Happy Birthday, Manu!

Difficile de croire qu’il souffle ses 😯 bougies! Et pourtant, c’est bien un 12 décembre 1933 que naissait un certain Emmanuel N’Djoké Dibango, dit Manu. Figure de la musique africaine du 20ème siècle, Manu Dibango est resté au fil des années, une personnalité de C’œur et un artiste de talent de renommée internationale. Père de la « world music » « Soul Makossa », cette chanson a fait le tour du monde. Au début des années 70, Manu Dibango sortait du carcan de la musique « tradi-moderne africaine » pour créer un nouveau genre. Sa musique s’adresse à  un public planétaire et allie instruments africains et modernes et surtout sonorités venant de partout. Dans le fameux morceau, comme son nom l’indique, on retrouve le Makossa de son Cameroun natal et l’esprit de la soul américaine. « Soul Makossa » est le premier tube francophone à  faire chavirer les States-, Manu va prendre un malin plaisir à  détruire les chapelles musicales, bâtir des ponts entre es continents et jeter des passerelles entre la tradition et les sons du futur. La carrière de Manu commence en fait bien longtemps avant. Le jeune homme chantait en effet dans la chorale de l’église protestante dont sa mère a la charge. Au printemps 49, le jeune Manu, débarque en France pour y faire son lycée.Lors d’un séjour dans un centre de colonie réservé aux enfants camerounais résidents en France, il rencontre Francis Bebey, un peu plus âgé que lui, qui est un fan de jazz. Armstrong et Sidney Bechet sont pour lui, les deux figures emblématique du jazz noir-américain. Les deux jeunes gens forment à  cette occasion un petit groupe o๠chacun s’essaie à  la pratique de son instrument favori. Il fait ses débuts musicaux en grattant d’abord la mandoline, puis en apprenant le piano. Aujourd’hui, son saxo, ses lunettes noires et son crâne rasé sont connus à  travers le monde. sont connu il est le pionnier de l’Afro jazz. Il accompagne les plus grands, et les plus grands l’accompagnent : Fela Kuti, Herbie Hancock ou encore Ray Lema. En 1985, le Camerounais rassemble de nombreux musiciens africains autour de l’opération « Tam-tam pour l’Ethiopie », destinée à  aider ce pays. « Ma carrière est un conte de fée, aime-t-il dire. Après 30 albums, un succès planétaire, des concerts dans les salles les plus prestigieuses au monde, Manu Dibango continue d’agir pour le continent africain : en 2003 à  Dakar, au Sénégal, Manu a lancé l’initiative « Afrique 2015 », pour un développement soutenu et une diminution du sida sur le continent d’ici 2015. Un rire reconnaissable entre mille Aujourd’hui, son saxo, ses lunettes noires et son crâne rasé sont connus à  travers le monde. Il est le pionnier de l’Afro jazz, il accompagne les plus grands, et les plus grands l’accompagnent : Fela Kuti, Herbie Hancock ou encore Ray Lema. « Ma carrière est un conte de fée, aime-t-il dire. Après 30 albums, un succès planétaire, des concerts dans les salles les plus prestigieuses au monde, Manu Dibango continue d’agir pour le continent africain : en 2003 à  Dakar, au Sénégal, Manu a lancé l’initiative « Afrique 2015 », pour un développement soutenu et une diminution du sida sur le continent d’ici 2015. « Si J’en avais une je la vendrais! Je m’amuse avec mesure, J’essaye d’avoir une vie un peu saine. Chacun a son karma » répond-il quand on lui demande son secret pour paraà®tre 20 ans de moins que son âge. Le saxophoniste camerounais a encore un sacré coffre, un enthousiasme de gamin et ce rire tonitruant à  vous donner la pêche. Joyeux anniversaire, Papa Groove!