Transport de marchandises : L’INCEF forme des opérateurs économiques

Le séminaire de formation a ouvert ses portes ce lundi à  l’hôtel Colombus sous la présidence de la directrice du Fond d’appui pour la formation professionnelle et à  l’apprentissage (FAFPA) Mme Dembélé Awa Sow Cissé, et le secrétaire général de la CCIM (Chambre de commerce et d’industrie du Mali), Daba Traoré, Yacouba Fofana le directeur de l’INCEF. Les thèmes retenus pour cette formation sont «Â l’acte uniforme OHADA sur le transports des marchandises par route », et «Â le règlement des litiges d’affaires ». 40 élus consulaires bénéficiaires de la formation Venus de toutes les régions du Mali, ces operateurs économiques sur le transport sont tous des élus consulaires à  la chambre de commerce et d’industries du Mali. Pendant 10 jours, ils vont apprendre l’exécution du contrat de transports, les professionnels du rapport de marchandises par route, les innovations de l’acte uniforme et son importance pour les professionnels du transport et du commerce etc. Des professeurs imminents du droit de commerce et du transport assurent cette formation. Un bon partenariat entre la FAFPA et la CCIM Selon la directrice, la formation est au début et à  la fin de toutes les activités humaines et particulièrement professionnelles. C’’est pourquoi le FAFPA dont la mission première est l’appui, s’est toujours inscrit dans ce processus. « La chambre de commerce et d’industrie du Mali est un partenaire indispensable des pouvoirs publics dans l’organisation et la mise en œuvre de toutes les politiques économiques, et bénéficie de notre part une attention toute particulière » déclare –t-elle. Le partenariat que développe le FAFPA et la CCIM renforce la capacité des operateurs économique d’ou une participation à  l’œuvre nationale de développement et de la lutte contre la pauvreté. Mme Dembélé Awa Sow Cissé a ajouté que la connaissance et la maitrise des missions des représentants du secteur privé et des permanents de la CCIM, doivent être de rigueur pour impulser l’économie du Mali. Daba Traoré, de son coté a rappelé que depuis 1999, date de création de l’institut consulaire d’études et de formation (INCEF), des cours post-scolaires de la CCIM. « Le Fafpa s’est montré comme le partenaire privilégié en dotant notre institut en matériel informatique et en finançant chaque année des formations pertinentes, pour le renforcement des capacités des opérateurs économiques et de travailleurs de la CCIM » précise t-il Connaà®tre les traités Une nécessité de connaà®tre les traités ratifiés sur le transport Dans un pays continental comme le notre, le transport est fondamental et s’inscrit en bonne place dans le PDES ( le programme de développement économique et social) du président de la république du Mali. C’’est pourquoi, la connaissance des traités ratifiés sur le transport, par le Mali doit être une nécessité pour tous les transporteurs. Et par ailleurs, l’une des missions prioritaires de la CCIM est de maintenir l’unité et la cohésion entre les opérateurs économiques du Mali. Les litiges d’affaires qui sont toujours douloureux, ne peuvent trouver une issue consensuelle que dans l’écoute mutuelle et la tolérance. Pour conclure ,la directrice du FAFPA a assuré le secrétaire général sa disponibilité de son service pour toutes leurs actions

Axe Dakar-Bamako : Un commerce fleurissant pour l’économie régionale

Mr Mamoutou Traoré, chargé de communication à  la chambre de commerce et d’industrie (CCIM) du Mali, explique que les produits généralement échangés entre nos deux pays, sont des produits pétroliers comme le ciment, les engrais chimiques et minéraux ; Le bétail, la farine les conserves de poissons, le sel, les appareils et machines pour les industries. Moyens de transport Les moyens de transports de marchandises entre Dakar et Bamako, sont le train et les gros porteurs, avec parfois les voies aériennes et fluviales. Le fleuve serait navigable uniquement entre Kayes et Dakar. Par ailleurs, le Sénégal constitue à  n’en point douter, une voie d’accès à  la mer pour le Mali. Et vice versa, le Mali constitue pour le pays de Wade, une voie d’accès sur le marché de l’UEMOA. l’agence pour la promotion des exportations (APEX) au Mali et l’agence sénégalaise pour la promotion des exportations (ASPEX), sont deux structures qui entretiennent d’excellentes relations de transactions commerciales. Elles viennent consolider les échanges commerciaux. Retombées économiques Mr Traoré de la chambre de commerce estime que le partenariat entre le Mali et le Sénégal, est un partenariat gagnant gagnant. « En ce sens que, le flux qui s’est installé entre ces deux pays, fait vivre 37% de la population active du Sénégal, contre 27,3% de maliens. » Signalons que le commerce entre le Mali et le Sénégal, bénéficie plus au dernier cité. En effet, en 2008, le Sénégal a réalisé un chiffre d’affaire de plus de 257 milliards de FCFA, contre 287 millions enregistrés par le Mali. Notre pays constitue aujourd’hui, le 3e partenaire commercial du Sénégal. l’intérêt du Mali pour le Sénégal, s’est accentué avec la crise ivoirienne. Car, signalons que la Côte d’Ivoire était auparavant, le lieu le plus côtoyé par les commerçants maliens, avec le port d’Abidjan qui est beaucoup plus proche d’elle que celle de Dakar. On dit bien souvent que le malheur des uns, fait le bonheur des autres. Malentendus Il n’y a pas longtemps, des malentendus étaient survenus entre les deux pays, à  la frontière sénégalaise, o๠des camions maliens avaient été bloqués par les douaniers sénégalais. Mr Traoré explique : « La principale cause de ce blocage, C’’est la non signature d’une convention entre les pays membre de l’UEMOA. » Il s’agit notamment, de la convention TRIE (Transit Routier Inter Etats). Le TRIE, selon Mr Traoré, porte sur la facilitation de la circulation des marchandises entre les Etats signataires de cette convention. l’un des principes fondamentaux de cette convention, C’’est qu’il y a une caution que chaque Etat paye pour le transit de ses camions. Concernant le Mali, l’organe chargé de cette caution, C’’est la CCIM. La chambre de commerce assume donc, la responsabilité de ses camions. Ils peuvent quitter Dakar jusqu’à  Bamako et vis versa, avec un contrôle douanier garanti. En cas de perte de camions donc, la CCIM doit payer les frais de dédouanement et tout ce qu’il y a comme frais adjacent, selon les dires de Mr Traoré. Il précise qu’après plusieurs réunions entre les chefs d’Etats, le Sénégal n’était pas prêt à  ratifier la convention. Les transporteurs maliens qui ignoraient la ratification du Sénégal, se croyaient libre de tout mouvement. Les taxes à  payer aux douaniers sénégalais, devraient normalement être à  la charge de l’Etat malien. Ils ont donc refusés de s’acquitter de cette tâche. D’o๠le blocage total de nos camions, suivi de la grogne des commerçants maliens. Ainsi, jusqu’à  une récente date, le Sénégal n’avait toujours pas signé cette convention. Il n’est d’ailleurs pays le seul à  ne pas l’avoir fait, puisque 4 autres Etats de la communauté hésitent à  ratifier la signer. Excepté cette petite entorse, le commerce sur l’axe Dakar-Bamako se porte à  merveille et a encore, de beaux jours devant lui. Les transporteurs maliens qui ignoraient la ratification du Sénégal, se croyaient libre de tout mouvement. Les taxes à  payer aux douaniers sénégalais, devraient normalement être à  la charge de l’Etat malien. Ils ont donc refusés de s’acquitter de cette tâche. D’o๠le blocage total de nos camions, suivi de la grogne des commerçants maliens. Ainsi, jusqu’à  une récente date, le Sénégal n’avait toujours pas signé cette convention. Il n’est d’ailleurs pays le seul à  ne pas l’avoir fait, puisque 4 autres Etats de la communauté hésitent à  ratifier la signer. Excepté cette petite entorse, le commerce sur l’axe Dakar-Bamako se porte à  merveille et a encore, de beaux jours devant lui.