Le 8 mars… en courant avec l’APS

L’objectif du cross country organisé par l’APS est de rendre hommage à  des femmes de tout âge. Elles étaient 800 participantes dont des professionnelles et des amateurs. Ce cross country a débuté avec le départ des athlètes qui ont fait 4 km de course, allant du terrain shaba en passant par le monument Cabral, le Djembé de Lanfiabougou , la rue de Mayan, bifurquant la place CAN, et avant de revenir au point de départ « Shaba ». A la fin de la course, Oumou S Diarra de l’USFA, Coumba Coulibaly de l’AS police et Chata Sangaré de l’UFAS sont arrivées respectivement 1ère , 2ème et 3ème. Puis les personnes handicapées ont émerveillé le public par leurs courses de vélo tricyclistes. Elles étaient six femmes handicapées participantes à  la course. A l’arrivée de trois tours de terrain de 400 m, C’’est Mariam Coulibaly qui est arrivée en tête suivie de Korotoumou Coulibaly et Aminata Diarra troisième. Autres temps forts de cet événement sportif était la course des femmes et la démonstration des pratiquants des arts martiaux. A la fin de cette compétition pour les professionnelles , les trois premiers se sont vu octroyé respectivement une somme de 60 000FCFA, 50 000FCFA et 40 000FCFA. Quant aux amateurs ou les « locales », l’APS a offert 50 000FCFA à  la 1ère, 40 000FCFA à  la 2ème et 30000FCFA à  la 3ème. Pour rehausser l’éclat de cette cérémonie, des médailles ont été décernées aux trois premiers de toutes les disciplines dans cette compétition. Le président de l’APS , Madiba KEITA, journaliste au quotidien national l’Essor a expliqué que le choix de l’activité sportive n’est pas fortuit car pour eux, le sport représente un facteur de développement physique et moral de l’individu et demeure également le principal facteur de rapprochement de la population, garant de la cohésion sociale. « En effet, nous retenons du sport un moyen d’éducation, d’amélioration de soi, un moyen de détente » déclare –t-il. Pour la représentante du maire de la commune IV , l’Alliance ne pouvait pas rester en marge de cette journée sans participer à  la dite à  la célébration de la journée du 8 mars . Il faut signaler que l’Alliance pour la paix et la solidarité(APS) est une jeune association créée le 5 juillet 2013 par notre compatriote M Malamine Koné, promoteur de la marque Airness. Elle est aujourd’hui présente dans les six communes de district de Bamako, Kati, Mopti, à  Yorosso,à  Kita, Fourou,, Gao et Tombouctou.

Malamine Koné, infatigable ambassadeur de la Paix

De retour au bercail ce dimanche 28 Octobre, le PDG du Groupe Airness Malamine Koné a eu droit à  tous les honneurs. Pour rappel, le PDG du Groupe Airness avait livré un discours rassembleur au lendemain du coup d’Etat militaire depuis son lieu de résidence, la France : «Â Aucun sacrifice n’est de trop pour que la paix et la stabilité de notre pays soient retrouvés », avait déclaré Malamine à  sa descente d’Avion à  l’aéroport Bamako devant une kyrielle de fans. En prélude à  l’arrivée de l’enfant de Niéna, l’Association malienne des amis de Malamine Koné (AMAKO) avait organisé une cérémonie en l’honneur des anciennes gloires du sport au terrain Chaba de Lafiabougou en l’honneur des anciennes gloires du football malien et de nombreux anciens sportifs. Ce haut lieu public de la commune IV était noir de monde. Si certains étaient venus ce lendemain de la Tabaski pour savourer l’animation, d’autres voulaient voir la silhouette de l’enfant de Niéna. Honneurs aux gloires du football Le porte-parole de Malamine Koné, Bourama Koné, s’est félicité de l’initiative de l’AMAKO tout en exhortant la jeunesse malienne à  resserrer ses rang pour jouer un rôle d’interface dans la résolution des multiples crises que connait le pays. Des trophées et des diplômes de reconnaissances ont été remis notamment aux membres de l’Association des anciens footballeurs du Mali et celle des anciens basketteurs. Au nom de la jeunesse, ou encore des initiateurs, le président de l’AMAKO, a salué le patriotisme et l’élan de solidarité du PDG du Groupe Airness. l’équipementier des Aigles du Mali entend associer la jeunesse à  la tournée qu’il entreprend à  l’intérieur du pays dans les jours à  venir. Depuis près d’une décennie, le PDG d’Airness a décidé de prendre en charge les équipements sportifs du Mali, notamment dans le domaine du football. La fête a été marquée par des remises d’équipements sportifs ainsi que des animations sportives.

Airness reste aux côtés des Aigles

Tous les acteurs du football malien se sont réunis ce matin à  l’Hôtel Nord-Sud, pour prendre part à  la cérémonie de signature du nouveau contrat de sponsoring entre la Femafoot et la marque Airness. C’’était sous la présidence du ministre de la jeunesse et des Sports, Hamane Niang, en présence du représentant du Groupe Airness, du président de la Femafoot, du président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm), des présidents de clubs ainsi que des sélectionneurs nationaux. Prenant la parole, le président de la Femafoot, Amadou Kolado Cissé, a indiqué que la décision du Pdg d’Airness de contracter de nouveau avec le football malien est un signe de consolidation des acquis. «Malgré les contre-performances enregistrées par nos équipes, Malamine a réitéré toute sa confiance en renforçant son aide. C’’est pourquoi nous mettrons du notre pour mériter cette confiance », a indiqué M. Cissé. Avec, sous la main, la lettre de Malamine écrite pour la circonstance, le représentant d’Airness a souligné que sa structure mettra à  la disposition de la Fédération malienne de football (FMT), 50 000 Euros par an. Et ce, pendant les 5 ans que durera le contrat. « Nous nous engageons, à  travers ce nouveau contrat, à  redonner au football malien sa place au sommet du football africain. Ainsi, nous apportons notre pierre à  l’édification du football malien ». Pour ce faire, ajoute-t-il, Airness mettra l’accent sur la qualité. Le ministre Hamane Niang a exhorté les équipes maliennes à  plus d’engagement et à  une manifestation de la fibre patriotique. « C’’est en travaillant qu’on peut engranger les résultats escomptés. Nous nous devons de tirer les enseignements du passé… » a –t-il conclu. Profitant de cette cérémonie, il a lancé un vibrant appel à  l’apaisement dans les stades. Et pour cause, ces endroits sont de plus en plus le théâtre de violence entre supporters. Par ailleurs, le représentant d’Airness a rappelé que, 10 ans après sa création, Airness s’est classé équipementier de premier rang en France, avec 3500 points de vente et un chiffre d’affaires de 250 000 000 Euros.

Personnalités : ils ont marqué 2010! (1/2)

Docteur Abdou Mallé, Secrétaire Général du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur Le 19 mars 2010 les enseignants du supérieur entament une grève illimitée. Le secrétaire général du syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup), Dr. Abdou Mallé, a été le porte-voix de ce mouvement qui durera 4 mois. Malgré toutes les requêtes et la pression des autorités politiques et des leaders sociaux et religieux, Abdou mallé et ses camarades resteront sur leurs positions. Les conséquences de cette grève pèsent encore sur l’année universitaire 2009-2010, les étudiants ayant dû passer une session unique dont les résultats ne sont pas encore disponibles, les professeurs procédant, selon les étudiants à  la rétention des notes. Seydou Nantoumé, PDG de Toguna Agro Industries Après avoir été nominé en mai dernier pour le Trophée «International Quality Summit, catégorie Or», que décerne Business Initiative Directions (BID), à  New York, aux Etats-Unis, Toguna Agro Industries a enlevé le « Prix de la Qualité » à  Genève, en septembre dernier. Le PDG de Toguna Agro Industries, Seydou Nantoumé, fort de ces succès, a initié le 12 octobre 2010 « les Trophées de l’Agriculture ». Avec ces récompenses, la société a marqué d’une pierre blanche la célébration du cinquantenaire dans le monde paysan du Mali, du Burkina Faso, de la Guinée et du Sénégal. Seydou Nantoumé, a l’ambition de faire passer le Mali d’une agriculture de subsistance à  une agro-industrie, en tirant le maximum des potentialités. Oumar Ibrahima Touré, ex ministre de la santé le ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré a finalement démissionné du gouvernement. Pendant des mois, son nom est resté à  la une de la presse dans la fameuse affaire de détournement au Fonds Mondial. Il a pris cette décision pour se mettre à  la disposition des enquêteurs. D’abord soutenu par les autorités, le ministre n’a pas eu d’autre choix que de lacher son portefeuille entaché par cette affaire et d’autres comme celle du Fonds Gavi qui pointe à  l’horizon. Malamine Koné, Président fondateur de Airness Le petit berger du Mali, devenu homme d’affaires puissant, continue d’imprimer sa marque. Malamine Koné n’a jamais renié ses origines et en 2010, il a encore prouvé qu’il était le digne fils de son village, Niéna. Le PDG d’Airness a investi dans le développement social et apporté son soutien à  de nombreuses initiatives. Airness équipe la sélection nationale des « Aigles du Mali ». Parrain de la biennale artistique et culturelle du Cinquantenaire, Malamine a passé du temps pour échanger avec la jeunesse et fait des dons. Il a en outre été nommé Ambassadeur de la Jeune Chambre Internationale au Congrès d’Osaka au Japon en novembre dernier. Marie Claire Diallo et Kani Diabaté : les premières « Générales » du Mali Elles sont rentrées dans l’histoire le 24 septembre dernier. On se souviendra d’elles comme des deux premières femmes à  avoir atteint un tel grade. Marie Claire Diallo et Kani Diabaté, puisque ce sont d’elles qu’il s’agit, ont en commun une éthique professionnelle basée sur le respect de l’autre et une révolte contre l’injustice. La rigueur, la persévérance, la conscience professionnelle constituent les traits dominants de leur caractère. L’une comme l’autre font la fierté de notre pays.

Affaire de Sikasso : pourquoi la diva malienne a été accusée d’indécence

A quoi sert la plume d’un journaliste au Mali ? On se le demande lorsqu’on lit certains articles dénués de toute objectivité et bourrés de jugements à  tire larigot sur une personnalité dont on devrait rester fier ! La prestation de la diva malienne à  la Biennale de Sikasso 2010, Oumou Sangaré, a fait les choux gras de la presse people en mal de sujets cette semaine. On lui reproche d’avoir bu, d’avoir incommodé le parrain Malamine Koné et son épouse lors d’un show. Des paroles ont été reprises, puis interprétées, d’autres rajoutées ! Et on l’a accusé de tout, on a oublié qui elle était ! On a mêlé le personnel au public, mais o๠devrait donc s’arrêter la plume du journaliste ? Voici des citations qui ont échaudé la presse, vous jugerez : Et alors ? O๠est le mal de dire à  quelqu’un qu’on l’aime ? Malamine Koné n’est-il pas un mécène bienfaiteur et qui contribue à  faire rayonner l’image du Mali tout comme Oumou Sangaré, à  travers sa musique, sa fondation, ses affaires ? Qu’ya-t-il de réellement choquant dans ces propos de la diva sur scène. Et ce même si elle a peu bu, comme on le dit ? Autres propos de la diva qui choquent un journaliste local : écrit-il. Là  encore, on accuse Oumou de heurter la susceptibilité collective. Ah décidément, si les artistes ne peuvent plus s’exprimer, qui va le faire ? Bon la diva a peut être un peu sucré ses mots, mais il est intéressant de voir qu’à  la moindre incartade, les journalistes se lâchent, croquent du sensationnel. Et pendant ce temps, on se demande ce qu’en pense l’intéressée, la cible de ces reproches ? Qu’apporteront ces dires au lecteur ? Sinon de déverser une bile injuste comme on peut le lire sur certains commentaires d’un site fort bien connu. Exemple : . Cet internaute croit-il que Oumou à  elle seule peut faire la honte du Mali ? Heureusement d’autres internautes restent lucides : . Enfin reste t-il un peu de bon sens aux journalistes, pour ne pas envenimer ou enfler ce qui n’a pas lieu de l’être ? Peut-on se limiter à  une prestation seule et juger une performance d’artiste sans entrer dans le privé et déformer la réalité en cabbale personnelle. Mais Oumou tu restes une diva à  l’aura inégalée !

Malamine Koné : « Il nous faut un entraîneur malien ou étranger, qui puisse travailler sur le long terme! »

Modèle d’excellence pour les jeunes, homme d’affaires et Président Fondateur de la marque de sport AIRNESS, Malamine Koné n’en finit pas d’étonner et de créer l’engouement. S’intéressant au football Africain, il est notamment le fournisseur officiel de l’équipe nationale de football du Mali. Aussi revient-il sur la défaite ds Aigles à  la CAN 2010, tout en proposant des pistes de réflexion pour développer le football malien. Quelle a été votre réaction après l’élimination de l’Equipe Nationale lors du 1er tour de la CAN 2010 ? Malamine Koné : Evidemment, J’ai été déçu, comme tous nos compatriotes ! Nous avions mis beaucoup d’espoir dans cette équipe, dont les vedettes jouent dans les meilleurs clubs du monde. Au-delà  de la déception, il faut désormais analyser cette défaite, et réfléchir aux moyens de bâtir une sélection nationale qui puisse un jour remporter la Coupe d’Afrique, et aussi participer à  la Coupe du Monde. Justement, comment analysez-vous cette défaite ? Malamine Koné : A mon avis, les responsabilités sont à  plusieurs niveaux. On n’a pas senti la fougue, la rage de vaincre chez certains joueurs, choses indispensables pour gagner à  ce niveau, alors même qu’ils sont devenus indispensables dans leurs clubs respectifs. De plus, il manque de la cohésion et un vrai esprit d’équipe dans cette sélection, qui aligne pourtant d’excellentes individualités. Aussi, l’encadrement aurait du d’avantage s’appuyer sur des joueurs locaux, qui viennent à  cette compétition souvent plus frais que ceux évoluant dans les grands clubs européens, et avec davantage à  prouver sur le terrain. D’ailleurs, on devrait peut-être réfléchir à  l’instauration d’un quota 50/50 dans la sélection, entre les joueurs locaux et internationaux… La conséquence de tout cela a été un niveau de jeu trop irrégulier entre les différents matchs. Enfin, il faut reconnaà®tre que le match nul entre l’Angola et l’Algérie ne nous a pas aidés, mais C’’est la loi du football ! Dans ce cas, que préconisez-vous pour régler le problème d’encadrement de l’Equipe Nationale ? Malamine Koné : Je pense qu’il faut enfin miser sur un entraà®neur bâtisseur et formateur, qui puisse travailler sur le long terme, dans l’objectif de détecter les futurs grands, de faire progresser une nouvelle génération de joueurs, et de favoriser l’émergence de cet esprit de groupe qui nous manque tant, pour les emmener au meilleur niveau. Jusqu’ici, on s’est trop souvent contenté de choisir un sélectionneur qui a une réputation internationale, et dont la mission se limite à  nous qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique. Il est vrai que le rythme des Coupes d’Afrique, tous les deux ans, y est pour beaucoup, et il y a peut-être une réflexion à  mener à  ce niveau là . De plus, J’estime que l’équipe doit être gérée par le monde sportif uniquement, à  l’abri de toute interférence extérieure, même si chacun a le droit de donner son avis. Avez-vous un nom à  proposer pour l’entraà®neur des aigles du Mali ? Malamine Koné : Pas spécialement, mais le futur entraà®neur pourrait être malien ou étranger, l’essentiel étant qu’outre ses qualités techniques indiscutables, il ait les capacités d’imposer ses choix aux joueurs, et donc avoir un certain ascendant sur eux. Je fais confiance aux instances dirigeantes du foot malien pour trouver celui qui saura à  nouveau faire briller le foot malien, et je salue l’engagement de la Femafoot pour la refondation de l’équipe nationale.

Airness dévoile les maillots du cinquantenaire à l’occasion de la CAN 2010

Les maillots conçus par Airness pour les équipes du Bénin, du Gabon et du Mali seront portés à  l’occasion de la CAN 2010. Ils revêtent une dimension symbolique particulière en cette année du Cinquantenaire de l’Indépendance. Ce sont bien plus que des maillots de foot… … Pour ceux qui se sont sacrifiés pour notre liberté et notre dignité, pour tous ceux qui se sont battus pour que nous soyons libres de choisir notre destin… Ces maillots sont le reflet de leur courage, de leur conviction, de leur engagement, et de leur amour pour leur patrie. Ces maillots c’est toi, c’est moi, c’est notre histoire. Ce sont les maillots de notre indépendance! Malamine Koné

Malamine Koné, PDG d’Airness

Modèle d’excellence pour les jeunes, homme d’affaires et PDG de la marque de sport AIRNESS, Malamine Koné n’en finit pas d’étonner et de créer l’engouement. Admiré pour son mécénat, il multiplie les actions de solidarité un peu partout en Afrique de l’ouest, au Sénégal, au Mali, son pays de naissance mais aussi au Niger, o๠il était cette année le parrain d’honneur du FIMA (le festival international de la mode Africaine) pour la seconde fois . Il en a aussi profité pour rencontrer et encourager les femmes artisanes du SAFEM qui se déroule au même moment à  Niamey. Pour ce natif du Mali, retourner aux sources est primordial, mais aussi rencontrer les siens et susciter l’espoir vers l’entreprenariat et les porteurs de talent, ceux qui créent et innovent, à  l’image d’Airness, une histoire atypique, mais une réussite incontestable pour Malamine Koné. Le défi est à  présent tourné vers demain. Il vient tout juste de recevoir le Prix  » Business Medays » à  Tanger au Maroc et qui récompense la ténacité d’un jeune dirigeant d’entreprise. Rencontre Journaldumali.com : Vous avez été cette année le parrain du FIMA pour la seconde fois ? Malamine Koné : J’ ai déjà  été parrain en 2007, et J’ai découvert le Niger en menant quelques actions de solidarité, mais cette année, J’ai voulu aller un peu plus loin et rencontrer la communauté malienne de Tilabéry et rendre hommage aux sinistrés d’Agadez en leur faisant quelques gestes. On a aussi vu les jeunes étudiants de l’université et rendu visite aux jeunes de la rue, exclus du circuit scolaire. On y a apporté des équipements scolaires, des cahiers, et permis la construction de salles de classe. Et J’ai aussi rencontré les femmes artisanes du Safem, ce qui a été un plaisir et les artisans maliens. Pour le Fima, ce qui m’a plu, C’’est qu’il a été tourné vers l’entreprenariat et la solidarité. Journaldumali.com : Parlez-nous des actions de solidarité que vous menez un peu partout en Afrique ? Pourquoi cette démarche altruiste ? Malamine Koné : Le mois de la solidarité initié au Mali devrait être reproduit partout. Le message clé, C’’est que la solidarité doit être un geste quotidien et cette année, je profite d’être à  Niamey pour le Fima, pour montrer que la solidarité n’a pas de frontières, et que les Maliens peuvent être solidaires des autres , d’o๠l’importance de ces actions. Journaldumali.com : Vous avez aussi rencontré les femmes du SAFEM et ces artisanes bataillent pour leur autonomie, quels conseils leur avez-vous donné en tant qu’entrepreneur et patron d ‘AIRNESS ? Malamine Koné : On se bat tous pour valoriser l’entreprenariat féminin ! La solution est entre nos mains ! Il faut qu’on devienne tous consommateurs de nos produits , voilà  la solution. Il y a un marché qui se créée quand il y a une demande. Au Sénégal, J’ai rencontré une artisane qui disait, nous on a beaucoup d’idées , on crée mais il y a que les européens qui l’achètent! Est-ce que vous trouvez ça normal ? Alors comment peut-on vouloir aider nos artisanes, si on n’achète pas leurs produits. Il faut qu’on apprenne à  aller visiter les salons. On a pas l’habitude de sortir pour se rendre à  ce genre d’évènement. Mais le jour o๠on consommera leurs produits, on commencera à  donner une chance à  nos artisans tout simplement ; Personnellement, je veille à  m’habiller avec les tenues de nos créateurs et C’’est la seule solution. Journaldumali.com : A Tilabéry, vous avez rencontré la communauté Malienne, pourquoi ce lieu ? Malamine Koné : Tilabéry est représentatif par sa forte communauté Malienne et je souhaitais m’y rendre pour rencontrer différentes associations, mais surtout, C’’est le mot d’un jeune handicapé rencontré sur place et qui m’a dit : «Aidez-nous pour que nous ne soyons plus aidés », qui m’a profondément touché. Voilà  C’’est la meilleure réponse que pouvait donner ce jeune à  Barack Obama, pour son discours à  Accra ! Mendier ne sert à  rien et il faut absolument travailler, se donner la main, s’unir pour pouvoir espérer bâtir quelque chose de solide. Journaldumali.com : Le problème se situe aussi un peu du côté de nos gouvernements, qui tendent la main à  l’occident. Le Mali reçoit pas mal d’aides financières mais on a l’impression que tout le monde n’en bénéficie pas ? Malamine Koné : Je suis ce qui se fait au Mali. On a un grand pays o๠beaucoup reste à  faire mais J’ai envie de dire que le Mali avance, à  son rythme et J’ai confiance en ce pays, car on a réussi là  ou beaucoup échouent. On a une véritable démocratie aujourd’hui et C’’est l’une de nos fiertés. Beaucoup d’initiatives sont prises aujourd’hui, je pourrai citer l’APEJ (l’agence pour l’emploi des jeunes),l’ANPE. Ici au Niger, on ne connaà®t pas la démocratie et je suis persuadé que le Mali a une longueur d’avance. Il faut essayer de donner confiance à  la jeunesse et quant on a les moyens, financer quelques projets. Il ne faut pas que tout vienne de l’extérieur. Mais je voudrais ajouter que ce qu’on pense de l’Africain n’est pas forcément sa véritable image. l’Africain attend aujourd’hui un peu de considération, de l’attention et de l’écoute. J’ai discuté avec beaucoup de jeunes, qui me disent : « Mr Koné, on n’a pas besoin d’argent, on a un projet, est-ce que vous pouvez nous aider avec votre expérience, on a juste besoin de ça » et il faut être disponible pour eux. Journaldumali.com : Ca passe aussi par un changement de mentalité ? Malamine Koné : La solution C’’est vous ! Le Mali va fêter le cinquantenaire l’année prochaine. Et je crois qu’il va se passer beaucoup de choses pour tous les pays qui fêteront cet évènement. Je serai associé à  plusieurs projets sur lesquels je réfléchis encore. Vous savez les futurs dirigeants de demain, seront les jeunes Des jeunes qui ont vécu des choses et qui comme vous, pourront apporter leur expérience à  leurs pays d’origine pour le construire. Il faut une nouvelle vision de l’Afrique. Et cette vision elle sera forcément jeune. J’en profite pour dire que votre site Journaldumali.com est génial, très bien fait et C’’est aussi un exemple d’entreprenariat. Journaldumali.com : Quel regard portez-vous sur cette mode Africaine célébrée au FIMA ? Malamine Koné : J’ai vu de beaux défilés et je trouve que ça s’améliore d’année en année. La mode évolue, et le concours de jeunes stylistes m’a épaté. Maintenant, ce qu’il faut C’’est la commercialisation. Si on veut donner un coup de pouce à  nos créateurs, on doit consommer leurs produits comme je l’ai expliqué déjà . C’’est comme ça que les créateurs vont gagner. Une artisane sénégalaise de Dakar m’a dit que ses seuls clients étaient des européens et C’’est scandaleux. Symboliquement, J’achète toujours quelque chose lorsque je viens en Afrique. Alors, allons au-delà  des mots et soyons dans le concret. Si on veut que l’Afrique avance, il ne faut seulement nommer un ministre des Maliens de l’extérieur, mais aussi impliquer la diaspora dans les décisions. C’’est incontournable. Journaldumali.com : Quel sera son rôle ? Malamine Koné : Il faut donner plus d’importance à  cette diaspora, l’impliquer dans tout ce qui se passe au Mali et aujourd’hui, je déplore simplement que cette force ne soit pas plus utilisée à  bon escient. Journaldumali.com : Malamine Koné envisage t-il de faire de la politique un jour ? Malamine Koné : La politique C’’est un métier. Les Affaires, C’’est autre chose. Maintenant, qu’est-ce qu’on entend par politique ? Réussir dans les Affaires signifie t-il qu’on peut faire de la politique ? Je vous pose la question. Journaldumali.com : La ville de Kayes au Mali, est une ville, o๠la jeunesse immigre beaucoup. Qu’est-ce qu’on fait pour les retenir ? Malamine Koné : Il faut créer des conditions pour que les Africains restent dans leur pays d’origine parce qu’on est entrain de passer au stade de l’humiliation avec les expulsions, les refoulements. Lorsque J’ai été en Espagne, des espagnols m’ont dit : « on n’ose plus aller se baigner parce qu’il y a tellement de corps dans la mer… », vous imaginez ! Cela m’a profondément choqué. Mais le problème en Afrique,C’’est qu’on aime regarder ce que font les autres, or il faut qu’on explique aux Africains que l’eldorado n’est pas toujours idéal. Il faut qu’on construise chez nous pour ne plus aller ailleurs. Regardez l’exemple de la Chine. Aujourd’hui, elle est devenue une puissance économique et il n’y a pas de secret, à  part le travail. Il faut qu’on accepte les sacrifices, le travail pour y arriver. Or nous en Afrique, on veut tout tout de suite ! Pourtant, il faut être patient, car dans la vie, tout arrive à  point pour qui sait attendre. Journaldumali.com : Justement Airness, C’’est un succès, mais aussi un défi, quels sont les projets pour demain ? Malamine Koné : Vous savez l’histoire d’Airness est atypique. C’’est parti de la passion d’un homme convaincu par son projet et qui a su insuffler cette conviction à  son entourage et l’entourage vient quant il est convaincu. Et ensemble, on peut bâtir, car il faut qu’on apprenne à  travailler en équipe. C’’est essentiel et primordial pour réussir. Mais ce sont les jeunes qui vont construire demain. Quant à  nos projets, nous sommes invités au Maroc pour le Medays. Ils ont décidé de me remettre un prix, celui du meilleur businessman à  Tanger. Et J’en profiterai aussi pour rencontrer la communauté Africaine, ensuite, J’irai en Afrique du Sud, invité par l’organisation de la Croix Rouge pour mener des actions, ce sera en Décembre. Pour 2010, on attend la célébration du Cinquantenaire et le Niger m’a déjà  sollicité pour un évènement mais je serai surtout présent au Mali pour les différentes manifestations. C’’est important !