit cette médiation longue mais qui aujourd’hui pose des actes concrets pour l’avenir du Mali. Signature… presque complète Ensuite aura la signature de l’Accord en question, avec toutes les parties sauf évidemment l’aile dure de la coordination. Ni le MNLA, ni le HCUA et le MAA ne signeront cet accord, paraphé la veille à  Alger, ce qui selon certains, fait baisser la valeur de cet accord C’’est donc le représentant de la coordination, qui parlera le premier en appelant l’ensemble des frères « du peuple de l’Azawad » à  s’inscrire dans cette paix, tant voulue par les populations. Suivront les discours de Maà®tre Harouna Toureh des Mouvements signataires de la Plateforme d’Alger. Pour lui, le peuple malien doit avoir le courage d’aller vers la paix, à  condition de se pardonner. l’intervention de Bajan Ag Hamatou, qui représentait les notabilités du Nordn fera lever la salle pour l’élu de Ménaka. Les discours seront nombreux tout au long de cette cérémonie. Il faudra retenir l’intervention de Robert Mugabe. Il rappellera devant Moussa Traoré, le combat pour l’unité des pères de l’indépendance comme Modibo Keita, Kwame Nkrumah ou encore Sékou Touré et appellera le peuple malien à  rester uni. Mugabe, très honoré d’avoir été invité au Mali, passera le message très symbolique de l’union nationale mais aussi du dialogue, voie ultime pour atteindre la Paix. Après les représentants de la communauté internationale, tels Bisa Williams pour les Etats Unis ou Hervé Ladsous venu délivrer un message de Ban Ki Moon, le Secrétaire général des Nations Unies, le président malien Ibrahim Boubacar Keita prendra la parole, pour rappeler la longue marche du Mali pour la Paix, non sans rendre un hommage aux victimes civiles et militaires de la crise malienne, et s’incliner devant la mémoire des patriarches Intallah Ag Attaher, Baba Ould Sidi El Moctar, et Mohamed Elmehdi Ag Attaher, des hommes qui selon lui ont toujours exprimé leur attachement à  la mère patrie. Pour le président Malien, qui n’a pas manqué de répondre à  Hervé Ladsous, et au souhait des Nations Unies de voir toutes les parties respecter le cessez-le-feu, il faut rappeler toute la vérité et la situation de l’armée malienne longtemps cantonnée et sans accès à  Kidal, et qui aujourd’hui se défend vaillamment face à  l’ennemi. « Nous ne sommes pas des gueux », ajoutera IBK un brin ironique. Enfin, soulignant tout l’importance de l’Accord de paix, IBK dira que C’’est le fruit d’un effort collectif pour refonder l’Etat et assurer le bonheur des populations maliennes. Sa mise en œuvre, admet le président malien, ouvrira de nouvelles perspectives pour le développement du Mali. Son propos sera ensuite joliment illustré par le lâcher de colombes à  la sortie du Centre International de Conférence de Bamako par les enfants…

Travail au Mali, bonne foi ne fait pas loi

Pour le Directeur National du Travail le « code du travail du Mali est l’un des meilleurs de la sous-région ». « Du jeune employé à  celui qui part à  la retraite, tout est prévu pour protéger le travailleur», explique Fassoun Coulibaly. Il a droit à  un contrat, des congés annuels, un repos hebdomadaire, et la sécurité sociale. Cette dernière comporte quatre régimes qui sont les prestations familiales, la protection contre les maladies qui est devenue l’Assurance maladie obligatoire (AMO), les accidents du travail et les maladies professionnelles, et enfin la vieillesse, invalidité, décès. Tous les travailleurs du secteur privé devraient en bénéficier. Ceux du public ne bénéficient cependant pas encore du régime des accidents de travail et maladies professionnelles. Un projet de loi est sur la table des députés. Sur le terrain, la réalité a tôt fait de rattraper les salariés. « Je suis employée dans une entreprise de BTP depuis plus de cinq ans, et je ne suis pas inscrite à  la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et nebénéficie d’aucune prestation», témoigne Bintou Sidibé. Son cas est loin d’être marginal. La cause principale est que la majorité des entreprises préfèrent minimiser leurs charges de fonctionnement. La deuxième est l’absence de contrôle des services tels que l’inspection du travail, qui n’interviennent qu’en cas de conflit signalé. Sans parler du cas des « éternels stagiaires », o๠dans certaines entreprises, même publiques, on retrouve des travailleurs cumulant des années de présence sans statut.Les 10,85% de taux de chômage officiel (chiffre OIT, 2014) découragent bien souvent ceux qui veulent réclamer leurs droits. Quel salaire pour quel travail ? Au Mali, le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG)a progressé de 23%à  35 000FCFA depuis le 1er janvier 2015, après d’âpres négociations entre l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) et le gouvernementen octobre 2014. Une grève de 48 heures les 21 et 22 août 2014 avait campé le décor des revendications syndicales, qui ont finalement obtenu un wagon de mesures devant coûter plus de 48 milliards à  l’Etat malien. Au vu du coût de la vie (l’eau, l’électricité et le gaz sont parmi les plus chers de la région), le SMIG semble dérisoire. Il n’est pourtant pas systématiquement versé. Ce sont les métiers les plus difficiles qui sont les moins rémunérés. Un ouvrier du BTP gagne en moyenne 1500 FCFA par jour, une aide ménagère toucherait aux alentours de 10 000FCFA par mois,contre 100 000 FCFA par mois en moyenne pour une employée de bureau. Il existe également des disparités entre hommes et femmes pour le même poste, à  qualifications égales. Des considérations comme la pénibilité du travail, ou encore le nombre d’heures supplémentaires par rapport à  la norme des 40heures par semaines, ne sont souvent pas prises en compte par les employeurs. « Ton salaire dépend de la bonne volonté du patron », soupire Bourama D., qui a passé plus de vingt ans dans une usine de la zone industrielle de Bamako. Cette flexibilité est malheureusement la cause d’abus. «Dans les mines, nos compatriotes sont soumis à  10, voire 12 heures d’activité par jour, sans équipement de protection, sans véritable droit syndical, ni salaire conséquent, compensant d’énormes dépenses physique et intellectuelle», s’insurgeait le 1er Mai 2014, le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé. Ainsi, pour leurs 84heures de travail hebdomadaires minimum, les travailleurs des mines d’or du Mali sont payés « en moyenne 200 000 FCFA par mois. Alors quand ces derniers comparent leurs rétributions à  celles de leurs collègues de la sous-région, C’’est la grogne. Un travailleur malien est payé en moyenne deux fois moins que son homologue sénégalais. Avec la Côte d’Ivoire, l’écart est encore plus important, avec un SMIG à  60 000FCFA, revalorisé de 64% en janvier 2014 !Les travailleurs « manuels » ne sont pas les seuls dans cette situation. Dans l’enseignement, le Mali ne tient pas non plus la comparaison. Un professeur d’université malien est cinq fois moins payé qu’au Sénégal, trois fois moins qu’au Niger. Certaines catégories échappent cependant à  ce déséquilibre. Ainsi, les députés maliens sont parmi les mieux payés de la sous-région, le Président de l’Institution perçoit même plus que le Président de la République française… Un faible niveau de qualification Comment expliquer ces écarts ? La plaie principale du marché du travail malien est bel et bien le manque de qualification des ressources humaines. « Le problème se situe à  deux niveaux », explique Biasson Dembélé, conseiller technique au ministère du Travail. « D’abord le niveau à  la sortie des écoles et universités, puis l’adéquation formation-emploi ». Le dispositif intensif de formation continue mis en place a permis de produire des milliers de jeunes diplômés avec un cursus professionnalisant, mais ils n’ont pas les compétences pour tenir dans une entreprise. « On a privilégié la quantité à  la qualité, et cela nous rattrape aujourd’hui » déplore M. Dembélé. Conséquence, à  peine 20% des diplômés sont absorbés par le marché, car la plupart ne correspondent pas aux profils recherchés. Et quand la ressource manque, on va la chercher… A l’étranger. Des pays de la sous-région sont venus depuis les années 1990 des dizaines de milliers de travailleurs, en général dans les services. Sénégalais, Togolais, et Béninois s’illustrent dans le BTP, ou encore dans la restauration et l’enseignement. Une main-d’œuvre que pointe du doigt les sans-emplois maliens. « La concurrence vient surtout de la diaspora », assure pourtant Desforges Adediha, spécialiste en gestion des ressources humaines. Ancien de RMO Mali, une agence de recrutement, il se souvient « du cas d’une mine d’or qui avait besoin d’un logisticien. Il nous a fallu finalement recruter un Malien de France qui avait une bonne expérience dans ce domaine ». De plus en plus de jeunes maliens décident en effet de rentrer au pays tenter leur chance et partent favoris face aux « locaux ». Pour espérer de meilleurs salaires et un travail épanouissant, « il faut viser l’excellence. Si l’on veut s’en sortir, il faut sortir du lot », conseille M. Adediha. Une maxime que les syndicalistes devraient prendre à  leur compte lors du défilé du 1er mai.

Communiqué du Conseil des Ministres du 14 Mai 2014

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu une communication et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement n°5322-ML, signé à  Bamako le 27 février 2014 entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association Internationale de Développement (IDA) relatif au financement du Projet de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usages à  buts multiples du Bassin du fleuve Sénégal (PGIRE 2). Le Gouvernement du Mali a signé à  Bamako le 27 février 2014 avec l’Association Internationale de Développement (IDA), un Accord de financement d’un montant de 35 millions 600 mille Droits de Tirage Spéciaux, soit 26 milliards 455 millions de francs CFA environ afin de faciliter sa participation au Projet de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usages à  buts multiples du Bassin du fleuve Sénégal (PGIRE 2). Le PGIRE 2, adopté par les Etats membres de l’OMVS, a pour objectifs d’améliorer la gestion concertée des ressources en eau en vue du développement social, écologique, économique et durable du Bassin. Le projet constitue la deuxième phase du programme et comprend : – une composante de développement institutionnel pour le renforcement des capacités institutionnelles de l’OMVS et des organes des Gouvernements des pays participants notamment à  travers une formation sur les mesures d’adaptation au changement climatique dans le bassin du fleuve Sénégal ; – une composante développement des usages à  buts multiples des ressources en eau avec la réalisation d’aménagements hydro agricoles, le développement de la pêche et de l’aquaculture en eau douce, la lutte contre les maladies hydriques et l’exécution d’activités pour améliorer la résilience aux changements climatiques ; – une composante planification et gestion des infrastructures. l’Accord définit les conditions d’octroi et les modalités de remboursement du prêt. La ratification est une étape nécessaire à  son entrée en vigueur. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de viabilisation du site des 1 552 logements sociaux de Bamako, tranche 2011 – 2012, lot n°3 : voirie et drainage des eaux pluviales La réalisation des travaux de voirie et de drainage des eaux pluviales du site des 1 552 logements sociaux de Bamako, tranche 2011 – 2012, s’inscrit dans le cadre du programme immobilier de construction de logements sociaux à  travers tout le pays, mis en œuvre par le Gouvernement. Les travaux, objet du présent marché, comprennent la réalisation de chaussées revêtues en enduit superficiel, de chaussées non revêtues en graveur latéritique, les terrassements généraux en remblai et déblai au niveau des voies, la réalisation de caniveaux à  parois maçonnées pour le drainage des eaux pluviales et des ouvrages sous chaussées nécessaires au drainage de ces eaux. Le marché est attribué, après appel d’offres, à  l’Entreprise BECM-CG pour un montant de 4 milliards 245 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 180 jours. Le financement est assuré à  100 % par la Banque Islamique de Développement (BID). Sur le rapport du ministre des Domaines de l’Etat, des Affaires foncières et du Patrimoine, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret affectant au ministère de la Culture la parcelle de terrain, objet du titre foncier n°516 de la Commune III du District de Bamako. Le Palais des Congrès a été créé en 2004 pour offrir un cadre approprié pour l’organisation de rencontres, d’échanges et de manifestations à  caractère scientifique, professionnel et culturel. Sa dénomination a été changée en 2006 en Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Depuis sa création, cette structure est installée sur un titre foncier de l’Etat non affecté. l’adoption du présent projet de décret a pour objet de corriger cette lacune en affectant au Ministère de la Culture la parcelle de terrain occupée par le CICB, objet du titre foncier n°516 de la Commune III du District de Bamako d’une superficie de 7 hectares 44 ares 98 centiares. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE l’HOMME : – Chef de Cabinet : Madame Fatoumata Sékou DICKO, Magistrat. – Conseillers techniques : Monsieur Lassana DIAKITE, Magistrat, Monsieur Boubacar TOURE, Magistrat ; Monsieur Yéya SAYE, Magistrat. – Chargés de mission : Monsieur Sylvestre KAMISSOKO, Journaliste, Madame Haby KANTE, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE l’INTEGRATION AFRICAINE ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE : – Chef de Cabinet : Monsieur Moustapha TRAORE, Conseiller des Affaires Etrangères. – Conseiller technique : Monsieur Elly Prosper ARAMA, Inspecteur des Services économiques. – Chargé de mission : Monsieur Adama DIARRA, Juriste. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE l’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA RECONSTRUCTION DU NORD : – Secrétaire général : Monsieur Samba Alhamdou BABY, Administrateur civil. – Chef de Cabinet : Madame TIMBO Oumou BA, Agronome. AU TITRE DU MINISTERE DE LA PLANIFICATION, DE l’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION : – Secrétaire général : Monsieur Inhaye AG MOHAMED, Inspecteur des Services économiques. AU TITRE DU MINISTERE DU TRAVAIL, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS : – Chargé de mission : Monsieur Niafou SISSOKO, Professeur. AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENVIRONNEMENT, DE l’EAU ET DE l’ASSAINISSEMENT : – Chef de Cabinet : Monsieur Siaka Batouta BAGAYOKO, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural. – Conseillers techniques : Monsieur Attaher AG MOHAMED, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Madame MACALOU Awa Anoune, Ingénieur des Eaux et Forêts ; Monsieur Souleymane CISSE, Ingénieur des Eaux et Forêts ; Monsieur Boubacar DIAKITE, Ingénieur des Constructions civiles ; Monsieur Baà¯koro FOFANA, Ingénieur des Eaux et Forêts. – Chargé de mission : Madame DIALLO Hati Younoussa MAIGA, Journaliste et Réalisateur. AU TITRE DU MINISTERE DE l’URBANISME ET DE l’HABITAT : – Secrétaire général : Monsieur N’Golo COULIBALY, Ingénieur des Constructions civiles. – Conseiller technique : Monsieur Madiou SANGHO, Magistrat. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES : – Conseillers techniques : Monsieur Ousmane Christian DIARRA, Administrateur civil ; Monsieur Lassana GUINDO, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Monsieur Ousmane Mamadou KONATE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Monsieur Hassimi Bagna SIDIBE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Madame Binta TRAORE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines. – Chargés de mission : Madame COULIBALY Nana DIAKITE, Ingénieur de l’Industrie et des Mines ; Monsieur Almahady Moustapha CISSE, Juriste ; Monsieur Mohamed Lamine DIARRA, Economiste. – Directeur national de la Géologie et des Mines : Madame LELENTA Hawa Baba BA, Ingénieur de l’Industrie et des Mines AU TITRE DU MINISTERE DE l’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE : – Conseiller technique : Madame KY Annita PARE, Professeur principal. AU TITRE DU MINISTERE DES MALIENS DE l’EXTERIEUR : – Secrétaire général : Monsieur Cheickné Dettéba KAMISSOKO, Magistrat. – Conseillers techniques : Madame TANGARA Néma GUINDO, Professeur de l’Enseignement supérieur ; Monsieur Abdoulaye MACKO, Chercheur ; Monsieur Broulaye KEITA, Professeur de l’Enseignement supérieur. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE : – Secrétaire général : Monsieur Djibril SOUMBOUNOU, Administrateur civil. – Conseillers techniques : Monsieur Oumar MAIGA, Professeur principal de l’Enseignement secondaire ; Monsieur Amady Gansiry BATHILY, Inspecteur de la Jeunesse et des Sports. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS : – Conseillers techniques : Madame SY Fatoumata M. BABY, Professeur de l’Enseignement secondaire ; Monsieur Amadou Diarra YALCOUYE, Conseiller des Affaires étrangères ; Monsieur Oumar MAIGA, Administrateur des Arts et de la Culture. – Chargé de mission : Monsieur Amadou BOUARE, Economiste. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET DU CULTE : – Secrétaire général : Monsieur Al Hady KOITA, Administrateur des Arts et de la Culture. – Chef de Cabinet : Monsieur Moussa KEITA, Professeur de l’Enseignement supérieur. – Conseillers techniques : Monsieur Moussa MACALOU, Administrateur civil, Madame KEITA Zeinab CISSE, Professeur de l’Enseignement secondaire. – Chargé de mission : Monsieur Bakary KOUMA, Administrateur civil. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au plan de redressement de la situation financière et opérationnelle du secteur de l’électricité dans le périmètre concédé à  la Société Energie du Mali-SA pour la période 2014 – 2020. l’exploitation du réseau électrique interconnecté de la Société Energie du Mali (EDM-SA) a été caractérisée en 2013 par une forte augmentation de la demande par rapport à  2012 avec un taux de croissance de 17 %. Il en a résulté de fortes perturbations dans la continuité de service public de l’électricité. En outre, le déficit de production a atteint le niveau exceptionnel de 111 méga watts en 2013 (45 % de la demande). Sur le plan financier, au 31 décembre 2013, avec un solde de trésorerie négatif, d’importantes dettes fournisseurs et fiscales et des engagements sur le court terme auprès des Banques locales, la situation de la Société Energie du Mali demeure critique et ce malgré l’appui reçu de l’Etat sous forme de subventions de 57,5 milliards de Francs CFA en 2013. Face à  cette situation le Gouvernement a élaboré un plan de redressement de la situation financière et opérationnelle du secteur de l’électricité dans le patrimoine concédé à  la Société Energie du Mali- SA (EDM-SA) pour la période 2014-2020. Ce plan a été initié en vue de garantir la continuité du service public de l’électricité pour soutenir la relance des activités économiques de l’ensemble du pays. Il vise à  renforcer les capacités de EDM-SA pour lui permettre de mieux faire face à  la forte augmentation de la demande d’électricité. Il présente la projection de l’équilibre entre l’offre et la demande en puissance et en énergie, les mesures nécessaires pour le renforcement du parc de production ainsi que les incidences financières qui en découlent à  la fois pour l’Etat, EDM-SA et les usagers. Les recommandations pour la période 2014-2020 sont structurées suivant un plan d’actions dont l’opérationnalisation permettra de renforcer la capacité de production d’électricité et de faciliter le transport de l’électricité à  travers un réseau renforcé. l’opérationnalisation permettra également d’assurer une bonne gestion de la société en poursuivant l’installation des compteurs à  prépaiement et l’utilisation du système de télé-relève, l’application de la formule tarifaire à  partir de 2015 et le réaménagement de la grille tarifaire de la moyenne tension. Bamako, le 14 mai 2014 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Commandeur de l’Ordre National

Edito : Pour une presse plus responsable !

Insécurité, intégrité physique, précarité salariale, faible aide à  la presse, les maux de la presse n’en finissent pas. Bien loin est le temps o๠cette même presse avait lutté pour la révolution démocratique et le pluralisme des médias en 1991. Mais inutile de ressasser le passé et tournons la page, pour plus ne rester sur nos acquis et avançons pour que cette presse soit plus pérenne : « Soyez de vrais entreprises de presse, structurez-vous, auto-régulez-vous », a lancé le Premier ministre Moussa Mara, lors du déjeuner qu’il a offert aux hommes de médias samedi 3 Mai. Ces conseils veulent dire beaucoup. Ont-ils été entendus ? Il manque au Mali, o๠en tout cas, il y’a très peu de grands groupes de presse à  capitaux privés et qui fonctionnent comme de vrais entreprises de médias, avec un équilibre à  la fois commercial et une indépendance éditoriale certaine. Alors que beaucoup de journaux crient à  l’aide à  la presse, dont le montant dérisoire, ne saurait contenter tout le monde, en effet, il y a plus de 200 titres et radios au Mali. Comment faire ? Augmenter davantage l’aide à  la presse ? La revaloriser à  son niveau d’avant la crise ? La supprimer ? Impensable. Les journaux sont habitués à  cette manne pécuniaire, instituée jadis par Alpha Oumar Konaré. Malgré tout, si l’aide devait être augmentée, alors, elle devrait aussi être auditée. Du reste, son utilisation ces vingt dernières années, a-t-elle été efficace. A-t-elle profité à  qui de droit ou a-t-elle servi quelques uns ? On le sait, l’aide de façon générale est pernicieuse et entraine la dépendance. Il est temps que les directeurs de journaux prennent leur responsabilité et mettent leurs journalistes dans les conditions. Qu’ils assurent leur protection et leur survie dans le métier. Indépendance éditoriale l’autre défi, C’’est bien l’indépendance éditoriale qui est mise à  mal. Politique partisane, instrumentalisation, appartenance politique des patrons de presse, les hommes de médias sont rarement libres de leur plume et de leur engagement, si tant est qu’il soient tous engagés ? La presse pourtant fait partie de la société civile, cette société civile forte qui doit interpeller les pouvoirs publics et servir de rempart démocratique. Or à  trop vouloir courtiser le politique, on flirte avec le flou artistique ou le sensationnel parfois. En perdant tout esprit critique. « Vous pouvez critiquer, mais sans salir, sans insulter », a à  juste titre rappelé le ministre de l’économie numérique lors de la journée de célébration de la liberté de la presse, mais, ces paroles se sont’elles déjà  envolées ? Du reste, s’il faut saluer le courage de certains confrères, qui ont couvert le Nord du Mali, il faut également saluer les aà®nés comme Gaoussou Drabo, ancien ministre de l’information, Hamèye Cissé du Journal Le Scorpion ou encore Diomansi Bomboté, ex professeur au Cesti de Dakar, et qui a toutes les compétences pour aider au parachèvement de l’école de journalisme nationale du Mali, sur laquelle planchent les autorités et annoncée pour Octobre 2014. Réguler le secteur Entretemps, il faudra réguler le secteur, revoir les régimes juridiques de nos médias. Avec la Haute autorité de la communication (HAC) promet le ministre Camara, on pourra mieux réguler le secteur, mais aussi sanctionner les délits de presse. l’économie numérique ni l’audiovisuel ne seront en reste et feront l’objet d’une attention particulière, d’autant que le statut des journaux en ligne, reste flou, estime Dramane Aliou Koné, de l’ASSEP. Pour Alexis Kalambry des Echos, le vrai problème réside dans l’indépendance économique des entreprises de médias. l’indépendance économique et éditoriale, voilà  donc les deux grands défis au Mali. Quant on sait que sous d’autres cieux, les aides à  la presse sont faramineuses et que les grands groupes de médias appartiennent à  des opérateurs privés, on comprend la démarche de certains médias à  trop vouloir attendre de l’Etat. Même, ne nous trompons pas de cible ? Il y a la presse privée et la presse d’Etat. Entretemps, que les journaux aient la volonté de se structurer davantage, car il est dommage d’entendre un directeur de publication se plaindre, recevoir l’aide et constater l’état triste de son journal ou de ses locaux au détriment du résultat final. En résumé, le devoir d’informer, l’objectivité, la déontologie, la rigueur, la neutralité, l’éclairage, le rôle de contre pouvoir politique et le leadership d’opinion etc, etC’…

Presse au Mali: sacerdoce ou commerce?

Ce samedi 3 mai 2014 est célébrée à  travers le monde, la journée mondiale de la liberté de presse. Une occasion pour les acteurs de l’espace médiatique des différents pays de faire un nécessaire exercice d’introspection. Histoire d’évaluer les acquis et réfléchir aux améliorations à  apporter. En ce qui concerne le Mali, il importe tout d’abord de saisir cette opportunité pour rendre un hommage mérité à  la presse malienne qui aura joué un grand rôle dans le processus d’émancipation du peuple malien de façon générale, et du combat démocratique en particulier. On se rappelle les célèbres journaux qu’étaient La Roue, Les Echos et Aurore. Ces trois mousquetaires à  la fin des années 80, ont été à  l’avant-garde du combat pour l’avènement de la démocratie au Mali. Auréolée de sa victoire sur la dictature de 23 ans du général président Moussa Traoré en mars 1991, la presse malienne va connaitre un certain épanouissement avec la prolifération des titres et de radios en deux décennies. Le Mali est, dans la sous-région, l’un des pays les plus prolifiques en titres. Ce boom médiatique ne rime pas malheureusement plus avec la qualité. En effet, jusqu’ici, le pays peine à  avoir des entreprises de presse dignes de ce nom, capables de produire un journalisme professionnel axé sur la recherche de la vérité qui est le premier principe du journalisme. Les patrons de presse (dans le privé), préfèrent s’offrir les services du tout venant, des jeunes diplômes en manque d’emploi au lieu des professionnels sortis d’écoles de journalisme ou des journalistes formés sur le tas, aguerris. Conséquence, on assiste à  un dévoiement du métier : peu d’articles de fond, d’enquête, des grandes interviews. Le principe sacro-saint de la sacralité des faits est foulé aux pieds au profit des commentaires. Des commentaires qui frôlent selon les cas la délation, le réquisitoire et le « griotisme ». En toute ignorance des principes du métier, des journalistes se transforment en super flics ou justiciers. Sans compter des articles truffés de fautes qui donnent des boutons aux amateurs de la langue de Molière. l’honneur revient à  la politique qui truste plus de 90% des maigres pages des journaux. Tant pis pour les autres rubriques. La raison de cette prédominance de la politique n’est pas à  chercher loin : les hommes rendent bien la monnaie de la pièce en voyant leur visage dans les colonnes d’un journal ou en entendant des commentaires sur les ondes d’une radio. Bonjour donc le journalisme alimentaire. Pas de quoi offusquer nos mercenaires de la plume qui objecteront sans doute en disant que le pays a des politiciens, des magistrats, des fonctionnaires alimentaires. Ceci étant, qu’est-ce qu’on attendre mieux d’un journaliste payé en monnaie de singe ou pas payé du tout, C’’est selon les journaux. A leur décharge, les patrons sont à  mille lieues de se soucier de leur condition, l’organe de presse étant pour ceux-ci un fonds de commerce. La subvention de l’Etat est vite récupérée par les patrons pour améliorer leur train de vie au détriment de la rédaction et des journalistes, réduits à  la quête des perdiems et autres « business » sur le terrain. Voilà  qui schématise les mauvaises conditions de travail des journalistes au Mali. Ces insuffisantes pourraient bien être palliées si et seulement si les organisations faitières de la presse arrivaient à  assurer une formation continue aux journalistes d’une part, ainsi que l’amélioration des conditions de vie de ceux-ci à  travers, par exemple, une convention collective bien appliquée. Les lignes pourront-elles bouger ? Allons-nous enfin voir une presse malienne consciente de son pouvoir et encline à  en user dans le sens d’un développement du secteur mais aussi du pays ? En attendant, permettez que nous souhaitions bonne fête à  tous les confrères.

Message du président IBK à l’occasion de la fête du travail

A l’instar des autres pays de la Communauté internationale, le Mali célèbre ce 1er Mai 2014 la Fête du Travail. En cette heureuse circonstance, il me plaà®t d’adresser mes vives félicitations ainsi que mes vifs et chaleureux encouragements à  l’ensemble des travailleurs de notre pays. Je mesure à  leur juste valeur les sacrifices énormes que les travailleurs de notre pays ainsi que nos concitoyens ont dû consentir au cours des années précédentes du fait de l’occupation du Nord de notre pays par des hordes terroristes et obscurantistes, barbares moyenâgeux, de la destruction de l’outil de travail et, par voie de conséquence, de la mise au chômage d’une frange importante de nos bras valides. Aujourd’hui, par la grâce de Dieu, le train de la reconstruction du pays est lancé à  grande vitesse. l’Etat dont J’ai la charge ne ménagera aucun sacrifice pour conforter l’effort de relance du tissu économique d’une part, et pour améliorer les conditions de vie et de travail de nos concitoyens d’autre part. J’ai instruit fortement le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de prendre un train de mesures diligentes visant à  améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs en butte à  un renchérissement structurel du coût de la vie. Personnellement, je superviserai la mise en œuvre de ces mesures, tout comme je serai attentif à  l’instauration d’un dialogue permanent avec le monde du travail en vue de créer un climat de confiance seul à  même de garantir le sursaut national qu’exige l’état actuel de notre Nation. Je suis aussi fortement interpellé par la situation de notre jeunesse, qu’elle soit d’origine rurale et urbaine, qui peine à  s’insérer dans le circuit de la production et dont la seule et unique ambition légitime est d’apporter sa pierre à  l’édification d’un pays prospère et stable. En recevant le nouveau Gouvernement le 17 avril dernier, J’ai instruit la création immédiate, dans chacune de nos régions, d’une Agence de Développement Régional, avec un portefeuille d’actions, des ressources identifiées et des partenaires stratégiques. Au-delà  de l’emploi des jeunes, cette agence impulsera, J’en suis convaincu, le développement régional global, en ayant pour socle les avantages comparatifs respectifs. J’ai foi en les hommes et femmes du Mali dont le génie ne demande qu’à  éclore et dont l’ardeur au travail n’a d’égale que l’adversité de l’environnement ambiant. En renouvelant aux travailleurs intrépides et patriotes du Mali mon entière disponibilité ainsi que celle du Premier Ministre et du Gouvernement à  Âœuvrer au quotidien pour l’avènement d’un environnement professionnel o๠chaque travailleur vit décemment du fruit de son labeur, je leur souhaite une « Bonne Fête du 1er Mai ». Que Dieu bénisse le Mali! Koulouba, le 30 avril 2014 Ibrahim Boubacar KEITA Président de la République

Communiqué du Conseil des Ministres du 29 mai 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes ; entendu une communication et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES Sur présentation du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt, signé à  Washington le 18 avril 2013 entre le Gouvernement de la République du Mali et le Fonds de l’OPEP pour le Développement International en vue du financement du Programme de Développement de l’Irrigation dans le bassin du Bani et à  Sélingué phase I (PDI-BS). Dans le but d’assurer l’autosuffisance alimentaire et de contribuer à  la réduction de la pauvreté dans le bassin du Bani et à  Sélingué, le Gouvernement de la République du Mali a signé avec le Fonds de l’OPEP pour le Développement International un accord portant sur un prêt d’un montant de 11 millions de dollars des Etats Unis, soit 5 milliards 502 millions de francs CFA environ. Le prêt va contribuer au financement du Programme de Développement de l’Irrigation dans le bassin du Bani et à  Sélingué (phase I) qui a pour composantes : – les infrastructures d’irrigation ; – le développement agricole ; – le renforcement des capacités ; – la gestion des projets. La ratification permettra l’entrée en vigueur de l’accord de prêt. Le remboursement s’effectuera sur une période de quinze ans y compris un différé de cinqans. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, le Conseil des Ministre a adopté : 1°) Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction de l’annexe de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS). Le marché relatif aux travaux de construction de l’annexe de la Caisse malienne de Sécurité sociale est conclu dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail des agents et la fourniture de meilleurs services aux usagers. Il vise à  adapter les locaux de la Caisse malienne de sécurité sociale aux nouvelles missions qui lui ont été confiées dans le cadre de la gestion de l’Assurance Maladie obligatoire (AMO). Les travaux à  exécuter dans ce cadre comprennent la construction d’un bâtiment sur quatre niveaux (R+3) abritant des bureaux, des salles de consultations, des toilettes, un poste de contrôle-sécurité, une salle informatique, des salles de conférence, une terrasse couverte entre autres. Le marché est attribué, après appel d’offres, au Groupe KOLLY-SARL pour un montant de 1 milliard 074 millions de Francs CFA environ et un délai d’exécution de 18 mois. Le financement est assuré par la Caisse Malienne de Sécurité Sociale. 2°) Un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 au marché relatif à  la fourniture et à  la mise en œuvre du Système d’information de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et du Régime d’Assistance Médicale (RAMED). Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, le Gouvernement a conclu en 2010 avec la firme française CEGEDIM ACTIV, un marché relatif à  la fourniture et à  la mise en œuvre du système d’information de l’Assurance Maladie Obligatoire et du Régime d’Assistance Médicale pour un montant de 1 milliard 571 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 18 mois. Cependant, au cours de l’exécution du marché qui s’est étendue sur 22 mois, il est apparu des difficultés liées en partie aux événements survenus dans notre pays. Le présent Avenant a pour but de prendre en compte cette situation en vue de permettre la poursuite de l’exécution du marché et la prise en charge financière du reliquat des travaux. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes. AU TITRE DE LA PRà‰SIDENCE DE LA Rà‰PUBLIQUE : – Président Directeur Général de l’OPAM : Madame DEMBELE Orokya DEMBELE, Inspecteur des Finances. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA Dà‰CENTRALISATION ET DE l’AMà‰NAGEMENT DU TERRITOIRE : -Conseiller Technique : Monsieur Abdallah FASKOYE, Administrateur civil. AU TITRE DU MINISTàˆRE DES AFFAIRES à‰TRANGàˆRES ET DE LA COOPà‰RATION INTERNATIONALE : – Ambassadeur du Mali à  Tunis : Monsieur Siragata TRAORE, Conseiller des Affaires étrangères. – Ambassadeur du Mali à  New York : Monsieur Sékou KASSE, Conseiller des Affaires étrangères. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME : -Inspecteur à  l’Inspection de l’Artisanat et du Tourisme : Monsieur Sibiri Marc DAO, Inspecteur des Services Economiques. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE l’ENERGIE ET DE l’EAU : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à  la lettre de politique sectorielle de l’hydraulique urbaine dans le périmètre de la concession. l’accès à  l’eau potable est un des indicateurs du développement socio-économique d’un pays. C’’est pourquoi, le Gouvernement a mis l’approvisionnement correct et durable des populations en eau potable au C’œur des politiques et stratégies de développement. Dans le souci d’assurer un développement harmonieux et durable du service de l’eau potable en milieu urbain, le Gouvernement a défini, en 1999, dans la lettre de politique sectorielle, les grandes lignes en matière de restructuration du service de l’eau potable en milieu urbain, dans le périmètre de concession du service public de l’eau potable. La volonté de poursuivre l’assainissement du secteur de l’eau s’est concrétisée par l’adoption du Code de l’Eau en 2002, de la politique nationale de l’eau en 2006, basée sur la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE). En outre, il a été mis en œuvre de nombreux programmes et projets visant l’assainissement et l’approvisionnement correct des populations et du cheptel en eau. Enfin en 2010, le périmètre de la concession a été confié à  la SOMAPEP-SA et à  la SOMAGEP-SA. Malgré des efforts importants accomplis, de nombreux défis restent à  relever. Les besoins à  satisfaire dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable des centres urbains demeurent considérables au regard de la forte urbanisation et de la croissance démographique. La situation actuelle du sous secteur de l’hydraulique urbaine fait ressortir un faible taux d’accès à  l’eau potable dans la plupart des centres concédés à  la Société Malienne de Patrimoine de l’Eau Potable (SOMAPEP-SA) et à  la Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP-SA). La lettre de politique sectorielle de l’hydraulique urbaine dans le périmètre de la concession porte sur les actions et stratégies à  mettre en œuvre en vue d’assurer une couverture géographique plus large des besoins en eau potable, d’améliorer le taux d’accès et de favoriser les investissements. Elle définit la vision du Gouvernement par rapport au développement durable du service public d’alimentation en eau potable dans le périmètre de la concession. Enfin, elle précise pour les années à  venir les actions stratégiques et les mesures concrètes envisagées pour assurer le développement institutionnel sectoriel favorable à  un service durable d’accès à  l’eau potable, le renforcement de la gouvernance dans le secteur de l’hydraulique urbaine et l’équilibre économique et financier du service public de l’eau potable dans le périmètre de la concession. A l’issue des débats, le Conseil des Ministres a approuvé ladite politique. BAMAKO, LE 29 MAI 2013 LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

Journée internationale des Casques bleus : « s’adapter aux nouvelles réalités »

La Journée internationale des Casques bleus a un double objectif : il s’agit d’honorer la mémoire des Casques bleus de l’ONU qui ont perdu la vie au service de la cause de la paix. l’autre objectif est de rendre hommage à  tous les hommes et femmes, qui ont servi et continuent de servir dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU pour leur professionnalisme, leur dévouement et leur courage. Cette année, l’ONU célèbre cette journée sous le thème « maintien de la paix : s’adapter aux nouvelles réalités ». Aujourd’hui, les opérations de maintien de la paix ont changé et pour mieux s’acquitter de leur travail et sauver plus de vies, le Département a adapté des directives, modifié les structures et mis en place de nouvelles pratiques et formations. S’adapter aux nouvelles réalités Les Forces de maintien de la paix des Nations Unies se voient confier de nouveaux mandats pour relever ces nouveaux défis. Et pour répondre à  cette situation, il est conçu des approches novatrices afin d’accomplir la tâche dans les conditions les plus difficiles. Ainsi, il sera déployé une brigade d’intervention de l’ONU chargée de combattre les groupes armés qui sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo. Il est également demandé aux forces onusiennes de se déployer dans de nouveaux cadres opérationnels tels que le Mali, o๠pèse la menace terroriste. Le 25 avril dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé la création d’une force de 12 600 Casques bleus chargés de maintenir la paix au Mali. Cette Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) prendra le relais de la Misma (force panafricaine) le 1er juillet prochain et comprendra 11 200 soldats et 1 440 policiers. Pour le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, « C’’est la première fois qu’une résolution autorise la force onusienne à  riposter en cas d’agression. » Selon un diplomate onusien, cette initiative représente « un certain défi » pour l’ONU car, « il est inhabituel de lancer une opération de maintien de la paix alors qu’il n’y a pas de paix à  maintenir ». Rappelons que c’est en 2002 que l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de célébrer la Journée des Casques bleus.

Communiqué du Conseil des Ministres du 22 mai 2013

Après examen des points inscrits à  l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de textes, entendu une communication et procédé à  des nominations. AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de bitumage de la route Bandiagara – Bankass – Koro – Frontière du Burkina Faso «tronçon III : Koro-Frontière du Burkina Faso ». Le présent marché est conclu dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de désenclavement intérieur et extérieur de notre pays. Il porte sur le bitumage du tronçon Koro-Frontière du Burkina Faso d’une longueur de 30,5 km de la route Bandiagara-Bankass- Koro-Frontière Burkina Faso. Les travaux à  exécuter comprennent la construction et la réhabilitation de la chaussée, la réalisation et la réhabilitation du réseau d’assainissement avec la reconstruction de certains ouvrages existants et la création de nouveaux ouvrages avec des bassins de rétention. Le marché est attribué, après appel d’offres, au Groupement EGK/SITAC-SA pour un montant de 5 milliards 950 millions de francs CFA environ et un délai d’exécution de 12 mois. Le financement est assuré par la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) et le Budget National. Sur le rapport du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret déterminant le cadre organique de la Direction des Ressources humaines du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Le cadre organique de la Direction des Ressources humaines du Ministère de la Défense et des anciens Combattants fixé par le Décret N°10-205/P-RM du 12 avril 2010 a révélé des insuffisances préjudiciables à  son efficacité. Il a été relevé notamment l’impossibilité de faire appel à  d’autres compétences en dehors des forces armées, l’absence de précision des profils des militaires appelés à  occuper les différents postes du cadre organique. l’adoption du présent projet de décret a pour objet de doter la Direction des Ressources Humaines du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants, de ressources humaines compétentes pour faire face, sur les cinq prochaines années, aux enjeux et aux défis liés à  l’administration et à  la gestion des personnels des Forces Armées. Le projet de décret précise le profil des officiers et sous-officiers appelés à  travailler au sein de la Direction et ouvre le cadre organique à  d’autres corps de la Fonction publique. AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes : AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’AGRICULTURE -Inspecteurs à  l’Inspection de l’Agriculture : Monsieur Yacouba COULIBALY, Attaché de Recherche ; Monsieur Oumar COULIBALY, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural ; Monsieur Aliou KONATE, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural ; Monsieur Abdoulaye TRAORE, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie rural ; Monsieur Dramane DIARRA, Ingénieur des Eaux et Forêts. AU TITRE DU MINISTàˆRE DE l’ARTISANAT ET DU TOURISME – Inspecteur à  l’Inspection de l’Artisanat et du Tourisme : Monsieur Sériba TRAORE, Professeur principal d’Enseignement Secondaire. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE : Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative aux propositions de réponse aux recommandations issues de l’examen du Mali dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (E.P.U) du Conseil des Droits de l’Homme. l’Examen Périodique Universel (E.P.U) est un mécanisme d’évaluation des performances des Etats en matière des droits de l’Homme institué au sein du Conseil des Droits de l’Homme. Il permet de passer en revue les différentes réalisations et efforts entrepris en vue de la promotion et la protection des droits humains. Du 21 au 25 janvier 2013, la situation des Droits de l’Homme dans notre pays a fait l’objet d’un examen dans le cadre du deuxième cycle de l’Examen Périodique Universel, le premier ayant eu lieu en 2008. La présentation du rapport dans un contexte de crise institutionnelle et sécuritaire a donné l’occasion de réaffirmer l’engagement de notre pays, avec l’appui de la communauté internationale, à  rechercher des solutions durables qui prennent en compte les Droits de l’Homme. Le rapport fait état, entre autres, du cadre normatif et institutionnel mis en place pour la promotion et la protection des droits de l’Homme dans notre pays, des progrès réalisés ces dernières années en matière de gouvernance démocratique, d’effectivité des libertés individuelles et collectives ainsi que des efforts fournis dans les domaines économique, social et culturel. A l’issue de l’examen du rapport, les représentants des pays membres du Groupe de travail ont salué les progrès enregistrés par le Mali en matière de promotion et de protection des droits humains. Ils ont soulevé des questions et formulé des recommandations tendant à  consolider l’ancrage des Droits de l’Homme dans notre pays. Les propositions de réponses du Gouvernement à  ces recommandations, font l’objet de la présente communication. Elles seront soumises au Conseil des Droits de l’Homme pour un examen au cours de sa 23ème session à  laquelle prendra part une délégation de haut niveau de notre pays. Bamako, le 22 mai 2013 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Mme DIAKITE Fatoumata N’DIAYE Officier de l’Ordre National

VIDEO: les enjeux de la conférence de Bruxelles (Ousmane Diagana,Banque mondiale)

Une réunion des bailleurs de fonds pour le Mali se tiendra à  Bruxelles le 15 mai prochain. L’objectif est de réunir autour de 1,5 milliard de dollars pour apporter une aide d’urgence à  Bamako et soutenir la relance de l’économie. Une économie malienne qui devrait renouer avec une croissance de 5% en 2013 selon la Banque mondiale.

Célébration du 3 mai: l’OIF appelle a à un strict respect de la liberté d’expression

« La liberté de la presse est encore trop souvent entravée dans les pays membres de notre Organisation, notamment là  ou surviennent des ruptures de l’ordre constitutionnel mais plus encore durant les phases de transition démocratique » a déclaré Abdou Diouf. Le Secrétaire général de la Francophonie a tenu a rappeler que, « parce qu’elle repose sur la pluralité des médias et la libre communication de l’information, de la pensée et des opinions, la liberté de presse constitue une composante essentielle de la vie démocratique ». Abdou Diouf rappelle les dispositions contenues dans la Déclaration de Bamako de novembre 2000 dans laquelle, les Etats-membres se sont engagés à  « veiller au respect effectif de la liberté de la presse ». Cet engagement a été réaffirmé lors du Sommet de la Francophonie de Kinshasa en octobre 2012 par les chefs d’Etats et de gouvernements qui se sont engagés « à  assurer les conditions d’exercice de cette liberté et une protection effective des journalistes et des autres acteurs de la presse dans l’exercice de leurs métiers, tant au niveau de la législation, de la protection judiciaire que de la sécurité physique » (article 28). l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) oeuvre pour que la liberté de presse, adossée au respect de la déontologie par les journalistes, soit garantie dans ses pays membres à  travers de multiples actions. l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte 57 Etats et gouvernements et 20 observateurs. Pour plus de renseignements : www.francophonie.org

Equation Nord-Sud, lauréat du concours sur le développement durable

l’objectif global  du concours était d’identifier et d’assurer la promotion de certaines pratiques bonnes pratiques en matière de développement durable au Mali. Au nombre des douze projets présentés, deux ont porté sur l’économie de l’énergie,  deux sur la gestion des déchets solides, six sur la biodiversité, un sur la transformation des oléagineux et un sur la transformation des déchets plastiques. La société «Â Equations Nord-sud » que dirige Abdoul Karim Koné, y a postulé dans le volet «Â Economie d’énergie » en soumettant un four semi-bio. Conformément aux termes de référence seuls les trois premiers seront primés, dont le «Â Equations Nord Sud » arrivée premier. Les résultats ont été proclamés par le jury avec des notes variant de 09,57  à  16,2  sur 20. Le mérite récompensé Gérant de la société Equation Nord Sud, Abdoul Karim Koné se dit réconforté par la distinction a lui faite. Le lauréat a été primé à  partir des critères tels l’équilibre écologique, le progrès social, la viabilité économique et la compatibilité culturelle. « Le produit est très facile de fabrication et il répond parfaitement aux besoins spécifiques de changement de mentalité et de comportement sans perturber l’économie locale, la culture, ou l’environnement », explique le Gérant de «Â Equations Nord-Sud ». Le jury ne s’est pas limité à  une évaluation théorique des projets soumis. Il a effectué des visites de terrain des projets domiciliés à  Bamako.  Selon cet inventeur, la création d’un four semi-bio procède de sa volonté de résoudre définitivement la consommation de charbon (bois de chauffe). «Â A cause de rareté de plus en plus constaté des pluies, il nous faut impérativement tendre vers l’arrêt de la consommation du charbon », avertit-il. Le lauréat salue l’initiative de ce concours qui balaie d’un revers de main l’allégation selon lequel au Mali on n’encourage pas l’excellence. «Â Mon vœu est que les bonnes pratiques de développement durable au Mali soient davantage vulgarisées ». Mécanisme simple mais combien ingénieux Avec le four semi-bio, le mécanisme de cuisson est tout simple. Un simple baril fendu en deux parties sert de four. l’un contient des pierres, l’autre partie devra servir de couvercle. En dessous est placé un petit tiroir dans lequel est placé du feu alimenté par du gaz butane. Le feu en dessous surchauffe les pierres placées dans le four qui a leur tour laissent échapper la chaleur sur la matière à  cuir placée plus haut. Selon le promoteur, la cuisson ne dépasse pas une heure. Les pierres sont susceptibles de conserver la chaleur pendant 2 à  3 heures. Coût total du four, y compris la main d’œuvre, 60 000 F CFA. Né après le constat qu’un très grand écart existe entre le Nord et le Sud dans tous les domaines d’activités de la vie. «Â D’o๠l’idée de résoudre les équations comme en mathématique (nom symbolique de l’entreprise : Equations Nord-Sud) pour faire l’équilibre entre les pays développés et les pays en voie de développement ». Aussi, dans le but de contribuer au développement rapide et durable au Mali, le gérant de «Â Equations Nord-Sud » entend orienter sa société vers plusieurs secteurs d’activités. «Â Nous sommes une équipe diversifiée, renforcée et capable ».

Liberté de la presse pour des sociétés plus justes

Célébrée depuis 1991, la journée mondiale de la liberté de la presse est l’occasion de faire le point sur l’état de la presse dans le monde et particulièrement du respect des droits de ceux qui exercent dans les médias. La liberté de la presse et la liberté d’expression sont aujourd’hui plus que jamais intimement liées. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon et la directrice de l’UNESCO, Irina Bokova, dans un communiqué conjoint en ce 3 mai, affirment que «la liberté d’expression est un de nos droits les plus précieux. Elle sous-tend toutes les autres libertés et constitue un des fondements de la dignité humaine. Des médias libres, pluralistes et indépendants sont indispensables à  l’exercice de cette liberté ». Les Nouvelles technologies de l’information et de la communication et leurs applications sans cesse plus performantes ont définitivement révolutionné le monde et la presse. Médias nouveaux pour sociétés nouvelles De nombreux événements sociopolitiques, économiques et culturels ont été relayés à  travers le monde en entier avec une célérité jamais égalées grâce à  des vecteurs de plus en plus populaires que sont Internet, les téléphones portables, les télévisions satellitaires. Les populations, en particulier les jeunes, se sont approprié ces outils et la « révolution des médias sociaux » a permis d’amorcer des changements significatifs dans bon nombre de pays comme on l’a vu l’an dernier dans les pays du Maghreb. Au Sénégal, le rôle du téléphone portable dans la transparence des élections a encore été prouvé lors de la récente présidentielle qui a vu Macky Sall accéder à  la magistrature suprême. Selon l’UNESCO, tout cela est signe que « la liberté des médias fait partie de l’ensemble des droits fondamentaux pour lesquels les peuples se battront ». Les médias sont dorénavant des espaces qui n’appartiennent pas qu’aux seuls journalistes, mais à  tous ceux et partout dans le monde. Des émissions comme « les Observateurs » sur France 24 donnent la parole au citoyen lambda qui partage ainsi avec le monde entier les informations dont il dispose. Cependant une attention particulière doit être encore portée sur la vérification de la véracité des informations diffusés, certains médias se laissant prendre au piège de la désinformation et de la rumeur. Situation inquiétante pour les journalistes du Mali Acteurs de cette lutte pour la liberté, les journalistes sont eux-mêmes malheureusement pris à  partie par ceux qui se sentent menacés par leur travail. Ainsi, en 2011, 62 journalistes ont été tués à  cause de leur profession. Des dizaines d’entre eux continuent de subir des menaces ou sont agressés pour leurs écrits ou propos. Ce fut le cas récemment au Mali, o๠le journaliste Malick Alioune Maà¯ga a été « passé à  tabac » par des rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Selon Reporters Sans Frontières, ce journaliste de radio locale commentait des images de bâtiments pillés et de fuite de prisonniers, ce qui lui a valu des représailles de la part des rebelles l’exhortant à  bien « parler d’eux ». l’organisation de défense des journalistes a d’ailleurs fait part le 12 avril dernier de son inquiétude par rapport à  la situation qui prévaut dans le pays. Le fait que l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Mali (ORTM) soit toujours sous le contrôle des militaires, et il y a à  peine deux jours, lieu de violents combats révèle à  quel point il est difficile d’exercer dans la quiétude pour les journalistes maliens. Depuis l’éclatement de la crise politique le 22 mars, plusieurs d’entre eux, ainsi que des reporters internationaux ont été pris à  partie par des militaires, toujours selon RSF. l’organisation a déploré les récents événements qui portent un coup très dur à  l’image positive que véhiculait le Mali jusque-là  classé 25ème sur 179 pays, dans le classement 2011-2012 en matière de liberté de la presse.

1er Mai 2012, l’avenir s’assombrit pour les travailleurs du Mali

Alors que dans le monde, on célèbre la fête du travail, sur fond de crise économique il est vrai, au Mali, les travailleurs se sont réveillés ce 1er Mai avec plus d’inquiétudes encore pour l’avenir. La crise politique qui a éclaté le 22 Mars avec le coup d’Etat contre l’ancien président Amadou Toumani Touré a précipité les entreprises dans une période très difficile. Selon M. Djibril Baba Tabouré, voyagiste, l’activité de sa société, déjà  affaiblie à  cause de la mise à  l’index du pays par les pays occidentaux, a tout simplement périclité en un mois. « Or, nous avons des engagements, des salaires à  payer, il y a des chefs de famille qui dépendent de nous » affirme-t-il en ajoutant que dans le monde entier, les partenaires ont perdu confiance en le Mali. Pas de chiffres officiels pour l’instant, mais selon les opérateurs économiques, près d’une entreprise sur trois n’a plus les moyens de continuer. Chômage technique Gaoussou Coulibaly dirige un atelier de métallurgie. Il y a quelques semaines encore, une vingtaine d’ouvriers travaillaient à  plein temps pour satisfaire les commandes. Aujourd’hui, ils ne sont plus que trois. « J’ai du demander aux autres de rester à  la maison, puisqu’il n’y a pas de travail. Au lieu de venir et de rester là  à  se tourner les pouces, je les ai mis en chômage technique » nous confie-t-il en avouant que même pour les trois présents, le salaire du mois d’avril ne pourra pas être payé. La situation est la même dans ce restaurant o๠on recevait essentiellement les travailleurs des organisations internationales installées dans le voisinage. La gérante n’a pas du tout le moral ce matin : « ils étaient tous partis après les événements. Là , ces derniers jours, ils commençaient à  revenir, mais aujourd’hui, je jette l’éponge ». Depuis quelques jours, en effet, ambassades, ONG et sociétés internationales, ont « mis à  l’abri » leur personnel non nécessaire, pour des raisons de sécurité. Certaines ont tout simplement déplacés leurs locaux vers les capitales voisines. A Mopti, comme dans la plupart des régions touristiques du Mali, en berne depuis plusieurs mois déjà , on ferme à  tour de bras. Le promoteur de l’Hotel Ginna a annoncé ce 1er Mai la fermeture définitive de son établissement. Pour Tiémoko Siby, « il n’est même plus possible de générer de quoi payer les charges fixes ». Autre témoignage, celui de cette « nounou » qui s’est retrouvée du jour au lendemain au chômage, ses employeurs ayant décidé de rentrer chez eux. Des milliers de prestataires à  domicile sont ainsi aujourd’hui purement et simplement au chômage. Cette inspectrice du travail nous confie qu’elle reçoit quotidiennement des travailleurs qui viennent se renseigner sur les recours dont ils disposent face à  un employeur « résigné ». l’administration qui tourne au ralenti, le Trésor public en cessation de paiement, difficultés de fonctionnement des entreprises, la traversée du désert des travailleurs maliens ne fait que commencer au regard des événements de ces dernières heures qui viennent renforcer l’incertitude dans laquelle vivent les maliens depuis cinq semaines maintenant.

Les Bamakois broient toujours du noir malgré la levée de l’embargo

La population espérait que la levée des sanctions de la Cédéao serait suivie de la fin des délestages. Pourtant ils continuent. A Bamako les petits métiers se meurent et l’activité économique tourne au ralenti au rythme des coupures. Certains quartiers sont privés d’électricité toute la journée, dès 7h30. «Â Nous faisons en sorte que les gens aient l’électricité la nuit. Mais cela ne pourra pas continuer dans les prochains jours », dit-on à  EDM. La priorité va aux hôpitaux, aux centres de santé et à  certains bâtiments publics. Une combinaison de facteurs Avec l’embargo et le blocage des frontières, les sociétés Ben and Co, Total et SOMAPP qui se présentent comme les principaux fournisseurs d’EDM en hydrocarbure étaient dans l’incapacité d’assurer l’approvisionnement. Or une large part de l’activité d’EDM dépend des importations d’hydrocarbures. l’embargo de la Cédéa n’avait fait fait qu’accentuer les difficultés auxquelles EDM était confrontée ces derniers temps avec l’arrivée de la chaleur. « La production d’électricité était déjà  affectée par la mauvaise pluviométrie de l’année dernière », indique Diallo, agent technique d’EDM. Les centrales hydroélectriques de Manantali, Selingué et Sotuba peinent à  donner leur pleine capacité. Nous ne sommes qu’à  la mi-avril, et le pic de consommation s’étend jusqu’à  juin. L’Etat a d’autres priorités Le relais est pris aujourd’hui à  60% par les centrales thermiques de Darsalam, Balingué et Sirakorola. Selon un agent du service production d’EDM la société a besoin de 410 000 litres de diesel (soit 222 millions F CFA) par jour pour faire tourner ces centrales thermiques. Et le responsable de la communication de signaler qu’au Mali l’électricité est produit à  130 F le Kwh et est vendu à  90 F CFA aux abonnés. Au-delà  de la pluviométrie les problèmes que rencontre EDM sont liés à  la situation politique. L’Etat a en ce moment d’autres priorités, notamment la crise au Nord, explique le responsable. Nos ventilateurs et autres machines à  coudre ne pourraient donc se remettre à  tourner que lorsque la crise politique sera résolue.

Le Mali se souvient de Modibo Keita

16 mai 1977-16 mai 2011 : il y a 34 ans, le premier président de la République du Mali, Modibo Keà¯ta, disparaissait au terme d’une longue détention. à€ l’occasion du 34è anniversaire de la mort du père de la nation malienne, le président de la République, Amadou Toumani Touré, a déposé hier une gerbe de fleurs sur la tombe de l’illustre disparu. La cérémonie s’est déroulée au cimetière de Hamdallaye o๠repose le corps du président Modibo Keà¯ta. C’’était en présence des membres du gouvernement, du corps diplomatique et du chef d’à‰tat major général des armées, le général Gabriel Poudiougou, des parents et amis du président Modibo Keà¯ta et de citoyens ordinaires. Les militants du parti de l’indépendance, l’Union soudanaise RDA devenue l’UM RDA, ont massivement effectué le déplacement. Sur les tee-shirts que portaient les jeunes et les banderoles, on pouvait lire des slogans comme « Dors en paix Modibo Keà¯ta, nous suivrons ta voie, le Mali et l’Afrique ne t’oublieront jamais ». La cérémonie s’est passée suivant un rituel bien établi. Il était 9 heures 50 minutes lorsque le cortège présidentiel s’arrête devant le cimetière de Hamdallaye. Le chef de l’à‰tat est accueilli par le ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, Kafougouna Koné, accompagné du gouverneur de Bamako Souleymane Diabaté, du maire du district, Adama Sangaré, et du maire de la Commune III, Abdel Kader Sidibé. Après l’exécution de l’hymne national par la fanfare du Génie militaire, Amadou Toumani Touré passe en revue un détachement de commandos parachutistes. Le moment fort de la cérémonie a été le dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe du premier président de la République. Suivra un moment de recueillement à  la mémoire du grand homme d’Etat que fut Modibo Keà¯ta. Le chef de l’à‰tat a ensuite salué les différentes personnalités présentes à  la cérémonie et les membres de la famille du disparu au nom de la nation malienne. Interrogé par la presse, le chef de l’à‰tat a souligné toute l’importance du geste qu’il venait d’accomplir. « Je viens de m’acquitter d’un devoir que m’impose l’ensemble de la nation. Devoir que m’impose également la reconnaissance que nous devons à  un homme exceptionnel, homme qui sera à  jamais gravé dans les souvenirs de tous », a indiqué le président Amadou Toumani Touré. « La date du 16 mai est devenue aujourd’hui un devoir, une obligation visant à  instruire la nouvelle génération et rappeler aux générations passées toute l’importance de l’homme », a-t-il expliqué.

1er Mai : une fête du travail sur fond de turbulence sociale

On a défilé ce premier à  Bamako, du monument de l’indépendance, au boulevard du même nom. Travailleurs, confédérations syndicales, organisations féminines, paysannes, contestataires, licenciés, tous ont profité de cette occasion pour faire passer un message au gouvernement. Il faut que ça change ! Oui Monsieur le président, nous réclamons de meilleures conditions de travail, des salaires égaux à  la sous région, des conditions d’études adéquates, revendications exprimées lors des divers mouvements sociaux et débrayages qui agitent le pays. Ainsi les étudiants et élèves du Mali ont battu le pavé la semaine dernière. Un ras le bol face à  une crise scolaire qui dure depuis des années, des enseignants mécontents, des étudiants sans bourse, des années sans examens. Trop, c’est trop ! Mais que font les ministères de l’éducation de base et de l’enseignement supérieur ? Que reste t-il du forum sur l’éducation et de l’application de ses recommandations. La fête du travail oui, mais quelles garanties sociales futures pour des salariés mécontents de l’application de l’Assurance Maladie Obligatoire qui divise les syndicats. Mais au Mali, il y a tant et tant à  faire. En premier ces élections qui préoccupent les partis politiques, la fiabilité du fichier électoral, la réforme constitutionnelle qui préoccupe le chef de l’état, la sécurité dans le nord, qui fait déplacer le ministre des Affaires Etrangères à  Alger. Oui, il y a des urgences au Mali. Alors, chers amis du front social, il va falloir patienter un peu. Si la crise du système éducatif et social, dure depuis des années, elle peut bien se poursuivre quelques mois d eplus, n’est-ce pas. Juste le temps qu’il faut à  ATT pour partir en beauté…

Les Etats-Unis d’ Afrique : nouveau rêve de l’Afrique

Le 25 Mai 1963 l’organisation de l’Unité Africaine instituait la journée de l’Afrique, un évènement qui permettrait à  chaque pays membre de cette organisation jadis importante de promouvoir le rapprochement des peuples tant espéré par les états Africains au sortir de l’indépendance. Aussi cette journée depuis a été déclarée férié. L’unité africaine, des années 60 à  nos jours L’unité Africaine, fait son chemin petit à  petit. L’OUA ,l’organisations de l’unité Africaine, symbolisait à  sa manière cette unité, même si elle était encore fragile et soumise à  l’influence coloniale. Elle est aujourd’hui remplacée par l’Union Africaine instituée en 2000 et dont le siège se trouve à  Addis Abeba en Ethiopie. Puis à  un moment, on a parlé de panafricanisme, des pères du panafricanisme, le plus célèbre d’entre eux, fut donc Kwamé Nkrumah au Ghana, apôtre de la libération réelle de l’Afrique, un rêve hélas perverti par la mégalomanie de l’homme, puis son exil à  l’étranger. Aujourd’hui,on peut visiter le mémorial Nkwamé Nkrumah à  Accra, capitale du Ghana et tirer des enseignements du combat de l’homme. Une autre figure importante, et dont il faut se rappeler, c’est bien Thomas Sankara, ex président du Burkina Faso, l’homme qui institua au pays des hommes intègres, sa révolution personnelle, celle de libérer son peuple du joug colonial, de faire du panafricanisme une réalité tangible et palpable, on ne lui en laissera pas le temps, car malgré les indépendances, l’on ne se défait pas du colon aussi aisément. Thomas Sankara sera assassiné un 15 octobre 1987. En Afrique du Sud, citons le leader Steve Biko qui lutta contre l’Apartheid pour éclairer son peuple, soumis à  la haine raciale. Et le combat ne s’est pas arrêté là , les mouvements, les organisations panafricaines se sont multipliées par tout dans le monde, aux Etast-Unis, en France, dans la diaspora, avide de renaissance, portée par les idéaux de Martin Luther King, de Malcolm X ou encore d’Aimé Césaire, de Nelson Mandela, la renaissance Africaine, voulue par le président sénégalais Abdoulaye Wade avec son monument de la renaissance à  Dakar ou la vision plus dogmatique de Mouammar Kaddafi, le guide lybien. Le rêve des Etats-Unis d’Afrique Les Etats-Unis d’Afrique, voici le nouveau cheval de bataille. Un rêve idéaliste. Certains le jugent trop prématuré et d’autres pensent qu’il faut l’accomplir. Les organisations sous régionales sont là , l’Union Africaine, l’UEMOA, la CEDEAO, qui font toutes de l’intégration une letimotiv, car cela passera aussi par l’intégration des peuples, des cultures, des nations pour arriver à  ce rêve tant espéré. Les Etats-Unis d’ Afrique, quel forme prendra ce rêve, on imagine un état super-puissant,mais l’Afrique est plurielle, variée, riche… Domination économique L’Afrique ce continent est en mouvement perpétuel et a connu les soubresauts de l’histoire, je pense à  tous ces peuples qui ont lutté pour leur libération et luttent aujourd’hui pour leur développement économique, car il n’est de libération souveraine et nationale sans libération des mentalités, profondément aliénées par le colon blanc. Pas facile de s’en défaire. Et les formes de domination ont changé, de la domination physique, morale et psychologique, on est passé à  une domination économique, politique. Combien d’états Africains vivent de l’aide extérieure et paient encore le lourd tribut de la dette au FMI ou à  la Banque Mondiale, un cycle violent que combat la  » panafricaniste » et économiste zambienne Dambisa Moyo, dans son ouvrage Dead Aid, ou « l’aide fatale ». Ou comment se libérer du fardeau de la dette et émerger. Un proverbe dit : » Ne me donnez pas du poisson, apprenez-moi plutôt à  pêcher ! » La renaissance Africaine Comment atteindre la renaissance Africaine aujourd’hui ? Comment ne plus voir l’Afrique comme un continent de misère, de conflits, de corruption quant des nations commes l’Inde, la Chine, ou le Brésil émergent sur l’échiquier mondial. Clamant leur souveraineté et gardant leur valeurs et cultures, ils prennent une part du gâteau économique, s’octroient des parts de marché et font aujourd’hui la convoitise des occidentaux. Mais pourquoi l’Afrique continue t’elle de se corrompre autant, pourquoi se renie t-elle dès qu’il s’agit de tendre la main sempiternellement ? Tout ce qui vient d’ailleurs séduit et l’on oublie d’o๠l’on vient. N’est-il pas choquant de voir une belle africaine, vêtue de wax fabriqué en hollande, coiffé d’un postiche venu d’Asie et maquillée de produits venant d’Europe ? Que lui reste t-il d’Africain finalement ? Et pourtant le combat pour la renaissance Africaine devra intégrer cette dimension, la richesse de nos origines, de nos cultures, la préciosité de nos matières premières, la nécessité de contrôler nos vies, nos économies, nos ressources naturelles, d’échapper aux diktats du Nord, pour nous affirmer avec force et solennité, encore trop peu de dirigeants, et qui manquent clairement de vision, ont compris cela… Mais l’Afrique reste le berceau de l’Humanité, elle sera longtemps encore la convoitise des prédateurs du Nord, l’idéal, le combat des autres, la victoire de tous ! Le chemin sera long, mais ne vaut-il pas la peine d’être parcouru ?

Célébration du Cinquantenaire : Le 20 Mai, fête nationale au Cameroun

Chefs d’Etat présents à  Yaoundé Le président Paul Biya a quitté l’aéroport de Nsimalen (28 kilomètres à  l’est de Yaoundé) tout à  l’heure. Il y a accueilli plusieurs chefs d’Etats venus célébrer demain jeudi 20 mai, la fête nationale camerounaise, jour de «l’apothéose» des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance. Sont successivement arrivés cet après-midi le Tchadien Idriss Deby, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Centrafricain François Bozizé, l’Ivoirien Laurent Gbagbo, l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Badzogo. l’après-midi a aussi connu l’arrivée de Kofi Annan, l’ancien Secrétaire général des Nations unies pourtant annoncé pour l’ouverture. Tous assisteront à  la cérémonie de clôture de la conférence Africa 21, qui prend fin ce mercredi soir à  19 heures locales. Les résolutions ne sont pas encore connues. Mais selon les sources proches de la conférence, ces conclusions inviteront les Etats africains à  renforcer la coopération au niveau de la région. Les questions de sécurité dans et hors des frontières devraient occuper une place de choix. Sur le plan économique, les conférenciers sont parvenus à  la conclusion que l’Afrique fort de ses nouveaux atouts doit se débarrasser de l’afro-pessimisme grandissant et se lancer résolument dans le développement du continent. Un départ a été enregistré ce jour, celui du président burkinabè Blaise Compaoré qui a quitté Yaoundé aux environs de 15 heures. Réussir le défi de l’application des réformes Du financement du développement en Afrique, il en a été aussi question lors de cette conférence. Se prononçant sur le sujet, Kordjé Bedoumra, Le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), insiste sur le fait que l’Afrique doit réussir le défi de la mise en œuvre des reformes. Il faut un environnement stable, prévisible, sécurisé et incitatif, afin de mobiliser l’épargne interne, canaliser les transferts des immigrés, attirer les investissements privés nationaux et internationaux. Il s’agit de rendre moins négative la perception du risque africain par les opérateurs économiques, qui veulent investir ou s’interrogent. Il faut donc des réformes qui aillent dans ce sens. Dans le monde, l’argent existe, le défi à  venir c’est de le capitaliser pour qu’il participe au développement économique du continent. Car ce qui manque c’est du financement à  moyen et long terme. a-t-il déclaré dans une interview accordé à  Afrique Echos. Un grand bal de clôture est prévu ce soir au palais présidentiel, avant le grand défilé de demain. De nombreux observateurs s’accordent à  dire que le président Paul Biya aura réussi en fin de compte sa conférence internationale. Reste que les conclusions qui en sortiront soient mises en application pour le bien être de l’Afrique. De nombreuses activités parallèles La conférence de Yaoundé a été l’occasion de rencontres parallèles. Le Gabonais jean Ping de la commission de l’Union africaine est allé à  la rencontre du président de la Croix rouge camerounaise. Le président de l’Assemblée nationale a reçu le Secrétaire général du Commonwealth et Michel Sidibé, le directeur de l’Organisation des Nations unies pour la lutte contre le Sida (ONUSIDA) s’est rendu aux Synergies africaines. Il y a donné une conférence de presse o๠il a dit que l’Onusida continuera de soutenir le Cameroun. Mais la conférence aura aussi été l’occasion pour certaines personnalités d’assoir leur légitimité. La romancière camerounaise Calixte Beyala candidate pour le secrétariat général de la francophonie a profité de la présence de nombreux dirigeants de la scène internationale, pour légitimer sa candidature. Il est temps que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) soit dirigée par une femme, a plaidé, mercredi à  Yaoundé, l’écrivaine face aux journalistes. Elle a justifié son engagement par «une volonté de réformer cette institution». Et pour elle la conférence était toute indiquée pour la promotion de sa candidature.

Côte d’Ivoire: L’opposition prépare sa «révolution blanche» le 15 mai

l’opposition au régime de Laurent Gbagbo entend descendre dans les rues pour exiger le départ de ce dernier. Une manifestation à  haute tension au regard de la situation de ce pays scindé en deux depuis le coup d’Etat manqué de 2002. En conséquence, le gouvernement du Premier ministre Guillaume Soro (chef de l’ex-rébellion des Forces nouvelles) essaie de raisonner les responsables du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp). C’’est peine perdu devant la lettre adressée récemment au ministère ivoirien de l’Intérieur. Ils affirment ne pas fléchir sur la date et l’organisation de la marche sur toute l’étendue du territoire. D’après Noà«l Diomandé Mamadou le président du mouvement, la manifestation tient sur le 15 mai et nous serons tous vêtus de blanc Une couleur qui à  leurs yeux symbolise le caractère «pacifique» de cette manifestation pour réclamer le «changement». Depuis des années, l’opinion ivoirienne vit dans une instabilité institutionnelle et sociale constante. La répression des mouvements de contestation de la dissolution unilatérale du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Céi) avait fait une dizaine de morts en février dernier. A ce jour, de nombreux signes laissent penser à  de probables dérapages si jamais la manifestation de samedi a lieu. Même si l’opposition crie à  la manipulation et à  l’intoxication, le pouvoir prend très au sérieux cette affaire. l’on annonce pourtant, une rencontre à  venir entre le président Laurent Gbagbo et ses challengers. l’ex-président Henri Konan Bédié, l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara et autres Innocent Anaky Kobena et Albert Toikeusse Mabri seront invités à  convaincre les jeunes de laisser tomber la marche du 15 mai.

Bob Marley : 29 ans après sa mort, la légende demeure

Le petit soudeur de Kingston Bob Marley est né le 6 février 1945 à  Nine Miles à  la paroisse de St / Ann en Jamaà¯que. Il était le fils d’une jeune jamaà¯caine noire, Cedella Malcolm, issue d’un milieu modeste et d’un officier Britannique blanc, le capitaine Norval Sinclair Marley de la marine britannique. Bob n’a jamais été accepté et reconnu par sa famille paternelle qui déshéritera d’ailleurs son père. Ses parents vivront ensemble quelques années avant de se séparer. Cedella et son fils vivront avec son grand père maternel. Ce dernier, Omeriah Malcom, lui apprendra l’importance de la cellule familiale. Alors qu’il n’avait que 5 ans, Bob sera kidnappé par son père qui l’amènera à  Kingston. Il le confiera à  une vielle dame pour qui le petit fera les courses. Cedella décide alors d’aller à  la recherche de son fils dans la capitale. Elle le retrouve des mois plus tard entrain d’errer dans la rue. La mère de du petit le ramène à  la campagne et l’inscrit à  l’école. Il y passera dix années avant de décider à  tout abandonner un beau matin. Et dira à  sa mère un jour « si je continue de partir à  l’école, je deviendrai un pauvre imbécile parce qu’on ne nous y apprend que des recettes de cuisine. » Il lui remettra ainsi toutes ses affaires d’école pour qu’elle les donne à  quelques à  qui, cela pourrait mieux servir. Ainsi il alla s’essayer dans le métier de soudeur mais pas pour longtemps. En effet, un jour alors qu’il travaillait, un fragment de métal en fusion le toucha à  l’œil et ce fut la fin de sa carrière de soudeur. Il expliqua à  sa mère qu’il se sentait plutôt soulagé, parce qu’il allait pouvoir se concentrer sur sa carrière musicale. Cependant, cette dernière lui conseilla plus tôt de trouver un autre boulot o๠il pourrait gagner de l’argent. Cela n’empêchera pas Bob de s’adonner à  la musique même si à  côté, il devient soudeur. La vie privée de l’artiste En 1966, Bob Marley se marie avec la choriste Rita Anderson. Ils auront trois enfants ensemble et une 4e qu’ils adopteront. Mais, Bob Marley a reconnu 12 enfants au total, issus de ses nombreuses liaisons hors mariage. Parmi eux, il y Ziggy, Damian, Cedella, Ki-Mani, Stephen, Rohan… La plupart de ses enfants ont suivi ses traces et font partie des plus artistes du milieu reggae en Jamaà¯que et partout ailleurs. Bob Marley and the wailers En 1962, Bob Marley quitta la campagne o๠il a toujours vécu avec sa mère pour rejoindre Trenchtown à  Kingston. Il commença des séances de répétitions avec le chanteur jamaà¯cain Joe Higgs. Ce dernier apprenait l’harmonie musicale aux jeunes du ghetto. C’’est d’ailleurs là  bas qu’il fera une rencontre mémorable avec Peter Tosh et Bunny Wailer. C’’est avec ces deux artistes que Bob Marley formera les Wailers (les gémisseurs). Mais avant cette rencontre, l’artiste avait déjà  enregistré des titres tels « Judge Note » « One cup of coffee » et « terroir ». Avec Tosh et Bunny Wailer, ils enregistrent « Simmer down » en 1964 chez sir Coxsonne Dodd du studio ‘One’. Les Wailers ont travaillé dans beaucoup de studio Jamaà¯cains avant de signer chez Island Records de Chris Blackwell en 1972. Le patron de Islands Records fut rapidement convaincu par les nouvelles compositions des Wailers au point de leur offrir mille (1000) livres d’avance sur leur premier album « Catch a Fire » en 1972 et plus tard « Burnin » en 1973, « Natty Dread » 1974. En 1975 le groupe se sépare et adopte un nouveau concept. Celui notamment de travailler certes ensemble parfois, mais chacun gardant son autonomie. Ils s’appelleront désormais, Bob Marley and the Wailers. Ils Sortiront ainsi « Rastaman Vibration » en 1976, « Exodus » 1977, « Babylon By Bus » 1978, « Kaya » 1978, « Survival » 1979, « Uprising » 1980. Le pelé du reggae en Afrique Bob qui a tant chanté l’Afrique et les Africains a toujours nourri l’ambition de faire un pèlerinage sur le continent. Il visita l’Ethiopie en 1978, le Gabon et le Zimbabwe 1980 pour les festivités marquant la célébration de la proclamation de l’indépendance de le dernier cité. Pour l’occasion Bob affréta un bœing 707 pour transporter une sono de trente cinq mille watts (35.000w), douze (12) techniciens. Au total vingt et une tonnes (21) de matériels pour un budget d’un quart de million de dollars américain. Avant cet évènement, l’association luttant contre l’apartheid le sollicita pour un concert en Afrique du sud. Bob accepta et versa les recettes au compte de l’association. Avant sa mort, l’artiste a reçu une médaille à  New York au nom de l’ensemble de la délégation des pays du tiers monde aux Nations Unies. Une récompense pour son combat en faveur des peuples opprimés. En Jamaà¯que il a été distingué de la médaille de l’ordre du mérite, l’une des plus hautes distinctions du pays. Aussi, de nouveaux billets de banque sortiront bientôt avec son effigie là -dessus en Jamaà¯que. Son buste orne plusieurs rues des villes de la Jamaà¯que. Bob a toujours eu cette passion pour l’Afrique. A un journaliste le surnommant le « Pape du reggae », Bob lui répondait qu’il préférait « le Pélé du Reggae », marquant ainsi l’emprunte africaine de son talent. Pélé étant reconnu le roi africain du football à  travers le monde entier. Le MOURASMA, pas en marge de l’évènement à  Bamako Comme chaque année, le mouvement rasta du Mali(MOURASMA), se retrouve ce mardi 11 mai à  l’espace culturel EXODUS (sise au champ hippique) pour un mini festival de commémoration. Au menu : Conférence débat – projection vidéo – concert live avec Koko Dembélé Aziz Wonder, Jahman Eselem Sista mam, Dread Lam falou, Ousmane Maà¯, Hakilima Root etc.

Côte d’Ivoire : Le processus électoral devrait redémarrer le 10 mai

l’annonce a été faite par le Premier ministre, Guillaume Soro, et le président de la Commission électorale indépendante, Youssouf Bakayoko. Le traitement du contentieux avait été suspendu en février après les violences de militants d’opposition qui manifestaient contre les procès en radiation ouverts à  la demande du camp présidentiel. La liste grise Dans un premier temps, cette reprise concernera la liste dite « grise », qui comprend un peu plus d’un million de personnes dont la nationalité ivoirienne est contestée. La reprise du contentieux de la liste provisoire, dite « liste blanche », qui compte plus de 5 270 000 électeurs potentiels, sera annoncée plus tard. Dès le 3 mai, les pétitionnaires, qui n’avaient pas encore saisi la Commission électorale indépendante avant la suspension de l’opération le 10 février, ont dix jours pour se rendre dans les CEI locales Pour statuer, 415 comités de réclamation vont être mis en place à  travers le pays, en remplacement des comités de suivi. Plusieurs structures composent ces comités de réclamation, dont l’INS, l’Institut national de la statistique. Une présence contestée par le Rassemblement des républicains, comme l’explique le chargé des élections du RDR, Mamadou Sanogo : « l’INS n’est pas neutre. Tout le monde connaà®t les prises de position de son directeur général ainsi que son bord politique. Il est totalement partisan, il ne peut pas statuer sur les questions de nationalité. » Le FPI salue la relance du processus Du côté du Premier ministre, on justifie la composition des comités de réclamation, o๠aucune structure ne peut peser dans la prise des décisions en fonction de sa sensibilité. Le conseiller spécial de Guillaume Soro chargé de la communication, Alain Lobognon, insiste sur ce point : « On peut très bien polémiquer sur les attributions de tel ou tel autre acteur et on ne s’en sortira jamais. Maintenant, si on parle de l’INS, il faut dire également qu’il y a d’autres acteurs qui ont des positions connues. Donc, il faut faire ce travail critique consensuel pour régler définitivement la question de la nationalité. » Au FPI (Front populaire ivoirien), on salue la relance du processus. De leur côté, les composantes de l’opposition regroupées au sein du RHDP, le Rassemblement des Houphouà«tistes pour la démocratie et la paix, devraient se réunir le 5 mai pour arrêter une position commune

« La liberté d’information, le droit de savoir », c’est la Journée mondiale de la liberté de la presse

«La liberté d’information, le droit de savoir», c’est le thème choisi cette année. A l’occasion de cette journée, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a rappelé qu’à  travers le monde, «des gouvernements et d’autres détenteurs de pouvoir trouvent de nombreux moyens d’entraver» la liberté de la presse. Selon l’Unesco, 77 journalistes ont été assassinés l’année dernière. « 40 prédateurs contre la liberté de la presse » l’association Reporters sans frontières a dressé une liste de quarante «prédateurs de la liberté de la presse». Ce sont des responsables politiques ou religieux ou encore des groupes armés : les cartels de la drogue au Mexique ou les groupes armés en Colombie, les organisations mafieuses en Italie ; C’’est aussi Than Shwe, chef de la junte en Birmanie, Vladimir Poutine en Russie, les plus hautes autorités en Iran ou encore le président Ben Ali en Tunisie. Parmi ces «prédateurs», le chef des talibans de l’Afghanistan et du Pakistan, le mollah Omar. L’occasion de rappeler que deux journalistes français de la chaà®ne de télévision France 3 sont toujours détenus en otage en Afghanistan. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été enlevés par un groupe taliban le 30 décembre dernier à  l’est du pays, en compagnie de leur chauffeur et de leur traducteur. Sur le continent Africain, un bilan contrasté Concernant le continent africain, la situation est très contrastée entre pays vertueux et pays o๠sévissent les «prédateurs» pointés par Reporters sans frontières qui a relevé huit noms en Afrique subsaharienne. Les prédateurs exercent leur répression en Erythrée, Gambie, Guinée équatoriale, Nigeria, Rwanda, Somalie, Swaziland et Zimbabwe. L’année 2009 a été très difficile pour les journalistes en Afrique comme le rappelle Ambroise Pierre, responsable Afrique à  RSF. L’état des lieux dressé par Ambroise Pierre, responsable Afrique à  RSF : « Evidemment, on ne peut pas faire de généralités. Le Mali n’est pas le Cameroun et le Cameroun n’est pas la Somalie. Cinq pays africains font partie des 50 pays les plus respectueux de la liberté de la presse : le Mali, le Ghana, le Cap Vert, l’Afrique du Sud et la Namibie. De l’autre côté du classement, il y a des pays qui, année après année, continuent de mener la vie dure aux journalistes, des pays o๠règne l’insécurité, o๠règne l’intimidation ; ce sont le Nigeria, la RDC, le Zimbabwe et bien d’autres » Le Nigeria est donc un pays o๠le métier de journaliste semble devenu bien difficile à  exercer. Au Nigeria, c’est presque toujours le même scénario, un ou plusieurs articles déplaisants, et c’est un journaliste qui est tué, sans qu’aucune véritable enquête n’ait jamais abouti. Le Syndicat des journalistes vient d’alerter les autorités concernant des menaces de mort portées contre 4 journalistes de médias privés dont les écrits auraient précipité le limogeage du président de la Commission nationale électorale indépendante. En moins d’une année, quatre journalistes ont été abattus, dans des circonstances liées à  l’exercice de leur profession : en septembre dernier, le rédacteur en chef adjoint du quotidien The Guardian, Bayo Ohu, avait été abattu à  son domicile alors qu’il travaillait sur des dossiers compromettants pour certaines personnalités de l’Etat. Son téléphone et son ordinateur ont été emportés par les assassins. Plus récemment, au cours du même weekend du 24 avril, un journaliste à  Lagos a été tué par balles à  son domicile tandis que deux autres ont été lynchés par une foule en colère lors d’émeutes intercommunautaires près de Jos, dans l’Etat de Plateau. A ce jour, la police n’a pas encore réussi à  élucider les mobiles réels des meurtres et l’enquête suit son cours. L’Union des journalistes du Nigeria veut dès lors prendre les devants pour éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets. Le syndicat lance alors une alerte préventive. Les journalistes concernés ont reçu des menaces directes de mort. Ils sont accusés d’avoir écrit des articles à  l’origine du limogeage mercredi 28 avril, du chef de la Commission électorale, Maurice Iwu. l’Union des journalistes a donc alerté les autorités. L’enquête de Human Rights Watch Pour Maria Burnett, qui a participé à  l’enquête de HRW, ces atteintes à  la liberté de la presse seraient organisées au plus haut niveau de l’Etat Autre grand pays anglophone pointé par une organisation de défense des droits de l’homme pour les entraves mises à  la liberté d’informer, l’Ouganda. L’association Human Rights Watch dénonce les campagnes d’intimidation des médias en province. Côté Afrique francophone, au Rwanda, la situation des journalistes, déjà  difficile, s’est aggravée en 2009-2010. Ambroise Pierre, de Reporters sans frontières, rappelle que le contexte électoral incite le pouvoir à  compliquer encore le travail des journalistes. «A l’approche de l’élection, les pouvoirs qui ne souhaitent pas être contestés, font en sorte de museler les voix indépendantes» … Au Rwanda, la liberté de la presse était déjà  dans un mauvais état. Il y a évidemment des médias proches du pouvoir qui peuvent s’exprimer relativement librement mais pour ce qui est des journalistes et des médias indépendants, C’’est vraiment extrêmement difficile…

Fête du travail au Mali : les centrales syndicales mobilisées

Le 1er Mai a été célébré sous la présidence du ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et en présence du secrétaire général de la CSTM, Ahmadoun Amion Guindo, des ministres Abou Bakar Traoré, Moctar Ouane, Sékou Diakité, Madeleine Ba, Salikou Sanogo, Lassiné Bouaré et Fatoumata Guindo, des syndicalistes et autres travailleurs. Cette journée était placée sous le signe du cinquantenaire de l’indépendance de notre pays. Les quartiers mobilisés Dans son exposé, le représentant des chefs de quartiers de la Commune II, Moussa Touré, a salué le gouvernement pour avoir assisté au défilé des travailleurs affiliés à  la CSTM. Aussi, il a exhorté la CSTM à  privilégier le dialogue, la concertation dans toutes ses luttes syndicales. Pour sa part, le maire de ladite commune a souhaité la bienvenue à  l’assistance venue nombreux pour la cause. Quand au ségal de la CSTM, il a parlé des problèmes qui minent notre école. Selon lui, les enseignants travaillent de plus en plus dans de très mauvaises conditions, aussi, a-t-il indiqué, les autorités scolaires traà®nent les pas dans l’exécution des différents points d’accords négociés avec leurs syndicats. Parlant de l’insécurité dans notre pays, Ahmadoun Amion Guindo, a déclaré que le Mali, jadis considéré comme un havre de paix a, ces dix dernières années perdu cette notoriété dont on était fièrement jaloux. De la question de la corruption et de la délinquance financière, le syndicaliste n’est pas passé par 4 chemins, il a souligné que, la morale a disparu de notre conduite sociale ainsi que le souci de protéger les deniers publics et l’argent du contribuable. s’agissant de la question de la constitution, il a indiqué qu’au regard des préoccupations des maliens, qui s’appellent école, santé, eau potable, précarité, chômage…, « nous ne pensons pas qu’une révision constitutionnelle soit aujourd’hui une priorité ». Le ministre Iba N’Diaye, a pour sa part salué la responsabilité des leaders de la CSTM avant de souhaiter bon vent à  tous les travailleurs du Mali. Défilé des travailleurs Maliens A noter qu’au cours de cette cérémonie, des travailleurs affiliés à  la CSTM ont tour à  tour défilé devant la loge officielle. Parmi ceux-ci on peut noter, la fédération du pétrole assurance, commerce et banques, l’OPAM, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, le syndicat des écoles privées et communautaires, l’INPS, la Fédération National des Enseignants, les transporteurs, les chauffeurs… Aussi, la fanfare nationale et le griot djéli Daouda Dembélé ont agrémenté cette fête aui a réuni la foule des grands jours. Par ailleurs, parallèlement à  la CSTM, l’autre centrale syndicale, l’UNTM célébrait, à  la place de l’indépendance et à  sa manière la journée internationale du travail.