CEN-SAD : « Pour un développement rural et l’intégration dans l’espace »

Le Mali met 100 000 hectares à  la disposition de la CEN-SAD Dans le contexte sahélo-saharien qui est le nôtre et au regard des potentialités agricoles de certains Etats de l’espace CEN-SAD (la communauté des états sahélo-sahariens), le développement rural restera encore longtemps en tête dans la hiérarchie des priorités de développement. C’’est conscient de cette réalité et conformément à  son engagement pour la réalisation de l’intégration africaine, que le gouvernement de la République du Mali a décidé de mettre à  la disposition de la CEN-SAD, 100.000 Hectares de terres cultivables dans la zone de l’office du Niger. Selon le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Mr Badra Alou Macalou, le développement de nos potentialités agricoles dans le cadre d’un marché ouvert et d’une libre circulation des personnes, des biens et des facteurs de protection, constitue le meilleur facteur d’accélération de l’intégration dans l’espace CEN-SAD Ceci veut dire que l’accompagnement et le soutien sans réserve des autorités maliennes à  la CEN-SAD dans sa mission d’oeuvrer à  la construction d’une organisation des peuples ne fera pas défaut. Ce qui fait déclarer au ministre : « En décidant de consacrer cette 2ème session ordinaire de votre 2ème mandature au développement rural et l’intégration dans l’espace CEN-SAD, vous faites le choix de rester en phase avec les autres institutions de la communauté et d’éclairer leurs actions avec des avis pertinents sur les priorités de développement de l’espace ». Une occasion pour la mise œuvre de la stratégie de développement rural Cette 2ème session ordinaire serait une occasion pour attirer l’attention sur les projets de la haute autorité de l’eau et de la de l’agriculture qui constituent des outils essentiels pour la mise en œuvre de la stratégie de développement rural et de gestion des ressources naturelles dans l’espace CEN-SAD, et qui connaissent une évolution très timide. Par la voix du ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, le gouvernement du Mali réaffirme avec force que les potentialités du Mali sont à  la disposition de tous les Etats africains qui acceptent de s’engager résolument sur la voie de l’intégration africaine. La CEN SAD pour la réconciliation du Mali et la Mauritanie Le président du CESC de la CEN-SAD, Moussa Balla Coulibaly, a mis à  profit cette session de lancer un appel au Mali et à  la Mauritanie de dépasser les malentendus actuels que connaissent les deux pays frères. De son coté Mohamed Al-Madani Al-Azhari, secrétaire général de la CEN-SAD, pense que le choix du thème de la session répond aux attentes de son organisation. Avant de lancer aussi un appel pressant aux Togolais pour qu’ils reviennent à  de meilleurs sentiments après les élections présidentielles.

Session ordinaire de la 4ème mandature du Conseil économique, social et culturel

Le choix du thème Au plan international, régional et sous-régional, la sécurité constitue aujourd’hui, un problème majeur, avec des menaces de toute sorte. La multiplication et la persistance des foyers de tension et des zones de conflits ont, ces dernières années, fait monter l’insécurité. La sous- région figure parmi les zones les plus pauvres et les plus instables au Monde. Ainsi, à  l’instar des autres pays du monde, le Mali ne fait pas exception à  cette situation de menaces et d’insécurité rampante. Les conflits et particulièrement, la rébellion au Nord du Mali constitue un problème local qui est même global. Pour sa résolution, le Mali est tenu d’intégrer sa dimension internationale et de continuer à  toujours solliciter l’aide de plusieurs pays. D’autant plus que les frontières sont poreuses, avec l’aide des sciences et de la technique, le déplacement d’un pays à  un autre, voire d’un continent à  un autre devient aisé. La présence des combattants d’Al-Qaà¯da pour le Maghreb Islamique dans le septentrion du Mali prouve à  suffisance que la sécurité pose un problème local qui nécessite une solution globale. C’’est pourquoi d’ailleurs, au Mali, au plus haut niveau de l’Etat, la question de la sécurité fait l’objet de la plus grande attention depuis quelques années. Pour capitaliser et mettre en synergie les différentes initiatives en cours en matière de paix dans la bande sahélo saharienne, le gouvernement du Mali a , récemment proposé aux acteurs tant nationaux qu’internationaux, une conférence sous régionale. Le conseil économique et social, conformément à  ses missions et sa vocation de conseil des pouvoirs, ne saurait rester en marge de cette dynamique. C’’est pourquoi, il a décidé de consacrer cette première session ordinaire de sa 4ème mandature au thème « la sécurité au Mali ». Les objectifs de cette première session Cette session décide de focaliser les débats sur les notions de la sécurité à  savoir : la défense et la protection civile ; la sécurité alimentaire et la sécurité routière. Elle a pour objectif général d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur les enjeux et les grands défis auxquels le pays se trouve confronté en matière et proposer des stratégies pour la renforcer et anticiper les risques d’insécurité. De façon spécifiques, susciter un débat constructif et productif de tous les acteurs de la sécurité au Mali ; faciliter une meilleure compréhension du concept ; proposer des stratégies de consolidation voire de renforcement des politiques et dispositifs sécuritaires en cours ; identifier les enjeux et les grands défis en matière de sécurité ; susciter une prise de conscience nationale autour du rôle et des responsabilités des populations, de la société civile pour la mise en œuvre et la réussite des politiques sectorielles de sécurité . Et enfin proposer aux pouvoirs publics les orientations à  prendre en compte pour assurer le succès de toutes les initiatives, sur la question de la sécurité au plan national, régional et international. Pour le président de conseil économique, social et culturel, Jeamille Bittar, dans son allocution, les projecteurs de l’actualité signale l’extrême gravité de la situation qui prévaut au Mali. Et Jeamille Bittar de déclarer « notre sommeil est troublé. Plusieurs de nos concitoyens meurent sans savoir pourquoi ni comment, ils ont perdu la vie. C’’est parfois à  la suite d’actes de grand banditisme dans les centres urbains ou sur d’immenses zones incontrôlées de notre pays. Parfois, C’’est à  la suite d’accidents de circulation routière. Mais aussi des victimes d’une grande paupérisation ou des oubliés de la sécurité sociale abandonnés au bord des autoroutes de la désolation. ». Selon le président du CESC, au delà  du concept, il est utile d’aller à  la découverte d’une problématique pour mieux cerner sa transversalité. Pendant 15 jours, les participants à  cette session traiteront des sous – thèmes comme la politique nationale de sécurité et de la protection civile, la politique de lutte contre les mines anti- personnelles et la prolifération des armes légères et de petit calibre, la politique nationale de la sécurité alimentaire, la politique nationale de la sécurité routière et les conflits intercommunautaires.