Les maladies du temps qui change

Le passage d’une saison à  une autre affecte d’une manière ou d’une autre l’organisme humain. La chute de température, la sécheresse de l’air qui succède à  des journées chaudes et humides, cela concourt certainement à  tous ces petits maux dont nous souffrons ces dernières semaines. Grippes, rhumes, rhinites allergiques, migraine, paludisme et changement d’humeur voire dépression pour les plus fragiles. Tout cela est en fait normal et il est facile d’y remédier. Lors de changement de saison, les conditions météorologiques peuvent changer radicalement en l’espace de quelques jours seulement, cependant, le corps ne suit pas forcément et bien souvent il se retrouve dépassé par la vitesse des changements climatiques. Au Mali et particulièrement à  Bamako, cette période intermédiaire entre la saison des pluies et la saison froide cause beaucoup de soucis, surtout pour les plus petits. Selon le Docteur Coulibaly, interne au CHU Gabriel Touré, les affections respiratoires aigues et des cas de paludisme ont connu une hausse ces dernières semaines. Atchoum!!! Les cas de grippe sont légion. Cette maladie infectieuse s’accompagne couramment de courbatures, de douleurs articulaires, de maux de tête, de toux et de fièvre. Dans le pire des cas, la grippe peut donner lieu à  certaines complications comme une pneumonie ainsi qu’à  la déshydratation. Pourtant, selon certains spécialistes, les conditions climatiques à  elles seules n’ont pas d’influence sur l’apparition de rhume. Alors pourquoi la plupart des cas surviennent-ils lors des changements de saisons ? Les raisons qui expliquent l’activité du virus de la grippe durant cette période de l’année sont encore inconnues, mais il faut rappeler que les gens ont tendance à  se rassembler, ce qui entraà®ne une propagation plus rapide du virus. Il est également plus facile pour la plupart des virus du rhume de survivre lorsque l’humidité est faible pendant les mois les plus froids. De plus, un air plus sec assèche les parois nasales, ce qui les rend plus vulnérables aux infections virales. La meilleure façon de prévenir le rhume est, sans aucun doute, de bien se laver les mains régulièrement et de ne pas hésiter à  consulter le médecin ou le pharmacien dès qu’on contracte le virus. Allergies et dépressions Vous éternuez sans arrêt, vous avez de la fièvre et des maux de têtes ? Ce n’est peut-être pas la naissance d’un rhume mais une allergie. Il s’agit d’une réponse du système immunitaire à  un allergène, que le corps perçoit comme nuisible. La rhinite allergique se manifeste généralement par un écoulement nasal, une rougeur des yeux et des larmoiements, des éternuements, une irritation de la gorge, des maux de tête… Certains médicaments en vente libre peuvent aider à  soulager la plupart des communs symptômes d’allergies saisonnières. Les anti-histaminiques sont généralement utiles et sont couramment disponibles. Les bouleversements dus au changement de saison ne sont pas que physiques. Ils peuvent également être psychiques. En effet, des chercheurs canadiens auraient découvert comment notre cerveau réagit au changement de saison, provoquant ainsi une dépression saisonnière chez certaines personnes entre aout et décembre.. Selon les résultats de cette recherche, l’activité des enzymes chargés d’éliminer la sérotonine (une monoamine, servant de neurotransmetteur dans le système nerveux central) est fortement augmentée lorsque la luminosité baisse et diminuée lorsque la lumière augmente. Que faire ? Des choses toutes simples. D’abord, l’hygiène des mains. Il faut se laver les mains plusieurs fois par jour : avant et après les repas, en rentrant chez soi, après être allé aux toilettes, après avoir éternué, toussé ou s’être mouché. Il faut également aérer suffisamment tous les locaux fréquentés, y compris quand il fait très frais. En effet, les atmosphères confinées favorisent la prolifération et la transmission des virus. Autre moyen de prévention, il faut éviter l’air sec. La peau s’assèche lorsqu’elle manque d’eau, donc il faut s’efforcer de maintenir un bon taux d’humidité dans la maison tout en utilisant un humidificateur si possible. Boire suffisamment est également conseillé ainsi que d’éviter les atmosphères polluées (tabac). Quand à  la morosité passagère, il n’y a qu’un seul remède. Rechercher la compagnie de ses proches. Un petit tour au soleil fait autant de bien qu’une pilule antidépressive. Mais si l’affection devient sérieuse, ne pas hésiter à  contacter un spécialiste.

Santé : Gare aux IST!

Les MST ou IST ou infections sexuellement transmissibles, représentent une honte dans certaines sociétés notamment africaines comme le Mali o๠on ne les nomme pas. Or l’existence chez les patients d’une lésion génitale ou d’autres symptômes évoquant une maladie sexuellement transmissible doit amener à  consulter dans les plus brefs délais. En effet, l’automédication, habituellement observée par beaucoup, est à  proscrire dans ces cas, car l’utilisation d’antibiotiques ou de crèmes inadaptées risque d’être partiellement efficace et de laisser l’infection évoluer silencieusement. En réalisant un diagnostic précis, le médecin pourra prescrire le traitement approprié et éviter ainsi le développement de complications. Recours tardif aux structures de santé au Mali Selon le Docteur Djibril Coulibaly, dès l’apparition des signes d’IST : écoulements anormaux au niveau du sexe, douleurs au bas ventre, démangeaisons, il faut se rendre immédiatement dans un centre de santé pour éviter les complications graves comme la stérilité. l’ignorance des signes d’infection sexuellement transmissible conduit beaucoup de gens à  fréquenter tardivement les structures de santé après avoir essayé plusieurs autres thérapies sans succès. Les IST doivent être soignées selon un protocole bien établi. Les remèdes efficaces sont connus des prestataires de santé. Si les remèdes des guérisseurs sont efficaces sur certaines infections, ils n’agissent pas forcément sur toutes les infestions sexuellement transmissibles ou IST, surtout si on a laissé la situation s’aggraver. «Â Il ne faut jamais avoir honte de consulter le personnel de la santé. Les professionnels de la santé sont tenus de garder le secret et l’anonymat sur le malade et sa maladie ». La guérison ne peut survenir qu’après un traitement correctement prescrit et bien suivi. Il faut aussi faire soigner sa ou ses partenaires pour éviter une réinfection. Les IST déclarées tardivement sont plus difficiles et plus couteuses à  soigner et laissent parfois apparaitre des résistances de la maladie face aux médicaments. Traitements préconisés Auparavant, les infections sexuelles étaient traités par la pénicilline. l’apparition de résistances à  cet antibiotique a conduit à  utiliser de nouvelles molécules plus efficaces. Il s’agit le plus souvent de traitements “minute”, efficaces en une seule prise. Cependant, huit jours après, de nouveaux prélèvements sont nécessaires pour vérifier la disparition des germes. En cas de syphilis récente ( l‘une des infections les plus graves), le traitement antibiotique peut entraà®ner des réactions passagères (fièvre, céphalées, nausées, malaise) qui disparaissent en 24 heures. Le traitement des infections à  chlamydiae repose aussi sur des antibiotiques par voie orale, tandis que les infections à  papillomavirus et les condylomes (virus voisins responsables de verrues ou végétations) sont traitées par des crèmes locales. Le premier épisode d’herpès génital peut être soulagé par des antiviraux par voie orale, à  condition que ceux-ci soient pris suffisamment tôt. Les épisodes suivants sont traités par des applications locales très précoces des mêmes antiviraux. Attention au Sida Les visites régulières chez le gynécologue sont indispensables pour dépister ces lésions, qui requièrent un traitement local. Il ne faut pas oublier qu’une part essentielle de l’aspect thérapeutique est de traiter les partenaires sexuels d’une personne infectée. On estime généralement que 90 % des partenaires d’un homme atteint sont eux-mêmes touchés. La plupart des autres MST sont également extrêmement contagieuses. Pour conclure, le Professeur Amadou Dolo, gynécologue, a indiqué lors d’une conférence sur le Sida au Mali que les IST mal traitées ou non traitées constituent une porte d’entrée pour le virus du Sida. Le virus du sida profite ainsi de la moindre petite plaie au niveau des organes génitaux pour pénétrer dans l’organisme .

Harmattan: Sale temps pour les poitrinaires

Froid et poussières, pas vraiment nos amis Actuellement, il fait froid partout et particulièrement dans la nuit et tôt le matin. Cette fraà®cheur, qui ne déplait pas à  certains, est malheureusement accompagnée d’un vent sec chargé de particules poussiéreuses. Ce vent est appelé l’harmattan qui vient du Sahara et soufflant sur toute la zone soudano-sahélienne dont fait partie le Mali. Il dure de la mi-novembre à  la fin mars. Pendant cette période de l’année, il sévit un climat particulier favorable à  la survenue d’un grand nombre d’affections, les unes plus graves que les autres. Selon les médecins, cette poussière se compose de particules végétales (herbes, fleurs sèches, pollen), animales (plumes d’oiseaux, déchets de toute sorte), de microbes, de virus, de parasites, de champignons microscopiques. On constate pendant ce temps que la peau se craquelle, les muqueuses buccales se fendillent et les narines se dessèchent. Les efforts de toux et pour se moucher traumatisent les vaisseaux et les font saigner. Il est courant de voir des traces de sang dans les crachats et dans la morve. Les maladies de l’harmattan Pendant l’harmattan les maladies plus fréquentes sont la grippe, la méningite, la pneumonie, l’asthme, la bronchite, la tuberculose. Les personnes les plus sensibles aux germes de ces maladies sont les enfants et les personnes âgées. En ce qui concerne l’asthme, il s’agit d’une maladie non seulement héréditaire mais aussi allergique. Il se manifeste par des difficultés respiratoires angoissantes et un sifflement dus à  des allergènes tels que la poussière, les acariens, le pollen, les poils d’oiseau. C’’est pourquoi en cette période, les asthmatiques sont l’une des populations les plus vulnérables. l’autre affection grave est la tuberculose. Les tuberculeux qui éprouvent des difficultés respiratoires ont encore plus de problèmes en cette période à  cause de la saturation de l’air en particules de poussières. Signalons au passage que de nos jours, la tuberculose se soigne. Au-delà  de deux semaines, consulter un médecin en cas de toux persistance. Outre ces principales maladies, d’autres comme la drépanocytose et les aspergilloses (rencontrées chez les personnes immuno-déficientes se manifestant sous diverses formes : rhume, bronchite chroniques) sont également fréquentes pendant cette période fraà®che. Les mesures à  prendre Pour être à  l’abri, il faut éviter avant tout éviter de prendre froid en se couvrant bien la nuit et le matin. Protéger les voies respiratoires à  l’aide de cache-nez, humidifier les voies respiratoires: solutions de lavage physiologique, beurre de karité. Se faire vacciner si possible contre la grippe, la méningite. Pensez à  la méningite, quand il y a des céphalées violentes avec vomissement faciles en jet. Consulter le médecin pour les traitements appropriés dès les premiers signes.

Lutte contre les maladies tropicales négligées : 80 % du taux de couverture au Mali.

Cinq maladies choisies au Mali La rencontre de trois jours, qui se tient au siège de l’OMS au Mali, a pour objectif de faire le bilan technique et financier du Programme de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN). La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du représentant du Directeur National de la Santé Nouhoum Koné, de Madame Marjon Tuinsma, représentante de Helen Keller International et d’un représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que d’autres partenaires et acteurs du Programme. Un milliard de personnes environ sont atteintes d’une ou plusieurs maladies négligées. Ces maladies sont qualifiées de «négligées» car elles ne frappent plus que les populations des régions les plus pauvres et marginalisées. Au Mali, le Programme de lutte contre les MTN, qui existe depuis 2007, en a retenu cinq : il s’agit du trachome, de l’onchocercose, de la filariose lymphatique, des schistosomiases et des vers intestinaux. La couverture des populations en ce qui concerne ces maladies est assez élevée, environ 80%. Selon Marjon Tuinsma, Directrice de Helen Keller International au Mali, C’’est la franche collaboration entre les différentes structures de la sante qui a permis d’obtenir ces résultats positifs. «Ces maladies parasitaires et infectieuses constituent un problème de santé publique au Mali. Elles pèsent lourdement sur l’épanouissement physique, intellectuel, social et économique des populations et par conséquent au développement même du pays » a-t-elle indiqué dans son allocution. Des Résultats très satisfaisants De 2007 à  2010, le fonctionnement du Programme de lutte contre les MTN a beaucoup évolué. « Les résultats sont partis d’une approche cloisonnée des différentes maladies à  une approche d’intégration des programmes, d’une couverture géographique de trois régions au départ à  une couverture nationale, ainsi qu’à  une couverture thérapeutique grâce à  une adaptation des approches suivant les réalités contextuelles et une amélioration significative de la situation épidémiologique » toujours selon Mme Tuinsma. Saluant vivement l’initiative de l’USAID qui appuie techniquement et financièrement HKI pour la mise en œuvre du Programme, le Représentant du Directeur National de la Santé Nouhoum Koné a adressé ses vifs remerciements et ses félicitations à  tous les partenaires pour leur engagement au bénéfice des populations du Mali. « Le Ministère de la Santé du Mali avec l’appui des partenaires a élaboré un plan intégré de lutte contre les maladies tropicales. Toutes les régions du pays ont été couvertes par ce plan, d’une durée de 5ans (2007-2011). Le taux de couverture de 80% visé par le programme de lutte contre les maladies tropicales Négligées est globalement atteint » a-t-il tenu à  préciser. A l’issue de la rencontre, les participants devront produire des documents permettant de dégager des perspectives pour une lutte encore plus efficace contre les Maladies Tropicales Négligées dans notre pays.

Maladies Cardiovasculaires : Les Maliens très exposés au risque

Douleurs thoraciques Les maladies cardio-vasculaires concernent le C’œur et la circulation sanguine. Dans les pays occidentaux, l’expression la plus courante est la maladie coronaire, responsable de l’angine de la poitrine ou encore des infarctus. Au Mali, cette maladie engendre 20 à  30% des consultations dans les services d’urgences. Ce qui en fait un vrai problème de santé publique. Selon le Dr Sangaré, la maladie cardiovasculaire se manifeste par la douleur thoracique. Un symptôme pouvant être révélateur d’une atteinte grave et dont le traitement devient une urgence. Il y’a deux types de douleurs thoraciques : la douleur thoracique traumatique d’origine cardio-vasculaire, c’est-à -dire la maladie du C’œur. Et la douleur non traumatique d’origine digestive. Pour le Docteur Sangaré, les personnes les plus exposées à  la maladie cardiovasculaire sont les gros fumeurs, les hypertendus et les obèses, précisément « les jeunes-vieux » aux alentours de la quarantaine. Contrairement aux femmes, les problèmes surviennent après la ménopause, à  partir de 55 ans. Le docteur Sangaré explique que la femme produit des hormones qui la protègent contre cette maladie. Par ailleurs, il existe aussi des douleurs thoraciques chez les personnes qui font de l’ulcère d’estomac en bref des maladies digestives. Enfin, cette douleur thoracique n’a rien à  voir avec les problèmes cardio-vasculaires. « Toute douleur thoracique suspecte et prolongée (plus d’une dizaine de minutes) doit faire alerter les secours médicalisés. Les causes sont extrêmement variées ». Une consultation médicale est le plus souvent nécessaire. Au Mali on peut appeler les pompiers pour de pareilles situations. Comment survient l’arrêt cardiaque Par l’occlusion d’un vaisseau ou d’une artère qui irrigue le C’œur et qui peut être partielle ou totale. En terme médical, on appel ça l’infarctus du myocarde. Le médecin cardiologue ajoute que le tabagisme constitue un facteur de risque pour l’intégrité de l’artère, la coagulation et la tension, et favorise l’athérosclérose. « Le risque cardiovasculaire du tabac est un risque cumulatif sur plusieurs années. D’o๠l’inquiétude des cardiologues devant la recrudescence du tabagisme des jeunes et des femmes, qui promet davantage de jeunes cardiaques et de sexe féminin » poursuit –t-il. Il en est de même pour le cholestérol qui est un corps gras, constituant l’essentiel des membranes veineuses et précurseur de nombreuses hormones. Il est transporté dans le sang par des microparticules. Le risque est la formation d’une plaque bloquant la circulation sanguine. l’hypertension aussi est un facteur à  risque. Elle est liée à  une élévation permanente de la pression que les contractions du C’œur produisent dans les grosses artères , ce qui peut provoque l’arrêt cardiaque. Elle est à  l’origine de graves complications sur trois organes majeurs : le C’œur, le cerveau et le rein. Comment traiter cette maladie ? Au Mali, il y a deux types de traitements selon le Docteur Sangaré : un traitement médical et instrumental, urgent avec un médicament appelé « thrombolytiques » à  administrer avant la 3e heure pour dissoudre le caillot le sang dans sa circulation. Pour avoir ce médicament, il faut une commande dans la sous région, car on ne le trouve pas toujours dans les pharmacies maliennes. Pis les prix sont entre 300 000 et 250 000 F. Grâce au gouvernement, le prix de ce médicament est revenu à  60 000 FCFA. Pour le deuxième type traitement, il s’agit de la phase instrumentale qui nécessite l’opération du C’œur. Au Mali, cette opération n’est pas encore possible faute d’infrastructures spécialisées . Selon le cardiologue, un centre de cardiologie est en élaboration et de jeunes médecins sont en formation. Enfin pour prévenir cette maladie, le docteur conseille de se faire dépister pour l’hypertension, l’obésité, et surtout d’éviter le tabac.

Santé : comment éviter les contaminations lors d’une visite à l’hôpital

Rendre visite à  un malade hospitalisé est considéré comme une grande marque de sympathie, moment important aussi pour témoigner son affection et prononcer des paroles de réconfort à  un parent, un frère, une soeur, un ami dont l’état de santé n’est pas au beau fixe. Si cette démarche est généralement apprécié non seulement par l’entourage du malade, mais aussi par la société en générale qui y voit là  une forme de solidarité. Cependant, la visite à  un patient peut s’avérer parfois dangereuse si on ne fait pas d’attention. D’après les médecins, le visiteur risque d’être contaminé. Sur les causes d’une telle situation, Michel Noumbi du service réanimation et soins intensifs à  l’hôpital Laquintinie de Douala explique: « ce sont les contacts directs avec ces malades. Généralement, on peut parler de certains groupes de prière qui viennent le dimanche. Ils procèdent à  la prière, bains des malades. Parfois, ils vont même jusqu’à  raser la personne malade ». C’est au cours de ces différentes manipulations, que les visiteurs peuvent être contaminés, poursuit-il. Mais ce n’est pas tout selon M. Noumbi, « nous constatons également que ceux-ci peuvent être contaminés par les crachats des malades, des objets souillés. De même, le fait de venir nourrir les malades peut aussi entraà®ner cette contamination, car les visiteurs font tout cela sans se protéger ». Les visiteurs peuvent alors attraper des maladies comme la tuberculose, le choléra, voire du vih/sida en ce qui concerne « les groupes de prières qui vont jusqu’à  raser les malades », précise Michel Noumbi. La nécessité de se laver les mains Face à  la situation présentée plus haut, il est nécessaire de mettre en application des mesures préconisée par les médecins. Il faut par exemple, éviter d’avoir trop de contacts directs avec le malade, éviter les crachats des malades, éviter des manger avec les malades, éviter d’utiliser la cuillère, la fourchette, le verre, le reste d’eau, de la nourriture consommée par le malade et surtout se laver les mains régulièrement les mains après les visites. Dans le même ordre d’idée, « éviter de toucher les poignées des portes, éviter de vous asseoir régulièrement quand on rend visite à  un patient, car pour se protéger, il faut toujours garder à  l’esprit le fait que le malade à  qui on rend visite, à  une maladie contagieuse. Là , ça permet d’éviter certaines choses », précise Michel Noumbi. Il insiste sur l’importance de se laver absolument les mains après chaque visite, ceci afin d’éviter non seulement d’être contaminé soi même, mais aussi de contaminer nos proches une fois de retour à  la maison. Donc, se laver les mains, est un geste simple, hygiénique et surtout très utile pour toute personne qui s’est rendue dans un centre hospitalier pour une visite à  une personne n’étant pas en bonne santé.